هيئة الوقاية من األخطار المهنية
في نشاطات البناء و األشغال العمومية و الري
OPREBATPH
Thème de la formation
LES RISQUES PROFESSIONNELS ET
LEURS PREVENTION
15/08/2022
15/08/2022
La prévention des risques professionnels consiste à prendre les
mesures nécessaires pour préserver la santé et la sécurité des
travailleurs.
(Article 3 de la Loi 88-07 du 26 Janvier 1988).
INTRODUCTION
La prévention des risques professionnels
Préserver la santé et la sécurité
1 des travailleurs
2 Améliorer les conditions de travail
ORGANISATION
DE LA P.R.P
Viser à anticiper et à limiter les
conséquences humaines, sociales et
3 économiques des accidents du travail
et des maladies professionnelles
La démarche de prévention des risques professionnels
se construit en impliquant tous les acteurs concernés
et en tenant compte des spécificités de l’entreprise
(taille, moyens mobilisables, organisation, sous-
traitance, co-traitance, intérim, filialisation,
implantation géographique multiples, présence de tiers
externes comme du public ou des clients…)
Pour mettre en place une démarche de prévention, il
est nécessaire de s’appuyer sur les neuf (9) grands
principes généraux qui régissent l’organisation de la
prévention.
.B 15/08/2022
1. Eviter les risques: c'est supprimer le danger ou
l’exposition au danger;
2. Evaluer les risques: c’est apprécier l’exposition au
danger et l’importance du risque afin de prioriser les
actions de prévention à mener.
3. Combattre les risques à la source: c’est intégrer la
prévention le plus en amont possible, notamment dés
la conception des lieux de travail, des équipements
ou des modes opératoires.
4. Adapter le travail à l’homme: en tenant comptes des
différences interindividuelles, dans le but de réduire
les effets du travail sur la santé.
5. Tenir compte de l’évolution de la technique: c’est
adapter la prévention aux évolutions techniques et
organisationnelles;
6. Remplacer ce qui est dangereux par ce qui l’est
moins: c’est éviter l’utilisation de procédés ou de
produits dangereux lorsqu'un même résultat peut être
obtenu par des méthodes présentant des dangers
moindres.
.B 15/08/2022
7. Planifier la prévention en intégrant technique,
organisation et conditions de travail, relations sociales
et environnement;
8. Donner la priorité aux mesures de protection
collectives et n’utiliser les EPI qu’en complément des
PC si elles révèlent insuffisantes.
9. Donner les instructions appropriées aux salariés:
c’est former et informer les salariés afin qu’ils
connaissent les risques et les mesures de prévention.
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Plan Nationnal
en
P.R.P
MINISTERE DU TRAVAIL DE L’EMPLOI ET DE LA SECURITE SOCIALE
Conseil national d’hygiène, sécurité et
médecine du travail
Décret n° 96-209 du 5 juin 1996
C.N.A.S I.T I.N.P.R.P. OPREBATPH
ENTREPRISE
CHS SHS Préposé à l’hygiène CIEHS M.T
et à la sécurité
Evaluer pour prévenir
QU’EST-CE QUE C’EST?
15/08/2022
La prévention des risques professionnels consiste à
prendre les mesures nécessaires pour préserver la santé et
la sécurité des travailleurs.
(Article 3 de la Loi 88-07 du 26 Janvier 1988).
Pour agir il est indispensable de : réaliser une
évaluation des risques professionnels c’est-à-dire établir
un diagnostic des risques professionnels par l’entreprise
puis mettre en œuvre des mesures de prévention ces
mesures résultent de choix et de priorités inscrits dans le
plan d’action.
SITUATIONS
A
RISQUE
.B 15/08/2022
29
Risques liés aux travaux d’excavation
• L’éboulement des parois est
toujours à craindre lors des
travaux en tranchée.
• Les accidents sont toujours
graves :écrasement, asphyxie
30
Risques liés aux travaux d’excavation
•Les tranchées doivent être
blindées
Ne jamais descendre dans une tranchée non blindée:
• Soit pour réaliser la pose du blindage;
31 • Soit pour exécuter des travaux.
3m
Le non respect des règles de Interdire les véhicules
sécurité provoquera sûrement d’approcher la fouille d’au
des accidents d’éboulement. moins de 3 mètres
• Les tranchées doivent être entourées de plinthes pour
empêcher la chute des matériaux sur le personnel
travaillant en fond de fouille.
