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Programme National de Planification Familiale: ISPITS 2022

Le Programme National de Planification Familiale (PNPF) au Maroc vise à contrôler les naissances et à améliorer la santé maternelle et infantile. Depuis son lancement en 1966, le PNPF a évolué à travers plusieurs phases, intégrant des méthodes contraceptives variées et des stratégies de sensibilisation. Les objectifs incluent la réduction des besoins non satisfaits en planification familiale et l'amélioration de la qualité des services offerts.

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Programme National de Planification Familiale: ISPITS 2022

Le Programme National de Planification Familiale (PNPF) au Maroc vise à contrôler les naissances et à améliorer la santé maternelle et infantile. Depuis son lancement en 1966, le PNPF a évolué à travers plusieurs phases, intégrant des méthodes contraceptives variées et des stratégies de sensibilisation. Les objectifs incluent la réduction des besoins non satisfaits en planification familiale et l'amélioration de la qualité des services offerts.

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PROGRAMME

NATIONAL
DE PLANIFICATION
FAMILIALE
« ISPITS 2022 »
Enseigne par : fatima ouhssaine
‫‪-‬‬ ‫َأَصْبَنا َس َباَيا‪َ ،‬فُكَّنا َنْعِزُل ‪ُ ،‬ثَّم َس َأْلَنا َر سوَل اللِه َصَّلى‬
‫الَّلُه عليه وسَّلَم عن ذلَك ‪َ ،‬فقاَل َلَنا‪ :‬وإَّنُكْم‬
‫َلَتْف َع ُلوَن ؟ وإَّنُكْم َلَتْف َع ُلوَن ؟ وإَّنُكْم َلَتْف َع ُلوَن ؟‬
‫ما ِم ن َنَس َم ٍة َكاِئَنٍة إلى َيوِم الِق َياَم ِة‪ ،‬إاَّل هي‬
‫‪َ.‬كاِئَنٌة‬
‫‪‬‬ ‫الراوي ‪ :‬أبو سعيد الخدري | المحدث ‪ :‬مسلم |‬
‫المصدر ‪ :‬صحيح مسلم | الصفحة أو الرقم ‪| 1438 :‬‬
‫خالصة حكم المحدث ‪[ :‬صحيح] | التخريج ‪ :‬أخرجه‬
‫‪.‬البخاري (‪ ،)5210‬ومسلم (‪)1438‬‬
DÉFINITION
 La planification familiale, ou le planning
familial, est l'ensemble des moyens qui
concourent au contrôle des naissances, dans le
but de permettre aux familles de choisir d'avoir un
enfant.
 S’inscrit dans la stratégie de développement
humain et de la protection de la santé
maternelle et infantile :
– en contribuant à la diminution de la mortalité et de la
morbidité maternelle et infantile;
– en favorisant l’émancipation de la femme.
CONTEXTE
INTERNATIONAL
ACTUEL
 Objectifs de Développement Durable:
« D’ici à 2030 assurer l’accès de tous à des services de
soins de santé sexuelle et procréative y compris à des
fins de planification familiale , d’information et
d’éducation et la prise en compte de la santé
procréative dans les stratégie et programmes
 Stratégie
nationaux »mondiale pour la santé de la femme,
de l’enfant et de l’adolescent 2016-2030:
« Assurer l’accès universel aux services de soins de santé
sexuelle et génésique( y compris la planification
familiale) et le respect des droits en la matière) »
HISTORIQUE DU PNPF AU
MAROC
• PNPF lancé en 1966 (le 26Aout)

• Le 1 juillet 1967 le décret royal n°180-66 a


annulé le dahir du 10 juillet 1939 qui
réprimait la propagande
anticonceptionnelle ;la vente des produit
contraceptifs tout en approuvant
l’utilisation des méthodes contraceptives.
Sa majesté le roi Hassan deux à été parmi
les premiers signataires de le déclaration
sur la population de l’organisation des
nations unies;
la même année(1967)la PF a été introduite
dans le programme des écoles de formation
du personnel infirmier.
 Evolution du PNPF en plusieurs phases:
 Développement du PNPF (1968-1991):

o Création de la Commission Supérieure de la


Population au Maroc.

o Création de l’association marocaine de


planification familiale, centre de référence pour la
planification familiale, centre national de
formation en matière de reproduction humaine;
o Création des Centres Régionaux de Formation en
PF et généralisation de la formation;

o Lancement et extension du visite à domicile de


motivation systématique;

o Lancement du programme marocain de marketing


social pour les méthodes contraceptives;

o Stratégie nationale d’IEC en PF;


 Renforcement des activités (1992-1999):
oIntroduction de « Kinat Al Hilal », « Lawlab Al
Hilal » et « Hoqnat Al Hilal » dans le programme
marocain de marketing social (PMMS)

oIntroduction du « Norplant »,

oLancement de la semaine nationale de PF

oIntroduction et généralisation de la contraception


injectable
o Introduction de la PF en post partum

o Formation du personnel en gestion des


Produits Contraceptifs

o Formation des médecins du secteur privé en


techniques de PF

o Elaboration « Des standards des méthodes de


PF au Maroc ».
 Virement vers l’autosuffisance (1995-2005):
o1995- 2000:Transfert graduel de l ’achat des
contraceptifs,
oDepuis 2001: Achat de la totalité des
contraceptifs par le MS,
o2005: Autonomie en achat du matériel
médico-technique.
 Consolidation et repositionnement en SR (2005-
2010):
o Réunions de réflexion sur l’élargissement du paquet
d’activités du PNPF
o Adaptation des directives cliniques OMS /PF
o Redynamisation des centres de référence pour la
planification familiale en centre de référence de la
santé de reproduction.
o Intégration de la détection précoce des cancers du sein
et du col de l’utérus.
o Renforcement du suivi et de l’évaluation des
activités du PNPF:
Révision du système d’information y compris
les supports d’information du PNPF,
Lancement d’un projet d’informatisation de la
gestion des Produit contraceptif,
o Elaboration d’une stratégie d’intervention pour
l’amélioration de l’utilisation du DIU et
lancement de sa mise en œuvre.
o Elaboration, mise en œuvre et évaluation d’un
projet pilote d’introduction de l’implant
contraceptif au niveau du PNPF.
o Développement du counseling en santé de la
reproduction.
o Développement de nouvelles composantes de la
santé de la reproduction : infertilité.
o La Stratégie Sectorielle « Santé » pour la
période 2012- 2016
o Consolidation des acquis et amélioration de la réponse
aux besoins non satisfaits en matière de Planification
Familiale
o Renforcement de la disponibilité et de l’accessibilité aux
services de planification familiale
o Introduction de nouvelles méthodes contraceptives au
niveau des structures publiques de la santé ;
o Intégration des prestations de la planification familiale
dans le panier de soins remboursables par l’AMO ;
o Renforcement des compétences des prestataires en
matière de directives cliniques et de gestion du PNPF;
o Renforcement de la formation de base en matière de
planification familiale ;
o Relance des activités du marketing social pour le DIU
POURQUOI LA
P.F ?
1. Prévenir les risques sanitaires liés
à la grossesse chez les femmes:
 Espacer et limiter les grossesses: les grossesses rapprochées
ont des conséquences directes sur la santé et le bien-être des
femmes.
 Retarder les grossesses chez les femmes jeunes : les
grossesses précoces sont associées à un risque élevé de
problèmes de santé et de décès.
 Eviter une grossesse chez les femmes + âgées : Les grossesses
à âge avancées sont tjrs associées à un risque accru.
2. Réduire la mortalité infantile
 prévenir les grossesses et les naissances trop

rapprochées et survenant à un moment


inopportun,
3. Contribuer à prévenir le VIH/sida
 réduit le risque de grossesses non désirées parmi

les femmes vivant avec le VIH, ce qui permet


de diminuer le nombre de bébés infectés et
d’orphelins.
4. Ralentir la croissance de la population (Indice
Synthétique de Fécondité)
5. Donner aux populations la capacité d’agir et
renforcer l’éducation.
Avoir moins d’enfants :

 permet aux parents d’investir davantage dans


chaque enfant.
 représente pour les femmes une chance
d’améliorer leur niveau d’études et de participer à
la vie publique,
Les enfants qui ont moins de frères et sœurs sont

généralement scolarisés plus longtemps que les autres.


OBJECTIFS DU PNPF
• Réduire les besoins non satisfaits en
planification familiale;
• Améliorer la qualité des prestationsde
planification familiale;
• Promouvoir les méthodes modernes de longue
durée notamment le Dispositif Intra Utérin;
• Repositionner la planification familiale dans le
cadre de la Santé de la Reproduction.
POPULATION CIBLE DU
PNPF
Les bénéficiaires des service de PF sont:
Les couples désirant espacer les
naissances;
La population désirant être informée sur
la PF;
Les femmes désirant limiter leurs
naissances pour des raisons de santé.
MÉTHODES CONTRACEPTIVES
DISPONIBLES AU MAROC

• Contraceptifs oraux combinés (COC)


• Pilules micro progestatives(PMP)
• Progestatifs injectables (PI)
• Dispositifs intra-utérins (DIU): au cuivre,
hormonal
• Ligature des trompes (LT)
• Preservatives masculines
• Pilule pour la contraception d’urgence (PCU)
• Autres méthodes contraceptives :
o Norplant contraceptif
o Spermicides
o Méthode de l’allaitement maternel et de
l’aménorrhée (MAMA)………..
RÉSEAU DES PRESTATIONS DE PF
• Public:
o Structures fixes (Dispensaires, CS,
maternités , CRSR, CNSR)
o Mode mobile
o Prestations à base communautaire
• Privé : Pharmacies
o Médecins du secteur privé
• ONG
o Centres fixes
o Equipes mobiles
o Prestations à base communautaire
PRESTATIONS
OFFERTES
• Counseling de la cliente en matière de PF et son
aide à faire un choix informé de la méthode
contraceptive ;
• Examen clinique complet pour dresser le bilan
de santé de la femme afin d’éliminer les contre
indications à la méthode choisie et diagnostiquer
les états nécessitant une référence ;
• Information de la cliente sur les avantages et sur
les effets secondaires éventuels des méthodes
contraceptives, lui apprendre à reconnaître les
signes d’alarme et corriger les fausses rumeurs ;
• Approvisionnement de la femme en produits
contraceptifs ;

• Suivi régulier de l’utilisatrice d’une méthode


contraceptive et gestion d’éventuels effets
secondaires ;
•Référence de la cliente en cas de nécessité vers
une consultation spécialisée ;

•Sensibilisation de la population sur les avantages


de la PF.
GESTION EN PNPF
• Gestion du client(e) : l’Information est définie à
travers des standards et des normes de PF.
o Supports individuels : Fiche individuelle PF,
Carnet de santé de la femme
• Gestion de l’unité de PF: l’Information
exprimée en indicateurs utilisés pour planifier et
prioriser les actions et les interventions.
o Supports d’information : fiches journalières,
rapports périodiques ;
o Etudes et enquêtes: quantitatives ou
qualitatives.
SUPPORTS
D’INFORMATION
• Fiche individuelle des activités de PF
• Fiche journalière des activités de PF
• Fiche individuelle de la LT
• Formulaire de consentement informé pour LT
• Fiche de référence
• Fiche mensuelle PF
• Carnet de Santé de la Femme
• Registre des produits contraceptifs
• Fiche de stocks des produits contraceptifs
• Bon de commande et de livraison des produits
contraceptifs
PRINCIPAUX INDICATEURS
D’ÉVALUATION
Enquête/Etudes:
•Prévalence contraceptive
•Besoins non-satisfaits
•Indicateurs de qualité
•L’indice synthétique de fécondité
•Le ratio de la mortalité maternelle
Sous système d’information PF :
•Taux de recrutement en PF
•Taux d’adoption du DIU
•Nombre de couples-année-protection
•Taux d’utilisation des méthodes contraceptives
PRINCIPAUX ACQUIS 1/2

