Objectifs pédagogiques:
• Décrireles formes cliniques
de la muqueuse buccale.
et topographiques des carcinomes
• Connaitre leur extension
• Savoir établir un diagnostic différentiel
2
3.
INTRODUCTION
La cavité buccaleest le siège le plus fréquent des cancers des voies
aérodigestives supérieures (VADS).
Les cancers de la cavité buccale, représentent
Leurs points communs est :
environ 30% des cancers ORL.
- Leur histologie = Carcinome Epidermoïde
cancers de la bouche .
le plus fréquent 90 à 95% des
- Leur étiologie double intoxication Alcoolo-Tabagique à 80% suivie par la
dégénérescence des lésions potentiellement malignes
Ils se développent dans l'épithélium ou tissus de revêtement des
muqueuses.
-
4.
Le cancer dela cavité buccale est une affection qui
touche les muqueuses buccales : langue, gencive,
palais dur, plancher de la bouche, amygdales, faces
internes des joues et des lèvres.
La tumeur se développe en surface et en profondeur.
Le premier envahissement à distance de ce type de
cancer est le cou, avec une atteinte ganglionnaire.
5.
La cavité buccaleest composée :
D’une muqueuse buccale recouvrant les lèvres, les
internes des joues, la commissure inter maxillaire,
le vestibule buccal, le palais osseux.
faces
•
•
•
•
Du rebord alvéolaire supérieur et de la gencive.
Du rebord alvéolaire inférieur et de la gencive.
la langue mobile (jusqu’au V lingual) avec sa face supérieure
ses bords latéraux, sa face inférieure ou ventrale.
Du plancher buccal antérieur et latéral.
ou dorsale,
•
Définitions
Une tumeur cancéreuseest une prolifération anarchique
cellules anormales, dites « malignes » à partir d’un foyer
primitif.
Est une prolifération excessive de cellules anormales
échappant aux contraintes fixées par l’homéostasie.
de
8.
Le Carcinome :Tumeur maligne issue d‘un revêtement épithélial
• Le carcinome baso cellulaire :
Reproduit la couche basilaire du tissu épithélial, peu envahissant
et ne donne pas de métastases, le taux de récidive est très faible.
• Le carcinome spino cellulaire (épidermoïde) :
Se développe à partir des couches plus superficielles
où les cellules semblent réunies entre elles.
Il présente un envahissement ganglionnaires.
de l'épithélium,
9.
Epidémiologie
• Les cancersde la cavité buccale et du pharynx sont parmi les
plus fréquents dans le monde.
• Ils représentent : 30% des Tms des VADS et 8-10% du total
cancers.
Dans plus de 90% sont des carcinomes épidermoïdes.
des
•
• Les hommes sont plus atteints ( 50- 70 ans).
10.
ETIOLOGIE
Le tabagisme chroniqueassocié à l’alcoolisme sont les facteurs
étiologiques essentiels.
- Le tabac étant le facteur d’initiation et l’alcool le facteur
de promotion.
- L’association des deux ne s’additionne pas, mais multiplie
les risques => potentialisation des effets.
- Tous les autres facteurs de risque de cancers ( âge, lésions
précancéreuses, irritations chroniques, Rx, professions, prédisposition
génétique, virus …)
11.
HISTOPATHOLOGIE
• Le Carcinomeintra-épithéliale ou carcinome
S’
étend à la totalité de l’
épaisseur de l’
épithélium
dépasser les limites de la membrane basale.
in situ
sans
• Le Carcinome épidermoïde invasif ou infiltrant
La tumeur franchit la membrane basale et envahit
le tissus conjonctif sous jacent.
:
12.
Le carcinome épidermoïdeinvasif ou infiltrant est constitué
d’un épithélium
On distingue :
malpighien souvent kératinisé.
- Les carcinomes
reconnaître les
différenciés : Tumeurs où il est possible de
cellules du tissu originel, moins agressive.
* Il est dit mature quand une maturation kératosique
s’ajoute à la différenciation malpighienne;
* Immature, quand il est dépourvu de kératine.
13.
- Les carcinomespeu différenciés: Les cellules sont
peu kératinisées, avec certaine activité mitotique
Les carcinomes indifférenciés : une tumeur dans
laquelle on ne reconnaît pas la morphologie des
cellules du tissu originel. Formés de cellules
.
-
immatures avec une grande activité mitotique
14.
Formes cliniques
- Formeulcéreuse
l’ulcération est caractéristique.
Présente un versant externe surélevé, recouvert d’une
muqueuse saine ou congestive, un versant interne à bords
cruentés avec un fond finement végétant ou bourgeonnant contenant des
débris nécrotiques.
Cette ulcération repose sur une base indurée ±
déborde les limites visibles de l’ulcération.
