Service de Médecine du Travail et des Maladies Professionnelles
Aida Benzarti, Abdelmajid Ben Jemâa
Les Accidents d’exposition au Sang (AES)
Les risques professionnels en milieu de
soins
Le risque infectieux +++
Principal risque
Tout agent infectieux est potentiellement
transmissible:
soit par contact direct
soit indirectement par ses produits
biologiques
2
Population exposée
Personnel médical et juxta-médical
Personnel paramédical
Personnel infirmier
Agents des services auxiliaires
Personnel administratif
Agents de nettoyage et gardiennage
Agents de ramassage des déchets
3
MALADE
PERSONNEL DE SOINS
CHAINE DE TRANSMISSION NOSOCOMIALE
SANG, PRÉLÈVEMENTS
LIQUIDE BIOLOGIQUE,
LINGE,
PERSONNEL DE MATÉRIEL SOUILLÉ
LABORATOIRE
PERSONNEL AUXILIAIRE
4
CIRCONSTANCES DE LA CONTAMINATION
Dans les laboratoires :
Manipulation de prélèvements pathologiques :
sang, crachat, urine, selle, LCR, sperme, fèces, sécrétions,
Travail d'autopsie humaine.
Travail avec un animal infecté
Contact avec les malades
La réalisation des gestes de soins ou de diagnostic : prélèvement artériel, Cathéter,
hémocultures, injections, suture.….
Le transport des produits biologiques
Contact avec un matériel souillé (linges) (Seringues abandonnées)
5
VOIES DE TRANSMISSION
AERIENNE PAR INHALATION D'AEROSOLS MICROBIENS
lors de la toux par exemple : BK, virus respiratoires
( grippe ,Oreillons, rougeole, rubéole, ) ou certains
champignons (aspergillose).
Aérosols infectieux produits en laboratoire
broyage, centrifugation…
6
VOIES DE TRANSMISSION
CONTACT CUTANE AVEC PEAU SAINE
voie évoquée pour:
les leptospires,
le virus de l’Herpès par contact direct avec lésions herpétiques
aussi les mycoses cutanées favorisées par la macération des mains
provoquées par l'utilisation fréquente des gants.
CONTACT AVEC PEAU LESEE
7
VOIES DE TRANSMISSION
DIGESTIVE
virus hépatite A, salmonelles, brucelles…
Insuffisance de lavage des mains
pipetage oral
Ingestion alimentaire
tabagisme
8
VOIES DE TRANSMISSION
Accident d’exposition au
sang (AES)
9
A
E
S
AES tout contact avec:
•Sang
•liquide biologique contaminé par du Sang
à l’occasion:
UNE EFFRACTION CUTANE ( PIQURE, COUPURE)
OU UNE PROJECTION SUR UNE MUQUEUSE
OU UNE PROJECTION SUR UNE PEAU LESEE
( eczéma, excoriation, plaie)
11
AES
Risque de
transmission de
Beaucoup maladies
trop infectieuses
Evitables
fréquents
12
Risque infectieux et AES
Maladies Brucellose, Diphtérie, Gonococcie cut.
Bactériennes Tuberculose, Syphilis, Staph Strepto
Maladies
Paludisme, Toxoplasmose
Parasitaires
Maladies
Mycosiques Blastomycose, Cryptococcose
Maladies
Herpès, Virus B, Virus C, VIH
Virales+++
13
VHB VHC VIH
Prévention Oui Non Non
vaccinale
Concentration virale 106 à 109 10 3 à 104 101 à 103
Evolution chronique 10% 60% 100%
14
INFECTIONS VIRALES ET AES
0.3 %
- Charge Virale du
VIH ET SIDA patient source: élevée
- Quantité de sang
importante
- Blessure Profonde
VIRUS C et Hépatite C 3%
VIRUS B et Hépatite B 30 %
15
Risque de transmission
Fréquence de l’infection
Possibilité de portage chronique
Charge de l’agent infectieux
Virulence de l’agent infectieux
Nature de l’exposition
16
Facteurs de risque de contamination VIH
Piqûre avec aiguille creuse
Piqûre avec un matériel ayant servi à un abord
vasculaire
Patient source atteint de Sida
Charge Virale du patient source élevée
Blessure profonde
Circonstances favorisantes
Comportement
Défaut de planification de soins
Décisions médicales désorganisées
Accumulation des tâches
0rganisation Manque du respect des précautions
Gestes automatiques
universelles
Négligence Semaines de travail continues de 7
Résistance aux jours
changements
Circonstances favorisantes
Autres
Dysfonctionnement relatifs au Climats d’urgence permanent
matériels
Stress nervosité
Manques de plateaux
Plateau trop petits
Mauvais usage des conteneurs Interruption des tâche
Hépatite virale
Cancer
Sida
Séroconversion
Produit
biologique
Contamination
20
AES en Tunisie
46,2% des accidents de travail survenus en 1997 dans 5
CHU de Tunisie sont des AES.
