Marketing Strat Et Op Nvo Fxvh2a4
Marketing Strat Et Op Nvo Fxvh2a4
Niveau : MASTER 1
MODULE DE
MARKETING STRATEGIQUE &
OPERATIONNEL
INTRODUCTION GENERALE
CONCLUSION
2
PREMIERE PARTIE :
MARKETING STRATEGIQUE
3
CHAPITRE I : LE NOUVEAU ROLE DU MARKETING
- La philosophie de gestion de l’entreprise
- Comprendre les besoins des organisations
Le marketing est une discipline de gestion qui comprend un système de pensées, d’analyses et
d’actions. Dans ce chapitre nous allons décrire le système de pensées, préciser les fondements
idéologiques du concept marketing et analyser les principales implications au plan du
fonctionnement.
En tant que système d’analyse, le marketing se doit de comprendre les besoins des individus et
des organisations en identifiant des marchés existants ou en imaginant des besoins non exprimés
ou futurs.
En tant que système d’action, il remplit un certain nombre de taches nécessaires au bon
fonctionnement d’une entreprise.
Ce thème est un mot chargé et souvent mal compris non seulement par ses détracteurs, mais
également par certains de ses adeptes.
Trois acceptions populaires se retrouvent :
4
✓ Une composante culture (système de pensée, la philosophie de
gestion)
Le marketing stratégique a un rôle économique important à jouer dans une économie de marché
parce qu’il déclenche un cercle vertueux de développement économique.
Les étapes de ce processus de développement sont les suivantes :
5
- Le marketing opérationnel : met en place un plan d’action marketing qui crée et
développe la demande pour ces produits nouveaux.
- Cette demande accrue engendre des baisses de couts lesquelles permettent des baisses
de prix grâce auxquelles de nouveaux groupes de clients entrent dans le marché.
- Cet élargissement du marché suscite des investissements nouveaux qui engendrent des
économies d’échelle et qui permettent le développement de produits améliorés ou
nouveaux.
- Donne la parole aux clients (phase d’analyse des besoins à travers des questions)
- Oriente les investissements et la production en fonction des besoins pressentis.
- Respecte la diversité des besoins par la segmentation des marchés
- Stimule l’innovation et les activités entrepreneuriales
Implémentation : 1)-(programmation) réalisation (d’un produit
informatique) à
(Adaptation) à partir de documents, mise en œuvre, développement
(Codage)
(Développement)
6
Implantation) 2)- (programmation) produit qui en est le résultat
(Intégration)
(Mise en œuvre) on dit qu’une entreprise est compétitive quand elle a une
(Réalisation) longueur d’avance sur ses concurrents. Elle anticipe et créée
(Transposition) le besoin. Elle est beaucoup proactive.
- Une orientation client : la compréhension intime de leurs besoins et désirs doit être le
point focal de toute action managériale
- L’intégration des efforts : la coordination avec les autres fonctions en entreprises
permet de disséminer cette orientation client
- Un objectif de profit : le marketing est destiné à faire du profit par la farine
- , comme récompense de l’accent mis sur la satisfaction des clients et comme
prime de risque.
7
Les étapes du marketing stratégique
SEGMENTATION DU MARCHE
ANALYSE D’ATTRACTIVITE
Le marketing stratégique est un processus centré sur l’analyse des besoins et des organisations.
Son rôle est de suivre l’évolution du marché de référence et d’identifier des marchés sur des
segments sur la base d’une étude de la diversité des besoins rencontrés. Il a un horizon moyen et
long terme, sa tâche est de définir les marchés, de les segmenter, d’évaluer leur attractivité et
leur compétitivité, de
8
choisir un ciblage et un positionnement, de déterminer des stratégies de base de compétition et
de croissance, d’assurer un équilibre, du portefeuille produit et éventuellement de développer
de nouveaux produits.
1) Le marketing opérationnel(orientation-vente)
C’est un processus centré sur l’action à court ou à moyen terme : c’est le processus classique qui
cible les marchés et segments définis par le marketing stratégique et qui vise un objectif de part
de marché avec des outils tactiques à savoir les 4 P. puis présenter le budget.
Le plan marketing opérationnel décrit les objectifs choisis, les tactiques et les budgets pour
chaque marque du portefeuille pour une certaine zone, parce qu’il est très dynamique.
N.B : le plan marketing opérationnel ne sera efficient que s’il s’appuie sur des options
stratégiques solides.
2) Le marketing stratégique réactif ou proactif
L’innovation joue un rôle central dans le marketing stratégique. Les nouvelles idées peuvent
avoir deux origines : le marché ou l’entreprise.
❖ Un marketing stratégique
❖ de réponse à un besoin (réactif) : il s’agit de développer une demande existante.
❖ Un marketing stratégique proactif : c’est une approche « poussée par la technologie ».
Il s’agit pour l’entreprise de créer un nouveau produit / et organisationnel. En d’autres
mots, l’objectif du marketing n’est pas seulement d’écouter les consommateurs et de
répondre à leurs besoins exprimés, mais également de conduire les consommateurs ou
ils désirent aller même s’ils ignorent.
