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Les douze mensonges du GIEC La Religion Ecologiste 2
1st Edition Christian Gerondeau
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DU MÊME AUTEUR
Les Transports urbains, PUF, « Que sais-je ? »
La Mort inutile, la sécurité routière, Plon
L’Énergie à revendre, J.-C Lattès
Les Transports en France, Transports Actualité
Les Transports en Europe, EDS
Candide au pays des libéraux, Albin Michel
Transport in Europe, Artech House Publishers, Boston-Londres
La Saga du RER et le maillon manquant, Presses de l’École Nationale
des Ponts et Chaussées
Les Danseuses de la République, SNCF et transports publics,
L’Harmattan
Écologie, la Grande Arnaque, Albin Michel
Climate : the Great Delusion, Stacey International
C02, un mythe planétaire, Éditions du Toucan
La Poule aux œufs d’or : la Renaissance de Polytechnique, Éditions
du Toucan
United Nations Climate Liars, Éditions du Toucan
La Sécurité routière, une réussite française, L’Harmattan
Le CO2 est bon pour la planète, Éditions de l’Artilleur
L’air est pur à Paris, mais personne ne le sait, Éditions de l’Artilleur
Oui, vous pouvez acheter un diesel !, Éditions de l’Artilleur
Rebâtir la France par l’éducation et l’enseignement, Éditions de
l’Artilleur
La Religion écologiste, Éditions de l’Artilleur
Ressusciter à Vincennes le château des rois de France, Éditions du
Toucan
Les Douze Mensonges du GIEC. La religion écologiste 2, Éditions de
l’Artilleur
La Voiture électrique et autres folies. La religion écologiste 3,
Éditions de l’Artilleur
ISBN 978-2-81001-175-9
Éditions du Toucan – éditeur indépendant
16, rue Vézelay, 75008 Paris.
www.editionsdutoucan.fr
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C’est un art difficile de rendre simples les choses
compliquées
On ne peut rien contre les chiffres, sauf les ignorer
SOMMAIRE
Titre
Du même auteur
Copyright
Exergue
Prologue
Introduction
1 - L'industrie automobile
2 - Les transports, désastre financier
3 - Électricité
4 - Les « passoires thermiques »
Conclusion
Épilogue
Annexe - Pour ceux qui veulent en savoir plus
Prologue
La religion écologiste a pris son essor il y a trente ans et pour
beaucoup Gaïa, la planète, a remplacé les dieux anciens.
Par centaines de milliers, des jeunes, convaincus de la dérive de
notre Terre et profondément inquiets pour l’avenir, manifestent pour
demander aux puissants de ce monde d’agir. Et, lorsqu’ils se
réunissent, les Chefs d’État de tous les pays mettent désormais en
tête de l’agenda de leurs travaux la lutte contre les changements
climatiques qu’ils n’évoquaient jamais auparavant.
Les fondements de cette nouvelle religion sont bien connus de
tous et s’énoncent en quelques points ainsi résumés :
Avant que l’Homme bouleverse son atmosphère en ayant recours
aux énergies fossiles, la Terre connaissait l’équilibre.
Mais depuis qu’il procède ainsi, notre globe ne cesse de se
réchauffer avec des conséquences néfastes et bientôt dramatiques
dans de multiples domaines.
Il faut donc cesser ces pratiques, et renoncer au pétrole, au gaz
naturel et au charbon émetteurs des gaz à effet de serre qui
menacent l’avenir de la planète et de l’humanité.
Sinon la hausse des températures ne connaîtra pas de limites et
nous conduira vers un enfer climatique.
Curieusement, cette religion nouvelle évoque dans un étonnant
parallélisme celles qu’elle a largement remplacées de nos jours dans
le monde occidental. Dans la tradition judéo-chrétienne sinon
musulmane, la Terre connaissait en effet le Paradis avant l’apparition
de l’Homme, mais celui-ci a commis le péché originel et il dut depuis
lors se repentir et faire pénitence pour se racheter, seule voie de
salut pour lui éviter l’Enfer.
Toutefois, si elle évoque irrésistiblement d’autres religions, la
croyance nouvelle apparue il y a quelques décennies présente avec
ces dernières une différence fondamentale. Croire en Jéhovah, Dieu,
Jésus, Allah, Bouddha, ou en d’autres divinités ou prophètes est
avant tout une question de conviction intime et de foi, alors que la
religion écologiste se réfère à des faits qu’il est possible
d’appréhender par la science et les chiffres.
Il s’agit de températures, de niveaux des mers, voire d’ouragans,
de tempêtes, de sécheresses ou d’inondations, tous phénomènes
accessibles à une approche cartésienne. Certes, les apôtres, les
prêtres et les prêtresses de la nouvelle religion nous répètent à
satiété que « la science a parlé », et c’est exact.
Mais ce qu’elle dit n’a guère de rapport avec le discours régnant.
Au pouvoir des mots, il faut substituer celui des faits, c’est-à-dire des
chiffres lorsque le sujet s’y prête ; ce qui est le cas pour le climat.
*
* *
Un bon dessin vaut mieux qu’un long discours, et c’est pourquoi cet ouvrage
s’ouvre sur une série de graphiques de couleur commentés, qui traduisent les
chiffres en images. Il est ainsi possible de comprendre l’essentiel en un simple
quart d’heure avant d’aborder le texte qui leur fait suite et en dit plus encore.
Introduction
Tous les cinq ou six ans, l’émanation des Nations-Unies intitulée
en anglais IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change) et en
français GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution
du Climat), ce qui n’est d’ailleurs pas du tout la même chose puisque
le mot « experts » ne figure que dans la traduction en français,
publie un rapport fondateur destiné à définir la politique que doit
suivre le monde du fait des évolutions du climat.
L’année 2021 n’a pas fait exception. Le 9 août, le groupe de
travail n
o
1 du GIEC a publié dans le cadre du 6
e
rapport de
l’organisme un document de près de 2 000 pages, dont il est précisé
qu’il a été rédigé par 751 auteurs émanant de 66 pays, qu’il cite plus
de 14 000 références et a pris en compte 78 007 commentaires de
gouvernements et d’experts. Un tel ensemble est évidemment
illisible par quiconque, ne serait-ce que parce qu’il traite de dizaines
de domaines scientifiques différents et qu’il faudrait être spécialiste
de chacun d’entre eux pour pouvoir en appréhender le contenu.
Le même constat peut être fait à l’égard de son résumé intitulé à
tort « Summary for policymakers » qu’aucun « policymaker » n’a
jamais pu lire car il est truffé de chiffres au sein de ses 89
paragraphes renvoyant chacun à d’innombrables références et
comprend de multiples tableaux et graphiques inaccessibles au
commun des mortels.
En définitive le seul document qui défraye la chronique, le seul
qui fasse instantanément le tour de la planète et forge l’opinion
mondiale est un communiqué de presse de trois pages.
Celui qui a été publié le 9 août 2021 n’a pas dérogé à la règle et
son retentissement a été immense à tel point qu’il lui est sans cesse
fait référence par tous les décideurs du monde, qu’ils soient privés
ou publics. Intitulé « Le changement climatique est très
répandu, rapide et s’intensifie », et laissant donc entendre sans
ambiguïté que les choses se sont grandement aggravées (faster
warming) depuis le précédent rapport de 2015, il annonce des
catastrophes en série, affirme que le CO2 en est le principal
responsable, et qu’il faut le plus rapidement en supprimer
totalement les émissions pour avoir une chance d’échapper au
désastre.
Toutefois, ce communiqué uniformément catastrophiste présente
une caractéristique curieuse. Contrairement aux milliers de
documents dont il est censé faire la synthèse, il ne comprend
pratiquement aucun chiffre, de telle sorte qu’il est impossible à
quiconque de se faire une opinion sur les assertions qu’il énonce à
chacune de ses lignes.
C’est pour remédier à cette lacune qu’a été écrit le présent
ouvrage dans le but de mettre à la portée de tous les quelques
chiffres nécessaires pour pouvoir appréhender le domaine du climat
qui est en leur absence inaccessible au plus grand nombre, et paraît
alors devoir être réservé à quelques spécialistes au langage
ésotérique. La tâche pourrait paraître impossible, mais les pages
suivantes montreront qu’elle ne l’est pas et qu’après en avoir pris
connaissance, il devient possible à chacun de se forger sa propre
opinion sur les multiples aspects que comportent le domaine du
climat et des actes conduits en son nom.