L'incidence globale des AES en 1997 était de l'ordre de
4%, elle rejoint celle de AP-HP en 1994 où elle est de
4,52%.
21
TOTAL Piqûre Coupure Projection Autre
AES muqueuse
CHU Charles Nicole Tunis 58 86.2% 10.3% 1.7% 1.7%
1997
CHU La Rabta Tunis 1997 41 65.8% 24.3% 7.3% 2.4%
CHU F.Bourguiba 47 74.5% 23.4% 2.1% 0
Monastir 1997
CHU Hédi Chaker Sfax 126 68.2% 24.6% 1.6% 5.5%
CHU H. Bourguiba Sfax
1997
Total des 5 CHU 272 72.8% 21.3% 2.6% 3.3%
Tunisiens 1997
CHU Rouen France 2077 75% 13.6% 8.3%
(1990– 1995)
17/11/20 22
AES à La Rabta
janvier 1999-Décembre 2003
Fréque AES/ Incidence
nce AT
555 accidents de travail 1999 64 53% 2,8%
342 AES = 62% des AT
2000 63 59% 2,77
Incidence moyenne des 2001 65 63% 2,85
AES = 3%. 2002 81 70% 3,55
2003 69 64% 3,02
Analyse des AES survenus au CHU Rabta entre 2002-2006
Sur un total de 544 AT 382 AES
Incidence des AES
382 AES ont été déclarés au service de médecine du travail et des maladies
professionnelles du CHU la Rabta .
L’incidence moyenne de ces AES est estimée à 4,8%.
Analyse des AES survenus au CHU Rabta entre 2002-2006
Urgence Mal Inf
6% 5% Gasto
Cardio
7% 4%
Labo
Pédiatrie
7%
Stomato
ORL
Endocrino
8% Pneumo
Autre
30% Dermato
Rhumato
Réa Méd
C.C.V
13%
Chg Gle
20%
17/11/20 25
Analyse des AES survenus au CHU Rabta entre 2002-2006
Répartition des AES selon le grade
146
39%
32.8%
123
11.4%
43 9.9%
37
6.7%
25
Médecins Tech Sup Infirmiers Ouvriers Ouvriers S
Hop traitance
17/11/20 26
Analyse des AES survenus au CHU Rabta entre 2002-2006
Sexe
H (29.8%)
F (70.2%)
age calculé
Moins de 20 2.9%
De 20 à 29 51.8%
De 30 à 39 21.7%
40 et plus 19.6%
Circonstances de survenue
95
27%
21.3%
74
16%
57
47
13.5%
8.9%
31 29
8.3%
4%
14
17/11/20 28
Mécanisme de l’AES
L'EXPOSITION
Piqûre par une aiguille pleine 9.9%
Piqûre par une aiguille creuse 58.9%
Piqûre Non précisée 11.0%
Coupure 13.6%
Projection de sang ou liquide biologique 6.0%
Analyse des AES survenus au CHU Rabta entre 2002-2006
ATCD d’AES
Oui 33.5%
Non 59.4%
Statut sérologique du patient source
LE MALADE-SOURCE
Inconnu 31.4%
Externe 6.5%
Hospitalisé 61.5%
Statut sérologique du patient source
HIV+
AgHBS+ HVC+
2 cas
21 cas 23 cas)
Analyse des AES survenus au CHU Rabta entre 2002-2006
Statut sérologique de la victime
Parmi les victimes d’AES, 65% sont vaccinées pour l’hépatite B.
Une immunité naturelle (AcantiHBS+AcantiHBC+), ou acquise
(AcantiHBS+) pour le VHB est constatée dans plus de 62% des cas.