32 • Porter le casque
Un espace libre suffisant doit être réservé entre le
bord de la tranchée et les matériaux
33
34
Ne jamais marcher sur les Des passerelles munies de garde
étrésillons pour travailler corps doivent être installées pour
ou franchir une tranchée le franchissement des tranchées
Utiliser des échelles pour accéder en fond de
tranchées et pour en ressortir
35
36
• Ne jamais supprimer un ou
plusieurs étrésillons, le blindage
ne présentant plus alors une
résistance suffisante pour
empêcher les éboulements.
37
L’organisme employeur a des
obligations en matière d’hygiène et
de sécurité.
Les règles générales en matière d’hygiène et de sécurité en
milieu du travail concernent :
- D’une part l’hygiène et la salubrité notamment en ce qui
concerne la conception , l’aménagement et l’entretien des
locaux de travail , les ambiances physiques (cubage , aération
, ventilation , éclairage , ensoleillement) , la protection contre
les poussières et autres nuisances , l’évacuation des eaux
usées, la protection contre les fumées , vapeurs dangereuses,
gaz toxiques et bruits et contre toute autre nuisance
L’organisme employeur a des
obligations en matière d’hygiène et
de sécurité.
- D’autre part la sécurité des travailleurs en ce qui
concerne notamment la circulation , (engins en marche ,
moyens de manutention , moyens de transport,
manipulation des matières , matériaux , produits ,
marchandises …) , les incendies, la sécurité intégrée dans
le choix des technologies , installations, machines , outils
et les vérifications périodiques et mesures d’entretien.
Ces dispositions sont résumées comme suit:
Hygiène générale des locaux et de leurs dépendances :
1.1. Propreté et prophylaxie des lieux de travail :
Locaux affectés au travail maintenus dans un état
de propreté, d’hygiène et de salubrité
Sols , murs et plafonds nettoyés régulièrement avec
réfection périodique des enduits et revêtements
1.1. Propreté et prophylaxie des lieux de travail :
Concernant les locaux d’entreposage et la mise
en œuvre de matières altérables et objets
comportant un risque de contamination,
nocivité , corrosion ou irritation :
sol lisse , imperméable avec cuvette de rétention
1.1. Propreté et prophylaxie des lieux de travail :
lavages des murs (qui doivent être lisses) , des sols et
tables de travail
résidus déposés dans des récipients hermétiques et
enlevés quotidiennement
Mesures de désinfection et de protection en cas de
risque d’infection
1.2. Aération et assainissement des
locaux
Ambiances de travail répondant aux normes
d’aération et de ventilation : ventilation
mécanique, ventilation naturelle, ventilation mixte
Ventilation des locaux en sous-sol et ceux où
s’effectuent des travaux à l’abri de la lumière :
l’air introduit doit être prélevé à l’abri de toute
source de pollution sinon filtration et épuration.
1.2. Aération et assainissement des
locaux
Aménagement d’ouvertures donnant sur
l’extérieur assurant aération et éclairage naturel
dont la surface doit être égale au moins au
sixième de la surface du sol
Préservation contre toute émanation provenant
d’égouts, fosses ou autres sources d’infection.
En cas d’émanations nocives , insalubres ou
incommodes : travail en vase clos. Sinon captation
des poussières , aérosols, gaz et vapeurs à la source
Opérations de traitement de matières irritantes ou
toxiques et notamment la pulvérisation, le
tamisage, l’ensachage ou l’embarillage devant être
effectuées mécaniquement en appareil clos
Postes de travail comportant des risques élevés
d’intoxication ou d’insalubrité : isolement dans des
cabines pourvues de système d’extraction et de
renouvellement d’air
Concernant les travaux effectués en espaces
fermés tels que galeries, citernes, réservoirs, conduits
de gaz, cuves : assainissement préalable, système de
ventilation appropriée, extraction et renouvellement
d’air durant la durée des travaux, protection des
travailleurs par des dispositifs de sécurité adéquats
1.3. Ambiances et éléments de
confort
Eclairage de façon à assurer le confort visuel
Normes de niveaux d’éclairement mesurés au
plan de travail ou à défaut au sol :
voies de circulation intérieure : 40 lux
escaliers et entrepôts : 60 lux
locaux de travail , vestiaires, sanitaires : 120 lux
locaux aveugles affectés à un travail
permanent : 200 lux
1.3. Ambiances et éléments de
confort
Protection contre froid et intempéries
Lutte contre le bruit : réduction de l’intensité des
bruits à la source , isolement des ateliers
bruyants, insonorisation des locaux , mise en
œuvre de tout moyen approprié
Dotation en équipements de protection
individuelle appropriés et maintenus en bon état
de fonctionnement
1.4. Installations sanitaires
Mise à la disposition des travailleurs d’installations sanitaires
aérées, séparées des locaux de travail , dont le sol et les parois
sont construits en matériaux imperméables et peints en ton
clair.