étendue en profondeur et
Elle saigne facilement au contact. L’ulcération n’est que la partie visible du
cancer.
15.
- Forme végétante,bourgeonnante ou exophytique :
Aspect de bourgeons ± épais, en saillie sur la muqueuse
verruqueux.
saine.
C’est la forme typique d’un carcinome
- Forme ulcéro-végétante : Elle associe les 2 aspects
16.
- Forme fissuraire
ouen feuillet de livre dans une zone de réflexion
muqueuse elle apparaît sous forme d’une fissure mince,
souvent comme une crevasse au sein de la Tm.
- Forme infiltrante ou ulcéro-infiltrante ou endophytique
La plus fréquente et la plus trompeuse, marquée par une
infiltration tumorale profonde, adhérente à la muqueuse.
D’aspect variable : parfois kératosique, voir normal.
L’induration souvent importante, est l’élément d’orientation
diagnostic majeur.
17.
- Nodule interstitiel
Ilse situe sous une muqueuse saine, mais présente à la
palpation un caractère infiltrant. L’évolution se fait vers
l’ulcération du nodule.
- Forme érosive superficielle:
Elle est observée sur une plage erythroplasique ou
licheniènne, les bords sont nets parfois surélevés sur la
muqueuse, l’induration est faible.
-Forme papillomateuse hyperkératosique ou carcinome
verruqueux : par des bourgeons
sommet.
± kératinisés à leur
18.
Diagnostic
Etabli à partirde la clinique et des examens complémentaires.
• Les symptômes cliniques peuvent être selon les localisations
-
-
-
-
une douleur à la déglutition,
des difficultés alimentaires,
des saignements et des otalgies,
une mobilité dentaire.
• La perte de poids, fréquente dans les cancers de la cavité buccale
que la présence de ganglions cervicaux.
ainsi
19.
Examens complémentaires :
-
-
Apprécierles extensions, les localisations secondaires
Examens biologiques (NFS Bilan hépatique et rénal )
et les métastases.
- Examens radiologiques standards et spécifiques.
*
*
*
Radio panoramique : bilan dentaire et maxillaires
Cliché pulmonaire
Scanner – IRM : appréciation des atteintes des structures osseuses
et molles.
Diagnostic positif esthistologique
•
•
Les formes débutantes peuvent être suspectées de malignité
Les cancers évolués de la cavité buccale sont cliniquement
évidents
Les examens complémentaires spécifiques sont indispensables
•
pour préciser le type et l’extension de la tumeur
22.
LES FORMES TOPOGRAPHIQUES
Cancerde la langue
- Épidémiologie : 25% des cancers de la CB
vers 60 ans.
*
*
prédominance masculine, l’âge moyen
Les Tms de la portion mobile plus fréquentes 80% que celle de la base
- Répartition topographique :
* Les cancers de la portion mobile en avant du V lingual,
correspondent : bords latéraux, la face dorsale et ventrale.
* Les cancers de la base de la langue se situent en arrière du V lingual.
23.
* Cancer dela langue mobile
Circonstances de découverte :
-
•
•
•
•
•
•
•
nodule, fissure ou ulcération de siège marginale à 50%.
Gêne à la déglutition ou l’élocution
Une sensation de brûlure exacerbée par le tabac et les aliments
Une névralgie, des fourmillements, une otalgie réflexe
Présence d’une adénopathie dure, douloureuse
La forme de la lésion est ulcéro-bourgeonnante ou ulcéro-infiltrante
La palpation révèle le signe essentiel qui est l’induration
24.
-
•
Bil an
d’extension
L’extension localese fait vers le plancher en bas, la base de la
langue et le pilier de l’amygdale en
en dedans
arrière , le sillon gingivo-lingual
•
•
L’extension ganglionnaire vers les ganglions sous digastriques
L’extension à distance : métastases pulmonaires ou hépatiques
25.
- Diagnostic différentiel
•
•
•
Lesulcérations traumatiques ( cicatrisent au bout de 8
aphte géant, leucoplasie, lichen,
ulcération spécifique.
à 10 jours)
- Évolution et pronostic
•
•
•
•
Les surinfections très fréquentes à des stades évolués,
l’extension de la tumeur aux max est possible.
Le pronostic est bon aux stades limitées, plus mauvais pour
Les récidives diffuses et mal limités après TRT
les formes étendues.
26.
Cancer de labase de la langue
-
•
Circonstance de découverte et Clinique
Découvert au stade de Tm évoluée par :
Une douleur au niveau de la gorge, sensation de corps étranger,
Dysphagies, otalgie, limitation de la protraction linguale.
Souvent la lésion est mise en évidence lors d’un bilan pour une
ADP cervicale.
27.
