sémiologie
Etat civil
• Nom
• Prénom
• sexe
• Date de naissance (âge)
• Adresse
• Lieu de naissance (nationalité)
• No de téléphone
• Adresse email
• religion
• Numéro de sécurité sociale (carte d’assurance maladie- NIU :numéro
d’immatriculation unique)
• Personne responsable : (mère, père, époux, épouse, tuteur,)
• Occupation (profession, métier, emploi)
A la rencontre du Patient (client)
• Se présenter au malade :prénom, nom , statut, spécialité quand
nécessaire
• Horaire de travail
Rencontre avec le patient
• Histoire de la maladie (anamnese)
• Interrogatoire (questions ouvertes– être a l’ecoute, reiteration,
répéter selon les termes,demander des précisions …ca veut dire quoi
• Parler le même langage
• Revue fonctionnelle des appareils (un par un en commencant et en
suivant un ordre logique---canevas)
• Examen physique (recherche objective de symptoms et de signes)
Examen Clinique
aspect legal
consentement implicite
consentement écrit, libelle sur un formulaire
standard
enregistrement sur support audio-visuel
• Examen clinique (aspect legal)
consentement implicite
consentement écrit, libelle sur un formulaire
standard
enregistrement sur support audio-visuel
Différents temps de l’examen
• Inspection
• Palpation
• Percussion
• Auscultation
• sonographie
• Positionnement du patient
Examen complet
Examen limité
• Examens complémentaires
- Il faut un certain degré d’association avec la maladie ou une perturbation sous
jacente , probabilité que cet ( ces) examen soit positif
- Notion de « sensibilité »: capacité d’un test d’identifier les patients affectes
même si ce test permet aussi de sélectionner des patients qui n’en sont pas
affectes
vrais positifs
------------------------------
vrais positifs+ faux positifs
• « Spécificité » : la capacité du test d’identifier les sujets sains non
atteints par l’anomalie même si il ne peut identifier aussi des patients
porteurs de l’anomalie
• Examens complémentaires
- Hématologiques (hémogramme, taux de plaquettes, coagulation)
- Test biochimiques (taux sanguins du Na, K, glucose, urée, créatinine,
urines)
- Examens microbiologiques ( coloration de Gram, culture, corps viraux)
- Marqueurs tumoraux ( Ca 125, Ca19-9, antigène australia, PSA)
- Imagerie médicale
Radiographie (standard)
Tomographie (Scanner) contraste, soustraction numérique
Echographie , Écho doppler
Imagerie par résonance magnétique (IRM)
Radio-isotopes
Endoscopie
Prélèvements d’ échantillons tissulaires
- Frottis
- BAAF
- Biopsies
Tests fonctionnels
- ECG. EEG
- Flux sanguin régional
Tests fonctionnels
- Fonction pulmonaire
- Fonction gastrique et intestinale
- Fonction pancréatique
- Fonctions endocrines
Notions de base
• Organe: partie bien individualisé du corps destinée a remplir une
fonction déterminée
• Appareil: ensemble des organes qui concourent a la même fonction
• Système: ensemble d’organes ou de tissus de même nature et doués
de fonction analogue
• Sélection des hypothèses (raffinement)
Informations utiles au diagnostic
Informations utiles a la prise en charge
Informations peu pertinentes a mettre de coté pour ne pas
surcharger l’esprit (bruit)
• 1-) dangerosité (gravite) du diagnostic
• 2-) évolution naturelle de la maladie
• 4-) rapport entre risques et bénéfices de traiter en fonction du profil
d’effets secondaires du traitement et de son cout
Principales causes d’erreur de
diagnostic et de traitement
• - manque ou absence de connaissance
• Pensee disperse
• Arret sur un diagnostic familiar (autres options)
• Fatigue