Installations distinctes pour le personnel féminin
Nombre de cabinets d’aisance : un cabinet pour 15 travailleurs
1.4. Installations sanitaires
Dotation de vestiaires avec sièges et armoires individuelles
fermant à clé
Lavabos avec eau courante
Douches mises à la disposition des travailleurs exposés aux
insalubrités, aux salissures et aux risques d’intoxication ou
de contamination .
Restauration : local adéquat pour la restauration lorsque
25 personnes au moins sont appelées à prendre leur
repas sur les lieux de travail, locaux destinés à
l’hébergement des travailleurs isolés des lieux de travail
et à l’abri des nuisances et incommodités, interdiction
de prendre les repas au sein des ateliers
Disponibilité d’eau potable pour la boisson
2- Mesures générales de sécurité sur
les lieux du travail
2.1. Manutention et circulation
Manutention :
Charge maximale supportée par le travailleur fixée à
50 Kg pour le personnel masculin et à 25 Kg pour le
personnel féminin et les travailleurs mineurs : au-delà
de ces valeurs , des moyens de levage , de
manutention et de transport doivent être mis à la
disposition des travailleurs
2- Mesures générales de sécurité sur
les lieux du travail
2.1. Manutention et circulation
Voies de circulation :
Largeur suffisante pour la circulation des engins
ou chariots : largeur des engins (ou largeur du
chargement) plus 60 cm
Voies signalées de façon appropriée
Passages piétonniers bien balisés.
Largeur minimale des passages utilisés par le personnel fixée
à 80 cm.
Pistes à réserver pour les camions et véhicules de transport et
engins de manutention
Aires de stockage de matériaux , de produits ou de
marchandises présentant des dangers distinctes des zones de
travail et de circulation
2.2. Prévention des chutes d’un
niveau supérieur
Protection par garde-corps des passerelles , planchers et
plateformes en surélévation, échafaudages et leurs moyens
d’accès
Protection par garde-corps des cuves , bassins et réservoirs
Clôtures des ouvertures au sol, trappe, plancher et puits
Aménagement de moyens d’accès protégés dans le cas
d’endroits surélevés
Utilisation d’échelles, escabeaux, échafaudages selon normes
de sécurité
2.3 Machines et mécanismes
Accès aux salles des machines génératrices ou
motrices strictement réservé à un personnel
autorisé par l’employeur
Dispositif de commande placé à portée des
conducteurs et en dehors de toute zone dangereuse
Machines disposées , commandées , utilisées ou
protégées de façon telle que les travailleurs ne
puissent être atteints par des organes dangereux ou
des mécanismes en mouvement
2.3 Machines et mécanismes
Mise en place de dispositif de protection
(portières, grilles , caches, barrières , garde-
corps, chasse-mains …) si organe dangereux ou
mécanisme en mouvement
Dispositif de sécurité placé de façon à ce que
l’opérateur puisse l’actionner facilement
3- Mesures particulières de
prévention des risques d’incendie
3.1. Dispositions générales
Les locaux présentant un risque d’incendie
doivent être isolés . Les travaux de maintenance
qui y sont effectués doivent faire l’objet d’une
surveillance particulière
Eclairage des locaux par des lampes électriques
munies d’une double enveloppe étanche ou des
lampes extérieures sous verre dormant
3- Mesures particulières de
prévention des risques d’incendie
3.1. Dispositions générales
Dans les zones présentant des risques
d’explosion , les installations électriques doivent
être réduites aux seules éléments nécessaires , et
conçues de façon à ne comporter aucune source
possible d’étincelle ou échauffement
Interdiction de fumer ou interdiction de feu
3.2. Evacuation du personnel
Issues et voies de dégagement : nombre , largeur ,
emplacement , indications
Escaliers
3.3. Lutte contre l’incendie
Extincteurs
Autres moyens d’extinction
Consignes : d’utilisation , d’indication, de sécurité
Entretien , visites et essais périodiques du matériel
de lutte contre l’incendie
4- Vérifications périodiques et
mesures d’entretien
-Prévues dans les domaines suivants :
Ambiance de travail et locaux de travail
Moyens de protection collective et individuelle
Installations de lutte contre l’incendie
Véhicules de transport
Appareils de levage , équipements et engins de manutention
Installations électriques
Appareils sous pression
Sources radioactives et appareils émettant des rayonnements ionisants
DISPOSITIONS PARTICULIERES D’HYGIENE ET
SECURITE APPLICABLES AUX SECTEURS DE
BATIMENT , DES TRAVAUX PUBLICS ET DE
L’HYDRAULIQUE
Bases législatives :
Décret exécutif N° 05-12 du 8 janvier 2005 relatif aux
prescriptions particulières d’hygiène et de sécurité
applicables aux secteurs du bâtiment, des travaux publics et
de l’hydraulique.
