Valoriser nos produits au sein du modèle alimentaire français Jean Chavel Directeur Général Charal SAS
Le modèle alimentaire français,  “ une véritable institution ”
Un modèle qui repose sur une alimentation diversifiée et équilibrée, sur le plaisir et la convivialité Sources : Enquête sur les Comportements et Consommations Alimentaires en France (CREDOC, CCAF 2007) et Baromètre Santé Nutrition (INPES 2008) Un vrai rituel : trois repas principaux par jour et pris à des heures relativement fixes et communes à tous Un temps de préparation et une durée des repas relativement élevés Un repas structuré par 2 ou 3 composantes pris dans l'ordre  Une grande importance accordée au goût des aliments Des savoir-faire culinaires transmis par l'expérience Une question de convivialité et de plaisir : ce n’est pas un acte fonctionnel
Dans un contexte sociétal où une tendance à la déstructuration des repas émerge Viandes / volailles 42% 17% 16% 14% 6,5% Charcuterie Plats composés Poissons Oeufs Légumes Féculents 39% 61% La place de la viande dans un plat de résistance français  Les viandes ne   s’inscrivent pas dans un mode de consommation de type  “ grignotage ” Source : Enquête sur les Comportements et Consommations Alimentaires en France (CREDOC, CCAF 2007
Un modèle qui contribue à limiter le risque d’obésité Faire de vrais repas structurés - et la viande le favorise - est un moyen de satisfaire les besoins énergétiques et donc de limiter le grignotage Source : Consommation et Modes de vie (CREDOC, n°232 septembre 2010)  Des comparaisons entre les consommateurs français, européens et américains permettent de le penser selon le CREDOC Taux d'obésité population adulte 14,5% 26,9%
La viande, un des 5 grands groupes d’aliments nécessaires à l’équilibre  de notre alimentation avec les produits laitiers, les fruits et légumes, les féculents et les corps gras
Des protéines de qualité 100g de viande apportent en moyenne 1/3 des recommandations journalières en protéines pour un adulte Riches en acides aminés essentiels, indispensables au renouvellement des cellules Un apport très significatif de vitamines 1 ère  source de vitamines de B12 : rôle essentiel dans l’utilisation de nombreux nutriments dans l’organisme 43% des apports  (Credoc INCA 2007) La meilleure source de fer héminique Une absorption 4 à 5 fois supérieure que celui du fer non héminique contenu dans les végétaux Les caractéristiques nutritionnelles
La teneur en lipides Souvent stigmatisée, très variable selon les morceaux des viandes de boucherie (de 2% à 20%, avec une majorité à moins de 7%) Les caractéristiques nutritionnelles Une question de choix de morceaux et de modes de préparation et de consommation
Manger de la viande à tout âge, quelles recommandations ? Une place importante dans l’équilibre alimentaire  Nourrisson à partir de 6 mois révolus :  10g Bébé 8 à 12 mois :  20g Enfant 4 à 5 ans :  50g Enfant vers 12 ans :  100g À partir de l’adolescence et adultes :  1 à 2 portions par jour (100 à 150g) du groupe viande, œuf, poisson
Viandes et comportements alimentaires, quelle réalité ?