1/20 000E
Tout d’abord, le GIEC affirme dans son communiqué que « des
réductions fortes et soutenues de dioxyde de carbone (CO2) et
d’autres gaz à effet de serre limiteraient le changement climatique »,
mais cette assertion n’est comme les autres accompagnée d’aucun
chiffrage quant à l’ampleur des mesures à prendre ni aux effets à en
attendre.
La question est pourtant centrale : que faudrait-il faire, et pour
quels résultats ? Plus précisément, de combien l’humanité pourrait-
elle réduire ses émissions de CO2, et pour quel impact sur le climat ?
Répondre à ces interrogations n’est nullement hors de portée, mais
nécessite deux clarifications préalables.
La première tient au constat que, s’agissant de l’impact possible
du CO2 sur le climat, celui-ci dépend de la masse de ce dernier
présente à un moment donné dans l’atmosphère, et non de celle des
émissions annuelles, autrement dit du stock et non du flux. Or cette
masse est considérable, et tous les spécialistes savent qu’elle s’élève
aujourd’hui à 3 200 milliards de tonnes environ.
La seconde remarque tient au fait qu’un peu plus de la moitié des
émissions annuelles de CO2 imputables aux énergies fossiles –
pétrole, charbon, et gaz naturel – est spontanément absorbée par
les océans et la végétation. Sur les quelques 34 milliards de tonnes
émises chaque année, 16 seulement viennent augmenter la masse
des 3 200 milliards de tonnes aujourd’hui présentes dans
l’atmosphère terrestre.
Une première conclusion découle donc de ces deux constats et
elle dit tout : les émissions de CO2 imputable à l’humanité
n’accroissent la masse du CO2 atmosphérique que de 1/200
e
par an
(16 milliards de tonnes en regard de 3 200). Les relevés de l’Agence
Internationale de l’Énergie et des multiples organismes qui traitent
du sujet montrent plus précisément qu’au sein de ces 16 milliards de
tonnes, la part des pays développés dans leur ensemble n’excède
pas 5 milliards de tonnes (1/600
e
de la masse du CO2 présent dans
l’atmosphère), celle de l’Union Européenne 1,6 milliard de tonnes
(1/2 000
e
) et celle de la France 160 millions de tonnes (1/20 000
e
).
Autrement dit, lorsque notre pays affirme vouloir agir pour
« sauver la planète », ce qu’il peut faire ne concerne que 1/20 000
e
du problème auquel il prétend vouloir s’attaquer ! Aucun calcul n’est
alors nécessaire pour comprendre qu’à lui seul, il ne peut rien.
Mais la même conclusion s’impose si l’on considère maintenant
l’Union Européenne, responsable dans son ensemble d’émissions qui
accroissent annuellement de 1/2 000
e
la masse du CO2
atmosphérique. La suppression totale et immédiate de ces
émissions, évidemment inimaginable par ailleurs, diminuerait donc
cette dernière de 2,5 % dans 50 ans, proportion marginale s’il en
est. Et si l’on se réfère aux modèles du GIEC sans les discuter, la
température mondiale en serait affectée de l’ordre de 0,03 degré, à
supposer que d’autres nations n’aient pas utilisé les énergies fossiles
que les pays européens auraient épargnées.
Certes l’Union Européenne n’est pas seule au monde puisqu’elle
ne représente qu’un dixième des émissions planétaires, mais il faut
être réaliste et constater qu’elle est la seule à vouloir réellement agir.
Les autres pays développés, États-Unis, Canada, Australie,
Japon, etc., affirment bien tous lorsqu’ils se réunissent qu’ils veulent
réduire leurs propres émissions, mais ils continuent de recourir aux
énergies fossiles et à en extraire, comme s’il n’y avait aucun rapport
entre elles et le CO2. La production du pétrole et du gaz de schiste
explose aux États-Unis comme celle des sables bitumineux au
Canada. L’Australie continue à extraire de plus en plus de charbon de
ses immenses réserves et le Japon à en importer.
De toute manière, ce ne sont plus les pays développés, mais les
pays en voie de développement qui ont désormais la main car ils
sont aujourd’hui à l’origine des deux tiers des émissions mondiales
de CO2, et on verra plus loin pour quelles raisons ils refusent
obstinément de se passer du charbon, du pétrole et du gaz naturel
qu’ils consomment au contraire en quantités sans cesse croissantes
année après année, leurs émissions de CO2 augmentant en
conséquence.
Mais, avant d’aller plus loin, une question simple mérite d’être
posée. Pourquoi les chiffres qui viennent d’être cités dans les
paragraphes précédents sont-ils absents de tous les communiqués
ainsi que des « Résumés à l’intention des décideurs » du GIEC alors
qu’ils sont essentiels. Pourquoi ceux-ci ne mentionnent ils pas une
seule fois l’ampleur de la masse du CO2 présente dans
l’atmosphère. Pourquoi le chiffre de 3 200 milliards de tonnes n’est-il
jamais cité alors qu’il est central ?
Deux réponses peuvent être apportées à ces questions, l’une
étant technique, et l’autre clairement politique.
La première tient au fait que les spécialistes de l’atmosphère
emploient lorsqu’ils traitent du CO2 et des autres éléments qui la
composent une autre unité de mesure que la tonne. Ils ne parlent
pas en masse mais en concentration, et plus précisément en
« parties par million » ou « ppm ». C’est ainsi que l’on voit partout
dans la littérature scientifique et dans les rapports du GIEC que la
présence du CO2 dans l’atmosphère s’élève aujourd’hui aux alentours
de 410 « ppm », mais nulle part que la masse de celui-ci atteint le
chiffre considérable de 3 200 milliards de tonnes, le coefficient de
correspondance entre les deux unités que personne ne conteste
étant de 7,8.
Mais l’absence dans les communiqués du GIEC du mot « tonne »
a une autre raison. La simple mention de ces 3 200 milliards de
tonnes permettrait immédiatement de mesurer l’inanité de la
réduction de nos émissions que le GIEC nous supplie de faire page
après page dans ses multiples documents (fig. 1).
Une question se pose d’ailleurs à laquelle la réponse n’est pas
évidente. Lorsqu’ils mesurent avec des unités différentes les
émissions de CO2 d’une part, et la masse du même produit dans
l’atmosphère d’autre part, ce qui empêche de les mettre en parallèle,
les auteurs des communiqués et autres documents du GIEC le font-
ils sciemment ? Savent-ils seulement que la masse du CO2
atmosphérique s’élève à 3 200 milliards de tonnes, donnée
élémentaire en l’absence de laquelle il est impossible de comprendre
quoi que ce soit aux phénomènes climatiques ? On pourrait penser
qu’ils cachent la vérité en toute connaissance de cause. Mais ce n’est
même pas sûr, tant ceux qui affirment parler « au nom de la
science » sont imperméables à celle-ci, quelle que soit d’ailleurs leur
formation.
C’est pourtant cette absence de rapprochement entre le flux et le
stock qui a changé le monde depuis 30 ans en l’engageant sur la
voie d’une impossible « transition énergétique et écologique ».
*
* *
SIX MILLIONS DE MORTS
Quant aux pays en voie de développement qui refusent
obstinément de réduire leurs émissions, il faut les comprendre.
Chacun sait qu’en octobre et novembre 2022, des jeunes ont
arrosé de divers produits des toiles de peintres célèbres à Londres,
la Haye, Berlin, Rome, Vienne, et ailleurs dans le monde, pendant
que d’autres bloquaient des autoroutes ou commettaient des actes
délictueux de diverses natures avec pour motivation le slogan « Just
Stop oil », Halte au pétrole !
On aurait pu croire qu’il s’agissait là d’actes repréhensibles si le
Secrétaire Général des Nations-Unies n’en avait disculpé leurs
auteurs en déclarant après en avoir pris connaissance : « Les
activistes du climat sont quelquefois décrits comme des radicaux
dangereux, mais les véritables radicaux dangereux sont les pays qui
accroissent le recours aux énergies fossiles ».
Cette déclaration conduirait à s’interroger sur la connaissance du
dossier qui règne au sein des plus hautes instances censées œuvrer
pour le bien de l’humanité si la réponse n’était claire. Celles-ci
ignorent tout de la réalité du monde qui est le nôtre.