• Description dela lésion :
Elle est souvent ulcéro-bourgeonnante ou ulcéreuse pure,
l’infiltration périphérique est plus importante et profonde.
• Bilan d’extension :
- Extension buccale locale : Une extension antérieure le
génio hyoïdiens, difficile à apprécier cliniquement.
long des muscles
1er
Extension ganglionnaire : Adénopathies palpables au examen
(ganglions sous digastrique, sous mand ou jugulo-carotidien homo ou
bilatérale).
- Extension à distance : Pulmonaires, hépatique.
28.
• Diagnostic différentiel
-
-
-
Hypertrophiede l’amygdale linguale ,
Ulcération tuberculeuse ou syphilitique,
l’angine de VINCENT.
• Évolution et pronostic:
Sont de mauvais pronostic .
Plusieurs complications peuvent apparaître
asphyxie, difficulté de s’alimenter).
(hémorragie,
29.
Cancer du plancherbuccal
Épidémiologie:
15 - 20% des cancers de la CB, fréquents chez
•
l’homme à partir
de 58 ans .
Circonstance de découverte et Clinique :
Une difficulté à la protraction de la langue
Une modification de la voie,
Un picotement au contact des aliments acides
Crachats sanglants
Plus rarement le patient consulte pour une ADP
•
-
-
-
-
-
30.
• Description dela lésion
-
-
Aspect bourgeonnant ou ulcéreux ou mixte.
Caractère infiltrant et hémorragique, palpation
douloureuse, induration mal limitée
Rx standards pour l’évaluation de l’état dentaire,
-
- Echographie , TDM, IRM pour apprécier
tumorale et Ggaire,
l’extension
- Rx pulmonaires ( métastases)
31.
• Bilan d’extension:
-
-
-
-
-
Extensionbuccale locale :
Elle peut rester superficielle en nappe
En dedans vers la langue
En bas vers la glande sub linguale et muscles du plancher
En dehors et en avant
alvéolaire inférieur
vers la gencive, os alvéolaire et nerf
- Extension ganglionnaire: une Grande lymphophilie.
1er
Les Gg palpables en ex (gg sous mentaux, sous max , jugulo-carotidien)
- Extension à distance : Pulmonaire, hépatique, osseuse.
32.
e ,Ulcérations
•
-
Formes cliniques:
Cancer du plancher postérieur : pronostic sévère aggravé
l’extension à la base de la langue et l’amygdale
Cancer du sillon pelvi-lingual : de Dc difficile car
par
-
le plus souvent fissuraire.
• Diagnostic différentiel : Ulcération traumatiqu
spécifiques (tuberculose , syphilis).
• Évolution et pronostic : Le pronostic sévère et plus grave en cas
d’atteinte de l’os et gencive mand.
33.
Cancer de laface interne de la joue
• Épidémiologie : plus fréquentes chez l’homme à partir de 60 ans, sont
plus liées au tabac et à l’alcool et lésions potentiellement malignes.
• Circonstances de découverte et Clinique
Au début il s’agit souvent d’une simple gène peu ou pas douloureuse,
Tardivement douleurs localisées ou irradiantes vers l’oreille,
La lésion est le plus souvent végétantes surélevées.
Les formes d’emblée infiltrantes sont relativement rares.
Le site de prédilection se situe en regard du plan
d’occlusion des dents.
trismus, ADP.
34.
• Examens complémentaires:
Échographie cervicale à la recherche d’ ADP
,
muqueuse, TDM pour l’extension osseuse.
Bilan d'extension :
IRM pour l’extension
•
Vers la commissure des lèvres en avant ou la région rétromolaire en
arrière.
Tardivement vers la peau , ganglionnaire, parotidienne
• Diagnostic differentiel:
• Ulcération traumatique , ulcérations spécifiques
• Pronostic:
Réservé, les récidives sont possibles.
et cervicale.
35.
Cancer de lagencive supérieure et de la muqueuse palatine
Épidémiologie :
5 % des cancers des V.A.D.S. Prédominent chez les femmes .
Pour les formes palatines: le voile est plus affecté que le palais
osseux .
Le carcinome de la luette est extrêmement rare
36.
Cancer de lagencive supérieure
-
-
Clinique
Au début il prend souvent l'aspect d'une gingivite hyperplasique
attribuée à un état parodontal défectueux et
insuffisante, ce qui retarde le diagnostic
à une hygiène
- La lésion est ulcéro-végétante ou ulcéreuse enchâssant
souvent du coté vestibulaire
Les formes infiltrantes envahissent rapidement l’os.
les dents plus
-
37.
Forme palatine
Signes d’appel
unedysphagie, une otalgie réflexe unilatérale,
des adénopathies cervicales dures plus ou moins
Fixée, souvent bilatérales.
