0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
88 vues143 pages

Les Affections Digestives Et S.I

Transféré par

Omaima Elyounsi
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PPTX, PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
88 vues143 pages

Les Affections Digestives Et S.I

Transféré par

Omaima Elyounsi
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PPTX, PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
Vous êtes sur la page 1/ 143

Module : Pathologies médicales et

soins infirmiers

E2: soins infirmiers en médecine

présenté par: M. ACHAHABOUN Zakaria


Enseignant permanent à l’ISPITS d’Al-Hoceima

Année académique: 2021/2022


Les affections digestives
et soins infirmiers

 Prise en charge infirmière vis-à-vis de :


• Tubage gastrique
• Lavage gastrique
 Ponctions et Biopsies
• Ponction d’ascite
• Biopsie du foie,
Les affections digestives
et soins infirmiers

 Examens radiologiques
• Radiologie de l’Abdomen Sans Préparation (ASP)
•Transit Œso-Gastro-Duodénal (TOGD)
•Transit du grêle
• Lavement Baryté
• Cholangiographie intraveineuse
• Echographie
 Examens endoscopiques
• Fibroscopie Œso-Gastro-Duodénal (FOGD)
• Recto-sigmoïdoscopie
• Colonoscopie, Coloscopie
• Laparoscopie
• Cœlioscopie
Les affections digestives
et soins infirmiers

 Le rôle infirmier devant ces affections:


• Les Mycoses buccales,
• L’ulcère gastrique et duodénal,
• Les gastrites
• Les Entérites et colites,
• Les cirrhoses du foie
• Les cholécystites,
• Les pancréatites.
 Le rôle infirmier devant ces syndromes:
• Une Hématémèse
• Une colique Hépatique
Prise en charge
infirmière vis-à-vis de :
- Tubage gastrique
- Lavage gastrique
TUBAGE GASTRIQUE

DEFINITION

Technique qui consiste à introduire une


sonde dans l’estomac (introduction soit par
la bouche soit par le nez).
TUBAGE GASTRIQUE

INDICATIONS
But diagnostique But évacuateur

• Aspiration gastrique • Lavage gastrique :

• Recherche du B.K intoxication


• Préparation opératoire
But thérapeutique But alimentaire
• Réhydratation • Alimentation par sonde:
• Administration Gavage
médicamenteuse
CONTRE -INDICATIONS

•Varices œsophagiennes - Tumeur ou obstacle de l’œsophage


•Sténose du cardia - Ulcère gastrique récent
•Traumatisme crânien - Agitation du patient
TUBAGE GASTRIQUE

Préparation du Matériel
- Compresses
- Sonde gastrique
- Le nécessaire pour soin - Des médicaments pour
- Pour faciliter la
de nez stimuler la sécrétion
progression de la sonde,
- De quoi vérifier la gastrique (en cas de
il faut prévoir :
 Un lubrifiant, type présence de la sonde prélèvement de liquide

sirop de citron, ou dans l’estomac: gastrique) :


sérum salé • Seringue à embout Chlorhydrate d’histamine
 Un verre d’eau, si • stéthoscope ou insuline
l’examen ne contre- - Tubes pour recevoir les - Nécessaire pour
indique pas prélèvements injection s/c
l’absorption de - 10 tubes numérotés pour - Protection
quelques gorgées l’étude de la sécrétion - sparadrap
d’eau. gastrique - Haricots
- Nécessaire pour l'asepsie - Un flacon à large - Etiquette
- Gants de protection
ouverture pour l’étude - Bon de laboratoire
- Bavette
des crachats dégluti.
TUBAGE GASTRIQUE

TECHNIQUE
 Désinfecter les mains et préparer le matériel dans le plateau
 poser la protection autour du cou et préparer un verre d’eau
 Enfiler les gants
 Mesurer à l’aide de la sonde la distance entre le nez et lobe de
l’oreille puis entre le nez et l’appendice xiphoïde
 Lubrifier la sonde avec le sérum salé
 Introduire doucement la sonde par le nez ou la bouche
 Si incident au cours de l’introduction :
 Toux : retirer légèrement la sonde et attendre la fin de la toux
 Nausée : introduire rapidement la sonde
 Dyspnée : arrêter et retirer la sonde
TUBAGE GASTRIQUE

TECHNIQUE ( suite)

 Continuer la progression de la sonde en demandant au patient


de déglutir sa salive ou lui faire boire quelques gorgées d’eau.

 S’assurer que la sonde est en place soit :


 en aspirant le liquide gastrique
 en injectant l’air entraînant un gargouillement
 rassurer le patient tout au long du soin
 Fixer la sonde
 Si prélèvement aspirer quelques cc du liquide et le mettre dans
le flacon, enlever la sonde, étiqueter et envoyer au laboratoire
 Surveiller les constantes : pouls, TA, FR
 Noter le soin et ranger le matériel
TUBAGE GASTRIQUE

Critères de
qualité
 Position demi-assise ou allongée tête sur le coté, pour

l’introduction de la sonde;

 Respect de la longueur d’introduction;

 Vérification de la mise en place;

 Perméabilité de la sonde;

 Absence d’irritation ou d’escarre de la narine;

 Absence de troubles digestifs ou respiratoires;

 Bonne tolérance de la sonde.