Car qui sont les pays qui ne cessent d’accroître leur recours au
charbon, au pétrole ou au gaz naturel ? Là aussi, les chiffres sont
nécessaires et ils sont sans appel. En 2004, les pays riches,
membres de l’OCDE, émettaient 13,5 millions de tonnes de CO2
annuellement, c’est-à-dire exactement autant que les pays en
développement qui regroupaient les quatre cinquièmes de
l’humanité. Dix-sept ans plus tard, en 2021, les pays de l’OCDE ont
émis 12,4 millions de tonnes de CO2 ( – 8 %) et les pays en
développement 20,6 millions de tonnes (+ 50 %).
Autrement dit, si l’on en croit le Secrétaire Général des Nations-
Unies, les véritables « radicaux dangereux » les « activistes du
climat » sont les pays pauvres, les Africains, les Indiens, les
Indonésiens, les Vietnamiens ou les Chinois, ceux qui s’efforcent de
faire sortir leur population d’une misère souvent sordide et aux
conséquences dramatiques.
Les instances internationales demandent en effet instamment
aux pays en développement de réduire leurs émissions puisque ce
sont eux qui sont désormais les plus grands émetteurs, et les effets
potentiels de ces demandes sont tragiques car ils mettent en jeu la
vie et la mort de millions d’enfants, de femmes et d’hommes.
C’est qu’il existe une relation directe entre quatre phénomènes
intimement liés : l’accès à l’énergie ; les émissions de CO2 ; la
prospérité, et enfin l’espérance de vie comme en témoigne le
graphique de la figure 2.
Mais jamais les Nations-Unies et le GIEC n’ont interrogé un
instant l’impact sur la vie et la mort des êtres humains de leurs
demandes adressées aux pays en développement de renoncer aux
énergies fossiles, apportant s’il en était besoin la preuve de leur
absence d’intérêt pour le sort de l’espèce humaine à côté de celui
qu’ils portent à la planète, à sa faune et à sa flore qui mobilisent
toute leur attention.
La France contribue d’ailleurs à ce dévoiement des choses par sa
politique de coopération puisque l’Agence Française de
Développement (AFD) a placé en tête des critères d’attribution des
quelques 9 milliards d’euros dont elle dispose annuellement l’illusoire
lutte contre le réchauffement climatique, au nom de laquelle elle
gaspille notre argent et refuse catégoriquement de financer tout
projet portant sur des centrales thermiques à charbon ou à gaz qui
fourniraient pourtant aux centaines de millions d’habitants des
populations concernées l’électricité dont elles ont dramatiquement
besoin et dont elles resteront privées au détriment de la vie de leurs
enfants. Mais, témoin de l’inversion des valeurs ambiantes, l’AFD est
fière d’avoir contribué à la sauvegarde des rhinocéros d’Asie. Il faut
dire que l’AFD n’est pas seule puisqu’un tel dévoiement relève d’une
politique commune aux pays développés, en l’occurrence mortifère.
Croyant bien faire, ils tuent.
La vérité est tout autre, telle qu’elle est résumée par le manifeste
« Poor people lives matter » publié dans l’un de mes précédents
ouvrages
1
, qu’il convient de reproduire ici car il dit l’essentiel :
1 – Il n’y a pas de sortie de la pauvreté et de prospérité sans
énergie. Les habitants des pays développés émettent chacun en
moyenne 10 tonnes de CO2 par an, ceux des pays à revenu
intermédiaire 3,7 tonnes, et ceux des pays les moins avancés 0,3
tonne.
2 – La faiblesse de l’accès à l’énergie dans les pays en
développement a des conséquences dramatiques sur l’espérance de
vie. Dans les pays les plus pauvres, celle-ci n’excède guère plus de
50 ans contre plus de 80 dans les pays développés. Chaque année,
six millions d’enfants et de jeunes meurent ainsi prématurément
dans les pays en développement alors qu’ils auraient vécu s’ils
étaient nés dans un pays développé.
3 – Les énergies fossiles répondent aujourd’hui à 80 % des
besoins de l’humanité, et resteront très majoritaires au cours de
nombreuses décennies futures. Contrairement aux affirmations
répétées du GIEC, les énergies renouvelables ne pourront répondre
en 2050 à l’essentiel des besoins de l’humanité, mais seulement à
une fraction marginale de ceux-ci.
4 – Le recours aux énergies fossiles s’accompagne
nécessairement de rejets de CO2 dans l’atmosphère, et il n’existe
actuellement et pour longtemps aucun moyen de réduire ceux-ci de
manière significative, ni de prélever le CO2 dans l’atmosphère.
5 – Le stock de CO2 atmosphérique s’élève aujourd’hui à
3 200 milliards de tonnes. Désormais minoritaires, les flux des pays
développés n’accroissent celui-ci que de 5 milliards de tonnes par
an, soit de l’ordre de 1/600
e
. Les efforts que les pays développés, et
surtout l’Europe, déploient et les sommes considérables qu’ils
dépensent pour réduire leurs émissions ne peuvent avoir aucun effet
significatif sur le stock du CO2 et a fortiori sur le climat si celui-ci en
dépend, et sont donc des gaspillages.
6 – La demande sans cesse adressée par les pays riches et par le
GIEC et l’ONU aux pays en développement de ne pas accroître leurs
émissions de CO2, voire de réduire celles-ci, aurait pour
conséquences des millions de morts si elle était suivie d’effet.
7 – Depuis le sommet de Rio de 1992, l’expérience a montré que
les émissions mondiales de CO2 n’ont cessé d’augmenter, traduisant
la sortie de la pauvreté de nouveaux pans de l’humanité.
8 – Réunion après réunion, les pays en voie de développement
refusent de renoncer au charbon et aux autres énergies fossiles,
montrant qu’ils sont conscients qu’ouvrir une mine de charbon, ou
forer des puits de pétrole ou de gaz naturel, c’est sauver des vies.
9 – La politique mondiale de l’énergie et de l’environnement
devrait avoir comme priorité la vie des hommes, des femmes et des
enfants, qui n’a pas été prise en compte pour l’instant par les
instances mondiales.
10 – Lorsque des inondations provoquent une centaine de morts
dans un pays occidental, le monde entier s’émeut à juste titre.
Lorsque des millions d’enfants, de femmes et d’hommes meurent
chaque année dans les pays pauvres parce qu’ils n’ont pas accès aux
bienfaits de l’énergie, l’indifférence règne. La douleur d’une mère ou
d’un père qui perd son enfant est pourtant la même.
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different content
93. N. & H., Vol. VIII. pp. 428–430.
94. Ibid., p. 469.
95. Ann. Cycl., 1863, p. 592.
96. Ann. Cycl., 1863, pp. 592–593.
97. Ann. Cycl., 1864, p. 476.
98. Ibid.
99. Ann. Cycl., 1864, p. 476.
100.
N. & H., Vol. VIII. pp. 432–433.
101.
Ann. Cycl., 1863, pp. 593–594.
102.
Ann. Cycl., 1864, p. 477.
103.
Letters and State Papers of Lincoln, Vol. II. p. 496.
104.
Twenty Years of Congress, Vol. II. p. 40.
105.
Letters and State Papers of Lincoln, Vol. II. p. 498.
106.
Ann. Cycl., 1864, p. 478.
107. Ibid.
108.
Ann. Cycl., 1864, pp. 478–479.
109.
Ibid.
110.
Ibid., p. 479.
111.
Ann. Cycl., 1864, p. 479.
112.
Ibid.
113.
Ann. Cycl., 1861, p. 22.
114.
Ibid.
115.
McPherson’s Pol. Hist., p. 4.
116.
Ann. Cycl., 1861, p. 22.
117. Ibid.
118.
Ibid., p. 23.
119.
Ibid., pp. 23–24.
120.
Ann. Cycl., 1861, p. 24.
121.
Ibid.
122.
Ann. Cycl., 1861, p. 24.
123.
Ibid.
124.
Ibid.
125.
Ann. Cycl., 1861, p. 25.
126.
Ibid.
127. Ibid.
128.
Ibid., 1862, p. 11.
129.
Ann. Cycl., 1862, p. 11.
130.
Ibid.
131.
Ibid.
132.
N. & H., Vol. VI. p. 346.
133.
Ann. Cycl., 1863, p. 15.
134.
Ann. Cycl., 1863, p. 15.
135.
Letters and State Papers of Lincoln, Vol. II. p. 379.
136.
Ibid., p. 247.
137. Letters and State Papers of Lincoln, Vol. II. p. 467.
138.
Letters and State Papers of Lincoln, Vol. II. pp. 472–473.
139.
Ann. Cycl., 1864, p. 29; Hough’s American Constitutions, Vol.