 Programme structuré avec une stratégie de couverture


globale (fixe, mobile, communautaire);
 Normes cliniques de la planification familiale actualisées;
 Normes de gestion du programme disponibles;
 Une gamme diversifié de méthodes contraceptives
disponible gratuitement au niveau des structures publiques
de santé;
 Autonomie totale en achat des produits contraceptifs et du
matériel médico-technique par le Ministère;
PRINCIPAUX ACQUIS 2/2

• Outils appropriés de gestion des produits


contraceptifs et d’évaluation des activités du
programme;
• Présence d’ONGs dynamiques dans le
domaine de la SR en général et de la PF en
particulier;
• Elaboration et généralisation du « Carnet de
Santé de la Femme »;
• Elaboration et mise en œuvre de la Stratégie
Nationale de la Santé de la Reproduction.
PERSPECTIVES
• Consolidation des acquis et amélioration de la
réponse aux Besoins en PF;
• Renforcement de la qualité des services de PF;
• Changement de la structure contraceptive en
faveur du DIU ;
LA CONSULTATION EN PF
A° Le counseling
C’est le processus à double voie par lequel
une personne qualifiée et expérimentée (le
prestataire) aide une autre (l’acceptrice) à
identifier ses besoins; il représente l’étape
cruciale de la consultation.
Le counseling se définit comme le processus
par lequel une consultante des services de SMI/PF
est aidée à exprimer ses problèmes / besoins, à
identifier les solutions possibles à prendre une
décision et à assumer les conséquences possibles
de cette décision.
On ne doit jamais essayer d’imposer une
méthode contre la volonté de la femme.
1. Objectifs
Le counseling aide la femme ou le couple à :
– prendre la décision ;
– faire le bon choix et comprendre la méthode choisie ;
– lutter contre les fausses rumeurs ;
– renseigner sur les effets secondaires et les conduites à
tenir ;
–expliquer à la femme l’ intérêt de suivi pour faire face à
tout problème.
 2. Intérêt du counseling :
 **Au niveau des clientes
 Résolution des problèmes
 Satisfaction par rapport à la décision prise
 Plus de confiance en soi, plus d'indépendance
concernant la prise de décision
 Plus d'aptitude dans la prise de décision à l'avenir
 Meilleur choix de la méthode
 **Au niveau du service :
 Bonne réputation du service
 Moins de complications et de rumeurs liées
aux prestations et services
3. Les 3 temps du counseling sont:
– le counseling initial,
– le counseling spécifique,
– le counseling post-prestation et suivi.
 4. Les étapes du counseling :
 Le counseling se déroule selon l'acronyme BERCER
B : Bienvenue:
 Dés que vous vous trouvez en face de la cliente, consacrez-
lui toute votre attention
 Soyez polie: saluer la, présentez vous et offrez lui un siège
 Demandez ce que vous pouvez faire pour elle avec amabilité
 Rassurez-la que vous n'allez pas répéter ce qu'elle va vous
dire
 Expliquez ce qui va se passer durant la visite, décrivez
sommairement l'examen physique et le cas échéant, les
tests de laboratoire
 Menez la consultation à l'abri des oreilles indiscrètes
 E : Entretien :

 Durant l'entretien, la cliente exprimera ses besoins.

Aidez-la à:
 parler de ses besoins, de ses souhaits, tant en PF que

dans les autre aspects de la SR.


 exprimer les moindres doutes et poser des questions

relatives à la Planification Familiale


 Si la cliente est nouvelle, s'enquérir de ses antécédents
en précisant :
 Son âge/Sa situation familiale
 Le nombre de ses grossesses
 Le nombre de naissances
 Le nombre d'enfants vivants
 Son utilisation du planning familial dans le passé et
actuellement
 Ses antécédents médicaux.
 Expliquer que vous demandez ces informations pour
l'aider à choisir la meilleure méthode de planning
familial et/ou à résoudre d'autres problèmes relatif à la
S.R.
Les questions doivent être simples et brèves.
Regardez la femme pendant qu'elle vous parle.
Beaucoup de clientes ne connaissent pas les noms de
maladies ou d'états pathologiques exigeant
l'intervention du médecine
o Posez leur donc des questions concernant toutes les
parties de leur corps. Cela les aidera à se rappeler
certaines choses et à vous en parler.
o Si les clientes ne sont pas nouvelles, leur demander si
rien n'a changé depuis la dernière visite.
R. Renseignements sur les méthodes contraceptives:
La cliente doit être informée sur toutes les méthodes de
planning familial disponibles.
Expliquez à vos nouvelles clientes quelles sont les
méthodes disponibles et où elles peuvent se les procurer.
Demandez à vos clientes ce qu'elles savent et quelles sont
les méthodes qui les intéressent (vous pourrez découvrir
qu'une cliente est mal renseignée. Si c'est important
apportez avec tact les corrections nécessaires).
o Décrivez brièvement, chacune des méthodes que la
cliente désire mieux connaître. Indiquez-lui :
o Le mode d'action et l'efficacité/Les avantages/ Les
inconvénients et effets secondaires possibles
 C. : Choix de la méthode appropriée par la cliente :
 Aidez chaque cliente à choisir la méthode qui
correspond à ses projets, besoins et références en
planning familial. Il est important ici de l'écouter et de
poser des questions.
 Demandez-lui s'il y a une méthode qu'elle voudrait
employer. Certaines clientes savent ce qu'elles désirent.
D'autres auront besoin d'une aide pour préciser leur
choix
 Pour aider la cliente à choisir, lui demander quels sont
ses projets et quelle est sa situation
familiale(Espacement de naissance ou limitation,
nombres d'enfants, etc)
 Demander à la cliente ce que souhaite son mari comme
méthode contraceptive et Demander lui s'il y a quelque
chose qu'elle ne comprenne pas. S'il le faut, répéter les
informations.
 Certaines méthodes ne sont pas sans danger pour certaines
personnes. En pareil cas, le dire à la cliente et lui donner
des explications précise. L'aider ensuite à choisir une
autre méthode.
 Vérifier si la cliente a pris une décision précise. Poser la
question : Quelle méthode voulez-vous utiliser?
E : Explication du mode d'emploi de la méthode :
Après que la cliente ait choisi une méthode :
Lui présenter le produit (échantillons, schéma...)
Si la méthode n'est pas immédiatement disponible, lui
dire comment, quand et où se la procurer.
Expliquer comment utiliser la méthode
Demander à la cliente de répéter les instructions.
Écouter attentivement la réponse pour être sûr qu'elle
s'en souvienne et qu'elle les ait bien comprises.
 Décrire les effets secondaires possibles, et lui dire la conduite à
tenir face à ces effets.
 Demander à la cliente de répéter ces informations
 Pour certaines méthodes, telle que la contraception chirurgicale
volontaire, on demande à la cliente d'amener son mari pour signer
le formulaire de consentement. Ce formulaire précise que la
cliente / le couple veut employer cette méthode, a reçu des
informations la concernant et les a comprises.
 Aider la cliente à comprendre ce formulaire, ses implications
 Si possible, donner à la cliente une documentation concernant la
méthode
R : Retour visite de contrôle :
Expliquer à la cliente, à quel moment elle devra revenir
pour une visite de contrôle
Lui préciser qu'elle peut revenir avant cette date si elle a
des problèmes ou si elle désire d'autres informations.
Durant la visite de contrôle:
Demander à la cliente si elle continue à utiliser la
méthode
Si oui, lui demander si elle a des problèmes avec la
méthode
 Demander s'il y a des effets secondaires
 Si oui, préciser leur gravité.
 Rassurer la cliente qui présente de légers effets
secondaires en lui disant qu'ils ne sont pas dangereux.
Lui suggérer ce qu'il est possible de faire pour les
surmonter.
 Si les effets secondaires sont graves, la référer à la
consultation médicale.
 Demande comment la cliente utilise la méthode
 Vérifier qu'elle l'utilise correctement
 Demander à la cliente si elle a des questions à poser
Si la cliente veut essayer une autre méthode :
 Lui reparler des autres méthodes et l'aider à en
choisir une.
 Ne pas oublier que changer de méthode n'est pas une
mauvaise chose. C'est normal. Personne ne peut
vraiment prendre de décision à propos d'une méthode
sans l'essayer.
 En outre, la situation d'une personne peut changer. A
ce moment-là, une autre méthode peut-être meilleure.
 Si une cliente désire avoir une grossesse, l'aider à
arrêter la méthode. Insister sur l'importance des soins
prénataux. Montrer à la cliente où elle doit se rendre
pour la consultation prénatale pour faire un suivi
régulier de sa grossesse si elle devient enceinte.
CRITÈRES DE QUALITÉ DES
MÉTHODES CONTRACEPTIVES

 L’efficacité

 L’innocuité

 La tolérance

 L’acceptabilité

 La réversibilité
Critères de qualité des méthodes
1- contraceptives
L’EFFICACITÉ

l’efficacité d’une méthode se mesurera en fonction


de l’absence d’une grossesse
 la qualité de l’information donnée
 la qualité de la technique

 la motivation de la cliente

 son niveau socioculturel

 la facilité d’accès au renouvellement de la méthode


 On mesure l’efficacité des moyens contraceptifs soit
par l’indice de pearl soit par la méthode des tables de
survie (plus compliquée)
 L’indice de pearl désigne le nombre de grossesse
accidentelles pour 100années femme; l’année femme
correspond à 13 cycle d’exposition soit environ
12mois
 L’indice de pearl permet d’exprimer le taux d’échec
d’une méthode contraceptive
Deux types d’efficacité:
L’efficacité pratique : est l’efficacité observée dans une
population regroupant les utilisatrices qui emploient
parfaitement la méthode et celle qui l’utilisent
imparfaitement ;
l’efficacité pratique dépend de la méthode et de
l’utilisateur(qualité de l’information ; la qualité de la
technique ; la motivation de la cliente ;le niveau
socioculturel ; la facilité d’accès au renouvellement de la
méthode);
 l’efficacité théorique : est l’efficacité maximale quant la
méthode est utilisée sans aucune erreur en se conformant
à toutes les instructions:
 Méthodes très efficace ( indice de pearl < ou égale à 1%
année femme):
 La vasectomie
 La stérilisation tubaire
 Les injectable
 Les norplants
 Méthodes efficaces( indice de pearl 1à5 % année
femme):
 La pilule oestro-progestative
 DIU

 Pilule progestative faiblement dosée;


 Méthodes assez efficaces ( indice de pearl plus ou
moins 5 % année femme):
 le condom
 le diaphragme plus spermicides
 Méthodes peu efficaces( indice de pearl 1à10 %
année femme)
 les spermicides seuls
 le diaphragme
 L’abstinence périodique
 Méthodes très peu efficaces( indice de pearl > ou
égale à 20 % année femme):coït interrompu;
Critères de qualité des méthodes
2- contraceptives
L’INNOCUIT
É

C’est le degré de sécurité d’une méthode


contraceptive . Elle est proportionnelle à la rareté
des effets secondaires indésirables et dangereux
pour la santé de l’utilisatrice;
Critères de qualité des méthodes
contraceptives
3-
TOLÉRANCE

Le degré de la tolérance sera proportionnel à la


rareté des effets secondaires inconfortables mais
non dangereux pour la santé de l’utilisatrice;
Critères de qualité des méthodes
contraceptives
4-L’ACCEPTABILITÉ

• Elle est en fonction du nombre de personnes qui la

choisissent et la maintiennent: elle implique une

tolérance au niveau psychologique ou socioculturel.