LAVAGE GASTRIQUE

Définitio
n
C’est la mise en place d’une sonde de gros

calibre adapté à une seringue pour évacuer le

contenu de l’estomac.
LAVAGE GASTRIQUE

Contre-indications
Indications • Intoxication par produits
• Avant les interventions sur caustiques ou dérivés du
l’estomac pétrole
• En cas d’intoxication • Intoxication par produit

(diminuer la quantité de moussant


toxique absorbé) • Ulcère gastrique connu
• En cas d’hémorragie • Varices oesophagiennes
• ATCD de chirurgie
LAVAGE GASTRIQUE

Préparation du Matériel
Matériel standard

Matériel du lavage

Matériel pour tubage gastrique

Sérum salé

Seringue de 50 cc avec embout

Appareil d’aspiration

Lubrifiant

Stéthoscope

Chariot d’urgence
LAVAGE GASTRIQUE

Technique
 Mettre la serviette autour du cou du patient
 Désinfecter les mains et préparer le matériel dans le plateau stérile
 Mettre les gants
 Placer la sonde comme décrit dans le tubage gastrique
 Fixer avec du sparadrap
 Adapter la seringue à la sonde et injecter le sérum salé
 Débuter le lavage avec un petit volume 50-100 ml
 Aspirer le sérum administré à l’aide de la seringue et/ou aspirateur.
 Continuer jusqu’à ce que le liquide devient clair tout en surveillant
l’état du patient et les incidents qui peuvent subvenir : vomissements,
inhalation…
 Clamper la sonde et la retirer d’un mouvement rapide sauf en cas
d’hémorragie le patient garde la sonde pour réaliser d’autres lavages
 Noter le soin sur la feuille et ranger le matériel
LAVAGE GASTRIQUE

surveillance

 Surveiller les constantes : pouls, TA, FR, T°

 Contrôler l’emplacement de la sonde

 Contrôler la diurèse
Ponctions et Biopsies
Ponction d’ascite
Ponction d’ascite

Définition

L'ascite est un épanchement liquidien de couleur


jaune citrin se situant entre le feuillet pariétal et le
feuillet viscéral de la cavité péritonéale.
Il résulte d'une diminution de la concentration des
protéines plasmatiques (en particulier dans les
cirrhoses). Il est composé d'eau, de sodium et de
protides.
Ponction d’ascite
La ponction d'ascite
La ponction d'ascite est l'introduction par voie
transcutanée d'une aiguille dans la cavité péritonéale pour
prélever ou évacuer de l'ascite afin de :
L'analyser : ponction exploratrice servant au diagnostic.
L'évacuer : ponction évacuatrice lors d'une présence
importante d'ascite.
Ponction d’ascite

Indications

 Diagnostic d’un épanchement d’ascite formé à la suite

d’une cirrhose d’origine hépatique, alcoolique ou

cancéreuse;

 Evacuation d’un épanchement d’ascite si celle-ci est

invalidante.
Ponction d’ascite

Contre-indications

 Trouble d’hémostase

 Malades sous traitement anticoagulant

 Infection cutanée au lieu de la ponction


Ponction d’ascite
Incidents et accidents
 Echec de la ponction
 Hémopéritoine
 Douleurs péritonéales avec défense et contracture
 Ponction d’un organe creux
 Coudure de la tubulure d’évacuation
 Sortie accidentelle du cathéter
 Fuite du liquide d’ascite à l’extérieur de la paroi
abdominale
Infection, tachycardie, syncope, sueurs
Ponction d’ascite

Préparation du patient

 Préparation psychologique du patient.


 La vessie doit être vide puisque la ponction peut
durer quelques heures.
 Peser le patient.
 Mesure le périmètre abdominal.
 Pendre les paramètres : pouls, pression artérielle.
 Faire un champ opératoire si nécessaire
Ponction d’ascite
Préparation du matériel
Pour le laboratoire
Matériel standard  Tubes stériles: 4 (si
Pour la ponction
 Matériel d’asepsie: ponction
 Trocart ou cathéter
exploratrice) : ana-
solution antiseptique, veineux; tubulure
 bocal gradué path, chimie,
Compresses stériles,… bactério, cytolo ;
 Nécessaire pour
 champ troué stérile, anesthésie locale:  Tubes stériles: 2 (si

 gants stériles et non ; xylocaine +seringue; ponction


 Seringue de 20 ml et exploratrice) :chimie
 sparadrap ;
de 50 ml , bactério
 protection du lit;  Une balance et un  Etiquettes, bons de
 2 haricots, container, mètre-ruban. laboratoire.
Ponction d’ascite
Déroulement de la technique
 Installer confortablement le patient en décubitus dorsal

incliné légèrement vers la droite

 Dégager la région à ponction entre l’épigastre et le pubis

 Présenter les gants stériles au médecin, l’aider à réaliser la

désinfection et lui présenter le trocart ou l’intranule

 Après ponction

 Si ponction exploratrice :

 Recueillir le liquide dans les différents tubes pour examens

demandés
Ponction d’ascite
Déroulement de la technique (suite)

 Si ponction évacuatrice :
 Après le prélèvement des échantillons, présenter au médecin la tubulure de
la perfusion, régulateur de début fermé, en le fixant avec du sparadrap
 Fixer l’extrémité de la tubulure au niveau du bocal avec du sparadrap en
évitant un contact avec les parois du bocal.
 Maintenir l’aiguille en bonne position en entourant sa garde avec une
compresse stérile fixée avec du sparadrap
 Ouvrir le régulateur de débit et régler le débit en fonction de la quantité de
liquide à évacuer et de durée prescrite par le médecin en moyenne 20 à 40
ml/mm et de 500 ml à 2 litres
 Réinstaller le patient
 Noter le soin
 Entretenir et ranger le matériel
Ponction d’ascite
Éléments de surveillance

 Réinstaller confortablement le patient en décubitus latéral


 Surveiller :
 Point de ponction
 Les constantes
 Les réactions du patient
 Diurèse
 Apparition d’anomalies :
• Douleur,
• Syncope,
• Malaise vagal,
• Ecoulement d’ascite par le point de ponction, pâleur
 Prendre le poids après la ponction
Biopsie du foie
LA BIOPSIE DU FOIE

Définition

Technique qui consiste à prélever un fragment du

parenchyme hépatique en vue d’un examen histologique.