• Manque de sommeil
• Difficultes personnelles , famiiales
• Anxiete
• Manque de confiance en soi
• Trop de confiance
• Pression du milieu
• Frequentes interruptions
• Emprise de stupefiants
• Les transferts
• Obligations de performance
• Formation insuffisante
• Travail de nuit
• Plateau technique limite
• Access aux consultants limite
• Patient insatisfait (tmps d’attente)
• Craintes (phobies du patient)
Etat civil
utilites et renseignements
• Symptôme: toute manifestation d’un état pathologique , perçue
subjectivement par le patient lui-même (symptôme subjectif) ou
découverte par le médecin (symptôme objectif)
• au sens strict un symptôme est perçu uniquement par le malade
• Signe: toute manifestation d’une maladie que le médecin peut
constater objectivement et, plus particulièrement, tout phénomène
que le médecin peut provoquer intentionnellement a des fins
diagnostiques
• Syndrome: cadre clinique ou ensemble symptomatique
• > ensemble de symptômes et de signes qui constituent une entité et
qui définissent cliniquement un état morbide déterminé . Il est
souvent difficile et arbitraire de faire une distinction entre syndrome
et maladie
La température
• Equilibre entre production et déperdition de chaleur
Production : métabolisme (protide, lipide, glucide) activité
musculaire digestion
- Déperdition :la peau, respiration baisse
de la température ambiante
- Centre régulateur au niveau de l’hypothalamus
EXAMEN CLINIQUE
terminologies
- Terminologie médicale = les différents termes TECHNIQUES
appartenant au domaine médical et les abréviations les plus courantes
- Formation de termes techniques
radical racine d’un mot (portion invariable)
sert a designer
Un organe ou une partie d’organe
Une fonction reliée a un organe
Un élément faisant partie intégrante du corps humain
• RADICAL quelques exemples
gastr = estomac (gastrique)
acou = audition , entendre ( acouphène)
azot = azote (azotémie) émie = sang
AFFIXE élément incorpore a un mot pour modifier le sens ou la fonction
PREFIXE place en avant du radical
SUFFIXE place a la suite du radical
Exemples: hypo- calc- émie, gastr-ectomie
Ajout de voyelles a.e.i.o.u. et de certaines consonnes facilite la lecture
Arthr-o-scopie aort-o-graphie
EPONYME (eponumos) personnage qui donne son nom a quelque
chose
maladie de Hodgkin
opération de Miles
test de Papanicolaou
bougie de Hegar
SYNONYME hématie = érythrocyte = GR
ANTONYME (contraire) bénin malin
SYMBOLES signe figuratif simple qui par convention représente une
idée, une image
Na –sodium
ca - cancer
Ca - calcium
Σ - syphilis
Tb - tuberculose
hemi/col/ectomie
hyper/glyc/emie
tachy/pnee
TRAIT D’UNION
entre deux éléments entiers : nouveau-né
serum-albumine
entre un nom propre et un autre radical:
Gram-négatif
deux noms propres:
syndrome de Turner-Albright
entre 2 voyelles :
génito-urinaire, gastro-entérologie
entre 2 voyelles identiques:
anti-inflammatoire, salpingo-oophorectomie
entre 2 termes d’origine étrangère:
check-up, grasping-reflex
SUPPRESSION DU TRAIT D’UNION
le premier élément est une préposition:
Ante, en, retro (anténatal, encéphale, rétroflexion)
le premier élément est terminé par une voyelle de liaison:
oesophagogastroscopie
« GENRE » DES MOTS
les termes qui se termine par un e muet sont en général féminin (a
l’exception des termes en « isme » alcoolisme , paludisme)
les autres termes sont en général masculin (a l’exception des termes
en « ion » amputation……
les termes qui désignent les os exception rotule, enclume, fibula, sont
masculins de même que les muscles