• Le coût d’une méthode peut influencer son acceptabilité.


Critères de qualité des méthodes
contraceptives
5- LA RÉVERSIBILITÉ

 la rapidité du retour à une fécondité

normale après l’arret de la méthode.


MÉTHODES CONTRACEPTIVES
 Les méthodes contraceptives se subdivisent en deux
groupes:
 Les méthodes modernes ou méthodes scientifiques:

1-les contraceptifs hormonaux : la pilule ; les injectables ;


les implants ; le diapositif intra-utérin ; la CCV ;
préservatif masculin ; le diaphragme ; les spermicides

2-les méthodes naturelle : la MMA ; l’abstinence


périodique ; coït interrompu ;la méthode de la glaire
cervicale( Billings );la méthode de la température ;
LES MOYENS DE CONTRACEPTION
CLASSIFICATION DES
MÉTHODES
CONTRACEPTIVES

On peut classer les MC de plusieurs façons:


En fonction de leur mode d’action.
En fonction de leur efficacité.
En fonction des techniques impliquées.
Pour comprendre le mode d’action des contraceptifs en se
réfèrera aux conditions de survenue d’une grossesse:
L’apport de spermatozoïdes en qualité et en nombre
suffisants.
Les spermatozoïdes doivent traverser le col(glaire
cervicale).
Ovulation.

L’ovule fécondé doit arriver dans l’utérus(les trompes).


L’œuf fécondé doit s’implanter dans l’utérus;
 Chaque méthode interfère avec une ou plusieurs
de ces conditions:
 Méthodes empêchant l’arrivée des
spermatozoïdes dans le col : vasectomie ; coït
interrompu ; méthodes d’auto-obsevation)
 Méthodes empêchant la progression des
spermatozoïdes dans le col : méthodes barrières ;
méthodes ayant une action sur la glaire.
 Méthode empêchant l’ovulation méthodes
hormonales.
 Méthode empêchant la progression de l’ovule
dans la trompe : stérilisation tubaire.
 Méthode empêchant la fécondation : DIU.
 Méthode empêchant la nidation : DIU ;
méthodes hormonale.
PRÉPARATION DU LOCAL ET DU
MATÉRIEL POUR UNE
CONSULTATION DE PF:

 Le local doit être propre ; bien éclairé ;


chauffé en période froide ; muni d’une
source d’eau et du savon
 La table d’examen doit être
confortable et propre;
 Le matériel a préparer pour l’examen:
 Doigtiers stériles ;
 Pince porte coton ;
 Gants stériles lubrifiant ;
 Spéculums ; compresses stériles ;solution
antiseptique;
 récipient avec décontaminant pour recevoir le
matériel utilisé; poubelle
L’EXAMEN DE LA FEMME
AU COURS D’UNE
CONSULTATION EN PF
Les contraceptifs hormonaux constituent les méthodes les
plus répondues et les plus efficaces pour la régulation des
naissances .Ce sont des composés synthétique similaires
aux hormones naturelle présentes dans l’organisme de la
femme : les œstrogènes et les progestatifs
Selon la voie d’administration, il se classe-en:
CONTRACEPTIVE ORAUX
CONTRACEPTIFS INJECTABLES
CONTRACEPTIFS PAR IMPLANTS
 CONTRACEPTIVE ORAUX:
*LES PILULES
1. Définition : la pilule est un moyen de
contraception hormonale pris par voie orale peut être
composée d’un œstrogène et d’un progestatif ou d’un
progestatif seul; elle met à profit l’action de « feed-
back » négatif sur la régularisation des
gonadotrophines au niveau hypophysaire par
l’entremise de l’hypothalamus.
Agit sur le cycle menstruel.
3. Mode d’action :
LES PILULES

2. classification :

Variation de la
dose au
Dose de
Compositio ethinyloestradio
cours du cycle
n l
 séquentielle

 Fortement dosé (+de  Monophasiqu


 Œstroprogest e
50ug)
atif ou PC  biphasique
progestatif  Normodosée (50 ug)  triphasique
seul ou micro
pilule  Minidosé (30-40 ug)
 micropillule
 Pilule séquentielle : ce type de pilule est
constitué par un minimum de 50 ug
d’ethinyloestradiol pendant les 7 à 15 jours suivi
d’une association oestroprogestative pendant les
7à15 jours restants;
 Pilule monophasique : les doses d’oetrogène et
de progestatif restent constantes durant toute la
durée du cycle;
 Pilule biphasique : avec une seule variation de
la dose d’éthyniloestradiol et de progestatif au
cours du cycle
 Pilule triphasique : compote trois paliers de
dosage d’éthyniloestradiol (2extremes identiques
et 1 central plus élevé) accompagnés d’une
augmentation progressive des doses de
progestatif;
PILULE
COMBINÉE(OESTROPROGESTATIVE
)

 Bloque l’axe hypotalomo-ovarien mettant


ainsi l’ovaire au repos:
 L’absence d’ovulation
 L’absence de sécrétion œstro-progestative
 C’est une imprégnation hormonale
exogène comparée à un cycle naturel;
LA PILULE PROGESTATIVE
Sont action est plus périphérique que centrale:
La glaire devient épaisse et imperméable aux
spermatozoïdes par son action anti-œstrogène;
L’endomètre s’atrophie:effet anti-nidatoire
L’ovulation peut-être inhibé dans 50%des cas;
TABLEAU RÉCAPITULATIF DU
MODE D’ACTION DES DIVERS
PILULE
Action Action secondaire
principale
La pilule anovulation Glaire imperméable
combinée(oestr Effet anti-nidatoire
oprogestative)
La pilule Glaire Effet anti-nidatoire
progestative imperméable Anovulation dans 50%
des cas
 EFFICACITE:

 Les contraceptifs oraux sont parmi les méthodes


les plus efficace leur efficacité théorique est
excellente proche de 100% (0,1/°d’échec pour la
pilule combinée et 0,5% pour la pilule
progestative;
 RÉVERSIBILITÉ:

 La réversibilité de la pilule est excellent


4. AVANTAGES :

Très efficaces en cas d’utilisation correcte :


utilisation facile.
Régularisent le cycle et rendent les règles moins
douloureuses.
Diminuent le risque d’anémie : diminuent
l’abondance de l’hémorragie menstruelle
Diminuent les problèmes de mastoses bénignes
Diminuent les problèmes de kyste ovariens
Diminuent les risques de grossesse ectopique
Fournissent une protection contre les maladies
inflammatoires pelviennes(glaires cervicale
épaisse
En cas de désir de grossesse, il suffit d’arrêter la
prise des pilules.
5. Effets indésirables :

vertiges , nausées, vomissements


Aménorrhées, saignements inter menstruels
Maux de tête
Prise de poids légère
NB : Si ces signes sont intolérables ou persistent
au-delà de 3 mois consultation
médicale
CONTRE INDICATION
 la grossesse ;
 les six premiers mois du post-partum chez les
femmes qui allaitent ;
 les trois premières semaines du post-partum
chez les femmes qui n’allaitent pas. (Ce délai est
nécessaire à la normalisation du système de
coagulation sanguine);
 l’âge au-delà de 35 ans pour la femme qui fume ;
 l’hypertension artérielle ;
 le diabète ancien de plus de 20 ans ou associé à des
lésions vasculaires (néphropathie, rétinopathie et
neuropathie) ;
 les thromboses veineuses profondes ou embolies
pulmonaires dans les antécédents ou actuelles ;
 La chirurgie majeure avec immobilisation
 les antécédents d’accidents cérébro-vasculaires ;
 la cardiopathie ischémique actuelle ou dans les
antécédents ;
 l’hyperlipidémie ;
 les valvulopathies cardiaques avec complications
(hypertension pulmonaire, risques de fibrillation
auriculaire, antécédents d’endocardite
bactérienne) ;
 les céphalées avec symptômes neurologiques focaux ;
 les saignements vaginaux inexpliqués ;
 les cancers du sein actuels ou dans les antécédents ;
 les associations médicamenteuses :
 Antibiotiques : rifampicine,riséofulvine(fongistatique).
 Anticonvulsivants ;
 les pathologies hépato-biliaires :
• cholestase liée à l’emploi de COC,
• hépatite virale évolutive,
• cirrhose compensée ou non,
• tumeur du foie bénigne ou maligne,
PILULE NORMODOSEE TYPE STEDERIL

21 Comprimes bleus dosés chacun à 0.050mg d’ethinyl


oestradiol et 0.5mg de norgestrel

PRENDRE LE 1èr COMPRIME LE 5ème JOUR DES


REGLES

ENSUITE 1 COMPRIME CHAQUE JOUR A LA MEME HEURE


DE PREFERENCE LE SOIR

LORSQU’ UNE PLAQUETTE EST TERMINEE,


INTERROMPRE DURANT 7 JOURS LA PRISE DES COMPRIMES
AVANT DE COMMENCER UNE NOUVELLE PLAQUETTE
PILULE PROGESTATIVE TYPE OVRETTE
(EXLUTON)
28 COMPRIMES :
chaque comprime contient 0.075 mg de norgestrel
PRENDRE LE 1èr COMPRIME LE 1èr JOUR DES
REGLES

ENSUITE 1 COMPRIME CHAQUE JOUR A LA


MEME HEURE DE PREFERENCE LE SOIR

LORSQU’ UNE PLAQUETTE EST TERMINEE,


ENTAMER DES LE LENDEMAIN UNE AUTRE,
QUE LES REGLES SOIENT APPARUES OU NON
PRESTATION ET SUIVI

 Remettre à la femme trois plaquettes et lui


demander de revenir trois mois plus tard pour
son premier contrôle.
 Pour les nouvelles acceptrices , la première visite
aura lieu au bout de trois mois, et la cliente qui a
reçu sa méthode sur le terrain aura son examen
pelvien à ce moment-là.
 La première visite de contrôle (comme toutes
celles qui vont suivre) doit être un moment
privilégié pour :
- S’informer si l’utilisatrice est satisfaite de la
méthode et si elle l’applique correctement.
- Procéder à :
 la mesure de la tension artérielle,
 la prise de poids,
 l’examen des seins,
 la palpation du foie,
 l’examen pelvien,
 prendre en charge les effets secondaires :
 si elle présente des effets secondaires légers : la
rassurer et renforcer le counseling ;
 si les effets secondaires sont assez importants ou
s’il existe une complication, arrêter la méthode,
lui conseiller une autre méthode et prendre en charge
la complication ou référer.
La fréquence des visites de contrôle:
Pour les femmes sans problèmes de santé, un examen
annuel est suffisant

Pour les femmes avec facteurs de risque, un


examen sera envisagé tous les 6 mois. Il doit être
fait par un médecin.
 Il faut également réapprovisionner la cliente en
contraceptifs.
 Donner les plaquettes par lot de trois en faisant
attention à la date de péremption.
 Durée d’utilisation; Les COC peuvent être utilisés sans
restriction de temps. Il n’y a ni intérêt ni nécessité
d’arrêter la pilule pendant un mois pour “se reposer”
J AI OUBLIE MA PILULE? (COC)
1 pilule : on l’apprend dés qu’on se rappelle et on
prend la pilule suivante à l’heure habituelle

2 pilules : on les prend toutes les deux dés qu’on se


rappelle et on prend la pilule suivante à l’heure
habituelle +préservatifs jusqu’au fin de la plaquette