DECOUVERTE D’UN
BESOIN INSATISFAIT IDEE D’UN
EXPRIME NOUVEAU PRODUIT
MARKETING MARKETING
STRATEGIQUE REACTIF STRATEGIQUE
PROACTIF
MARRKETING STRATEGIQUE
9
LES DEUX VISAGES DU MARKETING STRATEGIQUE
Les Etapes Du Marketing Stratégique
(Voir schéma ci-avant)
10
LA COMPREHENSION DU
CHAPITRE II :
COMPORTEMENT CLIENT
La satisfaction des besoins du client est au cœur du Marketing et sa première démarche est
d’identifier le profil du client dans le marché de référence. La cause de l’action des individus
réside dans les besoins, qui sont des marques physiques et psychiques.
1.1- Besoin générique et dérivé
Selon ROBERT (1974), le besoin est une exigence de la nature ou de la vie sociale. Cette
définition permet de distinguer deux types de besoins :
- Des besoins innés, naturels, culturels, génériques qui sont inhérents à la nature ou à
l’organisme.
- Les besoins acquis, culturels, sociaux et dérivés qui dépendent de l’expérience, des
conditions de l’environnement et de l’évolution de la société.
Le point de vue conceptuel, le marketing stratégique voit les besoins génériques comme des
problèmes auxquels sont confrontés les clients potentiels qui cherchent des solutions par
l’acquisition des biens et services. Cette approche nous amène à faire une distinction entre les
besoins génériques et dérivés.
Le besoin dérivé, c’est la réponse (biens ou services) apportés aux besoins génériques.
1.2- La saturation des besoins
Elle ne vise pas le besoin générique, mais seulement le besoin dérivé. Cette saturation peut être
décelable du fait de l’augmentation de la consommation de ce bien, à un certain stade de son
cycle de vie. Le besoin générique n’est pas pour autant saturable.
11
1.3- La hiérarchisation des besoins selon MASLOW
- Besoins physiologiques (manger, boire, s’habiller, etc.)
- Besoins de sécurité (système d’alarme…..)
- Besoins d’appartenance et sociaux
- besoins d’estime (chirurgie esthétique…)
- besoins d’accomplissement (le sommet)
2- Les motivations
Elles peuvent se définir comme des forces inconscientes poussant l’individu à réduire son état
de tension en orientant ses actions dans la recherche d’une satisfaction. Les motivations
représentent la cause profonde des comportements (c’est l’ensemble des raisons profondes qui
poussent les consommateurs à adopter certains comportements plutôt que d’autres).
Pour comprendre les motivations des consommateurs, les chercheurs ont recours à des études
de motivations dont l’objectif est d’expliquer comment les individus choisissent de prendre telle
ou telle décision et souvent pourquoi ils font tel autre choix.
- Entretiens individuels : ils visent différents objectifs, tels que l’exploration des besoins,
des attitudes à l’égard d’un produit d’une entreprise sur le plan rationnel. Mais, comment
se fait le déroulement ?
12
• Le psychologue demande à l’individu ou à l’interviewé de s’exprimer
librement. C’est-à-dire, avec son propre vocable, sans ordre opposé, sans limite
de ton sur le sujet donné.
• Les sujets sont d’ordre général et les entretiens son généralement enregistrés
sur un magnétoscope.
- Entretien de groupe : Ils sont à la fois plus superficiels : en groupe, les participants ne
dévoilent pas les aspects trop francs de leur personnalité. Il arrive parfois que les
informations soient plus abondantes : en réunion, les points des uns servent de point de
départ ou au renchérissement des autres.
En général, l’objectif poursuivi est d’obtenir les infos sur les phénomènes des comportements
collectifs.
Généralités
Les attitudes peuvent se définir comme une tendance ou une prédisposition de l’individu à
évoluer d’une certaine manière un objet et à réagir devant lui.
L’attitude peut se manifester par des croyances, des sentiments… Ainsi, s’il est avéré que
l’attitude seule détermine pas directement un comportement, elle intéresse la recherche
marketing, car elle fournit des éléments d’analyse précieux. Elle permet de relever :
13
1 2 3
EVALUATION DES
DEFINITION DU RECHERCHE
PROBLEME SOLUTIONS
D’INFOS
POSSIBLES
4 5
ACHAT REACTIONS POST-ACHAT
Au niveau d’un achat industriel, le comportement est plus complexe que celui
étudié ci-dessus. Le processus va donc du plus simple au plus compliqué et cela
dépend de a taille de l’entreprise, du mode de règlement, de l’achat, de
fournisseur, des quantités et d’autres conditions importantes à remplir.
1 2 3
DEFINITION DU CONSULTATION
BUDGET ADRESSE D’UNE
PROBLEME DDE A LA
4 5 6 7
TECHNIQUE
CENTRALE SELECTION DE ACHAT REGLEMENT
D’ACHAT FOURNISSEURS
14
CHAPITRE III : ELABORATION D’UNE
STRATEGIE MARKETING
A. LA SEGMENTATION
La segmentation va essayer de décrire le marché et le consommateur. A l’origine, nous que les
consommateurs sont différents les uns des autres et hétérogènes. Or, le but du marketing est de
satisfaire les besoins, désirs et attentes des consommateurs.
Pour ce faire, l’entreprise dispose de deux stratégies :
I. DEFINITION DE LA SEGMENTATION
Il existe plusieurs manières de segmenter un marché, mais les plus couramment utilisées
peuvent être classés en trois grandes catégories.
15
1) Critère démographique, socio-économique
Ces critères sont fréquemment utilisés parce qu’ils ont un emploi commode.