Une consommation modérée et raisonnée des viandes Viandes et comportements alimentaires, quelle réalité ? Les français consomment en moyenne 322g de viandes de boucherie par semaine Source : CREDOC INCA 2007 ou 373g / semaine avec les viandes incorporées dans les plats préparés toutes catégories confondues : bœuf, agneau, cheval, porc et veau
Bénéfices nutritionnels Plaisir Mastication Satiété Elément structurant du repas Viandes et comportements alimentaires, quelle réalité ? Une consommation parfaitement intégrée au modèle alimentaire français Une consommation équilibrée pour ses  bénéfices nutritionnels Une consommation pour le  plaisir  : une façon de vivre la table et le repas Les bienfaits de la  mastication  : une consommation nécessitant de mastiquer qui favorise le rythme d’un repas adapté aux recommandations des nutritionnistes Un bénéfice de  satiété   qui limite le grignotage entre les repas Un  élément structurant du repas , toujours consommé en association avec des légumes et/ou des féculents
Sous-consommation de viande Viandes et comportements alimentaires, quelle réalité ? Sur-consommation de viande Prévenir les excès, un enjeu de santé publique
Viandes et comportements alimentaires, quelle réalité ? Sur-consommation de viande : 20% des français mangent  plus de 70g / jour, soit plus de 500g / semaine Un profil particulier des gros consommateurs de viande, cumulation de facteurs de risques : consommation pauvre en fruits et légumes mais riche en graisses et alcool, activité physique limitée Viande rouge et Cancer du côlon : un débat ouvert …  pour les très gros consommateurs de viande rouge qui associent des comportements à risques : Tabagisme Consommation excessive d’alcool Sédentarité Viande rouge et Cancer du côlon : un débat ouvert…  Source : CREDOC INCA 2007
Recommandation du PNNS  Limiter la consommation de viande rouge cuite (bœuf, agneau et cheval) à  500g  / semaine ce qui correspond à environ 700g crue Viandes et comportements alimentaires, quelle réalité ? Viande rouge et Cancer du côlon : un débat ouvert Attention aux amalgames causés par les études cliniques et d’observation américaines  : la quantité et la qualité consommées n’ont rien à voir avec les pratiques alimentaires des français Un consommateur français mange un peu plus de 50g / jour quand un consommateur nord américain en mange 140g / jour Rappelons que  373g  de viande de boucherie toutes catégories (plats préparés inclus) consommés en moyenne par semaine
Des préoccupations de santé publique pour notamment les personnes  à risque comme les jeunes femmes et les personnes âgées qui sous-consomment : risque d’anémie, perte de masse musculaire… Viandes et comportements alimentaires, quelle réalité ? Sous-consommation de viande : 56% des français en mangent moins de 45g/jour  Source : CREDOC INCA 2007
Contribuer et s’impliquer  dans la promotion du modèle alimentaire français Une responsabilité Un rôle à jouer
Mieux accompagner les Français à consommer de la viande dans le cadre de repas structurés
Comprendre le consommateur Partir de ses attentes S’adapter aux nouveaux modes de vie   Changement de paradigme : d’une logique industrielle vers une logique consommateurs UNE ARDENTE NÉCESSITÉ
Un besoin accru de preuves et de transparence Comprendre, Anticiper et Répondre aux attentes des consommateurs   75% des Français pensent que les entreprises ne leur donnent pas assez d’information sur les conditions de fabrication de leurs produits Enquête "Les Français et la consommation durable", mars 2010
Comprendre, Anticiper et Répondre aux attentes des consommateurs Des représentations différentes selon le type de produit Pour la viande : poids accordé à la qualité et à la sécurité alimentaire Recherche de garanties en termes d’origine, de traçabilité, de conditions d’élevage et de bien-être animal L’alimentation durable, une préoccupation croissante des consommateurs source : Cahier de recherche  N°270 CREDOC décembre 2009 Sans oublier la montée des préoccupations écologiques et les questionnements autour de l’impact des élevages sur l’environnement
Un contexte qui a changé  Pouvoir d’achat  : de nouvelles priorités et des arbitrages Evolution des lieux d’achat et de consommation  : 80% en GMS achats des viandes, 20% consommation hors domicile Comprendre, Anticiper et Répondre aux attentes des consommateurs Répondre aux nouvelles formes de consommation Sources  : Consommation et Modes de vie (CREDOC, n°232 septembre 2010) FranceAgriMer Des facteurs d’âge et de génération Les personnes plus âgées  davantage tournées vers la consommation de produits plus bruts et moins transformés Les jeunes générations  prennent plus souvent des plateau-repas, font plus de repas à seulement deux composantes, les temps de repas sont plus courts, ils recherchent des produits aux DLC plus éloignées dans le temps