LA BIOPSIE DU FOIE

Indications

 Hépatites chroniques

 Cirrhose hépatique

 Hémochromatose

 Métastase hépatique

 Hépatomégalie de cause indéterminée.


LA BIOPSIE DU FOIE

Contre-indications
 Trouble de l’hémostase

 Kyste hydatique du foie


 Angiocholite par obstruction des voies biliaires extra
hépatiques.
 Ascites importantes
 Tumeur hépatique hyper vascularisée.
 Foie congestif de l’insuffisance cardiaque avec stase
veineuse.
LA BIOPSIE DU FOIE

Incidents et accidents

 Echec de la ponction

 Blessure d’un organe

 Hémorragie interne

 Hématome
LA BIOPSIE DU FOIE

Etapes de prise en charge


Préparation du patient :
• Assurer une bonne préparation psychologique
• Faire un :
-Bilan d’hémostase
-Groupage + rhésus
-Taux de prothrombine
-Test de tolérance à l’héparine
• Donner la vit K sous avis médical 48 h avant la ponction
• Demander au patient de rester à jeun
• Donner une prémédication si besoin
• Proscrire la prise des MDT qui influent la coagulation
sanguine (aspirine, anti- coagulants)
LA BIOPSIE DU FOIE

Préparation du matériel

Matériel standard Pour la biopsie


 kit de biopsie
 Matériel d’asepsie:
hépatique
solution antiseptique,
 Seringue de 20 ml
Compresses stériles,… stérile Pour le laboratoire

 Nécessaire pour  Etiquettes, bons de


 champ troué stérile,
anesthésie locale: laboratoire.
 gants stériles et non ;
xylocaine +seringue;
 sparadrap ;  Flacon contenant le
liquide de Bouin
 protection du lit;
 Nécessaire pour les
 2 haricots, container,
sutures et pansement

• Chariot d’urgence
LA BIOPSIE DU FOIE

Déroulement de la technique
 Installer le patient en position couchée, le bras droit relevé, la
région hépatique largement découverte, avec légère rotation à
gauche
 Placer la protection du lit
 Prendre une voie veineuse périphérique
 Dégager la région à ponctionner
 Présenter les gants stériles au médecin, l’aider à réaliser la
désinfection et lui présenter le trocart
 Après le prélèvement, déposer le fragment dans le flacon contenant
le liquide de Bouin
 Faire le pansement de la région ponctionnée
 Etiqueter le flacon et l’envoyer au laboratoire
 Noter le soin
 Entretenir et ranger le matériel
LA BIOPSIE DU FOIE

Éléments de surveillance
 Pendant la ponction

 Surveiller les incidents et les accidents tel que:


 Hypothermie
 Syncope
 Pâleur
 Après la ponction
 Conseiller le repos strict au lit pendant 12 h
 Placer la vessie de glace sur la région ponctionnée
 Surveiller les constantes, la douleur (donner un antalgique sur
prescription médicale)
 Continuer à donner la vitamine K pendant 2 à 3 jours
 Avertir le médecin si apparition d’anomalie
 Douleur persistante
 Symptômes d’hémorragie interne
Les examens radiologiques
Abdomen Sans Préparation
(A.S.P)
Abdomen sans préparation (A.S.P)

Définition

Examen radiologique de l’abdomen sans


préparation préalable. Son exécution est rapide et
n’est pas traumatisant pour le malade. Il permet
d’éliminer ou d’affirmer une urgence chirurgicale. Il
est souvent complété (voir remplacé) par une
échographie.
Abdomen sans préparation (A.S.P)

Indications
 En dehors d’urgence : il permet :
 D’étudier les différentes structures osseuses et viscérales;
 De rechercher des calcifications de calculs opaques;
 De cerner une masse abdominale ou d’apprécier des anomalies d’organes
pleins (rein, foie, rate….) ou des organes creux (estomac, grêle, colon…..).
 En urgence : il permet :
 De mettre en évidence un éventuel pneumopéritoine présent sous les couples
diaphragmatiques;
 De dépister une pneumopathie des bases pulmonaires à symptomatologie
abdominale ou une pathologie sous diaphragmatique à retentissement
pulmonaire;
 D’indiquer un arrêt du transit intestinal;
 De mettre en évidence des niveaux hydro-aériques.
Abdomen sans préparation (A.S.P)

Préparation du malade

 Préparer psychologiquement le patient;

 Supprimer toute alimentation susceptible

d’augmenter les gaz intestinaux.


Abdomen sans préparation (A.S.P)

Technique
 Faite par le spécialiste;
 Comporte des clichés de face
et profil (au moins trois
incidences: debout de face,
couché de face et profil);
 Le cliché doit comporter tout
l’abdomen depuis les coupoles
diaphragmatiques jusqu’au
pubis.
Abdomen sans préparation (A.S.P)

Surveillance

Il n’y a pas une surveillance spécifique de

cet examen car il se pratique sans danger sur

la santé du patient.
Le Transit Œsophago-
Gastro-Duodénal
(T.O.G.D)
Le transit œso-gastro-duodénal

Définition

Examen radiologique qui consiste à examiner et à


étudier l’aspect fonctionnel et morphologique de
l’œsophage, de l’estomac et du duodénum après
opacification par un produit opaque.
Le transit œso-gastro-duodénal

Indications
Il s’agit d’un examen de seconde intention qui peut
être demandé en cas de:
 Certaines affections de
l’œsophage (rétrécissement,
 Impossibilité de passage de
tumeurs bénignes ou
fibroscope;
malignes…);
 Certaines affections de  Bilan préopératoire;
l’estomac (tumeurs, ulcères,
 Surveillance postopératoire
hernie hiatale…);
des ulcères et cancer
 Certaines affections du
duodénum (Ulcères, sténose gastroduodénaux.
pylorique…).
Le transit œso-gastro-duodénal