CRITRES DEMOGRAPHIQUES
CRITERES EXEMPLES D’UTILISATION
- Le sexe - Le marché de l’habillement, du
- L’âge cosmétique, es sous- vêtements
- Taille et poids - Marché de l’habillement
de l’individu
- Taille et - Produits diététiques
composite de la - Marché de l’alimentation
famille
CRITERES GEOGRAPHIQUES
CRITERES EXEMPLES D’UTILISATION
- La région - Marché électorale,
- Catégories des l’alimentation
villes - Marché des animaux
domestiques
- Marché de papiers
hygiéniques
16
On retrouve dans ces critères le style de vie, la personnalité, les motivations d’achat.
Ex : Une bague en diamant à offrir en mariage.
Ici, le critère de segmentation est très subjectif il reflète le style de vie et la personnalité.
B. LE CIBLAGE
Il consiste à se poser deux questions :
17
Elle s’adapte à un marché qui connait une demande hétérogène, mais elle
implique en générale des coûts plus élevés au niveau de la communication et
de la commercialisation. Par conséquent, elle permet à l’entreprise d’obtenir
et de garder une part de marché forte dans chacun des segments couverts.
- Un ciblage différencié partiel : L’entreprise décide sélectionner que quelques
produits à lancer sur quelques segments.
- Un ciblage concentré : l’entreprise se spécialise dans un segment et renonce
à la couverture de la totalité du marché. Cette stratégie est adoptée par les
PME.
- Le ciblage sur mesure complet, ou chaque client se voit offrir un produit
unique.
Le choix entre l’une de ces cinq stratégies de couverture va dépendre du nombre de segments
rentables existants dans le marché référence et de ressources disponibles dans de référence.
C. LE POSITIONNEMENT
I. DEFINITION
Le positionnement est la création d’un produit et son image dans le but de lui donner une place
déterminée dans l’esprit du consommateur cible.
Positionner un produit / une activité, c’est repérer une niche et s’y installer le mieux possible.
Pour être plus efficace, le positionnement doit correspondre à l’esprit du consommateur, à ses
besoins et la perception que l’entreprise veut lui présenter. Le positionnement voulu est l’image
que l’entreprise définit elle-même qu’elle veut donner à son produit, tandis que le
positionnement perçu sera l’image que les consommateurs se feront du produit.
18
II. LES STRATEGIES DE POSITIONNEMENT
▪ La performance
▪ La durabilité
▪ Le confort
On dit « plus c’est cher, plus c’est bon », d’où les consommateurs ont tendance à se faire
influencer par le prix.
- Prix basé sur le prestige : Le prix est positionné par rapport à la satisfaction
personnelle de l’individu.
- Prix d’écrémage : Il s’agit de positionner le prix sur le plan perpétuel d’un
certain niveau de qualité de la marque dont le prix élevé devient le seul
moyen ou axe d’information.
- Le prix de pénétration : Il s’agit de positionner le prix de façon à le rendre
accessible à une grande frange de la population.
En général, le distributeur utilise toutes les variables du mix marketing pour son
positionnement.
La stratégie de positionnement trouve ses racines dans une analyse de compréhension d’achat
des consommateurs. En effet, ce comportement est fonction de ses besoins, ses motivations, ses
attentes et ses freins à l’achat.
19
D. LE CHOIX D’UNE STRATEGIE DE MARKETING
L’objectif est de donner aux étudiants les différentes stratégies de marketing qui permettent à
l’entreprise de réaliser ses objectifs de croissance et de rentabilité.
Pour cela, nous allons définir des stratégies spécifiques pour chaque produit – marché en tenant
compte de son positionnement différencié sur ces deux dimensions.
A cet effet, on aura recours à la notion de portefeuille produit-marché.
Taux de croissance
STAR OU VEDETTE DILEMME ? Enfant à problème
VACHE A LAIT POIDS MORT
DOG-canard boiteux
x = PMR ou PC ou Position concurrentielle
Taux de croissance = besoin en liquidité
Parc de marché relative = générateur du cash.
• LA STAR OU VEDETTE est un produit nouveau qui a réussi à conquérir une
forte part de marché et qui se finance plus ou moins par lui-même.
20
Recommandation ou orientation stratégique : investir pour maintenir leur position de
leadership.
MATRICE MC KINSEY
B DEVELOPPEMENT INVESTIR POUR C CROISSANCE OFFENSIVE élevée
SELECTIF CROITRE
moyenne
INVESTIR RENTABILITE EXPANSION LIMITEE
SELECTIVEMENT SELECTIVE
A DESINVESTISSEMENT RENTABILITE D PROFIL BAS
SELECTIVE faible
faible Élvevée moyenne
Compétitivité
21
Dans cette grille, il y a 04 positionnements clairs qui sont ceux situés quatre coins de la matrice.
La Zone C : Les attributs et la capacité concurrentielle de l’entreprise sont élevés. L’orientation
stratégique à suivre est celle d’une croissance offensive. L’orientation stratégique à suivre est
celle d’une croissance offensive. On retrouve ici les caractéristiques des produits vedettes dans
la matrice BCG.
La Zone A : L’attrait et la compétitivité (atout) sont peu élevés. L’orientation stratégique est
celle de maintien sans investissement. Ici, on retrouve les caractéristiques de produits poids.
La matrice MC KINSEY est plus sophistiquée que la matrice BCG sur trois aspects :
- L’attrait du marché
- La position ou force concurrentielle
- L’analyse des activités qui s’appuient sur une matrice 3*3 (MC KINSEY.
