Cours d’Anatomie 1
par :
Dr ELONO AZANG Pierre Stephan
(CC. UYI)
Contenu
Les muscles
Les os et les articulations
Leçon 1.
Muscles et attaches musculaires
I. Généralités
1. Définitions
Le tissu musculaire recouvre
l’ensemble de cellules douées de
propriétés contractiles et
regroupées en de structures
organisées : les muscles.
I. Généralités
1. Définitions
Il est composé de cellules
contractiles, les myocytes et de la
matrice extracellulaire organisée
en lame basale.
I. Généralités
2. Rappels
Le tissu musculaire est constitué par des
cellules spécialisées : les cellules musculaires
ou myocytes, dont la fonction principale est la
contraction
Cette dernière relève de
différenciations cytoplasmiques : les
myofibrilles, qui désignent un ensemble de
myofilaments d'actine et de myosine,
orientés et agencés dans un ordre rigoureux.
I. Généralités
2. Rappels
Les myocytes diffèrent sur les plans :
-structural (présence ou absence d'une striation des
myofibrilles);
-fonctionnel (myocytes volontaires ou involontaires).
Dès lors, les muscles se classent en :
*muscle strié volontaire (muscle
squelettique);
*muscle strié involontaire (myocarde);
*muscle lisse involontaire (paroi des organes
creux comme l’estomac par exemple).
I. Généralités
2. Rappels
Il existe trois types de muscles
*Muscle squelettique (Permet les mouvements
volontaires sous contrôle du système nerveux
central)
*Muscle lisse (Permet les mouvements
involontaires sous contrôle du système nerveux dit
autonome ou végétatif)
*Muscle cardiaque (Permet la contraction
spontanée et rythmique sous le contrôle du système
nerveux autonome ou végétatif
I. Généralités
2. Rappels
Les fonctions du tissu musculaire :
*Le mouvement.
*La stabilisation des positions du corps et la
régulation du volume des organes.
*La génération de chaleur (thermogénèse).
I. Généralités
2. Rappels
Les caractéristiques du tissu musculaire
*L'excitabilité (irritabilité): l'aptitude à réagir
à certains stimuli par la production de
signaux électriques appelés potentiels
d'action.
*La contractilité est la propriété du tissu
musculaire de pouvoir se raccourcir et
s'épaissir (se contracter).
I. Généralités
2. Rappels
Les caractéristiques du tissu musculaire
*L'extensibilité signifie que le muscle peut
être étendu (étiré) sans endommager
le tissu.
*L'élasticité est la propriété du tissu
musculaire de reprendre sa forme initiale
après une contraction ou une extension.
I. Généralités
2. Rappels
I. Généralités
2. Rappels
Souvent des termes particuliers sont
utilisés pour la description des cellules
Musculaires:
*cellule musculaire = fibre musculaire
*membrane cytoplasmique = sarcolemme
*cytoplasme = sarcoplasme
*mitochondries = sarcosomes
*réticulum endoplasmique = réticulum
sarcoplasmique
II. Muscle strié squelettique
1. Organisation globale
Les muscles squelettiques représentent une des deux
sortes de muscle strié (l'autre étant le muscle
cardiaque). Ils ont pour fonction d'assurer la motricité
du corps dans son environnement, en permettant de
faire bouger le squelette de manière volontaire.
Le muscle squelettique est un organe bien délimité, il
renferme des vaisseaux sanguins, des nerfs et une
grande quantité de tissu conjonctif. C’est le tissu
musculaire associé au squelette
II. Muscle strié squelettique
1. Organisation globale
Les muscles striés squelettiques comprennent 4
composantes que nous allons aborder
successivement :
Musculaire (tissu musculaire à proprement
parler)
Conjonctive
Vasculaire
Nerveuse.
II. Muscle strié squelettique
1. Organisation globale
Organe complexe, entouré d'une
aponévrose et dont la fonction est de
se contracter (ou de se relâcher). Il
comprend:
II. Muscle strié squelettique
1. Organisation globale
*a. le Tissu musculaire : fait de :
- Fibres musculaires striées;
- Cellules satellites : ces dernières, situées entre la
membrane basale et le sarcolemme de la cellule
musculaire striée,
*b. La Charpente conjonctive : unit les fibres musculaires
striées entre elles et transmet les mouvements de
contraction.
*c. Les Vaisseaux et les Formations nerveuses
II. Muscle strié squelettique
1. Organisation globale
II. Muscle strié squelettique
1. Organisation globale
II. Muscle strié squelettique
A. Tissu musculaire
a. Fibre musculaire strié =Rhabdomyocytes
Définition
Ce sont les unités fonctionnelles du muscle strié. Il
s'agit de cellules multinucléées dont le
sarcoplasme contient des myofibrilles striées
transversalement.
Forme
Les fibres musculaires striées peuvent être
cylindriques, fusiformes ou coniques.
II. Muscle strié squelettique
A. Tissu musculaire
a. Fibre musculaire strié =Rhabdomyocytes
•Cellule géante (jusqu’à 30 cm de long !)