Préparation du patient
 Préparer psychologiquement le patient;
 Demander au patient de rester à jeun et de ne pas
fumer depuis 12 h avant l’examen;
 Suspendre tout TRT radio-opaque 4 à 6j avant
l’examen;
 Faire la veille de l’examen et le matin une aspiration
gastrique si le patient a un estomac de stase et injecter
un modificateur de comportement;
 Eliminer une grossesse.
Le transit œso-gastro-duodénal

Technique

 Faite par le spécialiste

 L’ingestion de baryté est suivie

par des clichés radiologiques

itératifs et en scopie-télévisée

depuis l’ œsophage jusqu'au

début de l’intestin grêle


Le transit œso-gastro-duodénal

Surveillance
Le TOGD est un examen indolore, simple et il n’est pas
dangereux. Donc :
 Installer confortablement le patient dans son lit;
 Lui donner une alimentation chaude car il peut manger
normalement après l’examen;
 Surveiller la fréquence, l’aspect et la couleur des selles;
 Signaler l’apparition de toute anomalie au médecin :
 Vomissements, nausées
 Constipation
 Douleur abdominale
Transit du Grêle
Transit du grêle

Définition
Examen radiologique qui permet de réaliser
l’étude de l’intestin grêle dans son ensemble après
ingestion de grande quantité de produit de contraste.
Transit du grêle

Indications

 La surveillance des maladies inflammatoires


digestives;
 Exploration de certaines tumeurs d'origine
digestives, hématologiques ou lymphatiques qui
peuvent toucher l'intestin grêle ou après un
traitement de l'intestin grêle.
Transit du grêle
Préparation du malade
 Préparer psychologiquement le patient
 Demander au patient de rester à jeun et de ne pas fumer depuis
12h avant l’examen
 Faire ingérer au patient la veille de l’examen un laxatif.
 Eviter les lavements évacuateurs avant l’examen car ils
entraînent de nombreux gaz dans le grêle
 Arrêter au moins 3 jours tout MDT pouvant modifier le transit
intestinal
 Eliminer :
- Une intervention chirurgicale récente sur l’abdomen
- Une radiothérapie
- Une grossesse
Transit du grêle
surveillance

 Conseiller le patient de boire abondamment dans


les deux jours qui suivent l’examen pour éviter la
constipation.
 Surveiller la couleur et l’aspect des selles.
 Signaler l’apparition de toute anomalie au médecin
:
 Ballonnement abdominal
 Nausées, VMSST
 Douleur abdominale
 Constipation, diarrhée
Lavement baryté
Lavement baryté
Définition
Examen radiologique du colon après son
opacification par voie basse par un produit radio
opaque (baryte).
Lavement baryté

Indications:

Troubles du transit (diarrhées et


constipations chroniques);
 Colites;
 Saignement (rectorragie);
Affections congénitales du côlon.
Lavement baryté
Préparation du patient
 Préparer psychologiquement le patient

 Suivre un régime sans résidus 3 j avant l’examen.


 Prendre un laxatif et un absorbant de gaz 3j avant l’examen
 Effectuer un lavement le jour de l’examen à condition
d’éliminer :
 Une RCH
 Une colite ischémique
 Eliminer :
 Une grossesse
 Les examens au produit de contraste dans les 6j avant cet
examen
Lavement baryté
Technique
 Faite par le spécialiste
 Le lavement baryté peut se faire de
deux façons :
1)Lavement baryté simple qui consiste
à suivre la progression de la baryte
jusqu’à la valvule iléo cæcale et au grêle
terminal.
2)Lavement baryté en double
contraste qui associe à la baryte fluide
une injection d’air par voie rectale, dont le
principal intérêt est la mise en évidence
Lavement baryté
Surveillance
 Surveiller :
 Les constantes
 L’apparition d’une réaction allergique
 L’état général du patient
 Les selles : fréquence, aspect et couleur
 Demander au patient d’aller à la toilette afin d’évacuer le produit de
contraste
 Conseiller le patient de boire abondamment
 Signaler l’apparition de toute anomalie au médecin : syncope,
malaise, diarrhée, nausées, VMSST, douleur abdominale, irritation de
la muqueuse anale, constipation….
 Demander au patient de manger normalement après l’examen
 Administrer un antalgique si douleur
Cholangiographie
intra-veineuse
Cholangiographie I/V
Définition
Radiographie des voies biliaires après injection ou
perfusion intraveineuse d’un produit de contraste iodé
permettant leur opacification.
Cholangiographie I/V
Préparation du patient
 Demander au patient de suivre un régime « sans déchet », de
ne pas boire les boissons gazeuses et prendre des laxatifs 3 j
avant l’examen
 Demander au patient de ne pas prendre aucune substance
médicamenteuse radio-opaque 5j avant l’examen
 La veille de l’examen :
• Faire un test à l’iode
• Faire une urée sanguine
 Le matin :
• Demander au patient de rester à jeun
 Eliminer :
• Une insuffisance rénale
• Une intolérance au produit iodé
• Une insuffisance hépatique et un ictère de rétention
Cholangiographie I/V
Technique
 Faite par le spécialiste
 Le malade est installé sur la table de
radiologie en décubitus dorsal
 Le produit de contraste est injecté :
 Soit par voie intraveineuse directe
 Soit par perfusion
 Des clichés successifs sont pris
explorant :
 Les canaux intra hépatiques
 Le cholédoque
 Puis secondairement le cystique, la
vésicule.
Cholangiographie I/V