AES à La Rabta
892 AES ont été déclarés au service de médecine du
travail et des maladies professionnelles de l’hôpital la
Rabta durant la période s’écoulant du 1er janvier 2000 au
31 décembre 2009.
L’incidence moyenne des AES au cours des dix années est
aux alentours de 4,9% avec des extrêmes entre 3,6% pour
l’année 2003 et 8,2% pour l’année 2009
33
Taux d’incidence des AES par année
2009 8,20%
2008 7,30%
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000 3,70%
0,00% 2,00% 4,00% 6,00% 8,00% 10,00%
34
Répartition des victimes d’AES selon le grade
35
Répartition des AES selon le
mécanisme
36
Circonstances de l’AES: Il s’agit essentiellement du
recapuchonnage des aiguilles dans 27% des cas
Fréquence Pour cent
(%)
Prélèvements veineux 101 11, 3
Actes de Sanguins Artériel (GDS) 12 1, 3
soins 205 cas (22,9%)
Perfusion intraveineuse 35 3,9
291 cas
(32,6%) Injections sous cutanées 15 1,6
Injections intramusculaires 4 0,4
Pansements 14 1,5
Arrangement de matériels 18 2
Gestes invasifs (KT, sondages) 40 4,4
Soins et extraction dentaires 5 0,5
Au bloc opératoire 73 8,1
Découpage préparation de pièces anapath. 9 1
Recapuchonnage d’aiguilles et GAD 246 27,5
Ouverture d’emballage d’objets tranchants 8 0,8
Piqures par objets tranchants jetés non vus 10 1,1
Activité de nettoyage, ménage et ramassage 161 18
Brancardage 4 0,4
Circonstances non précises 137 15,3
T0TAL 892 100
37
CONDUITE A TENIR
DEVANT UN AES
AES
SOURCE VICTIME
mécanisme
matériel
AES
SOURCE VICTIME
AES
COURSE CONTRE
LA MONTRE
Conduite à tenir en cas d’AES
Premiers soins en urgence 0 - 5’
Consulter le service de Médecine de travail 0 - 4h
CONDUITE A TENIR IMMEDIATE
Premiers soins à faire en urgence
Piqûres Nettoyage immédiat
blessures
(savon + eau)
Rinçage
Désinfection
• Alcool à 70°
• Pilividone iodée (Bétadine)
• Eau de Javel 12° diluée à 1/10ème
Ne jamais faire saigner une plaie
Premiers soins à faire en urgence
Contact direct du liquide biologique sur peau lésée
Nettoyage
eau + savon
Rinçage
Désinfection
Premiers soins à faire en urgence
Projection sur muqueuse
Rinçage à l’eau
ou
au sérum physiologique
INFORMATION SUR PATIENT SOURCE
CONSULTATION
AU SERVICE DE MEDECINE
DU TRAVAIL
DECLARATION DE
L’AES
Le Médecin du travail
•Vérifier que les soins locaux ont été effectués
•Favoriser le recueil d’information sur l’accident et le
patient-source
• Doit noter les détails de l’accident
Date et heure du contact
Précision du type de contact:
• Quantité du liquide biologique
• Importance du contact : profondeur de la lésion, surface
lésée
• Durée du contact
• Source du Contact: Instrument contaminé
Personne en cause
Statut biologique du sang contaminé
(connu ou non)
CONSTAT D’ACCIDENT DU TRAVAIL N°……/ 20...
Déclaré le :..…./……/……à……H……… au Docteur ………. ……………
NOM……………………………………….. Prénom…………………..... Né(e) le..…/……/…….
SERVICE…………………….….GRADE……………………Fonction ………… ….. ….
ACCIDENT : Date : …/……/… Heure:……H… Lieu exact: ………………………
1- AES 2- TRAUMA 4 -GESTE /POSTURE
3-INTOX 5-Autre
Accident d’Exposition au Sang
TACHE EN COURS :
……..………………………………………………………………….………………………
…………………………………………………………………………………………………
L'EXPOSITION:
Piqûre , type d’aiguille ……………. - Conteneur à portée oui - non
Coupure par………………………… .Projection de sang ou liquide biologique
Port- gantsO N - lunettes/ masque O N -bavette O N -blouse O N
Siège :… …………………………………………………………………………………..
Description de la lésion : ....................................................................................................