L’attrait du marché :
- La taille du marché
- Le taux de croissance
- La marge de profit (bénéficie)
- L’intensité de la concurrence
- L’échelle d’échelle
- La longueur du cycle de vie
- Accessibilité du marché
22
Chacune de ces industries dans lesquelles une entreprise fonctionne ou envisage de
s’établir est évaluée. Des coefficients différents sont attribués à chacun des facteurs et l’on
obtient une moyenne pondérée qui représente le score de l’attrait du marché.
Position concurrentielle : C’est un indice composé de facteurs tels que :
- La part de marché relative
- La compétitivité du prix
- La qualité du produit
- La réputation de la marque (notoriété)
- Outil de vente
- Degré de maitrise technique.
23
DEUXIEME PARTIE :
MARKETING OPERATIONNEL
24
La stratégie marketing de l’entreprise est la sélection, l’organisation et la mise en œuvre des
moyens humains, techniques et financiers pour atteindre des objectifs stratégiques tels que :
Cette stratégie globale de l’entreprise est souvent déclinée en sous stratégie de concept, de
distribution et de communication avec des objectifs à moyen et long terme. Elle est le choix
de l’organisation des moyens permettant d’atteindre des objectifs commerciaux réalistes et
quantifiables, par rapport à un ou plusieurs segments de la demande, ou couples
produit/marché : c’est le domaine du marketing stratégique. Il est soutenu par un ensemble
d’actions de communication publicitaire destinées à promouvoir un produit ou service.
Le concept de marketing a été de différentes manières perçu par différents auteurs, mais le
thème est devenu synonyme d’ORIENTATION-CLIENT.
- Une orientation client : la compréhension intime de leurs besoins et désirs doit être le
point focal de toute action managériale
Le thème marketing n’exprime pas bien cette dualité inhérente et insiste sur la facette action
que sur la facette analyse du processus.
SEGMENTATION DU MARCHE
ANALYSE D’ATTRACTIVITE
26
Les étapes du marketing opérationnel
People (personnel)
PRODUIT / MARQUE
Process (processus) biens et services
Physical évidence Le
marketing DISTRIBUTION
Opérationnel a un Un
PRIX
horizon à court Terme
COMMUNICATION
Le marketing stratégique est un processus centré sur l’analyse des besoins et des
organisations. Son rôle est de suivre l’évolution du marché de référence et d’identifier des
marchés sur des segments sur la base d’une étude de la diversité des besoins rencontrés. Il a
un horizon moyen et long terme, sa tâche est de définir les marchés, de les segmenter,
d’évaluer leur attractivité et leur compétitivité, de choisir un ciblage et un positionnement,
de déterminer des stratégies de base de compétition et de croissance, d’assurer un équilibre,
du portefeuille produit et éventuellement de développer de nouveaux produits.
1) Le marketing opérationnel(orientation-vente)
C’est un processus centré sur l’action à court ou à moyen terme : c’est le processus classique
qui cible les marchés et segments définis par le marketing stratégique et qui vise un objectif
de part de marché avec des outils tactiques à savoir les 4 P. puis présenter le budget.
Le plan marketing opérationnel décrit les objectifs choisis, les tactiques et les budgets pour
chaque marque du portefeuille pour une certaine zone, parce qu’il est très dynamique.
N.B : le plan marketing opérationnel ne sera efficient que s’il s’appuie sur des options
stratégiques solides.
27
Chapitre 4 : LA POLITIQUE DE PRODUIT
1.1. Définitions
Le produit peut être tangible ou intangible et être destiné au grand public (bien ou service de
grande consommation) ou aux entreprises (marketing B to B). Le produit peut également être
une association, un club, un parti politique, un acteur de cinéma, une personnalité etc.
La politique du produit est l’ensemble des procédures, des décisions qui concourent à la création
s’un produit, à son introduction sur le marché et à son suivi. La politique de produit regroupe
donc l’ensemble des décisions relatives à la vie d’un produit. Définir une politique de produit,
c’est répondre aux questions suivantes :
28
- Le nom générique du produit : C’est la dénomination qui lui est propre. Ex : le savon,
le riz, le lait.
- La marque : c’est un nom, un sigle, un symbole, un dessin, une couleur ou toutes
autres combinaisons de ces éléments. Ex : savon (rexona, B.F ; Belle Ivoire etc.). Riz
(Rizière, Dinor, Maman). Lait (Candia, Bonnet Rouge, Nido).
La marque sert à identifier les produits d’une entreprise et à les différencier de ceux des
concurrents. Elle doit être facile à lire, à retenir, c’est-à-dire qu’elle doit être significative,
évocatrice et mémorisable. Les entreprises adoptent différentes stratégies de marque :
• La marque unique : l’entreprise adopte la même marque pour tous les produits.
• La marque produit : elle choisit pour chacun de ses produits une marque spécifique.
• La marque du distributeur : elle choisit la marque du distributeur pour vendre le produit.
• Les produits sans marque : les fabricants ne mettent aucune marque sur le produit.
- L’emballage et le conditionnement : le conditionnement, c’est la première enveloppe
du produit. L’emballage, c’est l’ensemble des enveloppes successives ajoutées au
conditionnement.