Ce texte prévoit :
1/ L’établissement du plan
d’hygiène et de sécurité
Obligatoire avant toute intervention sur chantier, le
plan d’hygiène et de sécurité est un document qui
indique, de manière détaillée, pour tous les travaux que
l’entreprise exécute directement ou qu’elle sous-traite :
Les mesures prévues au stade de la conception du
projet comme dans les différentes phases de son
exécution, pour assurer la sécurité des travailleurs,
compte tenu des techniques de construction employées
et de l’organisation du chantier ;
1/ L’établissement du plan
d’hygiène et de sécurité
Les mesures prévues pour assurer les premiers
secours aux accidentés et aux malades ;
Les mesures prévues pour assurer l’hygiène des
lieux de travail et celle des locaux destinés aux
travailleurs.
2/ La clôture et la signalisation
du chantier
Les chantiers doivent être clôturés pour en interdire l’accès aux
personnes étrangères .
Le chantier doit être signalé par un panneau d’identification, visible de
jour comme de nuit, indiquant :
— la nature des travaux ;
— les références du permis de construire ;
— le maître d’ouvrage ;
— le maître d’oeuvre ;
— l’organisme de contrôle technique ;
— le délai d’exécution ;
— l’entreprise réalisatrice.
3/ La disponibilité des premiers
secours
Il est fait obligation aux employeurs de veiller à
la disponibilité des moyens de premiers secours,
et d’un personnel formé à cette fin.
Des mesures doivent être prises pour assurer
l’évacuation, pour soins médicaux, des
travailleurs victimes d’un accident du travail ou
d’une maladie soudaine.
3/ La disponibilité des premiers
secours
Lorsque des travaux comportent des risques
électriques, d’asphyxie, de noyade ou tout autre
risque, les secouristes doivent maîtriser les méthodes
de réanimation et autres techniques de secourisme
ainsi que les opérations de sauvetage.
Les moyens et matériels d’intervention et de
réanimation nécessaires, prêts à l’emploi, doivent
être entreposés dans un endroit facilement accessible
et identifié par un panneau convenablement indiqué.
Les boîtes de secours doivent contenir des
instructions simples et claires et être placées sous
la garde d’une personne responsable qualifiée pour
administrer les premiers soins ; elles doivent être
vérifiées régulièrement et regarnies après chaque
usage.
Une salle ou un poste de secours, convenablement
équipé, placé sous la garde d’un secouriste, au
moins, doit être aménagé à un endroit facilement
accessible pour le traitement des blessures et des
affections légères et pour l’accueil des blessés ou
des malades.
Des moyens de transport appropriés doivent être
disponibles pour assurer, s’il y a lieu, l’évacuation
rapide des travailleurs blessés ou malades vers la
structure sanitaire la plus proche.
4/ Les mesures de protection
individuelle
Des équipements de protection individuelle
adaptés aux risques doivent être mis à
disposition des travailleurs : ceintures ou
baudriers de sécurité, casques, lunettes, bottes et
chaussures de sécurité, vêtements
imperméables, gants, tabliers, stop-bruits,
masques.
5/ Les mesures de protection
collective
Les employeurs sont tenus de prendre toutes les mesures pour
garantir la sécurité des travailleurs .
Sont visés en particulier les situations suivantes :
— travaux en hauteur et travaux sur toiture ;
— fouilles, terrassements et galeries ;
— travaux souterrains ;
— travaux au-dessus des plans d’eau ;
— travaux de démolition ;
— travaux dans l’air comprimé ;
— travaux au voisinage de lignes, canalisations et installations
électriques.
Seront construits, assemblés et aménagés, selon le cas, de
manière à garantir une sécurité maximale d’utilisation:
— les échafaudages, échelles, plates-formes, passerelles et
escaliers ;
— les appareils et accessoires de levage ;
— les matériels de transports ;
— les engins de terrassement et de manutention de
matériaux ;
— les charpentes et coffrages ;
— les installations, machines, équipements et outillages
à main,
— les installations électriques.
6/ L’hygiène générale et le bien-
être des travailleurs
Des dispositions obligatoires concernent les
mesures d’hygiène générale notamment la
disponibilité de l’eau potable , de toilettes, d’
urinoirs , de lavabos, de cuisines et de
réfectoires ainsi que les conditions
d’hébergement des travailleurs .
