PHARMACOCINETIQUE CLINIQUE
ET SUIVI THERAPEUTIQUE
Pharmacocinétique clinique et suivi thérapeutique
3ème année de Pharmacie
1
PLAN
INTRODUCTION
POURQUOI DOSER LES MEDICAMENTS
QUAND DOSER LES MEDICAMENTS
COMMENT DOSER LES MEDICAMENTS
INTERPRETER LES DOSAGES DES MEDICAMENTS
CONCLUSION
2 Pharmacocinétique clinique et suivi thérapeutique
INTRODUCTION
Suivi thérapeutique
3 Pharmacocinétique clinique et suivi thérapeutique
POURQUOI DOSER LES MÉDICAMENTS?
Faut-il doser tous les médicaments?
Non
1. Conditions où les dosages de médicaments sont à priori
inutiles
Médicaments avec effets cliniques ou biologiques facilement
évaluables
Antihypertenseurs : mesure de la TA
Bétabloquants : prise du pouls
Anticoagulants : surveillance de la coagulation
Hypoglycémiants : mesure de la glycémie
4 Pharmacocinétique clinique et suivi thérapeutique
POURQUOI DOSER LES MÉDICAMENTS?
Quand il existe une corrélation entre la dose
administrée et l’activité pharmacologique
Quand la durée du traitement est trop courte
Quand il n’ y a pas de corrélation entre l’effet
pharmacologique et la concentration plasmatique
Quand la zone thérapeutique n’est pas connue ou est
très large
5 Pharmacocinétique clinique et suivi thérapeutique
POURQUOI DOSER LES MÉDICAMENTS?
2. Conditions où les dosages de médicaments
peuvent être utiles
Corrélation significative entre les concentrations sanguines
et les effets pharmacologiques
Exemple : la digoxine, hétéroside cardiotonique, utilisé dans les
insuffisances cardiaques
Concentration myocardique (action pharmacologique) très
bien corrélée à la concentration sanguine
6 Pharmacocinétique clinique et suivi thérapeutique
POURQUOI DOSER LES MÉDICAMENTS?
Médicaments pour lesquels l’index thérapeutique est
étroit avec risque de toxicité ou de surdosage
Exemple : la théophilline, médicament broncho-dilatateur,
utilisé dans le traitement de l’asthme
efficacité thérapeutique > 10 mg/l
premiers signes de surdosage > 20 mg/l
signes de toxicité > 35 mg/l
7 Pharmacocinétique clinique et suivi thérapeutique
POURQUOI DOSER LES MÉDICAMENTS?
Absence de moyen simple de déterminer l’activité pharmacologique
Exemple : le lithium, traitement de la psychose maniaco-dépressive
En cas de doute sur l’observance du traitement
exemple : les médicaments psychotropes,=, mauvaise observance du traitement chez
40 % des patients
absence d’effet = « non suivi » du traitement par le patient
médicament indétectable dans le sang = confirmation
intérêt du dosage du médicament et de son métabolite
vérification de l’observance du traitement au long court
8 Pharmacocinétique clinique et suivi thérapeutique
POURQUOI DOSER LES MÉDICAMENTS?
Prise en compte de facteurs individuels
Physiologiques
Prématuré, nouveau né, enfants : immaturité enzymatique
exemple: la théophylline métabolisée chez le prématuré en caféine
(10 %)
Personnes âgées
• « dénutrition »: modification des protéines sanguines,
hypoalbuminémie,augmentation de la fraction libre active - exemple : l’acide
valproïque, anti-épileptique lié à 80-90 % à l’albumine
• altération des fonctions hépatiques: diminution du métabolisme
o exemple : la carbamazépine, anti-épileptique,
9 Pharmacocinétique clinique et suivi thérapeutique
POURQUOI DOSER LES MÉDICAMENTS?
• altération des fonctions rénales
o exemple : la digoxine, éliminée à 90 % par voie rénale
Femmes enceintes
• modification du volume distribution
• altérations des fonctions hépatiques et rénales
Ethnies
• exemple, la nortryptiline, antidépresseur. Pour un même traitement, les sujets
japonais et de race noire, ont des concentrations plus élevées que sujets blancs
10 Pharmacocinétique clinique et suivi thérapeutique
POURQUOI DOSER LES MÉDICAMENTS?