•Contenant des MYOFIBRILLES :
•Parallèles entre elles
•Eléments contractiles du myocyte
•Composées de filaments d’actine et
de myosine
•Définissant un sarcomère = unité
fonctionnelle contractile
II. Muscle strié squelettique
A. Tissu musculaire
a. Fibre musculaire strié =Rhabdomyocytes
Coupe Histologique d’une section longitudinale d’un muscle squelettique
Coloration : hématoxyline ferrique
II. Muscle strié squelettique
A. Tissu musculaire
a. Fibre musculaire strié =Rhabdomyocytes
•Type I lente = « rouge » :
•Très vascularisée, métabolisme oxydatif
aérobie
•Peu fatigable, contraction prolongée
•Type II rapide = « blanche » :
•Peu vascularisée, métabolisme glycolytique
anaérobie
•Peu endurante, contraction rapide/intense
II. Muscle strié squelettique
A. Tissu musculaire
a. Fibre musculaire strié =Rhabdomyocytes
Dimensions
Diamètre = 10 à 100 µm, Longueur = de quelques
cm jusqu'à 34 cm.
Structure
*Sarcolemme (Voir muscle lisse);
*Noyaux : périphériques, ovalaires, L = 8 à 10 µm,
nombre très important (~100), ne se divisent pas.
II. Muscle strié squelettique
A. Tissu musculaire
a. Fibre musculaire strié =Rhabdomyocytes
*Sarcoplasme : Il comporte :
- un appareil de Golgi au pôle de chaque noyau;
- des enclaves cytoplasmiques (vacuoles lipidiques,
glycogène);
- des mitochondries ainsi que
- De la myoglobine : pigment rouge, proche de l'hémoglobine,
fixant l'oxygène apporté par le sang puis le cédant aux
mitochondries. Il donne sa couleur au muscle : les muscles
striés sont des muscles rouges par opposition aux muscles lisses
qui sont des muscles blancs car pauvres en myoglobine.
*Myoplasme : désigne l'ensemble des myofibrilles
II. Muscle strié squelettique
A. Tissu musculaire
a. Fibre musculaire strié =Rhabdomyocytes
II. Muscle strié squelettique
A. Tissu musculaire
b. Cellules satellites
En cas de lésion musculaire, des cellules spécialisées
dites satellites sont capables de s’activer, de se diviser
en redonnant une cellule satellite et une cellule
fusionnant avec le rhabdomyocyte ; ainsi leur potentiel
myogénique leur permet de contribuer :
*A la réparation des myocytes lésés
*A la formation de nouveaux myocytes
Ce qui permet la croissance et régénération musculaire
II. Muscle strié squelettique
A. Tissu musculaire
b. Cellules satellites
Ces cellules sont situées entre
la MP et la MB du
rhabdomyocyte, et ne
possède qu’un seul noyau.
Elles ont un rôle de cellule
souche unipotente, et sont
généralement quiescentes au
repos.
II. Muscle strié squelettique
B. Charpente conjonctive
Le muscle squelettique est enveloppé par diverses membranes
*La première entoure le muscle c'est l'épimysium.
Ensuite, le muscle est divisé en faisceaux qui sont séparés les uns
des autres par le périmysium.
Enfin les faisceaux sont composés de fibres musculaires
entourées par l'endomysium.
Aux extrémités du muscle, les différentes membranes
conjonctives s'unissent pour former les tendons qui attachent les
muscles aux os.
II. Muscle strié squelettique
B. Charpente conjonctive
a. Aponévrose (ou épimysium)
Il s'agit d'un tissu conjonctif fait de fibres de collagène
disposées en plans superposés et recouvrant l’ensemble du
muscle.
b. Périmysium
C'est un tissu conjonctif envoyant des cloisons conjonctives qui vont
découper le muscle en faisceaux musculaires.
c. Endomysium
L'endomysium désigne le tissu conjonctif qui, dans un faisceau,
enveloppe chaque fibre musculaire striée et la sépare des fibres
voisines.
II. Muscle strié squelettique
B. Charpente conjonctive
Coupe Histologique d’une section transversale d’un muscle squelettique
Coloration : hématéine éosine
II. Muscle strié squelettique
B. Charpente conjonctive
II. Muscle strié squelettique
B. Charpente conjonctive
•Endomysium : autour de chaque
myocyte
•Périmysium : autour de chaque
faisceau de fibres
•Epimysium : autour de l’ensemble
du muscle
•Aponévrose/fascia : autour de
chaque groupe musculaire ayant la
même fonction
II. Muscle strié squelettique
C. Vaisseaux et formations nerveuses
Vascularisation
•Une artère et plusieurs veines par muscle
•Les vaisseaux sanguins et les
motoneurones pénètrent le muscle en son
milieu et se divisent en nombreuses
branches au sein des enveloppes
•Ils rejoignent ensuite la fine couche
d‘endomysium entourant chaque fibre
musculaire
II. Muscle strié squelettique
C. Vaisseaux et formations nerveuses
Plaque motrice
•Permet de transmettre l’information
neurologique au muscle
•Assure son excitabilité responsable de sa
contraction
II. Muscle strié squelettique
C. Vaisseaux et formations nerveuses
Titre : Coupe Histologique montrant une unité motrice
Coloration : hématéine éosine contre colorée au nitrate d’argent
II. Muscle strié squelettique
C. Vaisseaux et formations nerveuses
L’unité motrice est constituée :
- du corps cellulaire du motoneurone alpha
- L’axone
- Les plaques motrices (assurant la jonction
neuromusculaire)
- Et l’ensemble des fibres musculaires de
même types innervés par le même
motoneurone
II. Muscle strié squelettique
C. Vaisseaux et formations nerveuses
La plaque motrice
est l’endroit du sarcolemme où s’effectue
la jonction neuro-musculaire. Chaque
arborisation axonale repose dans une
gouttière creusée à la surface de la
myofibre.