- L’étiquetage : il indique un ensemble de mentions collées à l’emballage ou au
conditionnement d’un produit et permettant aux consommateurs d’identifier la marque,
le nom du fabricant, la composition chimique, les délais de péremption, l’origine du
produit…
- Le design : il regroupe l’ensemble des éléments qui permettent de différencier le produit.
Il regroupe les différentes formes du produit, les différentes couleurs utilisées etc.
- Les normes et les labels : la norme est une donnée de référence. Elle correspond soit à
un ensemble de caractéristiques (forme, dimensions), soit à des critères de qualité. Les
labels sont des signes distinctifs ou des mentions qui peuvent également servir à un
produit d’être identifié en garantissant une certaine norme
29
de qualité. Le label doit être forcément et facilement identifiable pour les clients. Pour
cela, les produits faisant l’objet d’un contrat portent un signe distinctif en général, un
tampon.
2.1. Définition
On appelle gamme un ensemble de produits liés entre eux du fait qu’ils fonctionnent de la
même manière, s’adressent aux mêmes clients, ou sont vendus dans les mêmes types de
points de vente ou zone de prix. (KOTLER & DUBOIS, Marketing
30
Management). La gamme est aussi un ensemble de produits destinés à satisfaire un besoin
plus ou moins identiques.
Une gamme est une construction ou chaque produit doit avoir une fonction précise en terme
marketing. La gamme doit être composée des produits suivants :
- Produit leader : c’est un produit autour duquel la gamme est construite. Il contribue
largement au chiffre d’affaires et est générateur de profit ou d’image. Ce sont les
produits très marchands.
- Produit d’appel ou d’attraction : Ce sont des produits dont le rôle consiste à attirer le
client pour faciliter la vente du produit (leader). Ils ont un bon rapport qualité-prix.
- Produits régulateurs : ce sont des produits qui permettent d’assurer la complémentarité
des produits saisonniers, leur objectif est d’assurer un chiffre d’affaires régulier.
Exemple : Parapluie.
- Produits tactiques : ce sont des produits qui sont destinés à contrer la concurrence afin
de conserver sa position auprès des consommateurs et des distributeurs.
Une entreprise commercialise selon les cas, les gammes de produits caractérisées par trois
niveaux essentiels :
31
Le produit sera considéré comme haut de gamme quand il a une qualité supérieure, son prix
est élevé et il est produit de luxe.
Le produit peut être considéré comme moyen de gamme. Dans ce cas, la qualité est
moyenne, le prix est moyen et le produit est considéré comme relativement accessible.
Le produit peut être considéré comme bas de gamme ; la qualité du produit est
inférieure, le prix est bas, le produit est accessible aux couches les plus défavorisées.
On présente des analogies avec un être vivant. C’est Jean Dean, en 1950, qui a eu l’idée de
distinguer 4 grandes phases dans la vie d’un produit : le lancement ou introduction ; la
croissance ; la maturité et une phase de déclin. La figure ci-dessous présente les courbes des
ventes et des profits propres aux différentes phases du cycle de vie d’un produit :
32
- La phase de lancement : c’est une période de faible croissance correspondant à la
diffusion progressive du produit sur le marché. Les ventes sont encore faibles, les profits
souvent négatifs en raison des dépenses importantes pour asseoir le produit.
- La croissance est caractérisée par une pénétration rapide du produit sur le marché et un
accroissement substantiel des bénéfices.
- La maturité marque un ralentissement de la croissance, du fait que le produit est déjà
accepté sur le marché. Le bénéfice atteint son niveau maximal mais le chiffre d’affaires
est stable.
- Le déclin : dans cette phase, les ventes diminuent et les bénéfices s’amenuisent. Le
produit est vieillissant.
Certains produits ont une phase de maturité très longue et parviennent grâce à un marketing
performant, à ne pas entrer en phase de déclin.
33
Chapitre 5 : LA POLITIQUE DE PRIX
1- Définitions
Le prix est la seule variable du marketing mix qui n’engendre pas de cout et qui procure en fait
des recettes. Le prix est la valeur monétaire d’un produit. Il correspond à la valeur d’échange d’un
bien qu’un client doit régler en contrepartie de son acquisition.
Le prix est la valeur marchande qui équivaut à la valeur du produit ou la valeur d'un bien ou d’un
service exprimé le plus souvent en unité monétaire. Elle permet ainsi la comparaison de deux
biens ou services. « Le prix joue un rôle tellement crucial dans la stratégie des entreprises, qu'il
en est devenu le centre nerveux », observe Christian Dussart. Le prix représente certainement la
variable la plus concurrentielle du marketing mix, dès lors que dans une économie de marché, il
est souvent très difficile, voire impossible, de conserver sur une longue période l'avantage sur
l'ensemble des concurrents, pour l'ensemble de la gamme de produits offerts. Agnès Walser-
Luchesi précise que : « Les phases du processus perceptuel du prix soulignent l'intérêt que porte
le consommateur au prix : d'abord en évaluant le sacrifice perçu, ensuite, en déterminant la valeur
perçue du produit à un niveau de prix ; enfin en appliquant un mécanisme de formation des
perceptions de prix qui permet de construire les niveaux de prix acceptables dans un univers
concurrentiel et commercial. La maximisation de la satisfaction est ce qui pousse l'individu à
dérouler un processus perceptuel du prix. »
La politique de prix consiste donc à fixer le prix des biens ou services nouveaux ou à modifier
le prix de ceux qui sont déjà offerts sur le marché.