Surveillance
 Demander au patient de boire abondamment pour assurer
une bonne élimination du produit utilisé
 Surveiller :
 La diurèse
 Les faciès, TT, FR
 L’état général du patient
 Faire les examens biologiques de contrôle demandés :
 Bilan hépatique
 Bilan rénal
 Signaler l’apparition de toute anomalie au médecin :
 Dysurie, brûlure mictionnelle
 Dyspnée, toux
 Malaise, angoisse
 Prurit
Echographie
Echographie
Définition
Examen radiologique d’un organe à l’aide des
ultrasons. Son principe consiste à appliquer une sonde
contre la peau en regard de l’organe à explorer. Cette
sonde émet des ultrasons qui traversent les tissus puis
lui sont renvoyés sous la forme d’un écho. Un signal, une
fois recueillie va être analysé par un système
informatique qui retransmet en direct une image sur un
écran vidéo.
L’appareil d’échographie s’appelle un
échographe.
Echographie
Echographie
Indications
L’échographie est maintenant
L’échographie étudie aussi:
utilisée dans de nombreuses
• Le comportement normal ou
spécialités du fait qu’elle
anormal d’un organe ou d’une
intéresse:
lésion.
• La boite crânienne
• Le fonctionnement d’un appareil.
(échoencéphalogramme)
• La souffrance d’un organe.
• Le système vasculaire (écho
Elle a l’avantage d’être inoffensive
doppler)
pour le patient et ne nécessite
• Le foie et la vésicule biliaire
aucune préparation de celui-ci sauf
(écho hépato-biliaire)
pour l’écho abdominal (éviter les
• Les reins et les glandes
gaz) et pelvienne (vessie pleine)
surrénales.
Echographie
Préparation du patient
Le plus souvent l’échographie ne nécessite aucune
préparation mais parfois :
• Pour les échographies abdominales :
- Le patient doit être à jeun (ne pas manger, boire ni fumer
4 à 6 h avant l’examen)
• Pour les échographies du petit bassin :
- Demander au patient de boire 1l d’eau juste avant
l’examen et de se retenir d’urines jusqu’à la fin de celui-ci
pour que la vessie reste pleine
• Préparer psychologiquement le patient
Echographie

Surveillance

Les ultrasons sont sans danger. Donc

l’échographie ne nécessite aucune surveillance

spécifique du patient.
Les examens endoscopiques
La fibroscopie œso-
gastro-duodénale
Fibroscopie œso-gastro-duodénale

Définition
Examen endoscopique du haut appareil digestif:
œsophage, estomac et duodénum à l’aide d’un
appareil optique souple: le fibroscope.
Fibroscopie œso-gastro-duodénale

Indications

La fibroscopie digestive
 Hématémèse
permet de diagnostiquer :
 Melæna  Ulcère gastrique et
 Douleurs abdominales duodénal
persistantes  Ulcère de l’œsophage
 Difficulté à la  Hernie hiatale Gastrite

déglutition érosive
 Varices œsophagiennes
Fibroscopie œso-gastro-duodénale

Contre-indications

 Œsophage fragilisé par :


 Inflammation importante
 Varices œsophagiennes
 Anévrisme de l’aorte
 Cardiopathies décompensées
 Raideur de la région cervicale (atteinte
musculaire ou du rachis cervical)
Fibroscopie œso-gastro-duodénale

Incidents et accidents

 Hématome
 Perforation digestive
 Pneumonie
 Saignement
 Douleurs
 vomissements avec du sang
 Infection
Fibroscopie œso-gastro-duodénale

Matériel spécifique de l’examen

Trocart
 Porte coton
 Sonde d’aspiration
 Sonde de camus pour apprécier la perméabilité
œsophagienne,
 Soufflerie de Richardson pour dilater l’estomac et le
bien visualiser
Fibroscopie œso-gastro-duodénale
Fibroscopie œso-gastro-duodénale

Rôle infirmier
Avant l’examen
Préparation du patient
 Préparer psychologiquement le patient

 Demander au patient d’arrêter le tabac les jours qui


précèdent l’examen
 Faire une radiographie pulmonaire (face et profil)
 Demander au patient de rester à jeun
 Administrer une prémédication si besoin
 Faire un bilan d’hémostase
 Vérifier si les prothèses dentaires sont retirées
Fibroscopie œso-gastro-duodénale

Rôle infirmier
Avant l’examen
Préparation du Matériel

• Matériel spécifique de l’examen


• Matériel standard
• Matériel de Biopsie
• Matériel pour anesthésie locale
Fibroscopie œso-gastro-duodénale
Rôle infirmier
Pendant l’examen
 Installer le patient en décubitus latéral gauche, la jambe droite
légèrement fléchie,, la tête maintenue en légère flexion
 Placer la protection
 Assister le médecin pour:
• Introduire doucement le fibroscope en demandant au patient de déglutir
et de fléchir le cou pour faciliter le passage de l’appareil. L’appareil est
poussé sous contrôle de la vue vers le duodénum, l’inspection des organes
se fait au retrait de l’appareil successivement
 Déposer les biopsies dans le liquide de Bouin s’elles sont prélevées.
 Surveiller les réactions du patient : hémorragie, syncope, malaise,
pâleur...
 Noter le soin, réinstaller le patient et ranger le matériel
Fibroscopie œso-gastro-duodénale

Rôle infirmier
Après l’examen

 Surveiller les constantes


 Surveiller l’état du patient
 Ne pas donner au patient à manger 2 à 3 h après
l’examen (risque de fausses routes)
 Surveiller la couleur des selles (melaena ...)
Recto-sigmoïdoscopie
Recto-sigmoïdoscopie
Définition
Examen endoscopique qui permet la vision
directe de la muqueuse anale, rectale et sigmoïdienne
basse à l’aide d’un rectoscope.
Recto-sigmoïdoscopie
Indications