II. Muscle strié squelettique
C. Vaisseaux et formations nerveuses
1 axone = 1 myocyte
II. Muscle strié squelettique
2. Mécanisme de la contraction
Myofibrille = unité contractile de la fibre musculaire striée
En microscopie optique
*La myofibrille est striée
*Le sarcomère = l'unité contractile de la
myofibrille
*Chaque myofibrille est constituée d’une
succession de bandes claires I et des
bandes sombres A.
II. Muscle strié squelettique
2. Mécanisme de la contraction
Myofibrille = unité contractile de la fibre musculaire striée
II. Muscle strié squelettique
2. Mécanisme de la contraction
Myofibrille = unité contractile de la fibre musculaire striée
En Microscopie électronique
Les myofibrilles s'organisent des cylindres
disposés parallèlement et présentant
une striation périodique caractérisée par
l'alternance de bandes sombres A et de
bandes claires I
II. Muscle strié squelettique
2. Mécanisme de la contraction
II. Muscle strié squelettique
2. Mécanisme de la contraction
II. Muscle strié squelettique
2. Mécanisme de la contraction
Myofibrille = unité contractile de la fibre musculaire striée
En Microscopie électronique
*La partie centrale des disques I est marquée
par la strie Z.
*La zone plus claire qui apparaît au milieu du
disque A est la strie H elle-même centrée par
la ligne M .
*L'élément répétitif et fonctionnel de base
est le sarcomère, unité de contraction,
délimité par deux stries Z
II. Muscle strié squelettique
2. Mécanisme de la contraction
Myofibrille = unité contractile de la fibre musculaire striée
En Microscopie électronique
II. Muscle strié squelettique
2. Mécanisme de la contraction
Myofibrille = unité contractile de la fibre musculaire striée
En Microscopie électronique
II. Muscle strié squelettique
2. Mécanisme de la contraction
Myofibrille = unité contractile de la fibre musculaire striée
En Microscopie
électronique
II. Muscle strié squelettique
2. Mécanisme de la contraction
=> CONTRACTION = glissement des filaments
d’actine le long des filaments de myosine
Contraction des sarcomères
II. Muscle strié squelettique
2. Mécanisme de la contraction
Myofibrille = unité contractile de la fibre musculaire striée
En microscopie électronique
Le réticulum sarcoplasmique
il est très développé. Il est intimement accolé à la
myofibrille. Sa structure varie suivant qu’il
entoure les disques A et I.
Le réticulum sarcoplasmique est constitué par des
tubules longitudinaux qui sont parallèles entre
eux sauf au niveau des bandes H
II. Muscle strié squelettique
2. Mécanisme de la contraction
Myofibrille = unité contractile de la fibre musculaire striée
En microscopie électronique
II. Muscle strié squelettique
2. Mécanisme de la contraction
Myofibrille = unité contractile de la fibre musculaire striée
En microscopie électronique
III. Attaches musculaires
1. Organisation structurale
Les muscles squelettiques s’insèrent en général sur
les os au niveau d’empreintes d’insertion. Ils
peuvent aussi s’insérer sur des cartilages ou sur
des lames fibreuses superficielles ou profondes :
les aponévroses. Les deux extrémités d’un muscle
long sont fixées aux structures osseuses par
l’intermédiaire des tendons.
III. Attaches musculaires
1. Organisation structurale
Points d'insertion du muscle à l'os
*Tendon
*Aponévrose d'insertion
*Conjonctif du périchondre
ou du périoste
III. Attaches musculaires
1. Organisation structurale
Tendon:
•Intermédiaire entre le muscle et
l’os
•Transmetteur des
forces/contractions venant du
muscle à l’os
III. Attaches musculaires
2. Histologie
•Collagène de type I :
« Triple hélice de
tropocollagène»
•Au sein d’une matrice extra-
cellulaire + ténocytes
=> Forme les faisceaux
fibreux primitifs
III. Attaches musculaires
2. Histologie
1.Faisceau fibreux quaternaire
2.Faisceau fibreux tertiaire
3.Faisceau fibreux secondaire
4.Faisceau fibreux primaire
5.Fibre de collagène
6.Fibrille de collagène
7.Microfibrille de collagène
8.Triple hélice de tropocollagène
III. Attaches musculaires
3. Jonction myo-tendineuse
•Zone de faiblesse de l’unité
musculo-tendineuse
•Replis membranaires augmentant le
lien entre le muscle et le tendon
•Augmentation de la surface de
contact
•Répartition du stress généré par les
contractions musculaires
III. Attaches musculaires
3. Jonction tendino-osseuse = enthèse
•Transition mécanique
TENDON
FIBROCARTILAGE
FIBROCARTILAGE MINÉRALISÉ
OS
Augmentation en glycosaminoglycanes +
calcification progressive
III. Attaches musculaires
•Tendon ≠ muscle
•Cependant action commune et inter-
connection fibreuse
•Potentiel de cicatrisation très différent :
•Muscle : très vascularisé =>
cicatrise bien = ttt médical
•Tendon : peu vascularisé =>
cicatrise difficilement = ttt chirurgical
3. Tissu musculaire
b) Le muscle lisse
Structure
Le muscle lisse est constitué par des
faisceaux de cellules musculaires lisses
(également dites fibres musculaires lisses).