II. p. 81.
140.
Quoted in N. & H., Vol. VIII. p. 414.
141.
Hough’s Amer. Cons., Vol. II. p. 81.
142.
Ann. Cycl., 1864, p. 29.
143.
Letters and State Papers of Lincoln, Vol. II. p. 475.
144.
Ibid., p. 476.
145.
Ibid., p. 479.
146.
Ibid., p. 482.
147. Letters and State Papers of Lincoln, Vol. II. pp. 483–484.
148.
Ann. Cycl., 1864, pp. 29–30.
149.
Ibid., p. 30.
150.
Letters and State Papers of Lincoln, Vol. II. p. 501.
151.
Ibid., p. 515.
152.
Ann. Cycl., 1864, p. 30.
153.
See remarks of Senator Pomeroy, February 2, 1865,
Congressional Globe, Part II., 2 Sess. 38th Cong., p. 555.
154.
McPherson’s Pol. Hist., p. 7.
155.
McPherson’s Pol. Hist., p. 7n.
156.
Eighth Census, pp. 516–522.
157. Density maps in Tenth Census (Population), pp. xii-xiii, xiv-xv,
xvi-xvii.
158.
Blair in Appendix to Globe, pp. 327–331, 2 Sess. 37th Cong.;
Eighth Census, pp. 516–522; Seventh Census, pp. 242–261.
159.
Parker, The Formation of West Virginia, p. 125.
160.
Globe, 2 Sess. 37th Cong., p. 3038.
161.
Ann. Cycl., 1861, pp. 743–744.
162.
The Formation of West Virginia, p. 36.
163.
The Formation of West Virginia, p. 42.
164.
Ann. Cycl., 1861, pp. 742–743.
165.
The Formation of West Virginia, p. 43.
166.
Ibid.
167. Ann. Cycl., 1861, p. 743; The Formation of West Virginia, p.
45, gives the oath in a form slightly different.
168.
Ann. Cycl., 1861, p. 743.
169.
Ann. Cycl., 1862, p. 801.
170.
Mr. A. W. Campbell in The Wheeling Daily Intelligencer, April
14, 1897.
171.
Globe, 1 Sess. 37th Cong., pp. 103–109.
172.
The Formation of West Virginia, pp. 47–48.
173.
The Formation of West Virginia, pp. 48–50; also Ann. Cycl.,
1861, p. 745.
174.
The Formation of West Virginia, p. 57.
175.
The Formation of West Virginia, p. 79.
176.
Ibid., p. 93.
177. The Formation of West Virginia, p. 96, says 16,981 for and 441
against the constitution. The Annual Cyclopædia for 1862, p.
801, gives the vote as 18,862 in favor of, and 514 against, the
constitution. Poore’s Charters and Constitutions, Vol. II. p.
1977, is the authority for the statement in the text.
178.
Globe, Part III., 2 Sess. 37th Cong., p. 864; Part IV., pp. 2941–
2942, 3034–3039, 3134–3135, 3307–3320.
179.
Globe, 2 Sess. 37th Cong., p. 2933.
180.
Ibid., p. 3397.
181.
Globe, Part I., 3 Sess. 37th Cong., pp. 37–38.
182.
Globe, Part I., 3 Sess. 37th Cong., pp. 38–39, 41–42.
183.
Globe, Part I., 3 Sess. 37th Cong., pp. 43–45.
184.
Ibid., p. 46.
185.
Ibid., pp. 46–47.
186.
Globe, Part I., 3 Sess. 37th Cong., p. 48.
187. Globe, Part I., 3 Sess. 37th Cong., pp. 50–51.
188.
Ibid., p. 35.
189.
Globe, Part I., 3 Sess. 37th Cong., pp. 54–55.
190.
Ibid., p. 59.
191.
Letters and State Papers of Lincoln, Vol. II. p. 283.
192.
Quoted in N. & H., Vol. VI. pp. 300–301.
193.
Quoted in N. & H., Vol. VI. pp. 302–303.
194.
Ibid., p. 304.
195.
Quoted in N. & H., Vol. VI. pp. 304–306.
196.
See pp. 105–106 ante.
197. Letters and State Papers of Lincoln, Vol. II. pp. 285–287.
198.
The Formation of West Virginia, p. 152.
199.
Ibid., pp. 192–193.
200.
Letters and State Papers of Lincoln, Vol. II. p. 326.
201.
Webster’s Works, Vol. II. pp. 607–608.
202.
By a joint resolution, approved March 10, 1866, Congress
agreed that both counties formed a part of West Virginia. The
parent State, however, by an act of December 5, 1865, had
already repealed both the statutes of January 31 and February
4, 1863, as well as section two of the act of May 13, 1862; and
on December 11, 1866, a bill in equity was filed in the
Supreme Court of the United States in which it was contended
that it was not the intention of that State to consent to the
annexation of Berkeley and Jefferson counties except upon the
performance of certain conditions; the state of the county on
election day was such as not to permit the opening of all the
polls in Berkeley and Jefferson, nor indeed at any considerable
part of the usual election places. The voters did not have
adequate notice. In short, a great majority of them were then
and now, December, 1866, opposed to annexation. Other
irregularities are alleged in the complaint of Virginia. A
decision, however, has been rendered by the Supreme Court of
the United States in favor of the new Commonwealth. [See
Virginia vs. West Virginia, 11 Wall., p. 39; also Transcripts of
Records, Supreme Court U. S., Vol. 152, December Term,
1870.]
203.
Notwithstanding the new State had been organized by a law
which passed both Houses of Congress, and was approved by
the President, Mr. Davis, of Kentucky, when the members-elect
presented themselves before the Senate, opposed their
admission on the ground that there was legally and
constitutionally no such State in existence as West Virginia. On
his motion to administer the customary oath thirty-six Senators
voted in the affirmative, five in the negative. [Globe, 1 Sess.
38th Cong., pp. 1–3.]
204.
A History of Presidential Elections, Stanwood, pp. 246–247.
Edition of 1884.
205.
Ann. Cycl., 1864, p. 809.
206.
Butler’s Book, p. 618.
207. N. & H., Abraham Lincoln, A History, Vol. IX. pp. 439–442.
208.
Letters and State Papers of Lincoln, Vol. II. pp. 619–621.
209.
Ibid., p. 623.
210.
Why The Solid South? p. 222.
211.
Ann. Cycl., 1864, p. 810.
212.
Globe, Part II., 2 Sess. 38th Cong., pp. 845–849.
213.
McPherson’s Pol. Hist., p. 209.
214.
Letters and State Papers of Lincoln, Vol. II. p. 1.
215.
Addresses and Papers of Edward L. Pierce, pp. 20–25.
216.
Addresses and Papers of E. L. Pierce, p. 26.
217. McPherson’s Pol. Hist. p. 244.
218.
Ibid.
219.
McPherson’s Pol. Hist., p. 244.
220.
Ibid., p. 245.
221.
McPherson’s Pol. Hist., p. 235n.
222.
Addresses and Papers of E. L. Pierce, p. 29.
223.
McPherson’s Pol. Hist., p. 245.
224.
Appendix, Globe, 1 Sess. 37th Cong., p. 42.
225.
McPherson’s Pol. Hist., p. 245.
226.
Ibid., pp. 245–246.
227. General Anderson had telegraphed President Lincoln that an
entire company of Kentucky soldiers had laid down their arms
upon hearing of Fremont’s action.
228.
Letters and State Papers of Lincoln, Vol. II. p. 77.
229.
Ibid., pp. 78–79.
230.
McPherson’s Pol. Hist., pp. 247–248.
231.
Ibid., p. 248.
232.
N. Y. Tribune, November 8, 1861.
233.
Letters and State Papers of Abraham Lincoln, Vol. II. p. 90.
234.
Ibid.
235.
Ann. Cycl., 1861, p. 646.
236.
First Annual Message, December 3, 1861. McPherson’s Pol.
Hist., p. 134; Letters and State Papers of Lincoln, Vol. II. pp.
102–103.
237. McPherson’s Pol. Hist., p. 249.
238.
Letters and State Papers of Abraham Lincoln, Vol. II. p. 91.
239.
See “Journal of the Senate of the State of Delaware, At a
Special Session of the General Assembly, Commenced and held
at Dover, on Monday, the 25th day of November, 1861.”
240.
McPherson’s Pol. Hist., p. 250.
241.
Ibid., p. 248.
242.
McPherson’s Pol. Hist., p. 250.