Pathologiques :
Insuffisances hépatiques et rénales
• médicament éliminé intact par voie rénale
• index thérapeutique faible
• ictère: bilirubine élevée, fixation sur l’albumine
Anomalies des protéines plasmatiques modification des
capacités de transport
• Exemples : les antidépresseurs transportés par l’α1 glycoprotéine
: variation génétique, augmentation lors d’infection, d’inflammation
et sous l’action d’autres médicaments
11 Pharmacocinétique clinique et suivi thérapeutique
POURQUOI DOSER LES MÉDICAMENTS?
Anomalies génétiques: résistance ou hypersensibilité
• exemples INH, antituberculeux: profil d’acétylation Codéine ,
antitussif morphine Azathioprine, anticancéreux ,rôle de la TMPT
(Thiopurine S-méthyl Tranférase)
12 Pharmacocinétique clinique et suivi thérapeutique
POURQUOI DOSER LES MÉDICAMENTS?
Exemple de médicaments éliminés (métabolisés) par le CYP3A4 Inducteurs du métabolisme
dépendant du CYP3A4 à l’origine
d’interactions médicamenteuses
Médicaments cardiovasculaires Antiviraux
Antiarythmiques : quinidine, lidocaine, amiodarone Efavirenz, nevirapine,
Statines: lovastatine, simvastatine, atorvastatine… Anti-épileptiques
Inhibiteurs calciques: nifedipine, nitrendipine, nimodipine, Carbamazepine,
amlodipine, felodipine, verapamil, diltiazem Phenobarbital, Phenytoine,
Autres médicaments Divers
Anti-infectieux : amprenavir, saquinavir, indinavir, nelfinavir, Pioglitazone, rifampicine,
ritonavir, lopinavir, erythromycine, clarythromycine Bosentan, millepertuis
Immunosuppresseurs : cyclosporine, tacrolimus, sirolimus,
prednisolone,
Benzodiazépines : midazolam, triazolam,
Anticancéreux : étoposide, ifosfamide, tamoxifen
13 Pharmacocinétique clinique et suivi thérapeutique
QUAND DOSER LES MÉDICAMENTS ?
1. Délai après l’instauration du traitement
Sujet traité depuis suffisamment longtemps = état d’équilibre (« steady
sate » du médicament)
Etat d’équilibre est obtenu en 5 à 7 demi vies
rapide : ex 24h, antibiotiques de la famille des aminosides
long ; ex 1 semaine avec l’itraconazole un antifongique
très long: ex 3 semaines avec le phénobarbital, anti-épileptique
Délai à respecter lors d’un changement de posologie
Dosage réalisé avant ce délai est inutile et dangereux: concentration
erronée en médicament avec risques de conduire à une décision
thérapeutique inappropriée
14 Pharmacocinétique clinique et suivi thérapeutique
QUAND DOSER LES MÉDICAMENTS ?
Etat d’équilibre ou steady-state ou concentration à l’équilibre CSS
Concentration du médicament atteint un plateau Quantité éliminée = quantité
absorbée pendant un intervalle de temps donné
15 Pharmacocinétique clinique et suivi thérapeutique
QUAND DOSER LES MÉDICAMENTS ?
2. A quel(s) moment(s) au cours du traitement
Concentration au « pic »
moins utilisée
moment du pic est difficilement appréciable avec certitude : influencée par
voie d’administration
forme galénique
alimentation, ou autres médicaments
intérêts de cette concentration
apprécier une toxicité
rarement apprécier une efficacité, sauf pour les aminosides
apprécier l’absorption d’un médicament: itraconazole, atovaquone
16 Pharmacocinétique clinique et suivi thérapeutique
QUAND DOSER LES MÉDICAMENTS ?