………………………………………………………………………………………………
LE MALADE-SOURCE :
- Inconnu - Si Connu Nom :…………………………..……………
VIH P N Inc - Externe - Hospitalisé VHC
P N Inc - Service d’origine………….………………… HBS P
N Inc - Maladie :……………………………………
SEROLOGIE MALADE -SOURCE Post-AES:
- VIH P N - HVC P N
- HVB Ag Hbs P N Ac Hbs P N Ac Hbc P N
LA VICTIME : ATCD d’AES : Non Oui date du dernier ..…/…../……
VACCIN. HVB : Vac Vac.Incpl. N..Vac
HVB : Inc Ag Hbs P N Ac Hbs P N Ac Hbc P N
VIH : Inc P N HVC Inc P N
SOINS Immédiats : Lavage : .O N Antisept. : Non Oui lequel.......................
SEROLOGIE VICTIME Post-AES: - VIH P N - HVC P N
- HVB Ag Hbs P N Ac Hbs P N Ac Hbc P N
TRAITEMENT PROPHYLACTIQUE : - Proposé le………… - Non Proposé
si oui lequel…………………………………………………………..……………………………..….
SURVEILLANCE ULTERIEURE :……………………………………………………..…
Pratiquer des prélèvements à J0
Victime
Patient source
Evaluer le risque de contamination
Informer la victime sur :
la nature du risque infectieux VHB,VHC et VIH
la nécessité de la prise en charge et du suivi
SÉROLOGIES
Patient Source
Victime
VHB VIH
Ag HBs VHC
Ac Anti HBc
Ac Anti HBs
VIS-À-VIS DU RISQUE DE L'HÉPATITE B
•Patient -source
quelque soit Victime
son statut protégée
sérologique Anti HBs+
soit après vaccination
soit ATCD HVB guérie
Pas de prophylaxie recommandée
VIS-À-VIS DU RISQUE DE L'HÉPATITE B
Victime
Patient-Source
A risque Non protégée
Ag HBs + • non vaccinée
ou • vaccination
sérologie dans les 48h incorrecte
inconnue Immunoglobulines •non répondeur au
vaccin
+ • pas d’immunité
une dose de Vaccin
naturelle
SURVEILLANCE SEROLOGIQUE DE LA VICTIME à 1mois, 3 mois et 6 mois.
Résultats de la surveillance
. A J0 A 1 MOIS A 3 MOIS A 6 MOIS
•Marqueurs •Ag HB s
•Ac anti HBc
• Ac anti HBs
• Résultats de •Ag HB s + •Ag HB s + •Ag HB s + •Ag HB s + ou anti-
la surveillance Prise en charge ou anti-HBc+ ou anti-HBc+ HBc+
ttt Prise en charge Prise en charge Prise en charge ttt
ttt ttt
Si marqueurs
• Ag HBs absent Si marqueurs Si marqueurs absents
absents absents Clôture
surveillance surveillance surveillance
Patient -Source Victime
Ac anti-VHC Pas
négatifs de
Surveillance
Patient -Source Victime
Il n'existe pas, actuellement,
VHC + d'indication de traitement post exposition.
Ou
Surveillance 1, 3 et 6 mois
inconnu Surveillance transaminases /15j
Si sérologie Transaminases
VHC + élevées
ARN viral +
Prise en charge thérapeutique
Patient -source Victime
Sérologie VIH
connue
négative
Pas de prophylaxie recommandée
Patient -source
Victime
Sérologie positive
dans les 4 heures.
Prophylaxie par
les antirétroviraux
SURVEILLANCE
SEROLOGIQUE DE LA
VICTIME
à 1, 3 mois et 6
mois.
VIS-À-VIS DU RISQUE DE SIDA
Patient -source
Victime
Sérologie
inconnue dans les 4 heures.
mais
Prophylaxie par
les antirétroviraux
données données
Epidémiologiques Cliniques et SURVEILLANCE
Biologiques SEROLOGIQUE DE LA
VICTIME
à 1, 3 mois et 6
mois.