les termes qui désignent les artères et les veines sont en général
féminins exception:
le tronc cœliaque, l’arc aortique, pour ceux qui débutent par « sinus »
: le sinus coronaire,
le sinus caverneux
PRONONCIATION DE « ch »
ch-= k : psychiatrie, tachycardie, trachéostomie
Ch-= ch : chirurgie, chimiothérapie
Utilisation d’abbreviation
Ad lib. (ad libitum) -- a volonté
AINS anti-inflammatoire non stéroïdien
AM, am , a.m. -- matin (ante méridien)
amp – ampoule
Bol. Iv – bolus intraveineux
bid – deux fois par jour (bis in die)
Ca – cancer , carcinome
c. a s. = c. a soupe – cuiller a soupe
c. a t. =c. a the -- cuiller a the
cc -- centimètre cube millilitre
CIVD – coagulation intra vasculaire
co – comprimé
disc = d/c – discontinuer
D&C – dilatation et curetage
ECG-- électrocardiographie
GVO = KVO -- garder veine ouverte keep vein open
hs – au coucher (hora somni)
IM ou im – intramusculaire
IV ou iv – intraveineuse
IVG – interruption volontaire de grossesse
MTS ou MST – maladie transmise sexuellement
NPO--- rien par la bouche (nil per os)
NG – nasogastrique
OAP – œdème aigu du poumon
OVT– ordre verbal téléphonique
per – par
PO = po – par la bouche (per os)
qd – chaque jour
qid – 4 fois par jour ( quater in die)
Rx – rayons X, ordonnance , traitement
SC = sc – sous cutané
stat – immédiatement
tid – 3 fois par jour (ter in die)
UI – unité internationale
????
• L’histoire clinique
recueillir et transmettre les termes
De la personne malade
De ses accompagnateurs
De témoins
D’un parent
De tuteur
Du médecin référant …..
• Précautions standards et universelles
- Le sang, les liquides corporels, les secrétions et excrétions a
l’exception de la sueur, la peau lésée et les muqueuses peuvent
contenir des agents pathogènes
Hygiène des mains (lavage) port de gants, de blouse, de masque, de
lunettes, isolement du patient….
Signes vitaux
• Température
• Pouls
• Respiration
• Tension artérielle
Reflexes
• Hyperthermie:
- présence de substances pyrogènes qui produisent un dérèglement du
thermostat avec un « reset » vers le haut
- = agents infectieux entrainent la production de cytokines par le
système immunitaire
- = réactions inflammatoire non spécifique
- = dérèglement du centre régulateur (origine centrale) trauma crânien
agent anesthésique
hypothermie
temperature = /< 35*C
Cause : exposition au froid
utilites: certaines interventios medicales
Manifestations de l’hypothermie
• Frissons
• Peau froide et pale
• Engelure des doigts et des orteils
• Ralentissement de la respiration
• Ralentissement du rythme cardiaque
• Baisse de la tension arterielle
• Coma
• Deces
-= déséquilibre entre production et déperdition hyper métabolisme de
l’ hyperthyroïdie
Mécanismes physiologiques pour augmenter la température
Tremblements
Vasoconstriction
Augmentation du tonus musculaire
• Pathologies : hyperthyroidie
• Exposition prolongee a une temperature haute (coup de chaleur)
• Contrôle de température
instrument : thermomètre
Quand: matin et soir (midi)
Voie:
rectale (1 minute)
orale (2 mn)
axillaire (5 mn)
• T en degré Celsius (francais)
• T en degré Fahrenheit (anglo-saxon)
conversion:
C= F-32 x5/9
F= C+32 x 9/5
• Baisse physiologique
sommeil
bain froid
Pathologique
hypothyroïdie
choc hypovolemique
• Contrôle de température
instrument : thermomètre
Quand: matin et soir (midi)
Voie:
rectale (1 minute)
orale (2 mn)
axillaire (5 mn)
fievre
• Augmentation de la température corporelle au dessus de 37*5
- Fièvre peu élevée ( fébricule ) T* 37*5- 38*
- Fièvre modérée T* 38*-39*