243.
Ibid.
244.
Ibid., p. 251.
245.
Addresses and Papers of E. L. Pierce, p. 87; also Letters and
State Papers of Abraham Lincoln, Vol. II. p. 126.
246.
Letters and State Papers of Abraham Lincoln, Vol. II. p. 129.
247. Letters and State Papers of Lincoln, Vol. II. pp. 129–130.
248.
Ann. Cycl., 1862, pp. 799–800.
249.
Letters and State Papers of Lincoln, Vol. II. p. 132.
250.
McPherson’s Pol. Hist., p. 210.
251.
Letters and State Papers of Lincoln, Vol. II. pp. 133–135; also
McPherson’s Pol. Hist., pp. 210–211.
252.
Letters and State Papers of Lincoln, Vol. II. pp. 137–138.
253.
Ann. Cycl., 1862, pp. 346–347.
254.
Globe, Part II., 2 Sess. 37th Cong., p. 1496.
255.
See p. 143, ante.
256.
McPherson’s Pol. Hist., pp. 226–227.
257. The question of colonizing free blacks out of the United States
engaged the attention of Thomas Jefferson and James Monroe,
who had some correspondence on the subject at the beginning
of the nineteenth century. Late in the year 1816 there was
organized in the city of Washington the “National Colonization
Society,” of which the expressed purpose was to encourage
emancipation by procuring a place outside the United States,
preferably in Africa, to which free negroes could be aided in
emigrating. This, it was believed, would rid the South of its
free colored population which had already become a nuisance.
Until 1830 it was warmly supported everywhere, and branches
of the society were established in nearly every State. In the
South its purposes were furthered by James Madison, by
Charles Carroll and by Henry Clay. Bushrod Washington
became president of the association. Rufus King and President
Harrison were among its friends in the North.
Though Texas and Mexico were looked upon as favorable
places for locating a colony of free blacks, they were sent to
the British possession of Sierra Leone. In 1821 a permanent
location was purchased in Liberia. This settlement, with
Monrovia as its capital, became independent in 1847. The
American Colonization Society attracted little notice after the
rise, about 1829–30, of those known as immediate
abolitionists.
258.
Letters and State Papers of Abraham Lincoln, Vol. II. p. 155.
259.
McPherson’s Pol. Hist., p. 251.
260.
Ibid., p. 252.
261.
Globe, Part III., 2 Sess. 37th Cong., p. 2068.
262.
Ibid., p. 2618. Ibid., p. 2769.
263.
McPherson’s Pol. Hist., p. 233.
264.
Letters and State Papers of Lincoln, Vol. II. pp. 204–205.
265.
McPherson’s Pol. Hist., pp. 214–217.
266.
Ibid., pp. 217–218.
267. Ibid., p. 218.
268.
Ibid., pp. 218–220.
269.
Quoted in Nicolay and Hay’s Abraham Lincoln, A History. Vol.
VI. p. 121 et seq.
270.
Schuckers’ Life of Salmon Portland Chase, pp. 439–440.
271.
Ibid., p. 440.
272.
Shuckers’ Life of Chase, pp. 440–441.
273.
Ibid., p. 441.
274.
Letters and State Papers of Lincoln, Vol. II. p. 213.
275.
Carpenter’s Six Months at the White House, pp. 21–22.
276.
Letters and State Papers of Lincoln, Vol. II. p. 214.
277. McPherson’s Pol. Hist., pp. 231–232.
278.
McPherson’s Pol. Hist., p. 233.
279.
Quoted in Schuckers’ Life of Chase, pp. 453–455.
280.
The Galaxy, December, 1872, pp. 846–847.
281.
Ibid., p. 847.
282.
McPherson’s Pol. Hist., p. 106.
283.
McPherson’s Pol. Hist., p. 129.
284.
Ibid., p. 125.
285.
See p. 73, ante.
286.
McPherson’s Pol. Hist., pp. 322–323.
287. Memoir of Charles Sumner by E. L. Pierce, Vol. IV. pp. 74–75.
288.
General Richard Taylor in Destruction and Reconstruction, p.
245.
289.
Blaine, Twenty Years of Congress, Vol. II. p. 114.
290.
Memoir of Sumner by E. L. Pierce, Vol. IV. p. 143.
291.
Mr. Sumner, notwithstanding this view, proposed to enact the
Emancipation Proclamation into a law. See pp. 272–273 infra.
292.
N. and H., Vol. IX. pp. 335–336.
293.
In his Theory of our National Existence (passim) and in the
American Law Review for January, 1865, Mr. John C. Hurd has
much keen criticism of the reconstruction theories of Sumner
and others.
294.
Colloquy with Senator Doolittle, December 19, 1866, Cong.
Globe, p. 192.
295.
Brownson’s American Republic, p. 308.
296.
McPherson’s Pol. Hist., p. 323.
297. Mr. Davis is sometimes classed as a Unionist.
298.
Globe, 1 Sess. 37th Cong., p. 414.
299.
Globe, Part I., 3 Sess. 37th Cong., p. 238.
300.
Globe, Part I., 1 Sess. 37th Cong., pp. 239–243.
301.
Globe, Part I., 1 Sess. 38th Cong., p. 317.
302.
Texas vs. White, 7 Wall., p. 725.
303.
See Chapter VII., pp. 257–261, infra.
304.
Globe, Part I., 2 Sess. 36th Cong., p. 857.
305.
Globe, 1 Sess. 37th Cong., pp. 222–223.
306.
Ibid., p. 258.
307. Globe, 1 Sess. 37th Cong., p. 259.
308.
Ann. Cycl., 1862, p. 277.
309.
See p. 23, ante.
310.
Globe, Part I., 1 Sess. 38th Cong., p. 33.
311.
Globe, Part I., 1 Sess. 38th Cong., p. 34.
312.
Appendix, Part IV., Globe, 1 Sess. 38th Cong., pp. 82–85; also
Speeches and Addresses of Henry Winter Davis. New York:
Harper & Brothers, 1867, pp. 368–383.
313.
Globe, Part III., 1 Sess. 38th Cong., pp. 1970–1972.
314.
Globe, Part III., 1 Sess. 38th Cong., pp. 1974–1981.
315.
Ibid., pp. 1981–1983.
316.
Globe, Part III., 1 Sess. 38th Cong., pp. 2002–2006.
317. Globe, Part III., 1 Sess. 38th Cong., p. 2008.
318.
Globe, Part III., 1 Sess. 38th Cong., pp. 2011–2014.
319.
Globe, Part III., 1 Sess. 38th Cong., p. 2038.
320.
Globe, Part III., 1 Sess. 38th Cong., pp. 2039–2041.
321.
Ibid., p. 2041.
322.
Globe, Part III., 1 Sess. 38th Cong., pp. 2041–2042.
323.
Ibid., p. 2043.
324.
Globe, Part III., 1 Sess. 38th Cong., p. 2071.
325.
Globe, Part III., 1 Sess. 38th Cong., p. 2073.
326.
Ibid., p. 2074.
327. Globe, Part III., 1 Sess 38th Cong., p. 2078.
328.
Globe, Part III., 1 Sess. 38th Cong., pp. 2095–2102.
329.
Globe, Part III., 1 Sess. 38th Cong., pp. 2102–2105.
330.
Globe, Part III., 1 Sess. 38th Cong., pp. 2105–2107.
331.
Globe, Part III., 1 Sess. 38th Cong., p. 2108.
332.
Globe, Part IV., 1 Sess. 38th Cong., pp. 3448–3449.
333.
Ibid., p. 3449.
334.
Globe, Part IV., 1 Sess. 38th Cong., pp 3448–3450.
335.
Globe, Part IV., 1 Sess. 38th Cong., pp. 3451–3453.
336.
Ibid., p. 3460.
337. Globe, Part IV., 1 Sess. 38th Cong., p. 3461.
338.
Ibid., p. 3491.
339.
Diary of John Hay, quoted in Abraham Lincoln, A History, Vol.
IX. pp. 120–122.
340.
Pierce’s Memoir of Sumner, Vol. IV. pp. 57, 60, 83, 84, 106,
108, 130, etc.
341.
Shuckers’ Life of Chase, pp. 440n, 442, 453, 495.
342.
Letters and State Papers of Abraham Lincoln, Vol. II. p. 545;
McPherson’s Pol. Hist., pp. 318–319.
343.
Ann. Cycl., 1864, pp. 307–310n.
344.