En effet, ces dernières sont rarement isolées
et se regroupent plutôt en faisceaux.
Le faisceau constitue l'unité fonctionnelle du
muscle lisse
3. Tissu musculaire
b) Le muscle lisse
Structure
Dans un faisceau, les fibres musculaires lisses :
*sont orientées parallèlement à son axe et imbriquées de
telle sorte que la partie moyenne d’une fibre est en
rapport avec les extrémités effilées des fibres voisines
*sont, chacune, entourées par une lame basale sur
laquelle s’insère des fibres de réticuline et des fibres
de collagène (responsables de la cohésion de
l’ensemble des fibres). Ce tissu conjonctif intra
fasciculaire se nomme endomysium
3. Tissu musculaire
b) Le muscle lisse
Structure
Les faisceaux sont :
*parfois isolés : réalisant alors, à eux seuls, un
véritable organe (muscle arrecteur du poil);
*le plus souvent associés les uns aux autres.
Chaque faisceau est entouré par un périmysium
(tissu conjonctif inter-fasciculaire), le séparant et
l’unissant au faisceau voisin.
3. Tissu musculaire
b) Le muscle lisse
Caractéristiques
Le muscle lisse est caractérisé par
une contraction lente et
involontaire.
On le retrouve notamment au niveau
des organes creux en tuniques
musculaires (parois des voies
digestives, respiratoires, urinaires et
génitales).
3. Tissu musculaire
b) Le muscle lisse
La Cellule musculaire lisse
Cellule allongée, fusiforme renfermant un seul
noyau central. Elle est entourée par un
sarcolemme doublé d’une lame basale.
Dans le sarcoplasme s’organisent autour du
noyau les organites cellulaires
(nombreuses mitochondries, appareil de
Golgi, réticulum sarcoplasmique peu
développé).
3. Tissu musculaire
b) Le muscle lisse
La Cellule musculaire lisse
3. Tissu musculaire
b) Le muscle lisse
La Cellule musculaire lisse
Structure en microscopie optique
*Cellule de forme allongée se terminant par
deux extrémités très effilées (c'est à dire
fusiforme) avec les dimensions suivantes :
longueur (L) = 50-100 µm, largeur (l) = 4-6 µm;
*Cellule limitée par une membrane plasmique
très fine ou sarcolemme.
3. Tissu musculaire
b) Le muscle lisse
La Cellule musculaire lisse
Structure en microscopie optique
Cette cellule contient :
*un noyau : unique, central;
*un cytoplasme : renfermant :
*un appareil de Golgi, des mitochondries, un centre cellulaire et
du glycogène baignant dans le sarcoplasme. Ce dernier est
abondant autour du noyau (sarcoplasme axial);
*des myofibrilles : filaments homogènes, non striés, anisotropes,
d’un diamètre moyen de 0.3 µm, représentant les éléments
contractiles et constituant le myoplasme. Elles sont tendues d’une
extrémité à l’autre de la cellule et occupent la totalité de son
volume, en ménageant une place pour le noyau.
3. Tissu musculaire
b) Le muscle lisse
La Cellule musculaire lisse
Structure en microscopie électronique
a. Myofibrilles
Elles sont le résultat de l’agrégation de structures
beaucoup plus fines : les myofilaments. Ces derniers,
dispersés dans toute la cellule, comptent 3 types :
*filaments fins (d'actine) : Diamètre (D) = 4 à 8 nm.
*filaments épais (de myosine) : D=13 à 18 nm.
*filaments intermédiaires : D=10 nm. Ils ne contiennent
ni actine, ni myosine et entrent dans la constitution du
cytosquelette.
3. Tissu musculaire
b) Le muscle lisse
La Cellule musculaire lisse
Structure en microscopie électronique
a. Myofibrilles
Le muscle lisse possède un système de protéines contractiles
moins bien organisé que les muscles striés squelettiques et
cardiaques. Le sarcoplasme contient des myofibrilles disposées
parallèlement les unes aux autres et constituées de
myofilaments fins d’actine, de myofilaments épais de myosine.
Les myofilaments d’actine sont rattachés aux plaques d’ancrage
par des protéines d’attachement et sont reliés entre eux par les
corps denses. La contraction du muscle lisse se traduit par un
raccourcissement de la cellule qui prend un aspect globulaire.