Chimioprophylaxie anti HIV
3 antirétroviraux
2 nucléosidiques inhibiteurs de la reverse
transcriptase:
zidovudine (AZT), Lamivudine (Epivir)
1 antiprotéase:
Indinavir (Crixivan)
la 1ère prise : entre 1 heure et 4 heures après l'accident
Trithérapie
ZIDOVUDINE (AZT): 300 mgx2/j
LAMIVUDINE (Epivir): 150 mg x2/j
INDINAVIR (Crixivan): 800 mgx3/j
Sérolo A pour
gi e de con suivre
tr ôl e penda
nt 4 sema
ines
Cette prophylaxie nécessite l’information et l’accord de la victime
En cas de Grossesse ou d’intolérance à l’une des molécules,
il est recommandé de prendre rapidement un avis auprès du médecin infectiologue
VIS-À-VIS DU RISQUE DE SIDA
Chimioprophylaxie
post-exposition au VIH?
Chimioprophylaxie post-AES
Pour
réduction de 80% du risque
efficacité des bi et tri-thérapies
Chimioprophylaxie anti HIV
&
Grossesse
- Certaines molécules sont contre-indiquées
- La CAT sera adaptée au cas par cas en fonction du
terme
Analyse des AES survenus au CHU Rabta entre 2002-2006
VAH
12%
Ig
14,4%
trithérapie
4% ttt Non Proposé
74,1%
17/11/20 12:25 Risques professionnels en milieu de 67
Traitement prophylactique soins
Analyse des AES survenus au CHU Rabta entre 2000-2009
Le traitement prophylactique (Ig et/ou
trithérapie) : a été prescrit dans 17% des cas
après un délai variant ente 1h et 48 h
1 cas de séroconversions HVB à 6 mois et 4 cas
de séroconversions HVC à 1 mois, à 3 mois et à 6
mois
Aucun cas de séro-conversion pour le VIH n’a été
observé à 6 mois
68
PREVENTION
PREVENTION DES
AES
MESURES
UNIVERSELLES
Ne pas recapuchonner les
aiguilles
Déposer immédiatement
après usage
les objets piquants
ou tranchants dans
conteneurs adaptés
Respecter la capacité du
conteneur car risque
de dépassement de
matériel piquant.
Ne pas jeter le matériel piquant
ou tranchant dans les sacs
poubelles car risque
d’exposition du personnel
chargé de les évacuer
Gants, sur-blouse masque,
Lunettes
Tous les prélèvements
de tous les malades
doivent être
considérés comme
étant “ à risque ”
Transporter tous les prélèvements dans des
sacs plastiques hermétiques.
Feuilles d'examens séparées des
prélèvements
Se laver les mains avant et après
chaque soin (15 mn)
Couvrir et panser toutes les plaies
Décontaminer surfaces et sols souillés avec Javel 12°
Attendre quelques
minutes après l’arrêt
des centrifugeuses
ADOPTER DES MATERIELS
DE SECURITE?
Injection
Prélèvement veineux
Corps
+ aiguille ou épicran
protégées :
protection côté tube
+ côté patient
et à l’élimination
Activation unimanuelle
immˇ diate
Mise en sˇ curitˇ d¸ s le
retrait de lÕaiguille
Compression main controlatˇ rale
Retrait du capuchon sans modification Compatibilitˇ
de lÕaxe manchon/aiguille aiguille/ corps de
prˇ l¸ vement
Hémoculture
Cloche + épicranienne protégée (UU) :
Protection côté flacon + côté patient + à l’élimination
Epicraniennes Microperfuseurs
+ Prévenir risque de piqûre lors
de l’élimination (effet ressort)
Prélèvement artériel gaz du sang
Prévention vaccinale (VHB)
circulaire 35/92 :
Vaccination recommandée pour l’ensemble du personnel de
santé non immunisé
circulaire 77/01 :
vaccination recommandée des étudiants des facultés de
Médecine, de pharmacie, de Médecine dentaire, des écoles
supérieures des sciences et techniques et des écoles de santé
Protocole de vaccination
•Primo-vaccination : 3 injections (0,1,2)
•1er rappel à 1 an
•Puis tous les 5 ans
TOUT ACCIDENT D’EXPOSITION
AU SANG
•DOIT FAIRE ENVISAGER LE RISQUE DE
TRANSMISSION
DU VIRUS B VIRUS C VIH
DOIT FAIRE ENVISAGER UNE DECLARATION ET UN
PRELEVEMENT DE REFERENCE:
Sérologie du virus B
ALAT et Sérologie du VIRUS C
Sérologie du VIH
DOIT FAIRE ENVISAGER LE CAS ÉCHÉANT UNE
PROPHYLAXIE
LE SUIVI CLINIQUE ET BIOLOGIQUE D’UN AES EST
17/11/20 12:25 86