Twenty Years of Congress, Vol. II. p. 44.
345.
McPherson’s Pol. Hist., p. 557.
346.
McPherson’s Pol. Hist., pp. 555–558.
347. Rise and Fall of the Slave Power in America, Vol. III. p. 452.
348.
Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., pp. 12–13.
349.
Ibid., p. 234.
350.
Pierce, Memoir of Charles Sumner, Vol. IV. p. 205.
351.
Ibid., p. 221.
352.
Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., pp. 281–291.
353.
An interesting account of the imprisonment of colored seamen
in the ports of South Carolina is given in The Rise and Fall of
the Slave Power in America, Vol. I. pp. 576–586.
354.
Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., pp. 298–301.
355.
Ibid.
356.
Globe, Part II., 2 Sess. 38th Cong., pp. 934–937.
357. Ibid., pp. 937–939.
358.
Appendix to Globe, Part II., 2 Sess. 38th Cong., pp. 73–75.
359.
Appendix to Globe, Part II., 2 Sess. 38th Cong., pp. 75–83.
360.
Globe, Part II., 2 Sess. 38th Cong., pp. 968–969.
361.
Globe, Part II., 2 Sess. 38th Cong., pp. 969–970.
362.
Globe, Part II., 2 Sess. 38th Cong., pp. 970–971.
363.
Globe, Part II., 2 Sess. 38th Cong., pp. 997–1001.
364.
Globe, Part II., 2 Sess. 38th Cong., p. 1002.
365.
Ibid.
366.
Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., p. 505.
367. Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., p. 533.
368.
Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., pp. 534–535.
369.
Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., pp. 535–536.
370.
Ibid., p. 536.
371.
Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., pp. 535–537.
372.
Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., pp. 537, 548.
373.
Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., pp. 548–549.
374.
Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., pp. 549–550.
375.
Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., p. 550.
376.
Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., pp. 550–551.
377. Ibid., pp. 551–552.
378.
Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., pp. 553–554.
379.
Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., pp. 554–555.
380.
Ibid., pp. 555–556.
381.
Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., p. 556.
382.
Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., pp. 557–558.
383.
Ibid., p. 558.
384.
Ibid.
385.
Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., pp. 576–582.
386.
Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., p. 575.
387. Ibid., pp. 576–582.
388.
Ibid., p. 582.
389.
Ibid., p. 583.
390.
Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., p. 585.
391.
Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., p. 591.
392.
Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., p. 593.
393.
Ibid., p. 594.
394.
Ibid., pp. 594–595.
395.
Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., p. 595.
396.
The subject of the counting of the electoral votes will be found
in the Congressional Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., pp.
668–669.
397. Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., p. 711.
398.
Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., p. 711.
399.
Globe, Part II., 2 Sess. 38th Cong., p. 1395.
400.
Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., pp. 971–974.
401.
Ibid., p. 903.
402.
Globe, Part II., 2 Sess. 38th Cong., p. 1011.
403.
Ibid.
404.
Ibid.
405.
Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., pp. 1061–1064.
406.
While this chapter was in press an interesting letter from
Senator Henderson informed the author that the Hon. Samuel
Treat, of St. Louis, formerly Judge of the United States Court
for the Eastern District of Missouri, is the distinguished jurist
referred to in the text.
407. Globe, Part II., 2 Sess. 38th Cong., pp. 1065–1070.
408.
Globe, Part II., 2 Sess. 38th Cong., p. 1091.
409.
In support of this view the Senator cited Penhallow’s Case, 3
Dallas, p. 94.
410.
Globe, Part II., 2 Sess. 38th Cong., pp. 1091–1095.
411.
Globe, Part II., 2 Sess. 38th Cong., p. 1097.

Le climat par les chiffres 1st Edition Christian Gerondeau

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  • 6.
    DU MÊME AUTEUR LesTransports urbains, PUF, « Que sais-je ? » La Mort inutile, la sécurité routière, Plon L’Énergie à revendre, J.-C Lattès Les Transports en France, Transports Actualité Les Transports en Europe, EDS Candide au pays des libéraux, Albin Michel Transport in Europe, Artech House Publishers, Boston-Londres La Saga du RER et le maillon manquant, Presses de l’École Nationale des Ponts et Chaussées Les Danseuses de la République, SNCF et transports publics, L’Harmattan Écologie, la Grande Arnaque, Albin Michel Climate : the Great Delusion, Stacey International C02, un mythe planétaire, Éditions du Toucan La Poule aux œufs d’or : la Renaissance de Polytechnique, Éditions du Toucan United Nations Climate Liars, Éditions du Toucan La Sécurité routière, une réussite française, L’Harmattan Le CO2 est bon pour la planète, Éditions de l’Artilleur L’air est pur à Paris, mais personne ne le sait, Éditions de l’Artilleur Oui, vous pouvez acheter un diesel !, Éditions de l’Artilleur Rebâtir la France par l’éducation et l’enseignement, Éditions de l’Artilleur
  • 7.
    La Religion écologiste,Éditions de l’Artilleur Ressusciter à Vincennes le château des rois de France, Éditions du Toucan Les Douze Mensonges du GIEC. La religion écologiste 2, Éditions de l’Artilleur La Voiture électrique et autres folies. La religion écologiste 3, Éditions de l’Artilleur
  • 8.
    ISBN 978-2-81001-175-9 Éditions duToucan – éditeur indépendant 16, rue Vézelay, 75008 Paris. www.editionsdutoucan.fr Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L. 335-2 et suivants du code de la propriété intellectuelle. Ce document numérique a été réalisé par Nord Compo.
  • 9.
    C’est un artdifficile de rendre simples les choses compliquées On ne peut rien contre les chiffres, sauf les ignorer
  • 10.
    SOMMAIRE Titre Du même auteur Copyright Exergue Prologue Introduction 1- L'industrie automobile 2 - Les transports, désastre financier 3 - Électricité 4 - Les « passoires thermiques » Conclusion Épilogue Annexe - Pour ceux qui veulent en savoir plus
  • 11.
    Prologue La religion écologistea pris son essor il y a trente ans et pour beaucoup Gaïa, la planète, a remplacé les dieux anciens. Par centaines de milliers, des jeunes, convaincus de la dérive de notre Terre et profondément inquiets pour l’avenir, manifestent pour demander aux puissants de ce monde d’agir. Et, lorsqu’ils se réunissent, les Chefs d’État de tous les pays mettent désormais en tête de l’agenda de leurs travaux la lutte contre les changements climatiques qu’ils n’évoquaient jamais auparavant. Les fondements de cette nouvelle religion sont bien connus de tous et s’énoncent en quelques points ainsi résumés : Avant que l’Homme bouleverse son atmosphère en ayant recours aux énergies fossiles, la Terre connaissait l’équilibre. Mais depuis qu’il procède ainsi, notre globe ne cesse de se réchauffer avec des conséquences néfastes et bientôt dramatiques dans de multiples domaines. Il faut donc cesser ces pratiques, et renoncer au pétrole, au gaz naturel et au charbon émetteurs des gaz à effet de serre qui menacent l’avenir de la planète et de l’humanité.
  • 12.
    Sinon la haussedes températures ne connaîtra pas de limites et nous conduira vers un enfer climatique. Curieusement, cette religion nouvelle évoque dans un étonnant parallélisme celles qu’elle a largement remplacées de nos jours dans le monde occidental. Dans la tradition judéo-chrétienne sinon musulmane, la Terre connaissait en effet le Paradis avant l’apparition de l’Homme, mais celui-ci a commis le péché originel et il dut depuis lors se repentir et faire pénitence pour se racheter, seule voie de salut pour lui éviter l’Enfer. Toutefois, si elle évoque irrésistiblement d’autres religions, la croyance nouvelle apparue il y a quelques décennies présente avec ces dernières une différence fondamentale. Croire en Jéhovah, Dieu, Jésus, Allah, Bouddha, ou en d’autres divinités ou prophètes est avant tout une question de conviction intime et de foi, alors que la religion écologiste se réfère à des faits qu’il est possible d’appréhender par la science et les chiffres. Il s’agit de températures, de niveaux des mers, voire d’ouragans, de tempêtes, de sécheresses ou d’inondations, tous phénomènes accessibles à une approche cartésienne. Certes, les apôtres, les prêtres et les prêtresses de la nouvelle religion nous répètent à satiété que « la science a parlé », et c’est exact. Mais ce qu’elle dit n’a guère de rapport avec le discours régnant. Au pouvoir des mots, il faut substituer celui des faits, c’est-à-dire des chiffres lorsque le sujet s’y prête ; ce qui est le cas pour le climat. * * *
  • 13.