3 pilules et plus : on consulte un professionnel de


santé, on arrête la prise, on attend les règles et on
commence le premier jour des règles

En cas d’oubli répétés , conseiller l’adoption d’une


autre méthode
J’ AI OUBLIE MA PILULE? (COP)
 La prendre dès que l’on se rend compte de l’oubli, et
prendre la pilule de ce jour même à l’heure habituelle.
Continuer à prendre les pilules normalement et y associer,
si l’oubli à duré plus de trois heures, une autre méthode
(barrière ou abstinence) pendant sept jours.
 Oubli pendant deux jours successifs : Prendre les deux

pilules oubliées dès que l’on se rend compte de l’oubli et


deux pilules le jour suivant. Utiliser une autre méthode
pendant une semaine tout en continuant à prendre la
pilule.
 Oubli de trois jours ou plus : Jeter la plaquette et utiliser

une autre méthode en attendant les règles pour


commencer une autre plaquette.
LA CONTRACEPTION HORMONALE
D’URGENCE OU POST- COÏTALE OU
PILULE DU LENDEMAIN
 Après un rapport sexuel non protégé et
supposé fécondant , la contraception
hormonale d’urgence peut-être prescrite
dans les 72 heures suivantes et dans les
cas suivants: viol ; rupture de condom ;
expulsion de DIU ;rupture de stock d’une
méthode de contraception en cours.
 MODE D’ACTION: elle bloc l’ovulation en
empêchant la production de pic de LH ; elle peut
provoquer un transport accéléré de l’ovule vers la
cavité utérine empêchant la fécondation
 Effet secondaires:
 Nausée
 Vomissement : il est recommandé de reprendre la
dose
 Les prochaines menstruations peuvent survenir
avec un retard sans excéder 2semaines
 NB
 «Ça peut arriver à tout le monde.»
• Laisser la cliente présenter son cas, si elle
le souhaite.
• Proposez un soutien, sans juger le
comportement de la cliente.
Elle peut être utilisée dans les 72 heures qui suivent le
rapport sexuel à risque
AUTRE MÉTHODES
 Pilule a base d’acétate d’ulipristale est une molécule
modulateur sélectifs des récepteurs de la progestérone;
 Pilule basé de lévonorgestrel;

 Pilule de coc (A utiliser si la pilule au lévonorgestrel

n'est pas disponible);


 DIU en cuivre.
PROCHAINE VISITE
 Des l’apparition des règles suivantes.
 Si elle constate les signes suivants:

 Règle peu abondantes

 Retard des règles de plus de 2

semaines
 Douleur abdomino-pelvienne

inhabituelle.
LES INJECTABLES
1. Définition :
Méthode contraceptive hormonale par IM tous les
2 mois (noristerat 200mg) ou 3 mois (DepoProvera
= Megestron flacon de 150mg).
Il est purement progestatif;
2. Mode d’action :
Les CI empêchent la grossesse par leur action centrale
et périphérique:

l’ovulation est bloquée

Ils modifient la glaire cervicale qui devient épaisse


et « hostile » aux spermatozoïdes

Atrophient l’endomètre qui devient impropre à la


nidation.
 EFFICACITE:

 Les contraceptifs injectables sont parmi les méthodes les


plus efficace leur efficacité théorique est excellente
proche de 100(0,3%d’échec )
 RÉVERSIBILITÉ:
 Généralement la grossesse survient 9 à 10 mois en
moyenne et 18 mois au maximum après la date de la
dernière injection ; il n y a pas de relation entre la durée
d’utilisation des injectables et le délai de retour à la
fécondité
3. AVANTAGES :
Facile à administrer et à utiliser
N’impliquent pas une prise quotidienne
Action prolongée
N’interfèrent pas avec les rapports sexuels
Respecte parfaitement la lactation
Prévient l’anémie
Ne donne pas de troubles vasculaires
4. Mode d’utilisation :
La première injection se fait durant les 5 premiers jours du
cycle.
Les autres injections se font tous les 2 ou 3 mois, selon le
produit, quelle que soit la phase du cycle.
Il peuvent être administrés :
6 semaines après l’accouchement s’il s’agit d’une femme qui
n’allaite pas
À la 6 éme semaine du post –partum pour une femme qui allaite
Immédiatement après un avortement (dans les 5jours)
5. Effets indésirables :

Ces produits perturbent très fréquemment le cycle :


Saignements inter menstruels irréguliers imprévisibles,
aménorrhée.

Le retour à la fertilité est retardé en moyenne de 9 mois


après l’arrêt des injections

Prise de poids, maux de tête, changements d’humeur ,


chloasma

Diminution de la libido

Douleurs pelviennes
6. Contre indications :

la nulliparité ;la grossesse ;

les six premières semaines du post-partum chez la femme


qui allaite ;

les maladies vasculaires ;

l’hypertension artérielle élevée ;migraine;diabète

tout saignement génital inexpliqué ;

le cancer du sein ; de l’endomètre et de l’ovaire

le diabète ancien avec pathologie vasculaire ;


la cardiopathie ischémique ;

les accidents cérébro-vasculaires ;

les céphalées avec symptômes neurologiques focaux ;

les médicaments au long cours : antibiotiques


(rifampicine*), anticoagulants, antiépileptiques,
phénylbutazone anti-inflammatoire non stéroidien.

les pathologies hépatiques :

• Hépatite virale évolutive

• Cirrhose décompensée;
Technique d’injection:
Faire l’injection intra-musculaire profonde.
Sans masser la zone d’injection et sans rien
appliquer dessus pour ne pas entraîner de diffusion
rapide du produit avec des taux très élevés au
début et une durée d’action courte.
Les signes d’alarme
Demander à la femme de consulter si un des
signes suivants survient :
Saignement important en durée et en quantité;
Migraines répétées ou vision trouble; Céphalée

intense
Ictère

Douleurs pelviennes sévères


Calendrier de suivi:
- La femme doit revenir au centre pour une
nouvelle injection : tous les 90 jours pour
Dépoprovera ou tous les 60 jours pour le
Noristerat.
- Demander à la cliente de respecter les
instructions et lui indiquer l’endroit des visites
de suivi;
7. Recommandations :
Vu les effets secondaires de cette méthode,
l’agent de santé doit bien les expliquer à la
femme, insister sur le caractère passager et
recommander un suivi correct. Ce counseling
préalable est essentiel.
LES IMPLANTS

Définition :
un contraceptif hormonal
de longue durée
inséré sous la peau
Il s’agit d’implants sous cutanés en silastic (caoutchouc
de silicone) formé de:
 6 bâtonnets ou capsules de 34mm de long et 2,4mm de
diamètre qui libèrent un progestatif d’une manière
continue ,et assurent une protection de 5 à 8ans contre le
risque de fécondité.
 2 bâtonnets : qui se composent de 2tiges en silastic ayant
chacune 44 mm de long chaque tige renferme 70 mg de
levonorgestrel ; le norplant 2 est extrêmement efficace
pendant 3 ans.
Mode d’action :
Inhibition de l’ovulation
La fécondation est bloquée
Atrophie de l’endomètre :
la nidation est empêchée
Imperméabilité du mucus
cervical
Avantages :
Protège contre la grossesse pendant une durée
de 5 ans
Très grande efficacité, proche de 100 %
Méthode rapidement réversible, en 8 jours
Méthode non contraignante
Pratique,n’interfère pas avec les rapports sexuels
Convient parfaitement à une femme qui allaite.
Inconvénients:
L’insertion et le retrait nécessitent une petite
intervention chirurgicale
Risque d’infection de saignement et d’hématome
La femme ne peut arrêter la méthode par elle-même
Ne protège pas contre les IST/SIDA.
Effet secondaires:
Aménorrhée

Saignement

Céphalées

Expulsion des implants


Infection

Douleurs pelviennes
Mastalgie

Douleurs thoracique
Hyperpilosité


Suivi :
Contrôle de la cicatrisation 7 jours après
l’insertion des implants
La femme doit revenir le 3ème mois puis une
fois par an
Recommandations :
Vu les effets secondaires de cette méthode,
l’agent de santé doit bien les expliquer à la
femme, insister sur le caractère passager et
recommander un suivi correct. Ce counseling
préalable est essentiel.
MÉTHODES BARRIÈRE
LE DISPOSITIF INTRA-UTÉRIN
(DIU)
1. Définition :
Moyen contraceptif mécanique
endo-utérine inventé
en1928 par Ernst
Grafenberg.
Petite armature flexible en plastique.
réversible simple et efficace
LE DISPOSITIF INTRA-UTÉRIN
(DIU)

2. Mode d’action :

Evite la rencontre des spermatozoïdes avec


l’ovule .
Empêche la nidation
2-Types du DIU
 Le DIU au cuivre: leur armature en plastique contient
également du cuivre exemples : le nova T ,le multiload ,
le T380A au cuivre ( il contient 380mm2 de cuivre
répartis sur la tige verticale et les brat transversaux , il a
un double effet :
 le cuivre a un effet spermicide qui le rend contraceptif ;
 D'autre part, le DIU constitue un corps étranger dans
l'utérus, qui empêche la nidation.
 Le DIU hormonal: son armature en plastique contient
une hormone stéroïde (progestérone)libérée par petites
quantités et de façon continue dans la cavité utérine
diffuse des hormones progestatives dans l'utérus. Il a un
double effet:
 Il rend impropre le col de l'utérus au passage des
spermatozoïdes grâce à l'épaississement des sécrétions du
col;
 il diminue l'épaisseur de l'endomètre, le rendant impropre
à la nidation.
Multiload 375 Le Mirena

T380A
3. Avantages :
Efficacité élevée taux d’échec 1 %.
Assure une protection de la femme pendant 5 à 10 ans
Insertion et retrait faciles et rapides
méthode réversible retour de fécondité dès le retrait du
DIU
n’intervient pas dans le cycle hormonal de la femme;
Ne gène pas les rapports sexuels du couple.
Pas d’effets systématiques
Convient a la femme allaitante
4. Mode d’utilisation :
L’insertion et le retrait se fait par un médecin ou une
infirmière formés à cet effet.
Insertion :
 Femme avec des cycles réguliers: dans les 5 premiers

jours du cycle.
 Femme en aménorrhée : insertion possible après

avoir éliminé une grossesse.