Il s’agit d’énumérer tous les éléments pour lesquels une politique de prix est mise en place ou
les raisons de fixation de prix :
34
R = Rentabilité ou profit P
= Prix
C = Coût unitaire
Q = Quantité vendue
Celle-ci montre qu’apparemment le profit est une fonction directe du prix. Toutefois,
cette relation est beaucoup plus complexe, dans la mesure où le prix influence aussi la
quantité vendue.
- Objectif de volume de vente / de pénétration : cette méthode doit entrainer, grâce
aux économies d’échelle, des réductions de couts. Il s’agit donc d’un prix de pénétration.
Le prix est plus bas que celui de la concurrence directe et doit être dissuasif face à cette
concurrence. Il sera fonction de l’élasticité de la demande par rapport aux prix. On veut
toucher une part importante du marché pour le conquérir.
- Objectif d’image : il s’agit de donner une image à nos produits afin de permettre au
consommateur de l’associer à un prix ou une marge de prix donné. Le prix est souvent
associé à une image de qualité. La fixation d’un prix élevé peut donc avoir pour objectif,
le maintien ou la création d’une image de produit de qualité. Autrement dit, définir ou
préserver le positionnement de l’entreprise et ses produits.
- Objectif de gamme : ici, on pratique une politique de prix d’appel pour un article de la
gamme. Il faut veiller à la cohérence des prix pour l’ensemble de la gamme et faire
attention au cannibalisme des produits d’une même gamme. Le prix d’un produit
peut avoir des conséquences sur les ventes d’autres produits de la gamme. Ainsi, la
fixation du prix peut avoir pour objectif d’optimiser les ventes des produits d’une
gamme.
- Objectif de vente et de part de marché : il vise à renforcer sa position concurrentielle,
conquérir ou préserver une part de marché en volume ou en valeur. Maximiser les ventes
en volumes et en valeur (chiffre d’affaire). Réagir pour attaquer la concurrence.
- Objectif d’écrémage : Le prix est très élevé et la cible (segment limité à un haut
pouvoir d’achat) est prête à le payer. Le plafond sera représentatif à la fois
35
de la qualité et de la notoriété. A long terme, il sera important d’avoir un avantage
concurrentiel perçu et décisif.
- Objectif de survie : La concurrence est impitoyable, la baisse des prix est dûe à la guerre
au sein du secteur, et elle devrait pouvoir permettre à l’entreprise de survivre.
- Objectif d’alignement sur la concurrence : On fixe un prix proche de celui des
concurrents pour éviter la guerre des prix.
La fixation d'un prix est une opération complexe impliquant de nombreux facteurs. Entre
rentabilité et prix attractif pour le marché, il est délicat de trouver le prix juste. De plus, la
visibilité donnée aux tarifs sur internet complique la tâche. Il est parfois nécessaire d'ajuster ces
tarifs à la demande ou sous la pression de la concurrence...
Pour simplifier l'analyse, Gary Armstrong et Philip Kotler, dans leur ouvrage "Principes de
marketing", regroupent ces facteurs en 3 types :
• La valeur perçue des clients : quelle valeur les clients assignent-ils à l'offre ?
36
2.2.1. Les contraintes internes
- Image sur l’entreprise : si l’entreprise a une image de haute qualité, le prix de ses produits
sera assez élevé.
- Plan de marchéage : les autres éléments du plan de marchéage influencent le prix car le plan
doit être cohérent.
- Le produit : le type de produit ou la place dans le cycle de vie influence le prix (exemple
prix bas en phase de déclin).
- Les couts : le prix dépend du cout de revient du produit. Pour calculer le juste prix, la
contrainte coût est également un facteur clé à prendre en compte. En effet, il n'est pas possible
de descendre en-dessous de son coût de revient et donc vendre à perte. Ce qui, par ailleurs, est
interdit par la législation.
Le coût des produits intègre des charges fixes et des charges variables .
Les charges fixes sont celles qui ne varient pas avec le montant du chiffre d'affaires ou bien le
niveau d'activité comme les dépenses liées à la location des locaux.
A l'inverse, les charges variables évoluent en fonction du niveau de production : coûts d'achat
(pour un revendeur), coûts des matières, coûts de transport, emballage...
Le coût total est la somme de ces 2 types de coûts. Ainsi, suivant le nombre de produits vendus
et l'importance des coûts fixes, les coûts des produits et services diffèrent. C'est pourquoi il est
important de connaître son seuil de rentabilité (lorsque le bénéfice est nul, le coût étant égal au
prix).
- La réglementation : même si le régime général est celui de la libre fixation des prix, certains
prix sont réglementés. Différents régimes existent comme le blocage des prix pur et dur ; le
régime de taxation des prix (limiter l’augmentation des prix); les régimes de liberté
conventionnelle (prix libres mais surveillés).
37
- La concurrence : le nombre de concurrents, leur poids sur le marché influence le prix. Pour ce
faire, des mesures contre les pratiques anti-concurrentielles sont prises (lutte contre les ententes
et abus de position dominante, lutte contre des prix minima à des revendeurs, interdiction des
pratiques discriminatoires de vente, interdiction de prix abusivement bas et de la vente à perte).
- La perception des clients de la valeur de l’offre : Pour qu'une vente ait toutes les chances
d'aboutir, les clients doivent percevoir des bénéfices tirés du produit ou du service qu'ils
acquièrent, supérieurs au prix payé. Il n'y a pas de demande si le prix est au-delà de la valeur
apportée.