 Constipation
 RCH
 Fistule anale
 Tumeur du rectum

Contre-indications

 Rectorragie

 Malformation anale
Recto-sigmoïdoscopie

Incidents et accidents

• Cet examen ne comporte aucun risque

• Parfois hémorragie secondaire à une biopsie


Recto-sigmoïdoscopie
Matériel spécifique de l’examen

 Anuscope et rectoscope;
 Gants;
 Vaseline;
 Tige porte coton;
 Pinces à biopsies;
 Flacons de prélèvement;
 Liquide de Bouin;
 Bons de laboratoire;
 Caméra;
 Écran.
Recto-sigmoïdoscopie
Rôle infirmier
Avant l’examen
Préparation du patient
• Préparer psychologiquement le patient
• Suivre une alimentation légère dans la journée qui précède
l’examen et pauvre en cellulose
• Donner une prémédication si nécessaire
• Faire un lavement évacuateur la veille de l’examen et
donner des laxatifs
• Demander au patient de rester à jeun le jour de l’examen
• Refaire un lavement si nécessaire
• Faire un bilan d’hémostase
Recto-sigmoïdoscopie

Rôle infirmier
Avant l’examen
Préparation du Matériel

 Matériel spécifique de l’examen


 Matériel standard
 Matériel de propreté
Recto-sigmoïdoscopie
Rôle infirmier
Pendant l’examen
 Installer le patient en position génu- pectorale
 Badigeonner avec la Bétadine la verge et la région péri- anale
jusqu'à l’ombilic
 Mettre un champ stérile troué
 Servir le médecin
 Surveiller les réactions du patient
 Si biopsie, mettre le fragment prélevé dans le liquide de Bouin
 Etiqueter le flacon et l’envoyer au laboratoire
 Noter le soin
 Ranger et désinfecter le matériel
Recto-sigmoïdoscopie
Rôle infirmier
Après l’examen

 Installer le patient en décubitus dorsal


 Surveiller :
 Les constantes
 L’état général du patient
 Les selles : aspect, fréquence, couleur

 Signaler toute anomalie au médecin :


 Rectorragie
 Douleur abdominale intense
 Nausées, vomissements
Recto-sigmoïdoscopie

Position genu-pectorale
Coloscopie
ou
Colonoscopie
Coloscopie
Définition
La coloscopie ou colonoscopie est un examen
endoscopique qui permet de visualiser l’intérieur de tout
le côlon (et souvent la dernière anse iléale) à l’aide d’un
endoscope long et souple muni d’une source de lumière
froide.
Coloscopie

Buts

 Diagnostic : recherche de tumeurs, de colite


inflammatoire, de diverticules…
 Thérapeutique : ablation de tumeurs
 Contrôle et surveillance : surveillance
postopératoire des polypectomies et des opérés
coliques.
Coloscopie

Indications
 Tumeurs bénignes ou malignes du côlon
 Sigmoïdites diverticulaires (en dehors des poussées)
 Rectocolites hémorragiques
 Maladie de Crohn
 Rectorragie (en dehors de la période hémorragique)

Contre indications

 Troubles d’hémostase
Coloscopie
Incidents et accidents
 Douleurs intolérables et agitation.
 Des incidents de type vagal avec nausées,
vomissements, chute de la tension artérielle peuvent
survenir.
 Hémorragies : essentiellement après polypectomie
 Perforation, surtout en cas de facteurs de risque.
 Diverticules
 Colite inflammatoire
 Polypectomie, dilatation
 Manque d’expérience de l’opérateur.
Coloscopie
Rôle infirmier
Avant l’examen
Préparation du patient
• Préparer psychologiquement le patient
• Suivre un régime sans résidus quatre jours avant l’examen
• Donner une prémédication si nécessaire
• Faire un lavement évacuateur la veille de l’examen et donner
des laxatifs
• Demander au patient de rester à jeun le jour de l’examen
• Faire un bilan d’hémostase
• Faire uriner le malade.
• Le patient est installé en décubitus latéral gauche.
Coloscopie

Rôle infirmier
Avant l’examen
Préparation du Matériel

 Matériel spécifique de l’examen


 Coloscope, pinces à biopsie et autres gants,
doigtiers, xylocaïne visqueuse, gel lubrifiant,
liquide de Bouin…
 Matériel standard
 Matériel de propreté
Coloscopie
Rôle infirmier
Pendant l’examen
 Surveiller :
 le pouls
 La T.A
 La fréquence respiratoire
 La coloration des téguments
 Le comportement du malade
 Actionner la pince à biopsie.
 Récupérer les prélèvements à l’aide d’une aiguille fine
et les mettre dans les flacons contenant le liquide de
Bouin.
Coloscopie
Rôle infirmier
Après l’examen

 En cas d’anesthésie : réveil et surveillance en salle de réveil.


 Un malade non accompagné ne peut pas sortir le jour de l’examen
s’il a été anesthésié
 Envoyer les prélèvements au laboratoire avec les bons d’examen
 Surveiller le pouls, la T.A et la température
 Avertir le médecin en cas d’anomalies
 Le malade reste au repos une à deux heures après l’examen.
 Lorsqu’une polypectomie a eu lieu, la surveillance en milieu
hospitalier est obligatoire, le malade reste hospitalisé jusqu’au
lendemain matin.
Coloscopie
Remarque

Il faut insister sur le fait que l’examen ne


peut correctement se faire que sur un côlon
propre et débarrassé de toute matière ou
liquide, dans le cas contraire, la progression et
la visualisation dans le côlon peuvent être
impossible.
Laparoscopie
Laparoscopie
Définition

Examen endoscopique permettant d’examiner le


péritoine et les viscères abdominaux au moyen d’un
endoscope introduit à travers la paroi abdominale
après création d’un pneumopéritoine artificiel.
Laparoscopie

Indications

 Examen du foie et des voies biliaires (ictère,

tumeur, cirrhoses…)