3. Tissu musculaire
b) Le muscle lisse
La Cellule musculaire lisse
Structure en microscopie électronique
3. Tissu musculaire
b) Le muscle lisse
La Cellule musculaire lisse
Structure en microscopie électronique
3. Tissu musculaire
b) Le muscle lisse
La Cellule musculaire lisse
Structure en microscopie électronique
b. Membrane plasmique ou sarcolemme
i. La face externe est en rapport avec :
*le cell-coat et
*la lame basale (ou glycocalyx) : complexe glycoprotéique
situé en dehors de la membrane plasmique.
ii. La face interne, elle, est accolée par endroits, aux
plaques d’attache des filaments fins d’actine.
3. Tissu musculaire
b) Le muscle lisse
La Cellule musculaire lisse
Structure en microscopie électronique
c. Réticulum sarcoplasmique
C’est un réseau tridimensionnel de
tubules, à prédominance lisse dont le
rôle serait d’accumuler le calcium (ce
dernier constitue l'élément primordial
de la contraction musculaire).
3. Tissu musculaire
b) Le muscle lisse
La Cellule musculaire lisse
Variations de formes
a. Cellules rameuses
Elles sont localisées dans la tunique moyenne des
grosses artères élastiques (aorte) et entrent en
contact, grâce à leurs prolongements, avec les
cellules musculaires voisines. Les cellules
rameuses sont, à la fois, contractiles et douées de
propriétés de synthèse.
3. Tissu musculaire
b) Le muscle lisse
La Cellule musculaire lisse
Variations de formes
b. Cellules myoépithéliales
D’origine ectoblastique, elles sont incluses entre la
lame basale et les cellules glandulaires des acini
de certaines glandes exocrines (Ex.: glandes
salivaires) et envoient de multiples prolongements
(riches en myofilaments) dont la contraction
permet l’expulsion du produit de sécrétion.
3. Tissu musculaire
b) Le muscle lisse
La Cellule musculaire lisse
Variations de formes
c. Cellules myoépithélioïdes
Ces cellules ont subi une différenciation
particulière qui les rapproche à la fois des
cellules épithéliales et des cellules
sécrétrices (Ex.: cellules de Ruyters de
l’appareil juxtaglomérulaire).
3. Tissu musculaire
b) Le muscle lisse
Vascularisation
Sanguine : Elle est pauvre en raison des faibles
dépenses énergétiques du muscle lisse. Les
artérioles se résolvent en un réseau capillaire,
à mailles longitudinales, qui ne traverse que le
périmysium. Les capillaires ne pénètrent
jamais à l'intérieur d'un faisceau.
Lymphatique : Elle est également pauvre, réduite
à quelques capillaires anastomosés, localisés
uniquement dans le périmysium.
3. Tissu musculaire
b) Le muscle lisse
Innervation
Elle dépend du système nerveux végétatif, la
contraction du muscle lisse échappant au contrôle de la
volonté.
Les nerfs moteurs autonomes, qui comprennent de
nombreux axones (une centaine) :
*pénètrent dans le muscle lisse;
*se divisent en faisceaux de 10 à 20 fibres qui cheminent dans
le périmysium;
*ne libèrent que quelques axones qui pénètrent à l’intérieur
du faisceau. Ces derniers sont variqueux et, dans leur partie
terminale, monoliformes.
3. Tissu musculaire
c) Le muscle strié cardiaque
Généralités
Le myocarde est la portion musculaire
de la paroi cardiaque
On rencontre deux grands types
cellulaires :
- les fibres musculaires myocardiques
- les cellules du tissu nodal
3. Tissu musculaire
c) Le muscle strié cardiaque
Généralités
Le tissu nodal sert à la transmission
de l’onde d’excitabilité à tout le
myocarde.
3. Tissu musculaire
c) Le muscle strié cardiaque
Généralités
3. Tissu musculaire
c) Le muscle strié cardiaque
En Microscopie optique
Les cellules myocardiques sont allongées,
à extrémités ramifiées, son sarcoplasme
est occupé par des myofibrilles.
Le noyau est unique et central.
La striation transversale est semblable à
celles des muscles striés squelettiques.
3. Tissu musculaire
c) Le muscle strié cardiaque
En Microscopie optique
Il existe également des densifications
transversales : les stries scalariformes ou
disques intercalaires qui correspondent
aux systèmes de jonction liant les
extrémités des fibres entre elles
Les cellules satellites n’existent pas et de
ce fait la régénération des fibres lésées est
impossible
3. Tissu musculaire
c) Le muscle strié cardiaque
En Microscopie optique
3. Tissu musculaire
c) Le muscle strié cardiaque
En Microscopie électronique
Au microscope électronique, les
myofibrilles apparaissent sous forme de
myofilaments ordonnés en unités
contractiles, les sarcomères. Entre les
myofibrilles, on distingue des travées de
cytoplasme comportant des mitochondries
3. Tissu musculaire
c) Le muscle strié cardiaque
En Microscopie électronique
Ces dernières utilisent le dioxygène apporté
aux cellules par le sang pour produire
l'énergie nécessaire à la contraction.
3. Tissu musculaire
c) Le muscle strié cardiaque
En Microscopie électronique
Il existe d’autres particularités ultra
structurales du myocarde par rapport au
muscle strié squelettique
- Les tubules T sont plus gros et se situent
au niveau des stries Z.