Les principaux textes législatifs dans
le domaine de l’hygiène et la sécurité
en Algérie concernant:
74
o La commission d’hygiène et sécurité
o Le comité inter- entreprises d’hygiène et
sécurité
75
o Dispositions générales relatives à l’hygiène
et la sécurité au travail applicables aux
BTPH
o Le service d’hygiène et sécurité
o La médecine du travail
76
LA COMMISSION PARITAIRE
D’HYGIENE ET DE SECURITE
Décret exécutif N° 05-09 du 27 Dhou El
Kaada 1425 correspondant au 08 Janvier
2005 relatif aux commissions paritaires et
aux préposés à l’hygiène et à la sécurité.
77
LA COMMISSION PARITAIRE
D’HYGIENE ET DE SECURITE
Art.2. – Les commissions d’hygiéne et de
sécurité, désignées ci-après, les
« commissions d’entreprise » sont instituées
au sein de chaque organisme employeur
occupant plus de neuf (9) travailleurs dont
la relation de travail est à durée
indéterminée
78
LA COMMISSION PARITAIRE
D’HYGIENE ET DE SECURITE
Lorsque l’entreprise est composée de plusieurs
unités, il est institué, au sein de chacune d’elles,
une commission paritaire d’hygiéne et de
sécurité, désignée ci-après « la commission
d’unité »
La direction générale de l’organisme employeur
est considérée comme unité – siège.
79
Chapitre III :COMPOSITION DES
CHS :
Art.9. – les commissions d’unité et les commissions
d’entreprise sont composées:
A. Au niveau de l’unité:
De deux (2) membres représentant de la direction de
l’unité;
De deux (2) membres représentant les travailleurs de
l’unité
Chapitre III : COMPOSITION DES
CHS :
Art.9. – les commissions d’unité et les commissions
d’entreprise sont composées:
B. Au niveau de l’entreprise:
De trois (3) membres représentant de la direction de l’entreprise;
De trois (3) membres représentant les travailleurs de l’entreprise
PROCEDURE DE DESIGNATION
Les membres de la commission d'hygiène et sécurité
sont désignés par la structure syndicale la plus
représentative ou à défaut par le comité de
participation.
Dans le cas où il n’existe ni structure syndicale , ni
comité de participation, ils sont élus par le collectif
des travailleurs.
Chapitre II: attributions des
CHS d’unité
Inspections de prévention : Ces inspections visent à vérifier :
L’existence de bonnes conditions d’hygiène et de salubrité
L’application des prescriptions législatives et réglementaires concernant l'hygiène et
la sécurité
Le respect des prescriptions réglementaires concernant les contrôles périodiques et
les vérifications des machines, installations et appareils
Le bon entretien et le bon usage des dispositifs de protection.
Chapitre II: attributions des
CHS d’unité
Inspections de prévention : Ces inspections visent à
vérifier :
L'inspection de l'établissement donne lieu à la rédaction
d'un rapport consigné sur le registre des actes de la CHS
Le résultat des inspections est examiné en réunion ordinaire.
Chapitre II: attributions des
CHS d’unité
Enquêtes :
Les enquêtes ont lieu à l’occasion d’accidents
ou maladies professionnelles ou à caractère
professionnel graves.
-Il s’agira ainsi :
d’accident ayant entraîné mort d'homme
Chapitre II: attributions des
CHS d’unité
-Il s’agira ainsi :
d’accident ou maladie professionnelle paraissant devoir entraîner une
incapacité permanente
d’accident et d’incident révélateur d'un danger grave même si les
conséquences ont pu en être évitées.
d’accident ou de maladie professionnelle sans gravité mais qui se
répète à un même poste de travail ou à des postes de travail similaires
Chapitre II: attributions des
CHS d’unité
Le but de l'enquête a un caractère essentiellement
technique : l’analyse des causes de l'accident ou de
l'incident afin d'étudier les moyens de prévention.
Elle ne vise pas à rechercher les responsabilités.
Un rapport d'enquête est obligatoirement établi et
adressé à l'inspecteur du travail dans un délai de 48
heures.
Chapitre II: attributions des
CHS d’unité
Formation du personnel:
La CHS contribue à l’information des travailleurs ainsi qu’à la
formation des personnels en matière de prévention des risques
professionnels.
Elle est consultée pour les programmes de formation à la
sécurité avant leur mise en œuvre effective. Elle veille à ce que
toutes les mesures utiles soient prises pour assurer l'instruction
et le perfectionnement du personnel dans les domaines de
l'hygiène et de la sécurité.