 Lésions péritonéales

 Examen de la rate
Laparoscopie

Contre-indications

 Adhérences péritonéales

 Troubles d’hémostase

 Insuffisance respiratoire

 Péritonite
Laparoscopie

Incidents et accidents

 Incident et accident d’insufflation: trocart

introduit dans l’ épiploon et non dans le péritoine

 Douleur immédiate

 Douleurs tardives

 Infection
Laparoscopie

Matériel spécifique de l’examen

 Matériel pour la création du pneumopéritoine:


Trocart à Caplet, soufflerie de Richardson avec
filtre à air
 Laparoscope
 Trocart à ponction abdominale avec mandrin
 Système optique
 Transformateur
 Nécessaire pour anesthésie générale
Laparoscopie
Laparoscopie
Rôle infirmier
Avant l’examen
Préparation du patient
• Préparer psychologiquement le patient
• Faire la veille de l’examen :
 Bilan d’hémostase
 Groupage sanguin

• Raser si nécessaire
• Nettoyer la peau et l’ombilic si nécessaire
• Demander au patient de rester à jeun
• Donner une prémédication si nécessaire
• Si présence de liquide d’ascite abondant faire une
ponction d’ascite évacuatrice avant l’examen
Laparoscopie
Rôle infirmier
Avant l’examen
Préparation du Matériel

• Matériel spécifique de l’examen


• Matériel standard
• Matériel de propreté et de protection
• Matériel de suture de la paroi
Laparoscopie
Rôle infirmier
Pendant l’examen

 Installer le patient en décubitus dorsal


 Assister le médecin à:
 Introduire le trocart pour la création du pneumopéritoine
 Inciser la paroi sur une longueur de 1,5 cm
 Introduire le trocart abdominal dans la lumière duquel on fait passer le
Laparoscope
 Retirer l’endoscope après l’examen et laisser l’air s’échapper
 Suturer la paroi abdominale

 Surveiller les réactions du patient


Laparoscopie
Rôle infirmier
Après l’examen
 Réinstaller le patient dans son lit

 Surveiller :

 Les constantes

 Apparition d’anomalies

 Douleur abdominale : donner un antalgique

 Demander au patient de se reposer fréquemment

 Poser une vessie de glace sur l’abdomen

 Avertir le médecin si apparition d’anomalies


Cœlioscopie
Définition

Examen endoscopique des organes pelviens,


après distension de la cavité abdominale par un
pneumopéritoine artificiel.
Cœlioscopie

Indications

 Stérilité
 Grossesse extra-utérine non rompue
 Algies pelviennes rebelles
 Aménorrhée primaire
 Masses annexielles
Cœlioscopie

Contre-indications

 Adhérences dues à des interventions préalables et


ne permettant pas le pneumopéritoine
 Troubles de la crase sanguine
 Insuffisance respiratoire
 Infections ou inflammations de la cavité
péritonéale
Cœlioscopie

Incidents et accidents

 Piqûre d’une anse intestinale au cours du


pneumopéritoine
 Douleurs immédiates et tardives
 Infection
 Blessure du rectum dans la cœlioscopie
transvaginale
Cœlioscopie

Matériel spécifique de l’examen

 Matériel pour la création du pneumopéritoine : trocart à

Caplet, soufflerie de Richardson avec filtre à air


 Cœlioscope
 Trocart à ponction abdominale
 Mandrin
 Système optique porte-lampe
 Transformateur
 Pinces à col de Pozzi
Cœlioscopie
Rôle infirmier
Avant l’examen
Préparation du patient

 Préparer psychologiquement le patient


 Faire un lavement évacuateur, bilan d’hémostase, NFS,
groupage la veille de l’examen
 Donner une prémédication si nécessaire
 En cas d’anesthésie générale : enlever la prothèse
dentaire
 Sonder le patient
 Demander au patient de rester à jeun
 Faire un champ opératoire si nécessaire
Cœlioscopie
Rôle infirmier
Avant l’examen
Préparation du Matériel
 Nécessaire pour anesthésie générale
 Matériel standard
 Matériel de propreté
 Tubes de prélèvement
 Matériel pour suture
 Matériel de biopsie
Cœlioscopie
Rôle infirmier
Pendant l’examen
 Cœlioscopie transpariétale
 Installer le patient en position de Trendelenburg sur une table
gynécologique
 Assister le médecin pour:
 Introduire dans l’utérus la canule d’insufflation pour mobilisation
de l’utérus
 Aseptiser la paroi abdominale
 Création du pneumopéritoine dans la région latéro-ombilicale
 Introduire le trocart et le cœlioscope
 Après l’examen, retirer l’endoscope et laisser le gaz s’échapper
par le trocart
 Suturer la paroi
Cœlioscopie

Rôle infirmier
Pendant l’examen

 Cœlioscopie transvaginale
Installer le patient en position gynécologique
Introduire le trocart et le cœlioscope par le cul de sac
vaginal postérieur
Insuffler l’air par l’intermédiaire direct du trocart de
cœlioscope
Cœlioscopie
Rôle infirmier
Après l’examen

 Réinstaller le patient dans son lit

 Surveiller :
 Les constantes
 La plaie
 La reprise du transit
 L’apparition de douleur abdominale : donner un
antalgique
 L’état général du patient
 Avertir le médecin si apparition d’anomalies
Cœlioscopie

Position de Trendelenburg
Assurer la conduite appropriée
aux patients présentant
une hématémèse
Rappel sur l’hématémèse

C'est le rejet du sang par la bouche à la suite


d'un effort de vomissement, le sang est de couleur
rouge si l'hémorragie est récente.