Pas un comportement alimentaire mais des comportements alimentaires multiples Simplicité  et Praticité Naturalité Authenticité Engouement pour la cuisine et  le fait-maison Toujours plus de saveurs et de Goût Comprendre, Anticiper et Répondre aux attentes des consommateurs Bien-être durable
Comprendre, Anticiper et Répondre aux attentes des consommateurs
Comprendre, Anticiper et Répondre aux attentes des consommateurs
La viande, source de santé et plaisir Transparence du pré à l’assiette Une priorité : l’écoute du consommateur

Intervention Jean Chavel AG SNIV 5 Octobre 2010

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    Valoriser nos produitsau sein du modèle alimentaire français Jean Chavel Directeur Général Charal SAS
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    Le modèle alimentairefrançais, “ une véritable institution ”
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    Un modèle quirepose sur une alimentation diversifiée et équilibrée, sur le plaisir et la convivialité Sources : Enquête sur les Comportements et Consommations Alimentaires en France (CREDOC, CCAF 2007) et Baromètre Santé Nutrition (INPES 2008) Un vrai rituel : trois repas principaux par jour et pris à des heures relativement fixes et communes à tous Un temps de préparation et une durée des repas relativement élevés Un repas structuré par 2 ou 3 composantes pris dans l'ordre Une grande importance accordée au goût des aliments Des savoir-faire culinaires transmis par l'expérience Une question de convivialité et de plaisir : ce n’est pas un acte fonctionnel
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    Dans un contextesociétal où une tendance à la déstructuration des repas émerge Viandes / volailles 42% 17% 16% 14% 6,5% Charcuterie Plats composés Poissons Oeufs Légumes Féculents 39% 61% La place de la viande dans un plat de résistance français Les viandes ne s’inscrivent pas dans un mode de consommation de type “ grignotage ” Source : Enquête sur les Comportements et Consommations Alimentaires en France (CREDOC, CCAF 2007
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    Un modèle quicontribue à limiter le risque d’obésité Faire de vrais repas structurés - et la viande le favorise - est un moyen de satisfaire les besoins énergétiques et donc de limiter le grignotage Source : Consommation et Modes de vie (CREDOC, n°232 septembre 2010) Des comparaisons entre les consommateurs français, européens et américains permettent de le penser selon le CREDOC Taux d'obésité population adulte 14,5% 26,9%
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    La viande, undes 5 grands groupes d’aliments nécessaires à l’équilibre de notre alimentation avec les produits laitiers, les fruits et légumes, les féculents et les corps gras
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    Des protéines dequalité 100g de viande apportent en moyenne 1/3 des recommandations journalières en protéines pour un adulte Riches en acides aminés essentiels, indispensables au renouvellement des cellules Un apport très significatif de vitamines 1 ère source de vitamines de B12 : rôle essentiel dans l’utilisation de nombreux nutriments dans l’organisme 43% des apports (Credoc INCA 2007) La meilleure source de fer héminique Une absorption 4 à 5 fois supérieure que celui du fer non héminique contenu dans les végétaux Les caractéristiques nutritionnelles
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    La teneur enlipides Souvent stigmatisée, très variable selon les morceaux des viandes de boucherie (de 2% à 20%, avec une majorité à moins de 7%) Les caractéristiques nutritionnelles Une question de choix de morceaux et de modes de préparation et de consommation
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    Manger de laviande à tout âge, quelles recommandations ? Une place importante dans l’équilibre alimentaire Nourrisson à partir de 6 mois révolus : 10g Bébé 8 à 12 mois : 20g Enfant 4 à 5 ans : 50g Enfant vers 12 ans : 100g À partir de l’adolescence et adultes : 1 à 2 portions par jour (100 à 150g) du groupe viande, œuf, poisson
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    Viandes et comportementsalimentaires, quelle réalité ?