Concentration résiduelle ou « vallée »
la plus utilisée, car la plus reproductible
concentration minimum du médicament entre deux administrations
détermination avant la prise suivante : généralement le matin à jeûn
intérêts de cette concentration
pour apprécier l’efficacité d’un médicament
rarement pour apprécier la toxicité, sauf pour les aminosides
limite de cette concentration : concentration résiduelle souvent faible
nécessitant des méthodes de dosages sensibles
17 Pharmacocinétique clinique et suivi thérapeutique
COMMENT DOSER LES MÉDICAMENTS ?
1. Importance du prélèvement
Milieux biologiques utiles pour le suivi thérapeutique
Pour le suivi thérapeutique, le seul milieu biologique = sang
Généralement sérum, ou plasma
Cas particulier : sang total
• exemples: lithium, médicaments antipaludéens, hydroxychloroquine, cyclosporine et
autres immunosuppresseurs
Autres milieux biologiques : beaucoup plus rares
Urines: dosages des métabolites, recueil délicat
Salive : dosages des anti rétroviraux
Cellules: lymphocytes
18 Pharmacocinétique clinique et suivi thérapeutique
Comment doser les médicaments ?
Sur quel (s) tube(s) prélever?
Suivi thérapeutique effectué sur sérum
tube sec
• de préférence sans gélose séparatrice ( problème d’adsorption) utilisable
pour les méthodes de dosages immunochimiques, utilisant des anticorps
tube avec anticoagulant pour le sang total: attention à la nature de
l’anticoagulant
• sans importance pour la plupart des médicaments
• fondamentale pour le dosage du lithium. Ne pas prélever sur
héparinate de lithium
• à éviter pour les dosages immunologiques
19 Pharmacocinétique clinique et suivi thérapeutique
Comment doser les médicaments ?
Conservation et prétraitement des échantillons
Dosages réalisés en général par « séries » (1 ou 2 fois/semaine),
nécessité de règles de conservation :
transport à température ambiante entre moment du prélèvement et
arrivée au laboratoire
décantation du sérum ou du plasma, réalisation de plusieurs aliquotes
Congélation en général à – 20°C, possibilité de conserver à + 4°C
Congélation à – 80 °C, pour des molécules très fragiles, comme des
antibiotiques de la classe des imipénèmes
Dans certains cas, nécessité d’un pré-traitement de l’échantillon : cas des
imipénèmes
20 Pharmacocinétique clinique et suivi thérapeutique
Comment doser les médicaments ?
2. Méthodes de dosages
Deux grands groupes
Méthodes automatisées Méthodes dites « manuelles »
21 Pharmacocinétique clinique et suivi thérapeutique
Comment doser les médicaments ?
Méthodes automatisées
Méthodes développées à partir des années 1970
Méthodes immunologiques :
développement et généralisation du suivi thérapeutique
utilisation d’anticorps (poly ou mono clonaux) dirigés contre le
médicament à doser
méthode utilisant la réaction antigène (médicament)/anticorps
systèmes de révélation de cette réaction sont variés
22 Pharmacocinétique clinique et suivi thérapeutique
Comment doser les médicaments ?
Méthodes automatisées
Principe général
Compétition entre les molécules médicamenteuses présentent dans
l’échantillon et des molécules du même médicament marquées
(conjuguées) par une enzyme, une substance fluorescente ou
luminescente, vis-à-vis d’anticorps spécifiques présents en quantité limitée.
Il existe de très nombreuses méthodes qui diffèrent entre elles
par la nature du milieu réactionnel : homogène ou hétérogène
le système de révélation: colorimétrie, fluorescence, radio-activité
23 Pharmacocinétique clinique et suivi thérapeutique
Comment doser les médicaments ?
Méthodes automatisées
Exemple de méthode : EMIT (Enzyme Multiplied Immunoassay Technics)
36 Pharmacocinétique clinique et suivi thérapeutique
Comment doser les médicaments ?
Méthodes automatisées
Exemple de méthode : EMIT
Plus il y a de médicament dans l’échantillon
plus la quantité d’enzyme active sera importante
plus la quantité de substrat hydrolysée sera importante
plus l’absorbance dans l’ultra violet (340 nm) ou le visible (405 nm)
sera élevée
Méthode très bien adaptée aux dosages de petites molécules, disponible pour de
nombreux médicaments nécessitant un suivi thérapeutique
25 Pharmacocinétique clinique et suivi thérapeutique
Comment doser les médicaments ?