    Un bon dessinvaut mieux qu’un long discours, et c’est pourquoi cet ouvrage s’ouvre sur une série de graphiques de couleur commentés, qui traduisent les chiffres en images. Il est ainsi possible de comprendre l’essentiel en un simple quart d’heure avant d’aborder le texte qui leur fait suite et en dit plus encore.
  • 28.
    Introduction Tous les cinqou six ans, l’émanation des Nations-Unies intitulée en anglais IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change) et en français GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat), ce qui n’est d’ailleurs pas du tout la même chose puisque le mot « experts » ne figure que dans la traduction en français, publie un rapport fondateur destiné à définir la politique que doit suivre le monde du fait des évolutions du climat. L’année 2021 n’a pas fait exception. Le 9 août, le groupe de travail n o 1 du GIEC a publié dans le cadre du 6 e rapport de l’organisme un document de près de 2 000 pages, dont il est précisé qu’il a été rédigé par 751 auteurs émanant de 66 pays, qu’il cite plus de 14 000 références et a pris en compte 78 007 commentaires de gouvernements et d’experts. Un tel ensemble est évidemment illisible par quiconque, ne serait-ce que parce qu’il traite de dizaines de domaines scientifiques différents et qu’il faudrait être spécialiste de chacun d’entre eux pour pouvoir en appréhender le contenu. Le même constat peut être fait à l’égard de son résumé intitulé à tort « Summary for policymakers » qu’aucun « policymaker » n’a jamais pu lire car il est truffé de chiffres au sein de ses 89 paragraphes renvoyant chacun à d’innombrables références et
  • 29.
    comprend de multiplestableaux et graphiques inaccessibles au commun des mortels. En définitive le seul document qui défraye la chronique, le seul qui fasse instantanément le tour de la planète et forge l’opinion mondiale est un communiqué de presse de trois pages. Celui qui a été publié le 9 août 2021 n’a pas dérogé à la règle et son retentissement a été immense à tel point qu’il lui est sans cesse fait référence par tous les décideurs du monde, qu’ils soient privés ou publics. Intitulé « Le changement climatique est très répandu, rapide et s’intensifie », et laissant donc entendre sans ambiguïté que les choses se sont grandement aggravées (faster warming) depuis le précédent rapport de 2015, il annonce des catastrophes en série, affirme que le CO2 en est le principal responsable, et qu’il faut le plus rapidement en supprimer totalement les émissions pour avoir une chance d’échapper au désastre. Toutefois, ce communiqué uniformément catastrophiste présente une caractéristique curieuse. Contrairement aux milliers de documents dont il est censé faire la synthèse, il ne comprend pratiquement aucun chiffre, de telle sorte qu’il est impossible à quiconque de se faire une opinion sur les assertions qu’il énonce à chacune de ses lignes. C’est pour remédier à cette lacune qu’a été écrit le présent ouvrage dans le but de mettre à la portée de tous les quelques chiffres nécessaires pour pouvoir appréhender le domaine du climat qui est en leur absence inaccessible au plus grand nombre, et paraît alors devoir être réservé à quelques spécialistes au langage
  • 30.
    ésotérique. La tâchepourrait paraître impossible, mais les pages suivantes montreront qu’elle ne l’est pas et qu’après en avoir pris connaissance, il devient possible à chacun de se forger sa propre opinion sur les multiples aspects que comportent le domaine du climat et des actes conduits en son nom. 1/20 000E Tout d’abord, le GIEC affirme dans son communiqué que « des réductions fortes et soutenues de dioxyde de carbone (CO2) et d’autres gaz à effet de serre limiteraient le changement climatique », mais cette assertion n’est comme les autres accompagnée d’aucun chiffrage quant à l’ampleur des mesures à prendre ni aux effets à en attendre. La question est pourtant centrale : que faudrait-il faire, et pour quels résultats ? Plus précisément, de combien l’humanité pourrait- elle réduire ses émissions de CO2, et pour quel impact sur le climat ? Répondre à ces interrogations n’est nullement hors de portée, mais nécessite deux clarifications préalables. La première tient au constat que, s’agissant de l’impact possible du CO2 sur le climat, celui-ci dépend de la masse de ce dernier présente à un moment donné dans l’atmosphère, et non de celle des émissions annuelles, autrement dit du stock et non du flux. Or cette masse est considérable, et tous les spécialistes savent qu’elle s’élève aujourd’hui à 3 200 milliards de tonnes environ. La seconde remarque tient au fait qu’un peu plus de la moitié des émissions annuelles de CO2 imputables aux énergies fossiles –
  • 31.
    pétrole, charbon, etgaz naturel – est spontanément absorbée par les océans et la végétation. Sur les quelques 34 milliards de tonnes émises chaque année, 16 seulement viennent augmenter la masse des 3 200 milliards de tonnes aujourd’hui présentes dans l’atmosphère terrestre. Une première conclusion découle donc de ces deux constats et elle dit tout : les émissions de CO2 imputable à l’humanité n’accroissent la masse du CO2 atmosphérique que de 1/200 e par an (16 milliards de tonnes en regard de 3 200). Les relevés de l’Agence Internationale de l’Énergie et des multiples organismes qui traitent du sujet montrent plus précisément qu’au sein de ces 16 milliards de tonnes, la part des pays développés dans leur ensemble n’excède pas 5 milliards de tonnes (1/600 e de la masse du CO2 présent dans l’atmosphère), celle de l’Union Européenne 1,6 milliard de tonnes (1/2 000 e ) et celle de la France 160 millions de tonnes (1/20 000 e ). Autrement dit, lorsque notre pays affirme vouloir agir pour « sauver la planète », ce qu’il peut faire ne concerne que 1/20 000 e du problème auquel il prétend vouloir s’attaquer ! Aucun calcul n’est alors nécessaire pour comprendre qu’à lui seul, il ne peut rien. Mais la même conclusion s’impose si l’on considère maintenant l’Union Européenne, responsable dans son ensemble d’émissions qui accroissent annuellement de 1/2 000 e la masse du CO2 atmosphérique. La suppression totale et immédiate de ces émissions, évidemment inimaginable par ailleurs, diminuerait donc cette dernière de 2,5 % dans 50 ans, proportion marginale s’il en est. Et si l’on se réfère aux modèles du GIEC sans les discuter, la température mondiale en serait affectée de l’ordre de 0,03 degré, à
  • 32.
    supposer que d’autresnations n’aient pas utilisé les énergies fossiles que les pays européens auraient épargnées. Certes l’Union Européenne n’est pas seule au monde puisqu’elle ne représente qu’un dixième des émissions planétaires, mais il faut être réaliste et constater qu’elle est la seule à vouloir réellement agir. Les autres pays développés, États-Unis, Canada, Australie, Japon, etc., affirment bien tous lorsqu’ils se réunissent qu’ils veulent réduire leurs propres émissions, mais ils continuent de recourir aux énergies fossiles et à en extraire, comme s’il n’y avait aucun rapport entre elles et le CO2. La production du pétrole et du gaz de schiste explose aux États-Unis comme celle des sables bitumineux au Canada. L’Australie continue à extraire de plus en plus de charbon de ses immenses réserves et le Japon à en importer. De toute manière, ce ne sont plus les pays développés, mais les pays en voie de développement qui ont désormais la main car ils sont aujourd’hui à l’origine des deux tiers des émissions mondiales de CO2, et on verra plus loin pour quelles raisons ils refusent obstinément de se passer du charbon, du pétrole et du gaz naturel qu’ils consomment au contraire en quantités sans cesse croissantes année après année, leurs émissions de CO2 augmentant en conséquence. Mais, avant d’aller plus loin, une question simple mérite d’être posée. Pourquoi les chiffres qui viennent d’être cités dans les paragraphes précédents sont-ils absents de tous les communiqués ainsi que des « Résumés à l’intention des décideurs » du GIEC alors qu’ils sont essentiels. Pourquoi ceux-ci ne mentionnent ils pas une seule fois l’ampleur de la masse du CO2 présente dans
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    l’atmosphère. Pourquoi lechiffre de 3 200 milliards de tonnes n’est-il jamais cité alors qu’il est central ? Deux réponses peuvent être apportées à ces questions, l’une étant technique, et l’autre clairement politique. La première tient au fait que les spécialistes de l’atmosphère emploient lorsqu’ils traitent du CO2 et des autres éléments qui la composent une autre unité de mesure que la tonne. Ils ne parlent pas en masse mais en concentration, et plus précisément en « parties par million » ou « ppm ». C’est ainsi que l’on voit partout dans la littérature scientifique et dans les rapports du GIEC que la présence du CO2 dans l’atmosphère s’élève aujourd’hui aux alentours de 410 « ppm », mais nulle part que la masse de celui-ci atteint le chiffre considérable de 3 200 milliards de tonnes, le coefficient de correspondance entre les deux unités que personne ne conteste étant de 7,8. Mais l’absence dans les communiqués du GIEC du mot « tonne » a une autre raison. La simple mention de ces 3 200 milliards de tonnes permettrait immédiatement de mesurer l’inanité de la réduction de nos émissions que le GIEC nous supplie de faire page après page dans ses multiples documents (fig. 1). Une question se pose d’ailleurs à laquelle la réponse n’est pas évidente. Lorsqu’ils mesurent avec des unités différentes les émissions de CO2 d’une part, et la masse du même produit dans l’atmosphère d’autre part, ce qui empêche de les mettre en parallèle, les auteurs des communiqués et autres documents du GIEC le font- ils sciemment ? Savent-ils seulement que la masse du CO2 atmosphérique s’élève à 3 200 milliards de tonnes, donnée
  • 34.