- Fièvre élevée T* > 39*
- Hyperthermie grave ou maligne T>41* chez l’adulte et 39* chez
l’enfant
• La surveillance de l’ évolution de la fièvre permet de tracer une
courbe de température (plusieurs jours a semaine)
la courbe thermique permet de décrire la fièvre:
- Continue ou en plateau: variations peu importantes au cours de la
journée < 1* (salmonelle- TB- endocardite- certaines maladies
virales)
- Rémittente quotidienne: variation nycthémérale importante
(suppuration profonde = abcès, bactériémie)
- Intermittente : pics variables avec T* normale entre les accès
(infection urinaire, cholangite)
- Récurrente: accès fébrile répétés séparés de plusieurs jours
(lymphome)
- Cyclique: accès fébriles se répétant a des intervalles réguliers
( malaria)
-ondulante : périodes d’ascension et de défervescence thermique
progressive sur plusieurs jours séparées par des périodes d’apyrexie
(brucellose)
- désarticulée= hectique : fièvre irrégulière sans aucun rythme (état
septique)
- Fièvre aigue: de début brutal
- fièvre prolongée inexpliquée: T>38*2 pendant plus de 3 semaines
dont on arrive pas a trouver
- l’ étiologie
- Vespérale: qui arrive l’ après midi
- nonante : qui revient tous les 9 jours
- octane qui revient tous les huit jours
- Quarte : séparée par des intervalles de 4 jours (plasmodium malariae)
- quintane : qui revient tous les 5 jours
- sextane: tous les 6 jours
- Tierce: qui revient tous les 3 jours
- fièvre aseptique: indépendante de toute infection microbienne
décelable
- Fièvre artificielle : produite a des fins thérapeutiques
- Fièvre du lait: poussée fébrile au moment de la montée laiteuse
• Le mot fièvre accompagne certaines pathologies fébriles
fièvre malaria
fièvre typhoïde
fièvre éruptive (maladie infectieuse et contagieuse caractérisée
par une infection cutanée spécifique : rougeole, scarlatine)
• - fièvre hémorragique: dengue, fièvre jaune
• - fièvre ganglionnaire : mononucléose infectieuse
• -fièvre hystérique
• -fièvre rhumatismale
Le systeme cardiorespiratoire
• Coeur: pompe
• Situation
Les attributs du symptômes (B
Bates)
Siege
Sa qualité (description)
Intensité ou sévérité
Chronologie
Circonstances de survenue
Facteurs de rémission ou d’aggravation
Manifestations associées
Masses
caractéristiques
siège (anatomique)
consistance (molle, ferme, kystique, dure, pierreuse)
forme (arrondie, oblongue, ovoïde, grand axe)
mobilité (plan superficiel---plan profond)
douleur spontanée
douleur a la mobilisation
nombre (unique, multiple, coalescente)
évolution
ballotement (vertical –horizontal –
avant- arrière)
croissance (lente---rapide)
dimension (en cm )
caractères (bénin--- malin)
pulsatile ou non
transi lumination ou non
réponse a l’application de la glace
limites ou frontières
chaleur
Signes de Celse
• Chaleur
• Rougeur
• Tumeur
• Douleur
• Impotence fontionelle
• Caractères de la douleur
son siège (position anatomique)
son intensité ( échelle analogue de la douleur)
sa périodicité
la position antalgique
la position qui augmente la douleur
médicaments qui diminuent la douleur
Médicaments qui l’augmentent
irradiation
les circonstances de son apparition
son évolution
les signes d’accompagnement
la périodicité
Douleur abdominale
• Siege de la douleur :
• position anatomique division de la cavite abdominale
• 9 régions
• Les 4 quadrants (cadrans)
• Les 2 hémi-abdomens
• Les 2 étages
Projections des organes
Projection des organes
• Etages sus-mesocolique, sous mesocolique
• Hemi-abdomen droit, hemi-abdomen gauche