Chapitre II: attributions des
CHS d’unité
Formation du personnel:
Elle participe à l’élaboration du programme de formation et de
perfectionnement des équipes chargées des services d'incendie ,
de sauvetage et de secourisme et veille à l'observation des
consignes de sécurité
Elle a aussi pour mission de développer par tous moyens le sens
du risque professionnel et l'esprit de sécurité parmi les
travailleurs.
Chapitre II: attributions des
CHS d’unité
Améliorations préventives :
La CHS est chargé de suggérer à l’employeur les mesures jugées
nécessaires pour améliorer la prévention :
méthodes et procédés de travail les plus sûrs
choix et adaptation du matériel , appareillage et outillage nécessaires aux
travaux exécutés
aménagement des postes de travail
Chapitre II: attributions des
CHS d’unité
Statistiques :
La CHS a l’obligation d’établir les statistiques relatives aux accidents
du travail et maladies professionnelles observés au niveau de l’unité.
Rapport d’activités
La CHS est tenu d’établir un rapport annuel d’activités dont une
copie est adressée au responsable de l’organisme employeur, à la
CHS d’entreprise et à l’inspecteur du travail.
Chapitre II: attributions des
CHS d’entreprise:
La CHS d’entreprise est chargée de :
Coordonner et orienter les activités des CHS d’unités
Participer à l'élaboration de la politique générale de l'entreprise en
matière d'hygiène et sécurité
Examiner et/ou participer à l’élaboration , au suivi et au contrôle des
programmes annuels et/ou pluriannuels de prévention des risques
professionnels établis au sein de l’organisme employeur
Chapitre II: attributions des
CHS d’entreprise:
La CHS d’entreprise est chargée de :
Organiser des séminaires, rencontres et stages à l’intention des
membres des CHS d’unité;
Réunir toute information et toute documentation de nature à
contribuer au développement et au renforcement de l'hygiène , la
sécurité et la médecine du travail dans les unités;
Chapitre II: attributions des
CHS d’entreprise:
La CHS d’entreprise est chargée de :
Établir les statistiques sur les accidents du travail et les
maladies professionnelles au niveau de l’entreprise
Établir un rapport annuel d’activités qu’elle soumet au
responsable de l’organisme employeur; elle en adresse une
copie à l’inspecteur du travail territorialement compétent.
Chapitre IV: Organisation des
commissions paritaires d’hygiene et
de sécurité:
La CHS est installée par l’employeur,
La durée du mandat est de Trois Ans.
-Cependant, en cas d’interruption du mandat d’un
membre, celui-ci est remplacé dans les mêmes
formes
Les membres des commissions d’unité et
d’entreprise sont choisis en fonction de leur
qualification ou de leur expérience en matière
d’hygiène et de sécurité.
Chapitre V: FONCTIONNEMENT
DES CHS
Art. 17.- Les CHS d’unité se réunissent au moins une fois par mois
Les CHS d’entreprise se réunissent au moins une fois par trimestre.
Les deux commissions se réunissent sur convocation de leur
président , à la suite de tout accident du travail grave ou incident
technique majeur.
Elle se réunissent aussi, à la demande des membres représentant
les travailleurs, à la demande du médecin du travail ou à
l’initiative de leur président.
DISPOSITIONS RELATIVES AUX PREPOSES
A L’HYGIENE ET A LA SECURITE
Ces dispositions s’appliquent aux organismes employeurs
occupant plus de neuf (9) travailleurs dont la relation de travail
est à durée déterminée.
Un préposé permanent à l’hygiène et à la sécurité, assisté de
deux (2) travailleurs les plus qualifiés en la matière, est
obligatoirement désigné par le responsable de l’organisme
employeur.
DISPOSITIONS RELATIVES AUX PREPOSES
A L’HYGIENE ET A LA SECURITE
Toutefois, dans les organismes employeurs occupant neuf (9)
travailleurs et moins, un préposé à l’hygiène et à la sécurité est
désigné par l’organisme employeur.
Les préposés à l’hygiène et à la sécurité avec le responsable de
l’organisme employeur ou son représentant et en consultation
avec le médecin du travail, ont des missions conformes à celles de
la CHS d’unité .
II/ COMITE INTER-
ENTREPRISES D’HYGIENE ET
SECURITE
Bases législatives :
Décret exécutif N° 05-10 du 8 janvier 2005 fixant les
attributions, la composition, l’organisation et le
fonctionnement du comité inter-entreprises d’hygiène
et de sécurité.