- Absences des triades mais des diades. .
3. Tissu musculaire
c) Le muscle strié cardiaque
En Microscopie électronique
3. Tissu musculaire
c) Le muscle strié cardiaque
En Microscopie électronique
3. Tissu musculaire
c) Le muscle strié cardiaque
En Microscopie électronique
4. Tissu nerveux
a. Généralités
C'est un tissu spécialisé dans
la perception et l'intégration
des informations grâce à 3
propriétés fondamentales
des cellules nerveuses
Leçon 2.
Les os et les articulations
Introduction
Les os et les articulations
constituent la charpente du corps
(forme les pièces osseuses)
I. Les os
1. Généralités
Le tissu osseux est une forme spécialisée du
tissu conjonctif.
Il constitue la charpente du corps (forme les
pièces osseuses).
Il est constitué par : des cellules, des fibres et
une substance fondamentale imprégnée par
un complexe protéino-calcaire.
Malgré son apparence pierreuse, le tissu
osseux est parfaitement vivant et en perpétuel
remaniement.
I. Les os
1. Généralités
Le tissu osseux est fait
de cellules et d'une
matrice organique
calcifiée
I. Les os
1. Généralités
I. Les os
1. Généralités
I. Les os
1. Généralités
I. Les os
1. Généralités
I. Les os
I. Les os
I. Les os
I. Les os
I. Les os
I. Les os
I. Les os
I. Les os
I. Les os
I. Les os
I. Les os
I. Les os
I. Les os
I. Les os
I. Les os
I. Les os
I. Les os
I. Les os
I. Les os
I. Les os
I. Les os
I. Les os
I. Les os
I. Les os
I. Les os
2. Rappels sur l’origine embryologique
Le tissu osseux dérive du mésoblaste intra
embryonnaire.
Le tissu osseux peut avoir deux origines suivant
qu'il apparait après une ébauche cartilagineuse ou
non, donc on distingue :
Ø Avec ébauche cartilagineuse: ossification
endochondrale.
Ø Sans ébauche cartilagineuse : ossification
membranaire.
I. Les os
3. Rappels sur la classification anatomique
·L’os compact est formé de tissu osseux
haversien compact et de tissu osseux
périostique.
· L'os spongieux (trabéculaire): formé
de tissu osseux haversien aréolaire.
I. Les os
3. Rappels sur la classification anatomique
I. Les os
4. Classification
Les tissus osseux se classent en :
Tissu osseux primaire : c’est le premier
tissu qui se forme. Il est de type fibreux.
Tissu osseux lamellaire qui se divise en :
Tissu osseux haversien compact.
Tissu osseux haversien aréolaire.
Tissu osseux périostique.
I. Les os
4. Classification
Les tissus osseux s’associent de manière à constituer
les os qui se classent en :
Les os longs : le fémur, le radius, le cubitus.
Les os plats : l’omoplate, le pariétal, le frontal.
Les os courts : les os du carpe, rotule, calcanéum.
Les os irréguliers : les vertèbres.
I. Les os
4. Classification histologique
I. Les os
5. Structure histologique
Le tissu osseux est fait :
-de cellules et
-d’une matrice organique calcifiée
I. Les os
5. Structure histologique
Les cellules du tissu osseux
Nous avons:
Les ostéoblastes
Les ostéocytes
Les ostéoclastes
Les cellules bordantes
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5. Structure histologique
Les ostéoblastes:
Ils synthétisent la matrice osseuse et participent à sa
minéralisation.
Ils sont situés en surface du tissu osseux en croissance.
Ils forment un tapis de cellules jointives (disposition
pseudoépithéliale).
Ce sont des cellules polyédriques ou prismatiques, avec
de nombreuses et longues expansions cytoplasmiques,
ces cellules sont riches en organites intra
cytoplasmiques témoins de l’importance des activités de
synthèse protéiques et glycoprotèiques.
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5. Structure histologique
Les cellules du tissu osseux
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5. Structure histologique
Les ostéocytes:
Cellules principales du tissu osseux, qui dérivent des
ostéoblastes.
Ils sont entièrement entourés de la substance
fondamentale qui délimite des lacunes : ostéoplastes.
Ils assurent le renouvellement de la matrice et jouent un
rôle dans les échanges calciques.
Ce sont des cellules fusiformes qui donnent naissance à
de nombreux et fins prolongements + / - allongés qui
cheminent dans le système canaliculaire. Les organites
sont moins développés.
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5. Structure histologique
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5. Structure histologique
Les cellules du tissu osseux
Les ostéoclastes:
Ce sont des cellules osseuses multinucléées
(macrophages), hautement mobiles qui jouent un
rôle essentiel dans la résorption du tissu osseux
(destruction de la matrice minéralisée).
Ils sont observés à la surface du tissu osseux.
Ce sont des cellules volumineuses de forme
arrondie, contenant 10-15 noyaux en moyenne
(parfois plus)
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5. Structure histologique
Les cellules du tissu osseux
Les ostéoclastes:
Le pôle cellulaire qui est en contact avec le tissu
osseux constitué, présente de nombreuses
microvillosités irrégulières (aspect de bordure en
brosse), à ce niveau, le tissu osseux présente une
lacune : c’est la lacune de Howship, et le
cytoplasme contient les organites spécifiques des
macrophages (les lysosomes+++).