• Les 4 quadrants (cadrans) superieur gauche, superieur droit, inferieur
gauche, inferieur droit
Types de douleur
(abdominale)
• Douleur colique
• Douleur sub-intrante
• Pesanteur
• Brulure
• Coup de poignard
• Tenesme (tension douloureuse :avant ou apres)
• Epreinte (avant :coliques violentes)
Signes accompagnateurs
• Nausée
• Vomissements
• Diarrhée
• Constipation
• Arrêt de matière
• Arrêt de gaz
• Syndrome de Koenig
Examens de l’abdomen douloureux
examen physique
• Les cinq temps
inspection
auscultation
palpation
percussion
auscultation
Examens para cliniques de
l’abdomen
• Radiographie simple de l’abdomen
• Série gastroduodenale
• Lavement baryte
• Oesogastroscopie
• Coloscopie (colonoscopie)
• Sonographie abdominale
• Scanner abdominale
Prevention des risques liees aux expositions des rayonnements
ionisants
ne debuter une strategie d’imagerie par un examen a rayonnements
ionisants que si celui-ci n’est pas substituable par un examen non
irradiant apportant les memes performances
echographie
• Interets
Risques quasi-nuls et faible cout
inconvenients
Sa principale limite reside dans le fait qu’il est operateur dependant
Echgraphie ou Scanner
• Les 3 piliers de la strategie d’imagerie
Les elements cliniques et biologiques
Les peformances dignostiques des techniques d’imagerie disponibles
Le respect de la demarche ALARA (AS low as reasonnebly achievable)
scanner
--inconvenients
son cout, le risque de reaction allergique au produit de contraste, sa
disponibilite et son irradiation
Son niveau d’irradiation (I-IV)
• PET scan
• IMR
• Biopsie échoguidée
• Culot de centrifugation (paracentèse)
Douleurs thoraciques
• Douleurs rythmées par la respiration :
douleurs pleurales et pariétales (,embolie pulmonaire,
péricardite)
• Douleurs non rythmées par la respiration
syndrome coronarien aigu, douleurs digestives, dissection
aortique
Douleurs extra thoraciques ( reportées au thorax)
( douleurs vésiculaires)
Douleurs de la paroi thoracique
( traumatismes de la paroi thoracique contusions, plaies,
fractures de cotes, névralgie intercostale)
des douleurs thoraciques peuvent révéler des urgences vitales
• Localisations (dans le thorax)
Douleurs retro sternales
origines cardiaque – origines mediastinales
Douleurs laterothoraciques
affections pleurale, affection pleuroparenchymateuse
Douleurs au niveau de l’ épaule
sommet pulmonaire
douleur d’organes sous diaphragmatique{rapportee} (foie, vésicule biliaire, rate)
• Douleur d’insuffisance coronarienne: (dangeerosite)
Irradiation:
vers le cou, la mâchoire, les bras
étendue:
souvent étendue ( les douleurs pariétales ,pleurales, psychogène sont localisées)
durée:
Quelques secondes a minutes
circonstances déclenchantes
le plus souvent déclenchée par l’effort
facteurs de risques:
tabac, hypercholestérolémie, hypertension, diabète,
Les attributs du symptômes (B
Bates)
Siege
Sa qualité (description)
Intensité ou sévérité
Chronologie
Circonstances de survenue
Facteurs de rémission ou d’aggravation
Manifestations associées
Masses
caractéristiques
siège (anatomique)
consistance (molle, ferme, kystique, dure, pierreuse)
forme (arrondie, oblongue, ovoïde, grand axe)
mobilité (plan superficiel---plan profond)
douleur spontanée
douleur a la mobilisation
nombre (unique, multiple, coalescente)
- Voies efférentes avec
le nerf laryngien qui cause la fermeture de la glotte
les nerfs spinaux qui causent la contraction des muscles
thoraciques et abdominaux
-la toux reflexe est initiée par une inspiration profonde sous l’action
