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Module: Soins hospitaliers en chirurgie

générale et spécialités chirurgicales

Soins En Postopératoire

Destiné aux élèves Aide s Soignant(e)s


ESTEPM AGADIR

Élaboré par:
Charif-Alaoui abdellah
INTRODUCTION :

 Les soins infirmiers en postopératoire débutent


dès la fin de l’intervention chirurgicale et
s’étendent jusqu’au départ du patient.
 Ils sont axés sur une surveillance continue afin de
prévenir les complications, de maintenir
l’équilibre hydro-électrolytique et de soulager la
douleur.
 Ils comprennent : Le transport et l’installation de
l’opéré, Soins postopératoires immédiats (1er
jour),surveillance du patient les jours suivants.
I. TRANSPORT ET
INSTALLATION DE L’OPERE :

 Le transport de l’opéré de la table à son lit préalablement


préparé (voir fiche technique) sera fait avec moins de délai
possible et avec toute protection possible contre le froid.
 Le transport doit se faire sur un chariot confortable bien
couvert de draps et de couverture.
 Le transport se fait par un brancardier à défaut par un
infirmier ou deux si le malade est agité.
 Aussitôt l’opéré est installé dans son lit en position de
décubitus dorsal ou latéral bien couvert de drap et de
couverture.
 Des barreaux du lit et des attaches seront placés s’il est
agité.
II. SOINS POSTOPERATOIRES
IMMEDIATS :

rester auprès du patient les heures suivant l’intervention et


surveiller les paramètres suivants :
 Les constantes :
- La prise du pouls et de la tension artérielle permet de dépister une
éventuelle complication hémorragique ou autres complications.
- La prise de la température à la recherche d’une hypo ou
hyperthermie .
- La coloration des téguments et la fréquence respiratoire sont la
preuve d’une oxygénation efficace.
- Toute gêne respiratoire peut être en faveur d’un encombrement
bronchique et doit être aspiré .
- La conscience du patient permet de s’assurer que les drogues
anesthésiques sont bien éliminées .
- La diurèse : si le patient a une sonde vésicale, surveiller la quantité
d’urine, vérifier et dépister toute oligurie, anurie ou autre anomalie.
- Etablir une feuille de surveillance.
II. SOINS POSTOPERATOIRES
IMMEDIATS :

 La perfusion :

 Surveiller l’état local à la recherche d’une


éventuelle lymphangite.
 Surveiller et régler le débit.
 Etablir le bilan des entrées et des sorties.
II. SOINS POSTOPERATOIRES
IMMEDIATS :

Le pansement :

Un saignement abondant ou tout aspect


douteux du pansement doivent être signalés
au chirurgien.
II. SOINS POSTOPERATOIRES
IMMEDIATS :

Les drainages :

Les drains doivent être en place et permettent


d’établir des courbes de sérosités.
II. SOINS POSTOPERATOIRES
IMMEDIATS :

La douleur :
La douleur postopératoire est liée à l’importance
de l’intervention mais aussi à la sensibilité de
chaque patient.
Elle ne doit pas être sous ou surestimée.
Il est important de la soulager avec un antalgique
prescrit pour que le patient puisse se reposer.
Une douleur démesurée doit alerter car elle
peut être synonyme d’une complication.
II. SOINS POSTOPERATOIRES
IMMEDIATS :

La sonde gastrique :

Elle n’est pas toujours présente.


Elle est mise en aspiration ou en déclive selon
la prescription médicale.
L’aspect du liquide est noté ainsi que la
quantité.
III. SURVEILLANCE DE L’OPERE
LES JOURS SUIVANTS :

Les éléments de cette surveillance sont


les suivants:
Maintenir une fonction respiratoire normale.
Surveiller la fonction cardiovasculaire .
Réaliser le confort et la sécurité de l’opéré .
Assurer l’homéostasie de l’opéré .
Favoriser la cicatrisation de la plaie .
 Favoriser la reprise des activités .
 Contribuer au bien être psychologique du
patient.
III. SURVEILLANCE DE L’OPERE
LES JOURS SUIVANTS :

Maintenir une fonction respiratoire normale:


Surveiller et libérer les voies respiratoires par :
- Une aspiration des sécrétions bronchiques
- Si vomissements tourner la tête vers le côté,
dégager la bouche des vomissements, essuyer les
lèvres et noter la quantité et l’aspect des
vomissements.
- Encourager le malade à tousser pour déloger les
bouchons muqueux .
- Effectuer au malade des exercices respiratoires
(inspiration et expiration profondes)
- Administrer l’oxygène en cas de besoin.
III. SURVEILLANCE DE L’OPERE
LES JOURS SUIVANTS :

Résultats escomptés :

- Teint rose.
- Rythme respiratoire normal .
- Son clair .
- Radio pulmonaire normale.
- Réussite des exercices de grande amplitude.
III. SURVEILLANCE DE L’OPERE
LES JOURS SUIVANTS :

 Surveiller la fonction cardiovasculaire:


La surveillance de cette fonction se fait à la recherche des
symptômes de choc et d’hémorragie.
Les principaux signes à observer sont :
- Le faciès : notion de pâleur, de cyanose et d’agitation ;
- La prise des constantes : pouls, TA, la respiration et la
température - Une pression artérielle qui baisse à chaque heure
indique un problème à signaler
- Une tachycardie avec un pouls filant sont en faveur d’un choc
- Une température supérieure à 38°C ou inférieure à 36°C
peut indiquer une surinfection ou un choc le plus souvent toxique
- Un rythme respiratoire supérieur à 30 ou inférieur à 16
mouvements par minute peut indiquer un trouble cardio-
respiratoire.
- Ces paramètres seront notés toutes les deux heures au
début puis espacés s’ils sont normaux.
III. SURVEILLANCE DE L’OPERE
LES JOURS SUIVANTS :

Résultats escomptés :

- Le maintien de l’intégrité du fonctionnement


cardio-vasculaire .
- L’atteinte du niveau préopératoire des
constantes vitales (pouls, TA, T° et la
respiration).
III. SURVEILLANCE DE L’OPERE
LES JOURS SUIVANTS :

 Réaliser le confort et la sécurité de l’opéré :


Le patient opéré peut être agité lorsqu’il se remet de
l’anesthésie. Sa sécurité doit être impérative, il faut l’empêcher
de se blesser ou d’entraîner des dégâts :
- Les draps doivent être changés et bien tirés, l’humidité
et les plis favorisent l’apparition des escarres
- La position de l’opéré dot être changée toutes les 2 à
3 heures au moins et même davantage s’il y a notion
d’inconfort
- Faires les sons préventifs d’escarres.
- Quand le patient n’a pas le droit de boire, des
compresses fraiches seront posées sur ses lèvres .
- La douleur, quel que soit son degré, doit être calmée.
III. SURVEILLANCE DE L’OPERE
LES JOURS SUIVANTS :

Résultats escomptés :

Obtention du confort et de la sécurité du


patient :
 Repos prolongé.
 Douleur soulagée.
 Atteinte du niveau normal de la conscience.
III. SURVEILLANCE DE L’OPERE
LES JOURS SUIVANTS :

Assurer l’homéostasie de l’opéré :


 Maintien de l’équilibre hydro électrolytique :
Assurer la surveillance de tous les drains et
noter les différentes quantités sur la feuille de
surveillance.
Administrer les différents solutés prescrits en
respectant les quantités, le débit et l’horaire .
Etablir l’équilibre du bilan des entrées et des
sorties.
III. SURVEILLANCE DE L’OPERE
LES JOURS SUIVANTS :

 Assurer l’homéostasie de l’opéré :


Le régime alimentaire :
 La meilleure façon d’alimenter un opéré est de le
faire par la bouche.
 Les exercices au lit et le lever précoce aident aussi le
processus de la digestion et prévient la douleur.
 L’élimination des gaz est un bon signe qui encourage
la reprise de l’alimentation.
 Lorsque l’intervention a porté sur l’appareil
digestif, on ne donne ni liquide, ni alimentation
avant le retour du péristaltisme intestinal qui
est signalé par l’émission des gaz.
III. SURVEILLANCE DE L’OPERE
LES JOURS SUIVANTS :