L'hématémèse constitue l'hémorragie


digestive d'origine haute, habituellement suivie de
méléna.
Etiologies

L'hématémèse est due aux :


1) Causes oesophagiennes
 Tumeurs bénignes et malignes
 Ruptures de varices œsophagiennes
 Brûlures par produits caustiques
 Corps étranger
 Hernie œsophagienne
2) Causes gastriques:
 Ulcère gastrique
 Cancer de l'estomac
 Tumeurs bénignes de l'estomac
 Gastrite quelque soit l'étiologie.
3) Causes hépatiques:
 La cirrhose du foie
Etiologies

4) Causes pancréatiques et biliaires:


 La cholécystite;
 Le cancer du pancréas peut entraîner un saignement par
ulcérations paroi duodénal;
 Le cancer de l'ampoule de Vater peut saigner également.
5) Causes spléniques:
 Cirrhose;
 Thrombose de la veine porte ou de la veine splénique.
6) Causes générales:
 Affections hématologiques: hémophilie;
 Traitement anticoagulant;
 Intoxication au plomb;
 Certaines tumeurs cérébrales.
Conduite à tenir

L’hématémèse constitue une urgence, dès son


apparition le malade doit être hospitalisé, l’infirmier doit:
 Apprécier l'importance de l'hématémèse (difficilement
appréciable) et son retentissement qui peut être un état de
choc, un pouls rapide et filant, une tension artérielle basse, un
pincement de la différentielle (max/min), faciès pâle, angoisse,
un état de lipothymie.
 Noter les éléments de surveillance sur la feuille de
réanimation: T.A, pouls, coloration peau muqueuses, chaleur
des extrémité, sueurs, conscience.
Conduite à tenir

 Oxygéner le malade.
 Trouver un abord veineux de bonne qualité et loin des plis de
flexion.
 Pratiquer un bilan biologique et réclamer au laboratoire les
résultats en urgence: Groupage rhésus, Hématocrites, N.F.S,
ionogramme, taux de prothrombine.
 Commencer la perfusion avec un soluté à grosses molécules
en attendant le résultat du groupage sanguin.
 Mettre en place d'une sonde gastrique et faire un lavage
d’estomac avec du sérum physiologique glacé, injecter avec
douceur le liquide par 30 cc et aspirer doucement jusqu'à ce
que celui-ci devient clair ou légèrement rosé.
Conduite à tenir

 Dès que le résultat du bilan biologique est connu,

informer rapidement le médecin et noter les


prescriptions sur la feuille de réanimation:
 Les numéros des flacons du sang
 Les solutés, les électrolytes
 Les coagulants
 Assurer une perfusion puis une transfusion
continue, suffisantes en volume et en débit afin de
maintenir une TA correcte maxima 12.
Conduite à tenir

 Noter sur la feuille de réanimation toutes prescriptions


effectuées, ses heures et les éléments de surveillance :
 La courbe des urines ,
 La reprise du saignement
 L’apparition d’un méléna.

N.B: Ces éléments doivent être surveiller et noter chaque ½


heures.

 Préparer le malade à une fibroscopie digestive en


urgence, s’assurer que son estomac est vide, au
besoin lui refaire un lavage gastrique, tout en lui
expliquant le but et le déroulement de l’examen.
Assurer la conduite appropriée
aux patients présentant
une colique hépatique
Définition

Syndrome douloureux, la colique hépatique est


la manifestation clinique la plus fréquente de la
lithiase vésiculaire. Est principalement le fait de la
distension brutale des voies biliaires.
Diagnostic clinique

Signes cliniques
Par exemple chez un sujet de 20 à 40 ans, il présente :

 Une douleur déclenchée par un repas copieux riche en lipides.

 Début brutal surtout la nuit.

 Siège: classiquement au niveau de l'hypochondre droit, mais peut

être épigastrique.

 Rapidement intolérable, compare à une déchirure ou à une

torsion peut dépasser 3 à 4 heures.

 Permanente ou entre coupée de paroxysme d'où le terme de

colique.

 Accentuée par l'inspiration profonde, bloquant parfois la


Diagnostic clinique

Signes accompagnateurs

Cette douleur s'accompagne de nausées, vomissements,


de diarrhées, et de migraine.

À l'examen du patient

 Douleurs au cours d'une inspiration profonde.


 Palpation d'une grosse vésicule douloureuse.
 Parfois signe de rétention biliaire.
 Manifestations infectieuses :fièvre, frissons.
 Variation du pouls et de tension artérielle.
Examens complémentaires

Radiologiques

 Abdomen sans préparation


 Rx poumon
 Échographie

Biologiques

 NFS
 Vitesse de sédimentation
 Bilirubinémie
 Calcémie.
Complications

 Cholécystite aigue.

 Pancréatite aigue.

 Supputation sous hépatique.

 Les fistules biliaires.


Rôle infirmier

 Accueillir le malade et l'installer confortablement.


 Le traitement immédiat de la crise de colique hépatique
nécessite le repos au lit et le respect de l'interdiction de
boire : le fait de boire augmente un peu l'excrétion
biliaire, et accroît donc la présence de la bille dans la
vésicule ce qui a pour effet d'accentuer la douleur.
 Prévenir le médecin, en attendant son arrivée, rassurer
le malade et apaiser son angoisse.
 Prendre les constantes :le pouls, la tension artérielle, la
température.
Rôle infirmier

 Noter les soins sur la feuille de température.


 détecter la fréquence, l'intensité de la douleur.
 Dès l'arrivée du médecin, administrer un
antispasmodique effectivement selon la prescription
médicale.
 Parfois, la douleur est tellement insupportable qu'il faut
utiliser de la morphine.
 Si le malade est hospitalisé :
 Assurer les soins d'hygiène
 Assurer une alimentation adéquate.
 Réaliser les examens complémentaires
Remarque

Toute colique hépatique nécessite un traitement


symptomatique et un bilan étiologique à la
recherche d'une lithiase biliaire, cause la plus
fréquente dont le traitement est essentiellement
chirurgical.

Vous aimerez peut-être aussi