II/ COMITE INTER-
ENTREPRISES D’HYGIENE ET
SECURITE
Ce comité est obligatoirement institué lorsque, sur un même lieu de
travail, plusieurs entreprises relevant de la même ou de plusieurs
branches professionnelles, sont regroupées en vue de l’exercice
d’une activité pour une durée déterminée et font appel à des
travailleurs, dont la relation de travail est à durée déterminée, soit
sous forme de réalisations ( bâtiment, travaux publics et
hydraulique), soit sous forme de prestations de services telles que
les opérations de manutention, de transport, et de stockage
Le comité inter-entreprises d’hygiène
et sécurité a pour attributions :
la coordination des mesures à prendre pour
assurer le respect des règles de protection
individuelle et collective ;
la vérification de l’application des mesures
prises ;
l’harmonisation et la cohérence des plans
d’hygiène et de sécurité en fonction des risques
spécifiques au milieu de travail
la coordination des actions des organes d’hygiène et de
sécurité ;
l’adaptation de la formation des personnels en fonction
de la nature des travaux et des risques y afférents ;
l’examen des cas d’accidents du travail et l’élaboration
des statistiques y afférentes ;
la gestion des installations communes ;
l’élaboration d’un rapport de synthèse relatif à ses activités dont il
adresse une copie à l’inspecteur du travail territorialement
compétent.
Le comité regroupe des représentants de toutes les entreprises ,
chaque entreprise étant tenue de désigner deux (2)
représentants, un pour la partie employeur et un pour la partie
travailleurs.
Le président du comité est désigné parmi les
représentants des entreprises les plus importantes.
Le secrétariat est assuré par un travailleur ayant une
qualification en matière d’hygiène et de sécurité.
Le comité se réunit une fois par trimestre en session
ordinaire. Il peut également se réunir, sur
convocation de son président et en cas de nécessité.
MESURES OBLIGATOIRES
D’HYGIENE ET DE SECURITE
A- DISPOSITIONS GENERALES RELATIVES A
L’HYGIENE ET LA SECURITE AU TRAVAIL
Bases législatives :
Loi N° 88-07 du 26 Janvier1988 relative à l’hygiène , à la sécurité
et à la médecine du travail
Décret N° 91-05 du 19 Janvier 1991 relatif aux prescriptions
générales de protection applicables en matière d’hygiène et de
sécurité en milieu de travail
IV/ SERVICE D’HYGIENE ET
SECURITE
Bases législatives :
Décret exécutif N° 05-11 du 8 janvier 2005
fixant les conditions de création, d’organisation
et de fonctionnement du service d’hygiène et de
sécurité ainsi que ses attributions.
IV/ SERVICE D’HYGIENE ET
SECURITE
L’organisme employeur est tenu de créer un
service d’hygiène et de sécurité lorsque le
nombre de travailleurs employés est supérieur à
cinquante (50) travailleurs ou lorsqu’il s’agit
d’activités relevant du secteur de l’industrie ou
des secteurs du bâtiment, des travaux publics et
de l’hydraulique.
IV/ SERVICE D’HYGIENE ET
SECURITE
Directement rattaché au chef de l’entreprise
ou de l’unité, le service d’hygiène et de
sécurité est chargé de mettre en oeuvre les
mesures de prévention arrêtées par la
commission paritaire d’hygiène et de sécurité
Il a pour attributions :
d’élaborer, avec la participation de la commission
paritaire d’hygiène et de sécurité, la politique
générale de l’employeur en matière d’hygiène et
de sécurité et de veiller à sa mise en oeuvre ;
de s’assurer du bon fonctionnement des moyens
de prévention dont dispose l’organisme
employeur ;
Il a pour attributions :
d’inspecter, en liaison avec la commission
paritaire d’hygiène et de sécurité, les lieux et
postes de travail ;
de veiller à l’application des prescriptions
prévues par la législation et la réglementation en
vigueur, ainsi qu’à l’observation des consignes
d’hygiène et de sécurité en milieu de travail ;
d’élaborer, en liaison avec la commission paritaire
d’hygiène et de sécurité, les plans annuels et pluriannuels de
prévention des risques professionnels en matière d’hygiène
et de sécurité ;
d’assister la commission paritaire d’hygiène et de sécurité
dans toute enquête sur les accidents et incidents qui auraient
révélé l’existence d’un danger susceptible d’entraîner des
conséquences graves ;
d’établir les statistiques se rapportant aux accidents du
travail et d’en informer l’inspecteur du travail
territorialement compétent ;
de contribuer à l’éducation, l’instruction et la formation du
personnel de l’organisme employeur dans le domaine de
l’hygiène et de la sécurité ;
d’établir, en liaison avec la commission paritaire d’hygiène
et de sécurité, les programmes annuels et pluriannuels en
matière de formation et de perfectionnement de l’ensemble
du personnel, notamment des nouveaux recrutés ;
d’informer et sensibiliser les travailleurs concernés
par des instructions écrites au sujet des risques liés
au processus de fabrication, postes de travail,
équipements de protection individuelle et de leur
utilisation ;
d’effectuer des enquêtes relatives aux accidents du
travail et maladies professionnelles.