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5. Structure histologique
Les cellules du tissu osseux
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5. Structure histologique
Les cellules bordantes:
Ce sont des ostéoblastes au repos, susceptibles, s’ils
sont sollicités, de redevenir des ostéoblastes actifs.
Elles revêtent les surfaces osseuses qui, à un moment
donné, ne sont soumises ni à la formation ni à la
résorption osseuse.
Ce sont des cellules aplaties et allongées, possédant peu
d’organites.
15% des surfaces osseuses trabéculaires sont recouvertes
par des ostéoblastes actifs, le reste est recouvert par des
cellules bordantes.
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5. Structure histologique
b. La matrice organique calcifiée
Le tissu osseux est constitué d’une matrice extracellulaire
composée d'une partie organique et d'une partie minérale.
La phase organique comprend principalement des fibres de
collagène de type I et des protéoglycanes.
Les cristaux d’hydroxyapatite (phosphate de calcium
cristallisé) et de carbonate de calcium forment la partie
minérale dure du tissu osseux.
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5. Structure histologique
La matrice organique calcifiée
a) Les fibres de collagènes :
Il s’agit quasi exclusivement de fibres de
collagènes, qui représentent 95 % du poids de la
matrice organique de l’os sec.
Les fibres sont orientées chez l’adulte, en particulier
dans les tissus osseux lamellaires. Elles ont alors un
trajet hélicoïdal, parallèles les unes aux autres au
sein d'une même lamelle.
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5. Structure histologique
La matrice organique calcifiée
b) La substance fondamentale :
On l’appelle osséomucoïde, elle est peu abondante.
Chimiquement, elle est semblable à la substance
fondamentale du tissu conjonctif, renferme :
· Des glycoprotéines de structure (ostéonectine).
· Des glycosaminoglycanes : l'acide hyaluronique,
la chondroitine 4 sulfate et le kératane sulfate.
· De l’eau (50%).
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5. Structure histologique
La matrice organique calcifiée
c) Les sels minéraux :
La solidité et la dureté du tissu osseux s’explique grâce au fait
qu’il est imprégné de sels minéraux « phosphate tricalcique,
bicarbonate de calcium, chlorure de calcium, fluorure de
calcium, citrate de calcium », ainsi que des sels de magnésium.
Au total, le tissu osseux d’un adulte renferme 1100g (99% du
calcium total de l’organisme).
Ces sels minéraux sont sous forme d’une structure cristalline
particulière (les cristaux d’hydroxy-apatites).
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6. Types de tissus osseux
On décrit deux types de tissu osseux selon l’orientation des
fibres de collagènes dans la matrice extracellulaire:
Le tissu osseux non lamellaire (réticulaire ou primaire):
Le tissu osseux secondaire ou lamellaire avec:
Le tissu osseux haversien compact;
Le tissu osseux haversien aréolaire ou spongieux;
Le tissu osseux non haversien : ou tissu osseux
périostique
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6. Types de tissus osseux
Le tissu osseux non lamellaire (réticulaire ou primaire):
C’est le premier type de tissu osseux à se différencier.
C’est un tissu temporaire qui sera remplacé par un tissu
osseux lamellaire. Il comporte des faisceaux de
fibres entrecroisés, de nombreuses cellules plus ou moins
arrondies, disposées sans ordre, et une matrice peu
minéralisée.
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6. Types de tissus osseux
Le tissu osseux non lamellaire (réticulaire ou primaire):
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6. Types de tissus osseux
Le tissu osseux secondaire ou lamellaire
C’est un tissu provenant de l’ossification secondaire d’un
tissu osseux primaire, c'est le type que l’on trouve chez
l’adulte.
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6. Types de tissus osseux
Le tissu osseux secondaire ou lamellaire
1. Le tissu osseux haversien compact :
Il est formé par un assemblage de formations
cylindriques, à axe parallèle à celui de la
pièce osseuse, appelées systèmes de Havers
ou ostéone.
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6. Types de tissus osseux
Le tissu osseux secondaire ou lamellaire
1. Le tissu osseux haversien compact :
Les systèmes de Havers, caractéristiques de l’os haversien
compact, correspondent à l’organisation concentrique de
lamelles osseuses cylindriques (entre quatre à vingt
lamelles osseuses) autour d'un canal vasculaire central
« canal de Havers », d’un diamètre de 20 à 100 μm,
comprenant un axe conjonctif avec des vaisseaux sanguins
et des fibres nerveuses amyéliniques.
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6. Types de tissus osseux
Le tissu osseux secondaire ou lamellaire
1. Le tissu osseux haversien compact :
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6. Types de tissus osseux
Le tissu osseux secondaire ou lamellaire
2. Le tissu osseux haversien aréolaire ou spongieux
C’est un os lamellaire, formé de travées plus ou
moins épaisses et régulièrement anastomosées
entre elles qui délimitent des cavités aréolaires
anfractueuses, communiquant largement entre
elles, ces cavités contiennent de la moelle
osseuse souvent hématogène.