Assurer l’homéostasie de l’opéré :


Surveillance de la miction :
La quantité d’urine doit être collectée pour
calculer la diurèse. Toute anomalie de quantité
ou d’aspect doit être signalée (oligurie, anurie,
hématurie, pyurie).
Surveillance de la défécation :
 Noter chaque défécation
 Signaler toute diarrhée
III. SURVEILLANCE DE L’OPERE
LES JOURS SUIVANTS :

Résultats escomptés :

 Maintien de l’équilibre hydro électrolytique,


de la nutrition et de l’élimination.
 Maintien d’une bonne élimination urinaire.
 Reprise du régime alimentaire normal .
 Reprise de la fonction intestinale active.
III. SURVEILLANCE DE L’OPERE
LES JOURS SUIVANTS :
 Favoriser la cicatrisation de la plaie :
 vérifier le pansement de temps en temps pour dépister d’éventuelle
hémorragie
 Signaler tout écoulement (sérosité importante, la bile, les selles…)
 Effectuer les pansements avec asepsie
 Toute plaie ouverte doit être protégée
 Eviter les infections nosocomiales par :
o Stérilisation parfaite du matériel
o Désinfection des locaux, des lits…
o Utilisation d’un matériel à usage unique
o Isolement des malades à plaies septiques
o Groupement des malades selon les cas
o Utiliser des antiseptiques efficaces
 Appliquer une antibiothérapie préventive souvent prescrite par le
chirurgien
 Eviter le retard de l’ablation des drains, de fils, d’agrafes qui
influencent la cicatrisation.
III. SURVEILLANCE DE L’OPERE
LES JOURS SUIVANTS :

Résultats escomptés :

Protection de l’intégrité de la peau :


 Au début, la peau ne doit pas présenter ni
chaleur ni rougeur ni œdème dans la zone
de l’incision
 La plaie ne doit pas saigner
 La peau doit cicatriser parfaitement.
III. SURVEILLANCE DE L’OPERE
LES JOURS SUIVANTS :

 Favoriser la reprise des activités :


1. Position de l’opéré :
• Après l’intervention on peut placer le malade dans
une variété de position afin de lui procurer du
confort et de rendre la douleur tolérable.
• Le décubitus dorsal est la position dont on peut
placer le plus fréquemment la plus part des opérés.
• La tête sera tournée sur le côté, sans oreiller ni
traversin, pour faciliter l’évacuation des
vomissements.
III. SURVEILLANCE DE L’OPERE
LES JOURS SUIVANTS :

 Favoriser la reprise des activités :


b. Reprise de l’activité de l’opéré :
• Le lever et les déplacements du malade:les 12à 24 heures
qui suivent l’opération doivent se faire le plus précocement
possible la prévention des complications de décubitus
(accidents thrombo-emboliques,infection urinaire,
atrophie musculaire, retard du retour du
péristaltisme intestinal, escarres…).
• le lever précoce n’est possible: des exercices au lit comme:
Exercices respiratoires Exercices d’amplitude des membres
inférieurs et supérieurs_ Exercices de contraction
musculaires_demi assise au lit
III. SURVEILLANCE DE L’OPERE
LES JOURS SUIVANTS :

 Contribuer au bien être psychologique du


malade :
• Presque tous les opérés ont un besoin de soutien
psychologique.
• quand l’état du malade est jugé satisfaisant, on permet
à un membre de sa famille de lui rendre visite pendant
un court instant.
• Quoiqu’il en soit, l’infirmier doit être en mesure de
répondre au questions du patient en le rassurant sans
rentrer dans les détails.
• l’infirmier doit présenter un soutien moral et
psychologique quels que soient les résultats et
l’évolution de l’intervention chirurgicale.
III. SURVEILLANCE DE L’OPERE
LES JOURS SUIVANTS :

 Contribuer au bien être psychologique


du malade :
Résultat escompté :
Atteinte et maintien d’un bien être
psychosocial :
- Faire participer le malade dans ses propres
soins.
- Veiller au maintien d’une bonne apparence.
- Parler de la reprise de son travail et de ses
activités.

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