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    Une consommation modéréeet raisonnée des viandes Viandes et comportements alimentaires, quelle réalité ? Les français consomment en moyenne 322g de viandes de boucherie par semaine Source : CREDOC INCA 2007 ou 373g / semaine avec les viandes incorporées dans les plats préparés toutes catégories confondues : bœuf, agneau, cheval, porc et veau
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    Bénéfices nutritionnels PlaisirMastication Satiété Elément structurant du repas Viandes et comportements alimentaires, quelle réalité ? Une consommation parfaitement intégrée au modèle alimentaire français Une consommation équilibrée pour ses bénéfices nutritionnels Une consommation pour le plaisir : une façon de vivre la table et le repas Les bienfaits de la mastication : une consommation nécessitant de mastiquer qui favorise le rythme d’un repas adapté aux recommandations des nutritionnistes Un bénéfice de satiété qui limite le grignotage entre les repas Un élément structurant du repas , toujours consommé en association avec des légumes et/ou des féculents
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    Sous-consommation de viandeViandes et comportements alimentaires, quelle réalité ? Sur-consommation de viande Prévenir les excès, un enjeu de santé publique
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    Viandes et comportementsalimentaires, quelle réalité ? Sur-consommation de viande : 20% des français mangent plus de 70g / jour, soit plus de 500g / semaine Un profil particulier des gros consommateurs de viande, cumulation de facteurs de risques : consommation pauvre en fruits et légumes mais riche en graisses et alcool, activité physique limitée Viande rouge et Cancer du côlon : un débat ouvert … pour les très gros consommateurs de viande rouge qui associent des comportements à risques : Tabagisme Consommation excessive d’alcool Sédentarité Viande rouge et Cancer du côlon : un débat ouvert…  Source : CREDOC INCA 2007
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    Recommandation du PNNS Limiter la consommation de viande rouge cuite (bœuf, agneau et cheval) à 500g / semaine ce qui correspond à environ 700g crue Viandes et comportements alimentaires, quelle réalité ? Viande rouge et Cancer du côlon : un débat ouvert Attention aux amalgames causés par les études cliniques et d’observation américaines : la quantité et la qualité consommées n’ont rien à voir avec les pratiques alimentaires des français Un consommateur français mange un peu plus de 50g / jour quand un consommateur nord américain en mange 140g / jour Rappelons que 373g de viande de boucherie toutes catégories (plats préparés inclus) consommés en moyenne par semaine
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    Des préoccupations desanté publique pour notamment les personnes à risque comme les jeunes femmes et les personnes âgées qui sous-consomment : risque d’anémie, perte de masse musculaire… Viandes et comportements alimentaires, quelle réalité ? Sous-consommation de viande : 56% des français en mangent moins de 45g/jour Source : CREDOC INCA 2007
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    Contribuer et s’impliquer dans la promotion du modèle alimentaire français Une responsabilité Un rôle à jouer
  • 18.
    Mieux accompagner lesFrançais à consommer de la viande dans le cadre de repas structurés
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    Comprendre le consommateurPartir de ses attentes S’adapter aux nouveaux modes de vie Changement de paradigme : d’une logique industrielle vers une logique consommateurs UNE ARDENTE NÉCESSITÉ
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    Un besoin accrude preuves et de transparence Comprendre, Anticiper et Répondre aux attentes des consommateurs 75% des Français pensent que les entreprises ne leur donnent pas assez d’information sur les conditions de fabrication de leurs produits Enquête "Les Français et la consommation durable", mars 2010
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    Comprendre, Anticiper etRépondre aux attentes des consommateurs Des représentations différentes selon le type de produit Pour la viande : poids accordé à la qualité et à la sécurité alimentaire Recherche de garanties en termes d’origine, de traçabilité, de conditions d’élevage et de bien-être animal L’alimentation durable, une préoccupation croissante des consommateurs source : Cahier de recherche N°270 CREDOC décembre 2009 Sans oublier la montée des préoccupations écologiques et les questionnements autour de l’impact des élevages sur l’environnement
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    Un contexte quia changé Pouvoir d’achat : de nouvelles priorités et des arbitrages Evolution des lieux d’achat et de consommation : 80% en GMS achats des viandes, 20% consommation hors domicile Comprendre, Anticiper et Répondre aux attentes des consommateurs Répondre aux nouvelles formes de consommation Sources : Consommation et Modes de vie (CREDOC, n°232 septembre 2010) FranceAgriMer Des facteurs d’âge et de génération Les personnes plus âgées davantage tournées vers la consommation de produits plus bruts et moins transformés Les jeunes générations prennent plus souvent des plateau-repas, font plus de repas à seulement deux composantes, les temps de repas sont plus courts, ils recherchent des produits aux DLC plus éloignées dans le temps
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    Pas un comportementalimentaire mais des comportements alimentaires multiples Simplicité et Praticité Naturalité Authenticité Engouement pour la cuisine et le fait-maison Toujours plus de saveurs et de Goût Comprendre, Anticiper et Répondre aux attentes des consommateurs Bien-être durable
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    Comprendre, Anticiper etRépondre aux attentes des consommateurs
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    Comprendre, Anticiper etRépondre aux attentes des consommateurs
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    La viande, sourcede santé et plaisir Transparence du pré à l’assiette Une priorité : l’écoute du consommateur