Méthodes automatisées
Exemple de méthode : FPIA (Fluorescence Polarisation Immuno Assay )
26 Pharmacocinétique clinique et suivi thérapeutique
Comment doser les médicaments ?
Méthodes automatisées
Exemple de méthode : FPIA
27 Pharmacocinétique clinique et suivi thérapeutique
Comment doser les médicaments ?
Méthodes automatisées
Exemple de méthode : FPIA
28 Pharmacocinétique clinique et suivi thérapeutique
Comment doser les médicaments ?
Méthodes automatisées
Exemple de méthode : FPIA
29 Pharmacocinétique clinique et suivi thérapeutique
Comment doser les médicaments ?
Méthodes automatisées
Exemples de médicaments pouvant être dosés
Analgésiques: paracétamol, salicylés,..
Anti-épileptiques: phénobarbital, carbamazépine, acide valproïque,…
Antidépresseurs: imipramine, amitriptyline,..
Antiasthmatiques: théophylline, caféine
Anticancéreux: méthotréxate
Digitaliques: digoxine, digitoxine
Anti-arythmiques: quinidine; flécaïne, lidocaïne,…
Antibiotiques: aminosides, chloramphénicol,…
Immunosuppresseurs: ciclosporine, tacrolimus
30 Pharmacocinétique clinique et suivi thérapeutique
Comment doser les médicaments ?
Méthodes automatisées
Avantages et inconvénients
AVANTAGE INCONVENIENTS
pas de préparation de l’échantillon spécificité: Ac utilisés
faible volume d’échantillons (50-100 μl) •pas assez spécifiques: risque de doser un
rapide, rendu quotidien des résultats ou des métabolites sans activité (ni toxicité)
mise en œuvre simplifiée: calibration •trop spécifiques: pas de dosage d’un
limitée métabolite qui pourrait être doué d’une
pas de personnel qualifié activité thérapeutique
utilisable en urgence sensibilité: limitée mais en général suffisante en
•surdosage et toxicité suivi thérapeutique
•sous dosage mise en œuvre sur automate
coût
31 Pharmacocinétique clinique et suivi thérapeutique
Comment doser les médicaments ?
Méthodes dites « manuelles »
Méthodes anciennes, chronologiquement
méthode colorimétrique : visible, UV
méthodes physiques :
chromatographie phase gazeuse: CPG
chromatographie liquide : CLHP
électrophorèse capillaire : EC
Considérées comme méthodes de référence
Permettent de doser séparément : médicament + métabolite(s)
Nécessitent une préparation plus ou moins complexe de l’échantillon : phase pré-
analytique
Pour beaucoup de médicaments ( ß bloquants, antifongiques,…) , seules méthodes
disponibles
32 Pharmacocinétique clinique et suivi thérapeutique
Comment doser les médicaments ?
Méthodes dites « manuelles » Phase pré-analytique
But : extraire du milieu biologique (sérum) les molécules d’intérêt.
Méthodes +/- longues et complexes:
• précipitation des protéines : acide; méthanol. Simple, rapide, mais peu spécifique.
• extraction : plus longue, mais plus spécifique
o liquide-liquide:
33 Pharmacocinétique clinique et suivi thérapeutique
Comment doser les médicaments ?
Méthodes dites « manuelles »
Phase pré-analytique
liquide-solide ou SPE (= Solide Phase Extraction)
34 Pharmacocinétique clinique et suivi thérapeutique
Comment doser les médicaments ?
Méthodes dites « manuelles »
Phase pré-analytique
Après extraction, solvant évaporé
Obtention d’un extrait « sec » (substances d’intérêt)
Conservable au « froid » (+ 4 ou – 20 °C )
Phase pré-analytique peut être longue, et nécessité personnel « spécialisé »
Automate d’extraction : séparé ou couplé (extraction en ligne) avec système
chromatographique
Une méthode d’extraction est :
possible mais pas obligatoire pour la colorimétrie, et EC
obligatoire (+++) pour toutes les méthodes chromatographiques
35 Pharmacocinétique clinique et suivi thérapeutique
Comment doser les médicaments ?