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6. Types de tissus osseux
Le tissu osseux secondaire ou lamellaire
2. Le tissu osseux haversien aréolaire ou spongieux
Les travées osseuses sont faites d’une
superposition de lamelles osseuses disposées
parallèlement à la surface de la travée.
Il se localise au niveau des épiphyses des os
longs, les os courts et les diploés des os plats.
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6. Types de tissus osseux
Le tissu osseux secondaire ou lamellaire
2. Le tissu osseux haversien aréolaire ou spongieux
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6. Types de tissus osseux
Le tissu osseux secondaire ou lamellaire
2. Le tissu osseux non haversien : ou tissu osseux périostique
Il est rencontré à la périphérie de tous les os en dehors des
surfaces articulaires.
C’est un tissu lamellaire, constitué par des appositions de lamelles
concentriques dans ou entre lesquelles sont situés les ostéoplastes
contenant les ostéocytes. Souvent, ce tissu est nommé tissu
osseux
fibreux (richesse en faisceaux de fibres de collagène à disposition
arciforme).
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6. Types de tissus osseux
Le tissu osseux secondaire ou lamellaire
2. Le tissu osseux non haversien : ou tissu osseux périostique
I. Les os
7. Ossification
C’est un processus de construction du tissu osseux,
quelque soit le type du tissu osseux obtenu (lamellaire
ou non lamellaire), quelque soit l’endroit où le tissu
osseux se forme (au sein du tissu conjonctif ou du
cartilage), la formation du tissu osseux ou ostéogenèse
se déroule en quatre étapes :
La différenciation des ostéoblastes à partir des cellules
souches.
La sécrétion par les ostéoblastes de la matrice organique.
La minéralisation de la matrice organique.
L'arrivée des ostéoclastes.
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7. Ossification
Par contre selon la nature du tissu non osseux, au sein
duquel le tissu osseux se forme on distingue:
Ossification endo-conjonctive ou membranaire: se
déroule au sein d'un tissu conjonctif.
Ossification endochondrale : se déroule au sein du
cartilage.
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7. Ossification
1. Ossification endo-conjonctive ou membranaire
C’est le mode le plus élémentaire, dès qu’une petite plage de
tissu osseux est constituée par différenciation des cellules
mésenchymateuses en ostéoblastes (dont le rôle : sécrétion de
la matrice osseuse), d'autres cellules mésenchymateuses se
différencient en ostéoblastes qui se disposent tout autour de la
plage osseuse formant une bordure ostéoïde et poursuivent le
même processus aboutissant à un accroissement appositionnel
de tissu osseux, et ainsi progressivement le tissu osseux prend
la place du tissu conjonctif.
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7. Ossification
1. Ossification endo-conjonctive ou membranaire
I. Les os
7. Ossification
1. Ossification endo-chondrale
Le phénomène est plus compliqué, car la formation du tissu osseux s'intrique avec la
destruction du tissu cartilagineux, ainsi nous aurons plusieurs étapes :
-Les chondrocytes s’hypertrophient, avec accumulation du glycogène qui devient
vacuolaire dans leur cytoplasme,
-Les chondroplastes s'agrandies proportionnellement au dépend de la matrice
organique cartilagineuse qui se réduit à de fines travées.
-Celles-ci se calcifient (par dépôt de cristaux d’hydroxyapatite dans la substance
fondamentale).
-Progressivement les chondrocytes dégénèrent et meurent, tandis que les
chondroplastes agrandit deviennent confluentes.
-Pendant ce temps, des capillaires sanguins prolifèrent et pénètrent dans les
chondroplastes ouverts et devenus vacants du fait de la mort des chondrocytes.
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7. Ossification
1. Ossification endo-chondrale
-Ces capillaires amènent avec eux des cellules mésenchymateuses
indifférenciées : Les unes se différencient en cellules hématopoïétiques
et les autres arrivées au contact des travées cartilagineuses se
différencient en ostéoblastes, elles se disposent à la surface des travées
résiduelles de la matrice cartilagineuse calcifiée et élaborent une couche
de tissu osseux contre elles.
-Progressivement, de proche en proche, le tissu osseux prend la place du
tissu cartilagineux.
Les tissus osseux de l'adulte proviennent tous de l'ossification
secondaire d'un tissu osseux primaire. Ils sont tous le siège d'un
remodelage osseux permanent (ossification tertiaire).
I. Les os
7. Ossification
1. Ossification endo-chondrale
II. Les articulations
1. Introduction et caractéristiques généraux
Les articulations ou jointures sont
constituées par l’ensemble des
formations anatomiques qui
maintiennent les os de façon directe.
II. Les articulations
2. Rappels sur la classification
II. Les articulations
3. Structure histologique des articulations
II. Les articulations
3. Structure histologique des articulations
II. Les articulations
3. Structure histologique des articulations
II. Les articulations
3. Structure histologique des articulations
II. Les articulations
3. Structure histologique des articulations
II. Les articulations
3. Structure histologique des articulations
II. Les articulations
3. Structure histologique des articulations
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3. Structure histologique des articulations
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3. Structure histologique des articulations
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3. Structure histologique des articulations
II. Les articulations
3. Structure histologique des articulations