En matière de lutte anti-incendie , il a un rôle dans :
l’application de la réglementation relative à
l’organisation de l’instruction et le perfectionnement
des équipes d’intervention, de sauvetage et de
secourisme ;
l’élaboration des plan d’intervention ;
le contrôle du matériel de lutte anti-incendie et
d’intervention.
Il est également chargé de la tenue et de la mise à
jour des registres réglementaires :
le registre d’hygiène, de sécurité et de médecine du
travail ;
le registre des vérifications techniques des
installations et équipements industriels ;
le registre des accidents du travail.
ANNEXE
LEGISLATION EN HYGIENE ET SECURITE : TEXTES FONDAMENTAUX
Loi n° 83-13 du 2 juillet 1983, modifiée et complétée, relative aux accidents de travail et
aux maladies professionnelles
Loi n° 88-07 du 26 janvier 1988 relative à l’hygiène, à la sécurité et à la médecine du
travail;
Loi n° 90-03 du 6 février 1990 , modifiée et complétée, relative à l’inspection du travail ;
Loi n° 90-11 du 21 avril 1990, modifiée et complétée, relative aux relations de travail ;
Loi n° 01-19 du 12 décembre 2001 relative à la gestion, au contrôle et à l’élimination
des déchets ;
Loi n° 03-10 du 19 juillet 2003 relative à la protection de l’environnement dans le cadre
du développement durable;
Décret n° 84-105 du 12 mai 1984 portant institution d’un périmètre de protection des
installations et infrastructures ;
Vu le décret n° 85-231 du 25 août 1985 fixant les conditions et modalités d’organisation
et de mise en oeuvre des interventions et secours en cas de catastrophes ;
Décret présidentiel n° 90-198 du 30 juillet 1990 portant réglementation
applicable aux substances explosives ;
Décret exécutif n° 90-245 du 18 août 1990 portant réglementation des appareils
à pression de gaz ;
Décret exécutif n° 90-246 du 18 août 1990 portant réglementation des appareils
à pression de vapeur ;
Décret exécutif n° 91-05 du 19 janvier 1991 relatif aux prescriptions générales de
protection applicables en matière d’hygiène et de sécurité en milieu de travail ;
Décret exécutif n° 93-120 du 15 mai 1993 relatif à l’organisation de la médecine du travail
;
Décret exécutif n° 96-98 du 6 mars 1996 déterminant la liste et le contenu des livres et
registres spéciaux obligatoires pour les employeurs ;
Décret exécutif n° 98-339 du 3 novembre 1998 définissant la réglementation applicable
aux installations classées et fixant leur nomenclature ;
Décret exécutif n° 01- 341 du 28 octobre 2001 fixant la composition de la commission
nationale d’homologation des normes d’efficacité des produits, dispositifs ou appareils de
protection ;
Décret exécutif n°01-342 du 28 octobre 2001 relatif aux prescriptions particulières de
protection et de sécurité des travailleurs contre les risques électriques au sein des
organismes
employeurs ;
Décret exécutif n° 02-427 du 7 décembre 2002 relatif aux conditions d’organisation de
l’instruction, de l’information et de la formation des travailleurs dans le domaine de la
prévention des risques professionnels ;
Décret exécutif N° 05-11 du 8 janvier 2005 fixant les conditions de création,
d’organisation et de fonctionnement du service d’hygiène et de sécurité ainsi que ses
attributions ;
Décret exécutif N° 05-12 du correspondant 8 janvier 2005 relatif aux prescriptions
particulières d’hygiène et de sécurité applicables aux secteurs du bâtiment, des travaux
publics et de l’hydraulique ;
Loi N° 88-07 du 26 Janvier1988 relative à l’hygiène , à la sécurité et à la médecine du
travail ;
Décret N° 05-09 du 08 Janvier 2005 relatif à l’institution
des commissions paritaires d'hygiène et sécurité et aux
préposés permanents à l’hygiène et à la sécurité ;
Décret exécutif n° 05-08 du 8 janvier 2005 relatif aux
prescriptions particulières applicables aux substances,
produits ou préparations dangereuses en milieu de
Travail.
Merci de votre
attention
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