Cette notion de perception de valeur par définition est très versatile. Elle dépend de la capacité
de l'entreprise à communiquer la valeur de son offre. Une offre performante peut très bien ne
pas être perçue comme telle si la communication de l'entreprise ne met pas en valeur ses
différences.
38
III/ LES METHODES DE DETERMINATION ET STRATEGIE DES PRIX 1/LES
METHODES DE DETERMINATION
Avant de définir le prix d’un produit, il faut en connaitre le cout. On déterminera ainsi un prix
qui couvrira tous ces couts et permettra de dégager un bénéfice.
10 30 20 67%
On cherche l’équilibre entre les recettes et les couts. Il faut donc atteindre une certaine quantité
de produits vendus. Ce volume est nécessaire pour atteindre le point mort (courbe d’équilibre).
La théorie de la courbe d’expérience représente l’évolution des couts unitaires par rapport à la
production cumulée (l’expérience).
On fixe ici un prix acceptable pour le marché puis on détermine le cout de fabrication afin de
ne pas dépasser le prix-cible majoré de la marge.
L’entreprise prend en compte le prix pratiqué par la concurrence : c’est le prix du marché. La
fixation du prix est fonction de :
39
- La nature du marché (sensibilité plus ou moins forte au prix)
Théoriquement, la demande augmente quand le prix baisse : c’est la théorie de la demande par
rapport aux prix.
A. Stratégie et qualité
PRIX
40
- Stratégie d’écrémage : elle consiste à fixer un prix élevé, supérieur à celui de la
concurrence afin de toucher un segment limité de clientèle à fort pouvoir d’achat. Les
objectifs sont : marges élevés, profits importants, rentabilité rapide.
- Stratégie d’alignement : elle consiste à fixer le prix à un niveau voisin ou au même
niveau que celui pratiqué par la concurrence. Les objectifs sont : profiter des mêmes
avantages que les concurrents.
- Stratégie de hausse des prix : le but est d’améliorer la rentabilité ou de répercuter une
hausse des couts quand cela est possible. Il peut s’agir d’un repositionnement du produit.
- Stratégie de baisse de prix : son but est de gagner des parts de marché, pour répercuter
une baisse de cout de revient, pour faire face à une concurrence accrue.
41
Chapitre 6: LA POLITIQUE DE DISTRIBUTION
1-DEFINITON
1-1 LA DISTRIBUTON :
Il s’agit de faire en sorte que les biens produits à un endroit unique soient mis à a la disposition
d’un public géographiquement dispersé.
- Fonction d’assortissement
Il s’agit de réunir à un même endroit des produits et des marques divers de manière à permettre
aux clients d’une part à procéder à plusieurs achats avec un minimum de
42
déplacement, d’autre part de faire des comparaisons de choix entre plusieurs produits répondant
à un même besoin déterminé.
- Fonction de stockage
Les produits doivent arriver au bon moment, au bon endroit et en quantité suffisante pour
satisfaire les besoins des consommateurs. Le stockage est effectué à différents niveaux dans le
circuit de distribution permettant d’ajuster dans le temps et dans l’espace la production et la
demande.
- Fonction de communication
La distribution est « media » de première importance : affichages des prix, information sur les
caractéristiques du produit, conseils donnés par les vendeurs, la publicité sur le lieu de vente,
la promotion des ventes…
- Fonction de financement
Cette fonction est celle que les intermédiaires assument lorsqu’ils achètent au producteur en
prenant en leurs charge les risques de commercialisation.
Ce sont par exemple la livraison, l’installation, la reprise éventuelle des produits l’entretien et
les réparations faites parfois au titre d’une garantie.
- Le réseau de distribution
C’est l’ensemble des personnes physiques ou morales qui interviennent dans la distribution
d’un bien ou d’un service.
43
- Le canal de distribution
Le canal de distribution est constitué par une catégorie d’intermédiaires du même type. C’est le
chemin commercial parcouru par un produit pour aller du producteur au consommateur final.
- Le circuit de distribution
C’est l’ensemble des canaux concernant un bien ou une catégorie de biens. Souvent confondu
avec le canal de distribution, le circuit de distribution regroupe l’ensemble des canaux par
lesquelles un même bien est acheminé du producteur au consommateur.
Chaque produit peut avoir plusieurs canaux de distribution selon le nombre et la nature des
intermédiaires.
44
A ces trois types traditionnels de canaux de distribution, on peut ajouter une forme moderne de
canal long que l’on rencontre avec les hypermarchés :
4-2 Le commerce de gros : les grossistes achètent les produits en grandes quantité aux
fabricants pour les revendre en quantités réduites aux détaillants. Dans la grande distribution,
les grossistes sont remplacés par ls centrales d’achats.
4-3 Le commerce détail : il a pour fonction d’acheter des produits aux grossistes ou aux demi-
grossistes pour les revendre en l’état au consommateur final.
4-4 Le commerce associé : des commerçants indépendants s’associent sous diverses formes,
pour regrouper différents types d’actions commerciales (achat publicité gestion des stocks) cela
leur permet d’obtenir de meilleures conditions auprès des fournisseurs et de mieux se défendre
contre les grandes surfaces.
45
franchisé qui en contrepartie paye un droit d’entrée et des redevances sur les ventes
(pourcentage du chiffre d’affaires).