 Post-partum :6 semaines ou plus après accouchement;

3 mois ou plus après une césarienne (acte médical)


 Post- abortum : après 6 semaines.
NB:

•Nous pouvons poser le stérilet n'importe quel


jour du cycle menstruel, à condition d'être sûrs
que la femme n’est pas enceinte

•Le stérilet peut être posé dans les 2 jours


suivant l'accouchement
5. Effets indésirables :
Douleurs pelviennes les premiers jours après
l’insertion
Saignements légers pendant quelque jours
Dans certains cas les règles peuvent être plus
abondantes et prolongées
Des saignement inter menstruels peuvent survenir
chez certaines utilisatrices
6. Conte indications :
Grossesse / Nulliparité .
Cardiopathies valvulaires/Malformations de l’utérus
Saignements gynécologiques d’étiologie non
diagnostiquée
Antécédents de grossesses extra-utérine
Infection génitale aigue/Antécédents d’infections
génitales hautes (col, corps utérin, trompes)
COMPLICATION
 Saignement abondant et ou crampes
abdominales douloureuses dans les 3 à 5 jours
qui suivent l’insertion;
 Saignement irrégulier et/ou douleurs à chaque

menstruation;
 Rapports sexuels douloureux;
 Absence d’un cycle menstruel;
 Fils du DIU plus courts;
7. Suivi :
Contrôle
un mois après la pose,
trois mois
tous les six mois
8. Les signes d’alarmes nécessitant
une consultation immédiate :
Retard ou absence de règles
Hémorragies ou règles très abondantes
Pertes vaginales abondantes et malodorantes
Douleurs pelviennes persistantes
LE PRÉSERVATIF MASCULIN : LE
CONDOM

1. Définition :
Le condom est une mince gaine en latex
Moyen contraceptif temporaire

2. Mode d’action :
En recouvrant la verge, il Empêche la rencontre
entre les spermatozoïdes et l’ovule
3. Avantages :
Utilisation facile
Grande Efficacité s’il utilisé correctement(42-98%)
pas de CI ni effets secondaires
Permet à l’homme de participer à la planification
familiale et à la contraception
Protège efficacement contre les IST.
INCONVÉNIENTS
 Le rapprochement sexuel doit être interrompu
pour la mise en place du condom sur le pénis en
érection
 Peut diminuer la sensibilité chez l’homme
 Le condom peut glisser ou se déchirer pendant

l’acte sexuel
 Peut être détérioré lors de sa conservation par

une chaleur excessive, la lumière du jour ou


l’humidité et peut ainsi se déchirer pendant
l’utilisation.
4. Mode d’utilisation :
Utiliser un nouveau condom à chaque rapport sexuel
Mettre le condom lorsque la verge est en complète
érection et avant la pénétration
Laisser un petit espace au bout pour recueillir le
sperme
Retirer le condom avec précaution en le serrant à la
base de la verge, pour éviter que l’éjaculat ne se
déverse dans le vagin
5. Indications
Impossibilité d’utiliser une autre méthode
contraceptive
Oubli de prise de pilule par la femme pendant
2 jours ou plus
Méthode intermédiaire en attendant que la
femme ait ses règles pour choisir et débuter
un autre moyen contraceptif (pilules, DIU,…)
6. Suivi :
Réapprovisionnement régulier
En cas de problème
d’utilisation demander conseil
aux prestataires.
LE DIAPHRAGME
1. Définition :
 capuchon de latex, en forme de dôme, tendu par
un anneau rigide et qui se place au fond
du vagin devant le col de l'utérus . Il empêche les
spermatozoïdes de pénétrer dans l’utérus ;
 Il est utilisé avec une crème spermicide
 Le diaphragme doit être gardé 6 à 8 heures après
le rapport;
2. Avantages :
 Son emploi est très discret et il est sous le
contrôle de la femme
 lorsqu'il est utilisé parfaitement, son taux d'échec
est de 4 à 8 %.
 permet de bloquer l'entrée des spermatozoïdes
 Il se place avant un rapport sexuel et il faut
ensuite le garder pendant les 6 heures qui suivent.
2. Inconvénients :
 difficultés à l'insérer au début
 risques de développer une infection des voies
urinaires
 Il n'empêche pas les IST à 100%
 utiliser un autre mode de contraception en
parallèle, jusqu'à ce que son utilisation soit sûre
CONTRE INDICATION
Les anomalies de la filière génitale :
prolapsus ; cystoceles ; fistules ; lésion
locales
Postpartum immédiat (vagin trop large et

extensible)
Les résistance psychologique ( dégout )
LES SPERMICIDES
Définition:

Les spermicides sont des contraceptifs


chimiques qui se présentent sous forme de
mousse , tablettes moussantes ou ovules
vaginaux il fournissent une protection
supplémentaire si il sont utilisés avec un
préservatif ou un diaphragme
AVANTAGES
 Les spermicides n’ont pas d’effet notables sur
l’organisme
 Ne s’utilisent qu’au moment des rapports
 Utiles comme méthode temporaire ou

complémentaire
 Augmente l’efficacité du condom et du diaphragme
 Lubrifient le vagin de la femme
 La mousse n’est pas graisseuse et disparait après

usage
 Offrent une certaine protection contre les IST
 Respectent la flore physiologique du vagin
INCONVÉNIENTS
Les substance spermicides sont parfois
dégoutter par certain couples
Leur efficacité est relative
Il existe de rare allergies ou irritation
La femme se plaint parfois d’écoulement

gênant
Couteux pour usage régulier
MÉTHODES
CHIRURGICALES
LA LIGATURE DES TROMPES (LT)
1. Définition /Mode d’action :
Petite opération chirurgicale qui consiste à
oblitérer ou à sectionner les trompes pour
empêcher la rencontre des spermatozoïdes et de
l’ovule
On pratique soit une incision sous ombilicale de 2
à 2,5 cm, sous anesthésie locale, soit une
laparoscopie sous anesthésie générale légère
2. Avantages :
Efficacité très élevée (irréversible)
La femme retourne chez elle le jour même
Le cycle menstruel et les rapports sexuels restent
normaux
la santé de la femme ne subit aucune conséquence
négative
 Indication médicales
 Antécédents de complications obstétricales

 Femme ayant eu plusieurs césariennes

 Toutes contre-indication médicale a la grossesse

 Maladies cardio-respiratoires

 Troubles de la coagulation

 Tumeur pelvienne

 Adherence pelviennes ou abdominales

 HTA

 Contre indication:

 CI temporaires:

 Infection pelvienne évolutive

 Grossesse
 CI relatives:
 Pas de certitude

 Le partenaire est réticent

 Le couple est instable

 Dernier né a moins de 1an

 délais de reflexion

 Femme jeunne et homme agé

 Inconvénient

 Irréversibilité

 Problèmes psycho-sociaux pouvant survenir en cas de

changement de statut familial de la femme


3. Conditions :

Consentement du couple

Avoir au moins 4 enfants vivants dont 1garcon

Le dernier enfant doit avoir plus de 2 ans

Avoir entre 28 ans et 40 ans

Recommandée en général aux couples qui sont certains de


ne plus vouloir d’enfants et aux femmes dont la santé
serait compromise par une grossesse non souhaitée;
VASECTOMIE
Définition :
 La vasectomie ou ligature des canaux déférents
est une opération chirurgicale utilisée comme
méthode de stérilisation ou de contraception
(réversibilité). Elle consiste à sectionner ou
bloquer les canaux déférents qui transportent les
spermatozoïdes chez des individus mâles.
CONTRACEPTION
CHIMIQUE
LES SPERMICIDES:
 sontdes produits qui ont une action contraceptive locale.
On les trouve en pharmacie sous différentes formes :
crèmes, gels, ovules…… Ces substances spermicides
neutralisent les spermatozoïdes, les empêchent de
continuer leur progression vers l’ovocyte, pour le
féconder. Ils doivent être introduits profondément dans
le vagin avant un rapport sexuel.
INCONVÉNIENTS
 Ils sont coûteux
 peu efficaces.(Ils doivent être associés à un

préservatif, à un diaphragme ou à une cape


cervicale).
 L’usage de spermicides affecte la spontanéité des

relations sexuelles.
 Selon les spermicides utilisés, il faut attendre jusqu’à

15 minutes après l’insertion afin de leur permettre de


se dissoudre sans oublier que leur efficacité est
limitée en temps.
 Certaines femmes peuvent développer des allergies

locales aux spermicide


 La toilette intime doit se faire à l’eau uniquement

pendant les quelques heures qui suivent le rapport


AVANTAGE
 Ils n’interférent pas avec le système hormonal, la durée
du cycle.
 Ils restent sous le contrôle de l’utilisatrice, car on ne s’en
sert qu’en cas de besoin.
 Ils peuvent également servir de lubrifiants vaginaux lors
des rapports;
 ils ne sont pas irritants pour la paroi du vagin, sauf s’ils
sont utilisés très souvent (plusieurs fois par jour).
LES METHODES NATURELLES
MÉTHODE DU CALENDRIER
« OGINO KNAUSS »
 Définition : La méthode ogino, autrement
appelée abstinence périodique ou
méthode du calendrier fait partie des
méthodes de contraception naturelle.
Elle consiste à éviter les rapports
sexuels non protégés pendant les jours
fertiles, c’est-à-dire pendant les jours
qui précèdent ou suivent l’ovulation.
AVANTAGE :
Ne fait intervenir ni moyen mécanique ni moyens
chimique présente une innocuité totale;
LES INCONVENIENTS:
Il n’est pas sure
La nécessité de se référer à une longue période
(6mois)
Ne peut être utilisée après un accouchement ou un
 avortement

 Elle est sans valeur chez la femme


allaitante
 Abstinence prolongée nécessitant la
collaboration du couple
Description:
 Les spermatozoïdes survivent en moyen 3 jours;
l’ovule vit et reste fécondable 48 H
 La durée du cycle est étudiée sur une période de

6mois au moins afin d’étudier la variation de la date


d’ovulation;
 Le cycle le plus court moins 14 jours -3jr de survie

de S plus un jr de sécurité
 Le cycle le plus long moins 14 jours -2jr de survie de

l’ovule plus un jours de sécurité


Application:
 Le cycle le plus court on soustrait18 jours
 Le cycle le plus long on soustrait 11jours
MÉTHODE DE LA GLAIRE
CERVICALE(BILLINGS)
 Définition:

Cette méthode cherche à déterminer la période féconde .


La femme peut constater une sensation d’humidité et
percevoir un mucus élastique témoignant de l’approche
de l’ovulation.
 La glaire devient limpide( comme le blanc
d’œuf),abondante et élastique entre les doigts cette
glaire peut être trouvée à l’extérieur de l’orifice cervical ou
à l’entrée du vagin
 La femme pourra en déduire qu’elle est féconde lorsqu’elle
sent cette « »humidité »et que les jours inféconds sont ceux
ou la femme est sèche;

Les avantage :
 pas de calcule du cycle
 Pas d’utilisation de thermomètre
 Peut être enseignée aux femme illettrée
 Méthode simple et pratique mais peu efficace
LA MÉTHODE THERMIQUE
DEFINITION:

Cette méthode se fonde sur la légère élevation


de la température centrale du corps de «3à5 »
dixième de degrés (0,3 à 0,5c°) constatée au
moment de l’ovulation.
Mode d’utilisation:
A l’aide d’un thermomètre médical, la femme doit
prendre sa température au repos chaque matin à la
même heure avant de se lever
Pendant trois minutes dans le rectum
Inscrire la température sur un graphique utilisé à
cette fin sur un carnet
 Avantage:

Ne fait appel à aucun moyen chimique ou mécanique


 Inconvénients:

 Nécessite d’un cycle régulier


 La femme doit avoir un thermomètre, savoir
l’utiliser ,noter la température et interpréter la courbe
 La prise de température peut engendrer des lésions
anales (anites , rectites…).
 Exige une motivation journalière et constante….
 une infection même légère un refroidissement
peuvent fausser la courbe de température
 Méthode déconseillée chez la femme qui travaille
la nuit;
LA MÉTHODE SYMPTO-
THERMIQUE( COMBINÉE )
 La combinaison de la méthode du calendrier avec
celle de la température la glaire permet
d’augmenter le nombre de jours « surs »
d’abstinence périodique. On détermine les jours
non fécondables de la première partie du cycle à
partir de la méthode « Ogino Knauss » et les
jours non fécondables de la 2éme partie du cycle à
partir de la méthode de température.
LE COÏT INTERROMPU OU
RETRAIT:

définition:
Le coït interrompu est le retrait du pénis hors du
vagin avant l’éjaculation afin que le sperme ne soit
pas en contact avec les voies génitale de la femme ;
Les avantage:
Ne nécessite ni contrôle médicale ni matériel
spécial
Il ne présente pas d’effets secondaires
Il peut être utilisé à tout moment

inconvénients:
Efficacité relative :le taux d’échec varie entre
10à23grossesse pour 100années-femmes;
MAMA
 Définition:

 La MAMA(méthode d’allaitement maternel et


d’aménorrhée) est une méthode qui repose sur
l’exploitation de la période d’infécondité
entrainée par l’allaitement maternel intensif.
Critères d’utilisation:
Pour assurer une contraception efficace(indice de pearl :
plus de 98% par la MAMA , les critère sont nécessaires :
les femme qui allaite ne doit pas avoir eu ses règles
depuis l’accouchement : en parle de l’aménorrhée de
lactation
Elle doit nourrir son enfant exclusivement au sein
Le nourrisson doit être âgé de moins de six mois.
 AVANTAGE:
 La MAMA est à la disposition universelle de toutes
les femmes qui allaitent
 Son efficacité est d’au moins 98%
 elle assure une protection dès le début du post-

partum
 Les avantages de l’allaitement pour la santé de la

mère et de l’enfant sont reconnus;


 Aucun produit ou fournitures ne sont nécessaires à

son utilisation
 La MAMA peut être utilisée à titre temporaire

pendant qu’une femme décide d’adopter une autre


méthode;
 La MAMA peut baisser les cancers de l’appareil
reproductive , anémie et l’ostéoporose chez la
femme
 La MAMA a un effet bénéfique sur la croissance le
développement et la survie des nourrissons;
 La MAMA permet aux femme de retarder l’emploi
de contraceptifs;
Inconvénients:
Difficulté d’utilisation chez la femme qui
travaille
La durée de la méthode est limitée à une

période brève du post-partum


Pour des raison sociales certaines femmes

auront peut-être du mal à allaiter


exclusivement au sein;
CLIENTES À
BESOINS
SPÉCIFIQUES
Femme âgée de > 40 ans,
Femme après l’accouchement,
Femme après un avortement,
Les personnes ayant une infection VIH/SIDA,
Et enfin la femme ayant besoins d’une
contraception d’urgence
BS: Femme
enceinte qui vient Choix d’une méthode contraceptive après l’accouchement
d’accoucher

- Expliquer à la femme que l’allaitement au sein exclusif pendant les 6 mois suivant
l’accouchement la protège d’une nouvelle grossesse tant qu’elle n’a pas de règles, et
bénéfique pour la santé de l’enfant.

Expliquer - Dite à la femme qu’un espacement d’au moins deux ans est bénéfique pour sa santé et la
santé de son enfant

- Si elle veut arrêter la méthode MAMA ou diversifier l’alimentation du nourrisson, elle


faut l’aidant à adopter une méthode contraceptive.

- MAMA exclusive
- DIU à partir de 6 semaines sauf en cas de césarienne (attendre 3 mois)
Femme
allaitante - PMP à partir de 6 semaines
- Préservatifs

Femme non - A partir de 21 jours: PMP


allaitante - A partir de 6 semaines: DIU, Progestatifs injectables, COC.
- Préservatifs

BS
2
BS: Après
avortement
Choix d’une méthode contraceptive après un avortement

Apporter votre soutien à la femme qui a subi un avortement récemment

- Elle a besoin de conseils particuliers


Écouter
- Incitez-la à parler ouvertement

- Si vous soupçonnez des problèmes sociaux ou de santé, ou autre, proposez de l’aide ou

orientez la personne pour qu’elle bénéficie de soins.

Expliquer à la femme qu’elle peut tomber enceinte deux semaines seulement après un
avortement
Expliquer qu’ une nouvelle
grossesse est possible Si elle ne présente pas de complications ou d’infection, elle peut utiliser n’importe quelle

Méthode de planification familiale sans risque à condition qu’il n’y ait pas de

Contre-indication à la méthode choisie.

Elle peut commencer la contraception immédiatement après l’avortement (sauf pour le

DIU: attendre 6 semaines).

BS
3
BS:femmes
âgées de plus
de 40 ans
Choix d’une méthode contraceptive chez la femme dont âge > 40 ans

La femme peut être A partir d’un certain âge, la grossesse comporte plus de risques pour la mère et
enceinte jusqu’à la pour l’enfant.
ménopause cependant
- Le Dispositif intra-utérin DIU
- Le Préservatif
Méthodes conseillées
- Les Progestatifs Injectables

- Les Spermicides
- Les Méthodes naturelles

- La Pilule micro progestative


Méthodes déconseillées
- La Contraception Orale Combinée

La contraception doit être continuée une année après les dernières règles (ménopause)

BS
1
BS: Personne
vivants avec Choix d’une méthode contraceptive chez les personnes ayant
VIH/SIDA
Une infection VIH/SIDA

Les personnes VIH positives doivent continuer à se protéger des IST et de


l’infection à VIH.
Il faut continuer à se  L’utilisation correcte et constante du préservatif, protège à la fois de la grossesse et
protéger des IST des infections.

- En cas de séropositivité, la grossesse peut présenter des risques pour la santé de la


mère et de l’enfant si elle n’est pas bien prise en charge.

La grossesse peut Les risques sont : transmission du VIH à l’enfant (pendant la grossesse,
présenter un risque pour l’accouchement ou l’allaitement), fausse couche, anémie, amaigrissement, naissance
la femme et pour son prématurée, enfant mort-né, faible poids à la naissance et autres complications.
enfant - Si la femme est enceinte; il faut l’orienter vers une structure de prévention et de
traitement de l’infection à VIH.

Le DIU est déconseillé


Les méthodes basées sur la connaissance de la fécondité peuvent être difficiles à
Aider la cliente à
appliquer si la femme a le SIDA ou si elle prend des antirétroviraux car le cycle
choisir une méthode
menstruel est modifié et la température corporelle augmente
qui lui convient
Le VIH peut être transmis au nourrisson par le lait maternel.
Les méthodes hormonales sont conseillées ( associer les préservatifs).

BS
4
BS:
Contraception Femme ayant besoin d’une contraception d’urgence
d’urgence
La pilule du lendemain ou contraception post-coïtale, est un moyen de contraception
d'urgence de type médicamenteux, hormonal, à base de progestatif seul
Posologie : 1,5 mg de lévonorgestrel en une seule prise
Mode d’action : elle retarde l’ovulation si celle-ci n’a pas encore eu lieu, ou empêche la
Expliquer fécondation en agissant sur la mobilité des spermatozoïdes par effet sur la glaire
cervicale, mais elle ne provoque pas d’avortement
-Efficacité: la cliente doit prendre la pilule dés que possible après un rapport non protégé
dans les 72 heures
-Effet benéfique: empêche une grossesse non désirée.

Quand une femme - Oubli de la pilule


peut avoir recours - Déchirure d’un préservatif
à la contraception - Expulsion d’un stérilet
d’urgence - En cas de viol ou d’agression sexuelle

- Effets secondaires possibles : Nausées, voire des vomissements, Maux de tête,


Effets secondaires Douleurs dans le bas-ventre, Fatigue et vertiges.

- En cas de vomissements dans les trois heures suivant la prise du comprimé, il est
recommandé de reprendre un autre comprimé immédiatement.
conseiller
- Cette pilule ne doit pas être considérée comme un moyen de contraception habituel
ou même occasionnel, mais seulement comme une éventualité d'urgence.

BS
5
LES CRITÈRES
D’ÉLIGIBILITÉ OU CRITÈRES
DE RECEVABILITÉ
 Pour une bonne recevabilité des méthodes contraceptives en
présence d’une maladie ou d’état pathologique, l’OMS a établi
une classification basée sur la comparaison des bénéfices et
risques des méthodes contraceptives, et qui distingue quatre
classes :
 Classe 1 : la méthode peut être utilisée en toute circonstance. Il
n’y pas de risque.
 Classe 2 : la méthode peut être généralement utilisée. Les
avantages sont plus élevés que le risque.
 Classe 3 : la méthode ne peut être utilisée en général. Les
risques sont plus élevés que les avantages.
 Classe 4 : la méthode est à proscrire, les risques sont importants
et donc inacceptables.
7: Quand commencer à utiliser une méthode
contraceptive?

Après l'accouchement
Méthode Pas d'allaitement Allaitement
Dans les 2 jours qui suivent ou Dans les 2 jours qui suivent ou
Stérilet le 1er et le 12ème jour du cycle
au bout de 4 semaines au bout de 4 semaines

Pilule le 1er et le 5ème jour du cycle 3 semaines après l'accouchement 6 mois après l'accouchement

Pilule minidosée le 1er et le 5ème jour du cycle Immédiatement après l'accouchement 6 semaines après l'accouchement

Contraceptifs injectables retard le 1er et le 7ème jour du cycle Immédiatement après l'accouchement 6 semaines après l'accouchement
Contraceptifs injectables 3 semaines après l'accouchement
le 1er et le 7ème jour du cycle 6 mois après l'accouchement
mensuels
Implants Norplant le 1er et le 7ème jour du cycle Immédiatement après l'accouchement 6 semaines après l'accouchement
Utiliser un moyen de protection -- --
Vasectomie supplémentaire pendant 3 mois
Aucune autre protection nécessaire si Dans les 7 jours qui suivent ou Dans les 7 jours qui suivent ou au bout
Stérilisation féminine au bout de 6 semaines
assez sûr qu'il n'y a pas de grossesse de 6 semaines après l'accouchement

Préservatif (M et F) N'importe quel jour Immédiatement après l'accouchement Immédiatement après l'accouchement

Diaphragme N'importe quel jour 6 à 12 semaines après l'accouchement* 6 à 12 semaines après l'accouchement
Spermicides N'importe quel jour Immédiatement après l'accouchement Immédiatement après l'accouchement

-- Immédiatement après l'accouchement


MAMA -- et pendant 6 mois au maximum
Méthodes basées sur la N'importe quel jour
connaissance de la fécondité Après 3 cycles menstruels de 26 à Après 3 cycles menstruels de 26 à 32
(à condition de savoir quand les
32 jours jours
(calendrier) règles ont commencé)

*Selon le moment où l'utérus et le col retrouvent une taille normale -- Ne s'applique pas à cette méthode
Rumeurs et Idées fausses sur la contraception

Beaucoup de clients ont entendu des rumeurs sur les méthodes de planification familiale avant de venir au centre de santé ce qui les rend souvent méfiants.
Cette page vous aidera à rassurer la cliente et à lui donner des informations correctes. Montrez-vous respectueux et compréhensifs.