d’un stimulus suivi par la fermeture de la glotte, une relaxation du
diaphragme et ensuite une brusque contraction musculaire sur la
glotte fermée, avec une augmentation de la pression intra thoracique
et dans les voies aériennes
- La trachée étant fermée sa paroi postérieure va se dilater et la glotte
va s’ouvrir brusquement et la différence de pression entre la trachée
et l’ atmosphère produit un flux rapide au niveau de la trachée aidant
a l’ élimination du mucus et des corps étrangers
- Toux : phénomène brutal et violent mais utile sert a expulser les
produits intra bronchiques (toux productive)
elle peut être irritative et inutile (toux sèche)
elle peut entrainer des complications
-fractures costales
-perturbations de la circulation cérébrale
( vertige, syncope)
-pneumothorax
- Rupture d’ anévrisme
- hernie inguinale et éventration
- Incontinence urinaire
- Insomnie
- Asthénie
- Exclusion sociale
• Caractères de la toux
- toux aigues
-toux chroniques
- Toux aigues; début: heures , jours, semaine
- Toux chroniques: évolution de plus de 6 semaines
Caractères de la toux
- Mode de début:
- début brutal
- Début progressif (insidieux)
- Productivité
toux sèche :sans expectoration
toux grasse: productive (infection bronchique – bronchite
chronique
- Toux permanente ( cancer bronchique- infection sinusienne-)
- Toux intermittente ( allergique- reflux gastro-esophagien)
- Horaire
matinale( toilette bronchique en cas de dilatation des
bronches)
nocturne ( reflux gastro-esophagien, asthme, allergie)
diurne ( psychogène)
- Tonalite et rythme
coqueluchoide (quintes séparées par une inspiration profonde)
en secousse ( plusieurs secousses répétées sans inspiration
profonde: toux pleurale)
spasmodique (asthme)
rauque (atteinte laryngée)
bitonale ( paralysie du nerf récurrent)
- Toux syncopale
- Toux émétisante
- Facteurs améliorants
efficacité des bronchodilatateurs
efficacité de l’ arrêt d’un médicament
- l’association avec d’autres symptômes respiratoires ( hémoptysies;
dyspnée; expectoration ; douleur thoracique)
Toux aigue récente
• Contexte infectieux
ORL (angine, rhino-pharyngite, otite, sinusite)
Broncho-pulmonaire (bronchite aigue, pleurésie, pneumopathie)
Coqueluche
• Contexte cardiaque
peut être signe d’insuffisance cardiaque = toux accompagnée
d’expectoration séreuse, mousseuse, rosée survenant a l’effort ou en
décubitus
• Contexte allergique
toux spastique dans les cas
d’ hypersensibilité immédiate= toux sèche, nocturne résistant aux
antitussifs, elle répond en général a la notion de temps, de lieu et de
circonstance Antécédents personnel ou familiaux d’allergie
• Contexte toxique
OAP, inhalation de gaz toxique, d’irritants
• Toux pleurale
toux sèche survenant avec les changements de position,
accompagnée de douleur basi-thoracique en point de coté ,
augmentant a l’inspiration profonde
Toux chronique productive
• Bronchite chronique
toux grasse avec expectoration muqueuse, survenant
préférentiellement le matin au moins 3 mois par an depuis 2 années
consécutives (fumeur plus de 40 ans 2paquets/année)
• Dilatation des bronches ( bronchiectasie) et mucoviscidose
toux productive expectoration abondante (bronchorrhée)
surtout le matin . Accompagnée parfois d’hémoptysie (tuberculose)
Toux chronique sèche
• Cancer bronchique
toux fréquente nocturne , non calmée par les antitussifs, chez
un sujet a risque accompagnée d’ altération de l’ état général
• Pathologies interstitielles
toux sèche spontanée, favorisée par l’effort ou l’inspiration
profonde accompagnée de râles crépitant