Il réunit à la fois les fonctions de gros et de détail. Il s’agit d’une forme de commerce où
l’entreprise de taille souvent très importante cumule les fonctions de gros par le biais d’une
centrale d’achat et de détail en disposant de son propre réseau de point de vente.
magasins populaires
Les supermarchés qui sont des établissements en libre-service vendant essentiellement des
produits de grande consommation (alimentaires et autres) et dont la superficie se situe entre 400
et 2500 m2. Les hypermarchés d’une taille supérieure à 2500 m2 et dont l’assortiment est large
en produits alimentaires comme en marchandises générales. Ils se situent à la périphérie des
villes et pratiquent une politique attractive de prix réduits. Les plus connus sont : Carrefour
Les formes de ventes sont multiples et variées et on peut les classer en deux grands groupes :
celles qui se font en magasins et celles qui se font sans magasins
-la vente en magasin : elle peut se faire avec ou sans vendeurs. On distingue :
-la vente traditionnelle avec vendeurs en magasin spécialisés, en grands magasins et magasins
populaires.
-la vente en libre-service, utilisée dans les magasins de taille différente : le magasin de
proximité (moins de 120m) la superette (de 120m à 400m) le super marché(de 400m à 2500m)
l’hypermarché( plus de 2500m)
46
-la vente non sédentaire sur les marchés, des foires…
-la vente sans magasin : qui peut se faire par l’intermédiaire d’une personne ou non On trouve
dans ce groupe :
La vente à domicile : organisation d’une réunion à domicile comme pour les produits La
La vente à distance ou VAD : outre la VPC, il y’a la vente électronique, et téléachat La vente
-la rentabilité : évaluer les ventes espérées, la compétence du distributeur, mesurer le cout du
canal.
-la valeur promotionnelle d’un circuit : chaque distributeur apporte un capital image
C’est la capacité d’un circuit d’être un media efficace c’est-à-dire de véhiculer les effets
promotionnels de l’entreprise
47
Chapitre 7 : LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
1- PROCESSUS DE COMMUNICATION
Le processus de communication se compose d’un certain nombre d’éléments que KOTLER &
DUBOIS schématisent de la manière suivante :
BRUITS
Le canal ou le vecteur de communication, est le moyen utilisé pour faire parvenir le message
aux destinataires, qualifiés de cible ou de récepteurs. Ces derniers reçoivent l’information et
l’interprètent selon leur propre système de références. Il s’agit de la phase de décodage.
Le feed back est l’étape ultime du processus. Il correspond à la réaction de la cible. Cette
réaction va dans le sens désiré par l’émetteur. La communication a atteint son objectif. Mais
elle peut être également inexistante.
48
FAIRE CONNAITRE FAIRE AIMER FAIRE AGIR
(COGNITIF) (AFFECTIF) (CONATIF)
Modèle AIDA :
Ce modèle précise, que pour une efficacité optimale, la communication marketing doit suivre
les 4 étapes ci-dessus.
NB : Ce modèle est séquentiel puisque chaque étape est conditionnée par celle qui la précède :
le modèle suit donc un déroulement ordonné de l’effet publicitaire. Ici, la notion d’affectif
apparait dans l’étape du désir.
49
- Le message : le responsable marketing doit élaborer un message qui doit faire ressortir
: le contenu (Que dire ?) ; la structure (Comment le dire au plan logique ?) ; le
format (Comment le dire au plan symbolique ?)
PRODUIT CONSOMMATEUR
PRODUIT CONSOMMATEUR
5- BUDGET DE COMMUNICATION
50
6- LES MOYENS DE COMMUNICATION
Une fois la stratégie et le budget sont finis et pour transmettre le message, le responsable
marketing doit opter pour des médias. Selon KOTLER & DUBOIS, deux types de canaux de
communication peuvent être utilisés.
- Des canaux personnels : tels que le face à face, le téléphone, le fax, le bouche à oreille
etc.
- Des canaux impersonnels : tels que les grands médias TV, radio, Cinéma, Internet etc.
Il faut donc repartir les efforts entre les différents moyens de communication en respectant
toujours les objectifs visés derrière la campagne de communication. Pour ce faire, nous vous
proposons deux (02) types de moyens dans le tableau ci-dessous :
Source : Demeure CLAUDE, Aide-mémoire, Marketing, édition Campus-dallouz, 5ème édition.2005. (Avec
adaptation).
1- LE PLAN DE COMMUNICATION
« Le plan de communication est un outil de management, qui permet à partir des objectifs
stratégiques de l’entreprise, de définir les actions de communication à mettre en œuvre pour les
atteindre. Il fixe les objectifs de communication, définit les cibles et les messages, détermine
les actions à engager, établit le calendrier et le budget ».
51
Identifier la cible de communication
Elaborer le message
Etablir le budget
annonceurs
Certains annonceurs (entreprises) disposent d’un service de publicité mais la grande majorité fait
appel à des agences de publicité.
c- Les supports
Ce sont des organes de diffusion des messages publicitaires (TV, RADIO, AFFICHAGE etc.)
- Fixation du budget publicitaire : Ce budget comprend : les frais d’achat d’espace publicitaire ;
les frais techniques engagés pour la réalisation des messages publicitaires ; les frais d’administration
qui correspondent aux coûts de fonctionnement du service de publicité + les commissions et les
honoraires versés aux agences publicitaires.