FAUX : La contraception empêche définitivement d’avoir des enfants. FAUX : le DIU pique le mari
VRAI : La seule méthode qui empêche définitivement d’avoir des VRAI : Si les fils ne sont pas coupés très court le mari ne sent rien
enfants est la ligature tubaire.
FAUX : le DIU donne une hémorragie
VRAI : le DIU augmente le flux sanguins parapport
à la contraception hormonale. L’hémorragie se voit surtout chez les
femmes qui présentent une pathologie sous-jacente.
FAUX : la contraception peut entraîner une prise de poids
FAUX : la femme utilisant le DIU ne peut pas soulever le poids
VRAI : Seuls les méthodes hormonales peuvent entraîner une prise poids VRAI : La femme ne peut pas soulever du poids uniquement les deux
FAUX : S’il n’y a pas de pénétration, vous ne serez pas enceinte et 1er semaines, le temps que le DIU prennent place dans l’utérus
vous n’aurez pas d’IST/Sida
VRAI : Une grossesse est possible, même lorsqu’il n’y a pas eu de FAUX : le DIU donne une infection
pénétration, bien que le cas se présente rarement, de même pour une IST.
VRAI : Le DIU ne donne pas d’infection , si une infection survient
sur DIU, il faut traiter si non c’est grave.
FAUX : certains produits contraceptifs nécessitent des pauses.
VRAI : Toutes les méthodes peuvent être utilisées pendant de FAUX : le DIU monte au foie, au cœur, …..
nombreuses années mais sous surveillance médicale. VRAI : Le DIU se pose à l’intérieur de l’utérus. En cas de perforation
(qui se produit surtout au moment de l’insertion) le DIU peut monté
FAUX : La contraception est mauvaise pour la santé dans la cavité abdominale sans perforé les organes.
VRAI :La contraception permet l’espacement des naissances, ce qui y
est bénéfique pour la santé de la mère et son enfant FAUX : le sang s’accumule dans l’utérus due à l’aménorrhée de
l’injectable
FAUX : le DIU est responsable d’accolement du couple.
VRAI : Le sang ne s’accumule pas dans l’utérus, car il y a pas de
VRAI :Le DIU n’est jamais responsable d’accolement du couple développement de la muqueuse utérine responsable des menstruations
‫قاَل َ رسوَل اللِه َص َّلى الَّلُه عليه‬
‫و‬ ‫َي‬ ‫إلى‬ ‫ٍة‬‫ِئَن‬‫ا‬‫َك‬ ‫ٍة‬ ‫َم‬ ‫َس‬‫َن‬ ‫ن‬ ‫ِم‬ ‫ما‬ ‫‪:‬‬ ‫َم‬‫وسَّل‬
‫ِم‬
‫‪.‬الِق َياَم ِة‪ ،‬إاَّل هي َكاِئَنٌة‬
 La proportion des femmes mariées utilisant
des moyens de contraception (toutes
méthodes confondues) est de 70,8%. Celles
qui utilisent une méthode moderne
représentent 58%. Les méthodes utilisées par
les femmes marocaines mariées continuent à
être dominées par la pilule. En effet, les
résultats de l’ENPSF-2018 montrent que
48,7% des femmes utilisent la pilule comme
moyen contraceptif et ce quelque soit le
milieu de résidence. Elle est suivie par la
méthode du calendrier (6,6 %), par le retrait
(5,1 %) et le dispositif intra-utérin (4,6 %).
 POLITIQUE DE POPULATION ET DE PLANIFICATION FAMILIALE La politique de population est demeurée
une constante des programmes de développement économique et social depuis 1966, date de
l’institution du Programme National de Planification Familiale, l’engagement du pays en faveur de cette
politique s’est manifesté à travers la signature de la Déclaration sur la Population de l’Organisation des
Nations Unies du 11 Décembre 1967. Au niveau national, plusieurs mesures ont été mises en place en
vue d’honorer les engagements du Royaume dont essentiellement la création en 1966 de la Commission
Supérieure de la Population et des Commissions Locales de la Population, la création en 1971 de
l’Association Marocaine de Planification Familiale, la création en 1976 au Ministère de la Santé, d’une
Division de Population et d’un Service Central de la Planification Familiale et la création en 1994 de la
Direction de la Population. Ceci a favorisé le développement des activités de planification familiale et le
déploiement de stratégies à même d’accroitre la couverture de la population par les prestations de
santé maternelle et infantile. En 1994, les représentants de 180 pays se sont réunis lors de la
Conférence Internationale sur la Population et le Développement (CIPD) tenue au Caire et ont approuvé
le Programme d’action qui a mis en évidence la nécessité d’améliorer la santé de reproduction de leurs
populations, particulièrement dans les pays en développement. Ce programme d’action, auquel le Maroc
a pleinement participé, a servi de guide pour l’élaboration des stratégies et programmes du
gouvernement dans les domaines de la population et de la santé de la reproduction. C’est ainsi que les
activités de planification familiale ont connu un accroissement très rapide. Vue l’ampleur des problèmes
que vivent les populations dans les domaines de la santé de la reproduction, des mesures ont été mises
en place pour y remédier et pour que les objectifs de la CIPD deviennent une réalité ; à savoir des
naissances planifiées, des grossesses et accouchements qui se déroulent dans de bonnes conditions et
une sexualité saine. L’intégration de ces prestations et services a plusieurs avantages particulièrement
en matière de gestion et de recrutement des populations cibles. Vingt-cinq ans après le rapport détaillé
de la CIPD, un soutien massif a été apporté au consensus selon lequel l’investissement dans les droits,
les capacités et la dignité individuels de l’Homme, dans de multiples secteurs et tout au long d’une vie,
constitue le fondement du développement durable. Au Maroc, d’un point de départ limité à la
Planification Familiale et à la santé de la mère et de l’enfant, la santé reproductive s’est élargie à
d’autres aspects tels les IST/SIDA. Des actions multisectorielles impliquant les autres départements et
des ONG ont obtenu certains acquis tels la révision et la modification du statut de la femme et la lutte
contre la violence à l’encontre des enfants et des femmes
MALFOERMATION ET
CONTRACEPTION
 La contraception hormonale, une source de malformations congénitales?
 Nora AH et Nora J J [2] ont publié une étude, en 1975, qui a révélé une association entre la contraception estroprogestative, progestative et un
groupe de malformations congénitales. L'acronyme VACTREL a été initialement utilisé pour décrire ces malformations. Les
anomalies vertébrales, anales, cardio-vasculaires, trachéales, oesophagiennes, rénales, celles des extrémités des membres (limb) font partie
de cet acronyme. Ces malformations sont apparues avec l'administration de stéroïdes sexuels pendant la grossesse précoce.
 OP Heinonen,[3] en 1977, a effectué la plus grande étude connue, sur 50.000 grossesses. Il a trouvé un risque relatif hautement significatif de

malformations cardiaques multipliées par 2,3 pour les femmes qui au cours du 1er trimestre de grossesse ont été exposées à des stéroïdes
sexuels.
 Avec l'étude de 1982 effectuée par Macourt, les grossesses qui ont eu lieu dans les 3 mois suivant la cessation de la contraception hormonale,

dans le groupe des jumeaux monozygotes on a observé une augmentation significative d'une incidence de malformations congénitales.( Aust
NZ Obstet Gynecol 1982, Febr 22(1) 25-8)
 Selon Jocobson,[4]18% des filles de mère ayant pris un progestatif de synthèse durant la grossesse souffrent d’une masculinisation. Une

hypertrophie du clitoris est possible avec la contraception hormonale estroprogestative, progestative.

 EL Gindi,[5] en 1993, fait le constat d’anomalies cardiaques et des membres associés à des progestatifs de synthèse, à la contraception
estroprogestative.
 En 2001, le journal Périnatal[6] publie un risque relatif [7]de 2,8 concernant le mongolisme, chez les femmes plus jeunes que 35

ans alors qu’elles prenaient la pilule. Cette étude est intéressante, car elle va à l’encontre de l’idée que le mongolisme ne concerne davantage
que les femmes âgées.
 La pilule, après conception, est associée à un risque relatif de 4,8 concernant des anomalies des voies urinaires.[8]

 Plusieurs études montrent une prédominance des malformations chez les garçons dont les mères ont utilisé la pilule durant le début de la

grossesse et il y a une forte association entre les malformations majeures et la contraception hormonale. [9]
 L'étude Kricker A a montré que l'utilisation d'un contraceptif oral durant la grossesse a été associée à un risque accru de défaut des membres

chez l'enfant.( Am J Obstet Gynecol 1986 novembre;155(5):1072-8)


 Il y a eu une baisse générale de la qualité du sperme, au cours des 50 dernières années, et une augmentation concomitante de l'incidence du

cancer des testicules et de la cryptorchidie (source de stérilité, d’hypofertilité) et de l'hypospadias. E. Skakkebaek, en 2001,[10] groupe ces
pathologies en une même entité pathologique dénommée : syndrome de dysgénésie testiculaire et il donne comme explication à ce
syndrome l’exposition de la femme enceinte aux perturbateurs endocriniens (dont la pilule évidemment fait partie) ou aux faibles doses
d’œstrogène.
 Le cancer des testicules ou choriocarcinome des testicules, dû à la présence d’œstrogènes lors de la grossesse, serait multiplié par 8[11] !

R. Sharpe[12] en 2003, trouve, lui, une légère augmentation du cancer des testicules dû aux œstrogènes. Ce cancer a comme facteur de risque
la cryptorchidie qui multiplie son risque par 5, ce qui confirme en quelque sorte l’unicité pathologique du syndrome de dysgénésie testiculaire.
Ce cancer se manifestera à l’adolescence ou chez des jeunes hommes.
 Le risque d’hypospadias serait multiplié par 4 après une exposition prénatale aux progestatifs seuls ou aux estroprogestatifs[13]et il est

souvent associé à la cryptorchidie, ce qui évoque une cause commune. Si l'hypospadias est sévère, il peut être accompagné d'un très petit
phallus.
 Selon la gynécologue E. Grant[14], la progestérone prise après conception augmenterait les cancers vaginaux, du sein, des testicules, la

leucémie, la malformation de certains organes, l’hypospadias, l’allergie, le déficit de l’attention avec hyperactivité… L’autisme serait multiplié
par 4 [15].
 es notices des spécialités pharmaceutiques
 En 2002, la firme pharmaceutique Wyeth confirme l’augmentation des malformations en signalant dans la notice de sa spécialité Stediril 30 que « l'utilisation des
contraceptifs oraux, prise en début de la grossesse, peut notamment provoquer des anomalies fœtales au niveau du cœur et des membres .[16] »
 La notice de la plupart des autres spécialités pharmaceutiques contraceptives ne mentionne pas un lien entre la contraception hormonale et les aberrations chromosomiques
ou l’infertilité, faute du peu d’études spécifiques embryotoxiques chez l’animal ! (Dictionnaire Vidal)
 On sait que la femme qui prend la contraception d’urgence s’expose à un risque tératogène puisque une grossesse est possible, variant de 5 à 42%, si la contraception
d’urgence, type Norlevo est prise dans les 24 à 72 heures.[17] Cependant, aucune étude n’a été assez grande pour quantifier le risque tératogène après contraception
d’urgence ![18] On suppose que le risque est moindre qu’avec la contraception hormonale car le temps d’exposition est plus court ! Il n’y aurait aucune crainte d’anomalies
du fœtus ! La notice de cette spécialité Norlevo spécifie cependant qu’elle est contre-indiquée en cas de grossesse !
 Commentaire: Pourquoi alors cette contre-indication, s’il n’y a pas des risques d’une malformation du fœtus ?
 Selon le répertoire commenté des médicaments de 2012, avec les progestatifs de synthèse, comme le lévonorgestrel, pris durant la grossesse, il y a un risque
de masculinisation du fœtus féminin.[19]
 De même, on ne dispose que de très peu de renseignements sur le devenir des grossesses menées à terme malgré la prise d'une contraception d’urgence à base de
l’ulipristal, principe actif de la spécialité Ellaone !
 Commentaire: C’est dire que le médecin prescripteur est ignorant des séquelles toxiques de sa prescription !
 Les facteurs de risque des malformations congénitales

 Les perturbateurs endocriniens, l'hérédité, les pesticides, le tabac, l’alcool, les radiations ionisantes, les aberrations chromosomiques, les agents infectieux : virus,
protozoaire, syphilis…, les spermicides. [21] Les maladies de la mère : le diabète de type 1 (RR7) de type 2 (RR3), l'obésité, l’épilepsie…, de nombreux médicaments:
(sulfamidés, phénobarbital...), la contraception hormonale prise durant ou avant la grossesse, les estrogènes, le Diéthylstilbestrol, la fécondation médicale assistée (RR2)..