(sarcoïdose ,pneumoconiose)
• Toux d’origine ORL
cancer laryngé, laryngite chronique
atteinte du conduit auditif externe (bouchon de cérumen, corps
étranger)
rhinite , rhinosunisite (écoulement nasal postérieur et
inflammation de la muqueuse)
• Reflux gastroesophagien
toux sèche isolée survenant après repas déclenchée parfois
par le décubitus ou la position penchée en avant
accompagnée de douleurs épigastriques, de brulure retro
sternale
• Toux iatrogène
liée a la prise de médicaments (HTA)
• Toux psychogène
toux sèche bruyante disparait généralement la nuit
Les expectorations
• Expulsion de secrétions anormales présentes dans l’arbre tracheo-
bronchique par les voies respiratoires et la bouche au cours d’effort
de toux
• Les substances inhalées dans l’arbre bronchique sont éliminées par
la toux
le tapis mucuciliare
la clairance alvéolaire
Actions des cils vibratoires des cellules ciliées
Mobilisation du mucus dont l’ excès sera expulse par la toux
certaines maladies acquises
diminuent la clairance mucociliaire (bronchiectasie, bronchite
chronique , asthme, infections respiratoires aigues)
Des maladies congénitales ( mucoviscidose , maladie des cils
immobiles, syndrome de Kartagener)
Caractéristiques des expectorations
- aigue: quelques jours a quelques semaines
- Chronique: ancienne, depuis enfance ,adolescence
• Contexte de survenue
- Infectieux
- Allergique
- Cardiopathie gauche
- Fréquence
- Horaire et périodicité
- Spontanée
- Provoquée par certaines positions
- Augmentée par kinésithérapie
Couleur et consistance
- Muqueuse : blanchâtre, visqueuse, grisâtre épaisse
- Purulente: verdâtre
- Muco-purulente: jaunâtre compacte
- Sanglante: filets de sang striant des expectorations muqueuse (crachats
hemoptoïques)
- sang mêlé a l’expectoration ou sang pur (hémoptysie)
- Séreuse : transparente , fluide et aéré
- perlée: perle de l’asthme
• Quantité
- Excessive si supérieure a 30cc
- Bronchorrhée : supérieure a 100cc muqueuse et fluide
- Vomique: rejet brutal de jet de pus fistulisé dans une bronche
Orientation diagnostique
• Expectoration aigue
- Contexte infectieux (radiographie)
pneumonie : expectoration purulente (pneumocoque
expectoration rouillée = rouge orangée
germe anaérobe: expectoration purulente ,fétide)
Orientation diagnostic
- Abcès : expectorations purulente et abondante voire vomique,
augmentée en position dite de drainage
- Coqueluche: expectoration abondante associée a des quintes de toux
et pouvant se terminer par des vomissements
- tuberculose: toux sèche initialement puis productives avec altération
de l’ état général
- Infarctus pulmonaire: expectoration peu abondante, visqueuse,
noirâtre 24 heures après une douleur thoracique associée a une
dyspnée
Orientation diagnostique
• Contexte allergique
crise d’asthme: dyspnée paroxystique, sibilance, avec en fin de
crise une toux avec expectoration visqueuse et collante, des fois
perlées
. Insuffisance cardiaque gauche: OAP expectoration abondante mousse
aérée, blanchâtre ou rosée , hemoptoique avec toux quinteuse
Orientation diagnostique
• Expectoration chronique ( rôle de la radio du thorax)
radio normale patient tabagique avec expectorations muqueuse ou
mucopurulente:= bronchite chronique
- Asthme a dyspnée continue
Anomalies a la radiographie
Dilatation des bronches
expectoration chronique mucopurulente : expectoration matinale a
odeur fade parfois fétide
expectoration chronique dans la tuberculose active négligée
kystes pulmonaires infectes
carcinome bronchoalveolaire