SOUS LA RESPONSABILITE DU MEDECIN DU TRAVAIL
REPARATION DU RISQUE INFECTIEUX LIES
AUX AES
AES
= Transmission
Accident d’agents infectieux
de travail
Maladies
REPARATION Professionnelles
87
REPARATION DU RISQUE INFECTIEUX
LIES AUX AES
Loi 94/28 du 21 Fev 1994 : relative à la
réparation des préjudices résultant des
AT et des MP dans le secteur privé
Loi 95/56 du 28 juin 1995 : portant
régime particulier de réparation des
préjudices résultant des AT et des MP
dans le secteur publique
88
REPARATION DU RISQUE INFECTIEUX
LIES AUX AES
tableau 70: Hépatites virales professionnelles
tableau 75: Les agents infectieux susceptibles d’être
contractées en milieu hospitalier
89
Délai Liste limitative des travaux
Désignation des maladies prise en susceptibles de provoquer ces
maladies
charge
-Travaux effectués par le personnel de soins et assimilé, de
A - Hépatite virale à virus A : laboratoire de service et d’entretien mettant en contact avec des
Toutes manifestations cliniques ou 2 mois produits biologiques provenant des malades ou des objets
biologiques associées à une contaminés par eux.
sérologie traduisant une infection -Travaux effectués par les personnels de crèches, de garderies,
encours par le virus A (forme d’institutions d’enfants et de personnels handicapés.
aiguë, forme suraiguë, hépatite -Travaux en contacts avec les eaux
fulminante, forme à rechutes, usées : travaux d’installation, d’exploitation et d’entretien des
forme prolongée). eaux
d’assainissement, travaux de conduite, de contrôle et d’entretien
des stations d’épuration, travaux d’analyse de l’eau.
-Travaux exposant aux eaux usées traitées.
-Travaux effectués par le personnel de cuisine.
B - Hépatite virale à virus B :
(pour les cas non déclarés en 6 mois -Travaux comportant le prélèvement, la manipulation, le
accident du travail) : 2 ans conditionnement ou l’emploi de sang humain ou de ses
- Toutes manifestations cliniques ou biologiques aiguës 10 ans dérivés.
30 ans
associées à une sérologie traduisant une infection en cours -Travaux mettant en contact avec des produits biologiques
par le virus B. provenant des malades ou des objets contaminés par eux.
- Toutes manifestations cliniques ou biologiques chroniques -Travaux effectués par le personnel de sécurité des personnes :
associées à une sérologie traduisant une évolution pompiers, sauveteurs, secouristes.
chronique -Travaux de ramassage des ordures ménagères et hospitalières.
de la maladie. -Travaux de soins funéraires et de morgue.
- Cirrhose, associée à :
. une sérologie traduisant une hépatite chronique B.
. ou un examen du tissu hépatique montrant les traces
du virus. 90
- Carcinome hépatocellulaire associé à :
. une sérologie traduisant une hépatite chronique B.
Syndrome d’immunodéficience acquise (SIDA)
Manifestationsimmuno-sérologiques du virus HIV
associées ou non à un syndrome mononucléosique
transitoire
Syndrome associé au SIDA se traduisant
essentiellement par des lymphadénopathies
chroniques ou disséminées, une perte de poids, une
fièvre persistante et des sueurs nocturnes.
Maladie SIDA caractérisée par des infections dues à
des agents infectieux « opportunistes » touchant la
peau et les muqueuses, le poumon et autres viscères,
ou par le sarcome de kaposi
91
Travaux comportant le prélèvement, la
manipulation, le conditionnement ou l’emploi
de sang humain ou de ses dérivés, contaminés
par le virus HIV.
Délai de prise en charge: 6 mois
92
CONCLUSION
AES trop fréquents
Règles de prévention insuffisamment appliquées
Devant l’absence de vaccination contre HVC et HIV
Seul le respect des mesures de précaution universelle
Réduction du risque lié aux AES
CAT devant un AES reste encore insuffisamment connue
Formation - Information- Sensibilisation