Clinique :
-
-
•
- En fonction de la localisation, la tumeur peut présenter des
manifestations buccales, naso-sinusales, ophtalmiques et faciales.
A un stade plus avancé, le carcinome prend l’aspect d’une masse
granuleuse ulcérée à son centre.
-
- L’ulcération indurée du voile mou est de diagnostic facile.
38.
•
-
Evolution
L’évolution naso-sinusale, déformela voûte palatine et se révèle par
épistaxis, rhinorrhée, obstruction nasale.
Tardivement se révèle par des signes orbitaires et des troubles
de la phonation.
-
- L’évolution buccale : par une lésion bourgeonnante ou ulcéreuse
souvent en rapport avec une prothèse inadaptée, par des douleurs,
mobilité dentaire et gingivorragies.
39.
• Aspect Radiologique
-Image ostéolytique, à contours flous, irréguliers, les dents suspendues.
• Bilan d’extension
-
-
-
Extension
Extension
Extension
buccale locale : Vers les parties molles et surtout l'os sous-jacent.
ganglionnaire : sous-max. Jugulo-digastrique.
à distance : très rare.
• Diagnostic différentiel
- Avec les ulcérations traumatiques, spécifiques, maladies parodontales.
• Pronostic : plus souvent médiocre
40.
es douleurs,
Cancer dela gencive inférieure
• Clinique
- Se présente sous une forme
ulcéro-bourgeonnante du côté vestibulaire.
- Tableau osseux ou ostéo-muqueux se manifeste par d
mobilité dentaire, déformation faciale.
L'envahissement osseux peut être responsable d'une anesthésie
le territoire du V3.
dans
41.
pendues,
la
ue).
•
-
Bilan radiologique
Décalcification diffuse,les dents sus
la survenue de fract
Bilan d’extension
patho
•
L’extension buccale : Aux parties molles et à
mandibule (vestibule, joues, plancher, lang
L’extension ganglionnaire est rare
• Diagnostic differentiel :
- les ulcérations traumatiques, spécifiques, ostéites
manifestations buccales de leucémie
42.
Cancer des lèvres
•Épidémiologie
Le carcinome épidermoïde labial est un cancer de l’homme d’âge mur. Il présente
6% des cancers de la cavité buccale, dans 90% la tumeur siège
• Clinique
Les 3 formes cliniques peuvent se voir : l’érosion croûteuse,
l’ulcération infiltrante, la forme végétante ou bourgeonnante
est plus rare.
• Bilan d'imagerie
L’échographie à la recherche d’ ADP
, le cliché pulmonaire
pour les métastases.
sur la lèvre inférieure
43.
• Bilan d’extension
-Extension locale: La découverte d’un carcinome labial impose la
recherche, d’une localisation au niveau des VADS par un examen
complet de la cavité buccale.
- Extension ganglionnaire : Les métastases ganglionnaires sont
habituellement tardives, elles sont sous-mentales, sous-mand.
Dans les cas avancés elles sont pré-auriculaires et jugulo-carotidiennes.
- Extension à distance, rechercher des localisations pulmonaire et
hépatique
44.
de la lèvre
Formescliniques
• A la lèvre supérieure :
- Rare, il s’agit d’épithélioma Baso-cellulaire, siège habituel
sur le versant cutané souvent une ulcération.
- L’évolution est plus ou moins rapide et les métastases sont
• Les cancers de la lèvre inférieure :
relativement précoces
-
-
-
Primitifs, ils se présentent souvent sous la forme fissuraire,
L’extension se fait vers l’autre lèvre et la joue.
L’atteinte ganglionnaire est rare, souvent bilatérale
Carcinome bourgeonnant
inférieure
45.
• Les cancersde la commissure labiale
Rares , 4 % des cancers des lèvres. La lésion est une ulcération
fissuraire à base indurée.
L’extension se produit vers la muqueuse jugale, l’atteinte du nerf
mentonnier et une extension dans tout le canal alvéolaire inférieur
Le pronostic est sévère et les métastases sont rares.
Conclusion
Les carcinomes dela muqueuse buccale se présentent sous différentes formes
cliniques.
Malgré la meilleure prise en charge, leur pronostic reste sombre si le
diagnostic est tardif .
Pour améliorer le pronostic il est important de sensibiliser le Médecin
Dentiste sur son rôle et sa responsabilité dans la prévention et du dépistage
précoce de cette pathologie.
48.
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3 - L. Ben Slama . Carcinomes des lèvres . Rev Stomatol Chir Maxillofac 2009
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5 - Faissal Bougar : Cancer de la cavité buccale etude épidémiologique et clinique rétrospective à propos de 70
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6 - M. Andrianarison, M.F. Rakotoarisaona , M. Razakanaivo , et al. « Une gencive noirâtre? Penser au
mélanome ». 10.1016/j.annder
.2018