 Prévention, diminution des malformations congénitales


 par des suppléments d'acide folique. Sachons, n'oublions pas que la contraception hormonale diminue l'acide folique.
 La méta-analyse de 41 études effectuée par Coh (J Obstet Gynecol 2006:28:680-9) montra, en fonction des études, une diminution des malformations congénitales, chez les
femmes qui avaient pris de l'acide folique dans des comprimés multi vitaminés, avant leur grossesse. Cette méta-analyse montrait une diminution des malformations du tube
neural comprenant le spina bifida, l'anancéphalie (60%) des malformations cardiaques (70%), des membres (50%), du tractus urinaire (50%), de la fente labiale, de la fente
palatine....
 Une étude réalisée au Québec a mis en évidence une diminution de la prévalence des cardiopathies congénitales graves, de la prévalence de 46% du spina bifida après
l'entrée en vigueur des mesures d'enrichissement en acide folique des produits céréaliers.(Anomalies congénitales au Canada 2013)
 Soulignons que l'anomalie peut être présente à partir de la conception, il en est ainsi pour la trisomie. La plupart des anomalies se forment entre le 21ième et 28ième jour
après la conception, il en est ainsi pour le spina bifida. D'autres anomalies se forment au début de la période foetale entre la 18° et 16° semaine. Il est utile de connaître
la liste des aliiments qui contiennent de l'acide folique.
 De plus, selon Cancer Epidemiol Biomarkers Prev de Nov 2012, 21(11) 1933-41, une prise d'acide folique, avant et durant la grossesse, protègerait l'enfant d'une tumeur
cérébrale.
 Bonne nouvelle
 Aucune augmentation des taux d'avortements spontanés,(Gray R Ame J Obstet Gynaecol l 1995;172 (5) 1567-1572) de trisomies 21,( Castilla E Am J Med Gen 1995;
59 (4):525) de malformations, ou de l'incidence des nouveau-nés hypotrophiques (Simpson Am J Obstet Gynecol 1991: 165 :1981-2) n'a été observée chez les
couples utilisant le planning familial naturel!
 A voir absolument la vidéo de 30,45 minutes: Prévention des malformations congénitales

 Aujourd'hui la chirurgie précoce peut corriger des malformations cardiaques congénitales, la cryptorchidie, l'hypospadias, la fente de la paroi abdominale (gastroschisis).
 A connaître
 Le Diethylstlibestrol et des tests hormonaux ont été retirés du marché, en raison des malformations congénitales initiées par ces hormones. C’est pourquoi il nous parait
intéressant de mentionner en quelques lignes leur histoire.
 istoire du Diéthylstilbestrol
 Le Diéthylstilbestol (DES) est une molécule estrogène-like, possédant la même puissance estrogènique de l'l'éthinylestradiol de la pilule, il annonce, prophétise les malformations congénitales de celle-ci.
 il a été synthétisé en 1938 et il fut commercialisé en France sous le nom de Distilbène.
 Le DES peut être source de stérilité, d’hypofertilité pour les enfants (2° génération) dont la mère l'a pris lors de sa grossesse. Le risque de malformations congénitales induites par le DES est essentiellement dû à la précocité de sa prise, plus que de sa durée ou de sa dose. Le
DES est d’autant plus toxique qu’il est pris entre la sixième et la dix-septième semaine de la grossesse.
 Les filles, dont les mères furent exposées au DES, auront leur fécondité affectée par des malformations de l’utérus (utérus en T, à fond arqué), par l'absence de vagin ou un cancer du vagin, par un cancer du sein? (études contradictoires), par de l’endométriose des trompes,
des anomalies de la glaire… ces filles devenues adultes auront d’avantage des prématurés (RR2), des avortements spontanés, des grossesses extra-utérines…
 Les garçons auront aussi une baisse de leur fertilité, due à une spermatogenèse anormale, de la cryptorchidie (un des testicules ne descend pas normalement dans la bourse), de l’hypospadias (l’orifice de sortie urinaire du pénis n’est plus situé à l’extrémité du gland
mais sous le gland) et au cancer des testicules.
 Les conséquences pour les petits-enfants (3° génération) : les garçons auront une possibilité d' augmentation de l'hypospadias.(N. Kalfa Fertility and Stérility 2011;95:2574)
 Une histoire d'abord américaine

 La synthèse du DES, par Dodds en 1938, intervenait dans le contexte d'un débat sur les propriétés cancérigènes des estrogènes. Plusieurs indices attestaient la dangerosité de cette molécule.
 En 1941 la Food And Drug Administration (FDA) après des mois d'instruction autorise la mise sur le marché du DES.
 En 1947, la FDA autorise l'utilisation de DES pour le traitement des fausses couches.
 En 1950, le DES avait son pic de prescription, sa consommation chute dès cette date jusqu'à son interdiction en 1971.
 En 1953, paraît une étude de W.J. Dieckman montrant l'inefficacité du DES dans toutes les indications pour lesquelles il est prescrit chez la femme enceinte. Cette bonne étude épidémiologique passera inaperçue!
 En 1970, A. Herbst et R.Scully découvrent chez des jeunes filles âgées de 15 à 22 ans des cas de cancer du vagin dit 'à cellules claires". Ces cancers étaient associés significativement au DES.Ces résultats furent publiés en 1971 dans le New England Journal of
Medecine. Aux Etats-Unis, la prescription du DES fut dès lors contre-indiquée dans le cas d'une grossesse.
 En 1973, le Diethylstilbestrol fut approuvé par la FDA comme contraception d’urgence et elle le considéra comme une molécule sûre, mais si son efficacité a échoué, il faudra considérer un avortement, car un possible effet tératogène ou carcinogène existe. [22]
 En France
 En 1972 Herbst a mis en garde ses confrères français contre les dangers du DES, mais la plupart sont restés sourds à ses propos, ils affirmaient utiliser le DES à meilleur escient que leurs confrères américains.Cependant, la gynécologue Jeanine-henry-Suchet pris l'alerte de
Herbst au sérieux et elle proposa au Collège national des gynécologues et obstétriciens français d'informer systématiquement l'ensemble des mères traitées.Inutile, lui a-t-on rétorqué, d'affoler des centaines de milliers de femmes alors que les cas de ce cancer sont très
rares.
 En 1977, la contre-indication du DES se fit en toute discrétion, uniquement via une mention dans le dictionnaire Vidal et il fut retiré du marché.La profession médicale réagit en critiquant la publicité faite à ses recherches
 En 1980, la gynécologue Anne Cabau enquêta sur les malformations génitales plus fréquentes chez les filles DES. Les institutions et la profession médicale réagirent en critiquant la publicité faite à ses travaux de recherche et en tenant des propos rassurants concernant les
dangers du DES, répétant à l'envi que les femmes ne devaient pas s'affoler, argument qu'on a de nouveau entendu lorsque a éclaté les dangers des pilules de troisième et quatrième génération!
 En 1990, le DES était encore donné à des femmes enceintes dans des pays tel l'Ouganda, la Pologne, le Mexique ! [23]
 En 2003, l’Union chimique belge pharma (UCB) ne reconnaissait toujours pas encore sa responsabilité dans la formation des cancers et des malformations utérines des filles, dont la mère avait pris du DES durant la grossesse. L’UCB aurait dû, après jugement, indemniser les
plaignantes mais fit appel ! Ceci nous montre la très, très mauvaise volonté de l’UCB à reconnaître sa responsabilité et à dédommager les plaignantes.
 En 2006, la cour d’appel de Versailles a confirmé la responsabilité de l’UCB, non seulement pour les cancers mais aussi pour les anomalies morphologiques du vagin et de l’utérus et des séquelles d’infertilité ou de stérilité.
 Distilbène et troubles psychiques

 Dépressions graves, trouble du comportement alimentaire, schizophrénie, troubles bipolaires.. pourraient être associé aux enfants des mères à qui on a prescrit le DES , mais cet estrogène ne serait pas le seul responsable; seraient aussi mis en cause, l'éthinylestadiol,
certains progestatifs....
 En1996, Claude Legrand, un père de famille ingénier, soupçonne que les troubles psychiques de ses trois enfants sont liés aux estroprogestatifs que sa femme avait pris en prévention d'une éventuelle fausse couche.
 En 2000, cinq mères concernées par les troubles psychiques de leur enfant créent HHORAGES-France. Parmi les membres fondateurs, le Dr Marie-Odile Soyer- Gobillard, chercheuse au CRNS, a pris du DES durant sa grossesse et deux de ses enfants se sont suicidés.
Source: http://www.hhopages.com
 Concernant les effets néfastes sur la santé des femmes exposées in utéro au DES, lire l'article d'Hoover, du NEJM 2011;365:1304-1314
 Pour les témoignages pathétiques des mères dont les enfants sont nés prématurément suite au DES et pour les résultats de l'étude DES 3° génération. Cliquer::www.des-france.org
 .
 Histoire du test de grossesse
 Cette histoire du DES n’est pas sans rappeler l’histoire du test de grossesse à base d’œstrogène et de progestatif. Ce test était prescrit en début de sa grossesse encore en 1976, alors qu’en 1967, la Dr. Gal avait découvert que des malformations congénitales majeures
(défauts cardiaques, des membres) lui étaient liées [24]. La Dr. Gal, par une campagne qu’elle mena pratiquement seule, réussit à faire interdire les tests hormonaux de la grossesse. D’autres rapports[25] ont suggéré une association entre ces tests de grossesse et un risque
de malformations majeures.

[1] Lancet 2010 ; 375 :649-656 Tennant PW


 [2] Archive Environnement Healt 1975 ; 30 (1) 17-21
 [3] N.Engl. J. Med.1977 ; 296, 67
 [4] Jour. Obstetr.Gynec. 1982 ;84 : 962
 [5] Cardiovas Surg 1993 Août ;1 (4) 381-3
 [6] J. Perinatal ;2001, Juli- August.21 (5) 288-92
 [7] Le risque relatif (RR) mesure le risque de survenue d'un événement dans un groupe par rapport à un autre groupe. Exemple : Considérons que 10 % des fumeurs ont eu un cancer du poumon, et que 5 % des non-fumeurs ont eu ce cancer .Le risque relatif est ici égal à
2 (10/5=2). Le risque d'avoir un cancer du poumon est deux fois plus élevé chez les fumeurs que chez les non fumeurs
 [8] Daling JR Teratology 1995 Jan, 51 (1) 30-6
 [9] Piper JM Am. J. Epidemiol.juillet 1980 ;112 (1) 73-9
 [10] Human reprod. 2001 ; 16 :972-8
 [11] J.Nath cancer instit. 1988 Dec.71 (6) 1151-5
 [12] Int. J. and. 2003; 26 :2-15
 [13] Aarskorg , New Engl. J. Med. 300: 75-78
 [14] www.harmfromhormones.co.uk et sur le Web : Ellen CG Grant
 [15] Les facteurs de risque de l’autisme sont : les métaux toxique , les toxines de l’environnement, la progestérone, le stress oxydatif ..
 [16] Compendium de l’association générale de l’industrie du médicament (AGIM) 2002 p :1701
 [17] Lancet; 2001, vol. 357, 14 Avr, p, 1203.
 [18] N.E.J.M, 2003, 6 Nov. 340, 19, p. 1833.
 [19] Contraception d’urgence, Répertoire commenté des médicaments 2012 :page214
 [20] Le tube neural est constitué des cellules de fœtus qui forme le système nerveux, l’anomalie du tube neural conduit à une absence de cerveau ( anencéphalie), à une mœlle épinière mise à nu. (spina bifida).La prévention des anomalies du tube neural est une quantité
suffisante d’acide folique ,avant la conception

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