Méthodes dites « manuelles »
Méthodes colorimétriques
De moins en moins utilisées
Basées
sur la réaction du médicament avec un réactif dérivé coloré
• ex: dosage des salicylés avec le réactif de Trinder
sur l’absorbance de la molécule à une longueur d’onde spécifique:
• ex dosage de la chloroquine à 343 nm
Sensibilité limitée
Spécificité limitée
dosage simultanée : médicaments + métabolite(s)
nombreuses interférences
36 Pharmacocinétique clinique et suivi thérapeutique
Comment doser les médicaments ?
Méthodes dites « manuelles »
Méthodes physiques
Chromatographie phase gazeuse (CPG)
37 Pharmacocinétique clinique et suivi thérapeutique
Comment doser les médicaments ?
Méthodes dites « manuelles »
Méthodes physiques
Chromatographie phase gazeuse (CPG)
38 Pharmacocinétique clinique et suivi thérapeutique
Comment doser les médicaments ?
Méthodes dites « manuelles »
Méthodes physiques
Chromatographie liquide haute pression (CLHP)
39 Pharmacocinétique clinique et suivi thérapeutique
Comment doser les médicaments ?
Méthodes dites « manuelles »
Méthodes physiques
Électrophorèse capillaire (EC)
40 Pharmacocinétique clinique et suivi thérapeutique
Comment doser les médicaments ?
Méthodes physiques (CPG-CLHP)
Avantages et inconvénients
AVANTAGES INCONVENIENTS
méthodes sensibles et spécifiques phase analytique +/- longue et complexe
possibilité de doser médicament + personnel qualifié
métabolite(s) méthode longue: travail par série (1 ou 2
applicable à tous les médicaments fois/semaine)
coût réactif réduit pas de rendu en urgence
volume d’échantillons modéré (50- coût d’achat des appareils et des
200 μl) colonnes pour la chromatographie
41 Pharmacocinétique clinique et suivi thérapeutique
INTERPRÉTER LE DOSAGE DES MÉDICAMENTS
Le dosage du médicament est en général assuré par un
pharmacien ou par un biologiste
Son rôle est multiple :
assurer la qualité analytique du dosage :
fiabilité, validation et contrôle des méthodes utilisées
valider les conditions de prélèvement (tube)
aider le clinicien à l’interprétation des résultats en vérifiant la
bonne exécution du dosage sur différents points :
respect des contraintes horaires de prélèvement (vallée, pic,
équilibre)
42 Pharmacocinétique clinique et suivi thérapeutique
INTERPRÉTER LE DOSAGE DES MÉDICAMENTS
respect du recueil d’un minimum de renseignements cliniques
indispensables à interprétation (intégrés dans compte rendu)
• âge, poids, sexe
• schéma thérapeutique
• traitements associés
• motif de la demande
participer avec le clinicien à l’interprétation proprement dite du
résultat
fourchettes thérapeutiques
valeur de référence personnalisée
inefficacité, toxicité
seul le clinicien est habilité à modifier la posologie
43 Pharmacocinétique clinique et suivi thérapeutique
CONCLUSION
Le dosage des médicament (suivi thérapeutique) n’est une aide au
clinicien que si il a été effectué selon un protocole rigoureux.
Le suivi thérapeutique est un travail multidisciplinaire impliquant, le
clinicien, le biologiste, mais aussi le personnel infirmier (prélèvement).
Le suivi thérapeutique est sans signification si les prélèvements sont
effectués n’importe quand.
L’intérêt du suivi thérapeutique ne vaut que ce que vaut le résultat, et
doit toujours être envisagé, dans un contexte plus large, incluant les
données personnelles du patient.
44 Pharmacocinétique clinique et suivi thérapeutique
Merci de votre attention
45 Pharmacocinétique clinique et suivi thérapeutique