    élémentaire en l’absencede laquelle il est impossible de comprendre quoi que ce soit aux phénomènes climatiques ? On pourrait penser qu’ils cachent la vérité en toute connaissance de cause. Mais ce n’est même pas sûr, tant ceux qui affirment parler « au nom de la science » sont imperméables à celle-ci, quelle que soit d’ailleurs leur formation. C’est pourtant cette absence de rapprochement entre le flux et le stock qui a changé le monde depuis 30 ans en l’engageant sur la voie d’une impossible « transition énergétique et écologique ». * * * SIX MILLIONS DE MORTS Quant aux pays en voie de développement qui refusent obstinément de réduire leurs émissions, il faut les comprendre. Chacun sait qu’en octobre et novembre 2022, des jeunes ont arrosé de divers produits des toiles de peintres célèbres à Londres, la Haye, Berlin, Rome, Vienne, et ailleurs dans le monde, pendant que d’autres bloquaient des autoroutes ou commettaient des actes délictueux de diverses natures avec pour motivation le slogan « Just Stop oil », Halte au pétrole ! On aurait pu croire qu’il s’agissait là d’actes repréhensibles si le Secrétaire Général des Nations-Unies n’en avait disculpé leurs auteurs en déclarant après en avoir pris connaissance : « Les activistes du climat sont quelquefois décrits comme des radicaux
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    dangereux, mais lesvéritables radicaux dangereux sont les pays qui accroissent le recours aux énergies fossiles ». Cette déclaration conduirait à s’interroger sur la connaissance du dossier qui règne au sein des plus hautes instances censées œuvrer pour le bien de l’humanité si la réponse n’était claire. Celles-ci ignorent tout de la réalité du monde qui est le nôtre. Car qui sont les pays qui ne cessent d’accroître leur recours au charbon, au pétrole ou au gaz naturel ? Là aussi, les chiffres sont nécessaires et ils sont sans appel. En 2004, les pays riches, membres de l’OCDE, émettaient 13,5 millions de tonnes de CO2 annuellement, c’est-à-dire exactement autant que les pays en développement qui regroupaient les quatre cinquièmes de l’humanité. Dix-sept ans plus tard, en 2021, les pays de l’OCDE ont émis 12,4 millions de tonnes de CO2 ( – 8 %) et les pays en développement 20,6 millions de tonnes (+ 50 %). Autrement dit, si l’on en croit le Secrétaire Général des Nations- Unies, les véritables « radicaux dangereux » les « activistes du climat » sont les pays pauvres, les Africains, les Indiens, les Indonésiens, les Vietnamiens ou les Chinois, ceux qui s’efforcent de faire sortir leur population d’une misère souvent sordide et aux conséquences dramatiques. Les instances internationales demandent en effet instamment aux pays en développement de réduire leurs émissions puisque ce sont eux qui sont désormais les plus grands émetteurs, et les effets potentiels de ces demandes sont tragiques car ils mettent en jeu la vie et la mort de millions d’enfants, de femmes et d’hommes.
  • 36.
    C’est qu’il existeune relation directe entre quatre phénomènes intimement liés : l’accès à l’énergie ; les émissions de CO2 ; la prospérité, et enfin l’espérance de vie comme en témoigne le graphique de la figure 2. Mais jamais les Nations-Unies et le GIEC n’ont interrogé un instant l’impact sur la vie et la mort des êtres humains de leurs demandes adressées aux pays en développement de renoncer aux énergies fossiles, apportant s’il en était besoin la preuve de leur absence d’intérêt pour le sort de l’espèce humaine à côté de celui qu’ils portent à la planète, à sa faune et à sa flore qui mobilisent toute leur attention. La France contribue d’ailleurs à ce dévoiement des choses par sa politique de coopération puisque l’Agence Française de Développement (AFD) a placé en tête des critères d’attribution des quelques 9 milliards d’euros dont elle dispose annuellement l’illusoire lutte contre le réchauffement climatique, au nom de laquelle elle gaspille notre argent et refuse catégoriquement de financer tout projet portant sur des centrales thermiques à charbon ou à gaz qui fourniraient pourtant aux centaines de millions d’habitants des populations concernées l’électricité dont elles ont dramatiquement besoin et dont elles resteront privées au détriment de la vie de leurs enfants. Mais, témoin de l’inversion des valeurs ambiantes, l’AFD est fière d’avoir contribué à la sauvegarde des rhinocéros d’Asie. Il faut dire que l’AFD n’est pas seule puisqu’un tel dévoiement relève d’une politique commune aux pays développés, en l’occurrence mortifère. Croyant bien faire, ils tuent. La vérité est tout autre, telle qu’elle est résumée par le manifeste « Poor people lives matter » publié dans l’un de mes précédents
  • 37.
    ouvrages 1 , qu’il convientde reproduire ici car il dit l’essentiel : 1 – Il n’y a pas de sortie de la pauvreté et de prospérité sans énergie. Les habitants des pays développés émettent chacun en moyenne 10 tonnes de CO2 par an, ceux des pays à revenu intermédiaire 3,7 tonnes, et ceux des pays les moins avancés 0,3 tonne. 2 – La faiblesse de l’accès à l’énergie dans les pays en développement a des conséquences dramatiques sur l’espérance de vie. Dans les pays les plus pauvres, celle-ci n’excède guère plus de 50 ans contre plus de 80 dans les pays développés. Chaque année, six millions d’enfants et de jeunes meurent ainsi prématurément dans les pays en développement alors qu’ils auraient vécu s’ils étaient nés dans un pays développé. 3 – Les énergies fossiles répondent aujourd’hui à 80 % des besoins de l’humanité, et resteront très majoritaires au cours de nombreuses décennies futures. Contrairement aux affirmations répétées du GIEC, les énergies renouvelables ne pourront répondre en 2050 à l’essentiel des besoins de l’humanité, mais seulement à une fraction marginale de ceux-ci. 4 – Le recours aux énergies fossiles s’accompagne nécessairement de rejets de CO2 dans l’atmosphère, et il n’existe actuellement et pour longtemps aucun moyen de réduire ceux-ci de manière significative, ni de prélever le CO2 dans l’atmosphère. 5 – Le stock de CO2 atmosphérique s’élève aujourd’hui à 3 200 milliards de tonnes. Désormais minoritaires, les flux des pays développés n’accroissent celui-ci que de 5 milliards de tonnes par
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    an, soit del’ordre de 1/600 e . Les efforts que les pays développés, et surtout l’Europe, déploient et les sommes considérables qu’ils dépensent pour réduire leurs émissions ne peuvent avoir aucun effet significatif sur le stock du CO2 et a fortiori sur le climat si celui-ci en dépend, et sont donc des gaspillages. 6 – La demande sans cesse adressée par les pays riches et par le GIEC et l’ONU aux pays en développement de ne pas accroître leurs émissions de CO2, voire de réduire celles-ci, aurait pour conséquences des millions de morts si elle était suivie d’effet. 7 – Depuis le sommet de Rio de 1992, l’expérience a montré que les émissions mondiales de CO2 n’ont cessé d’augmenter, traduisant la sortie de la pauvreté de nouveaux pans de l’humanité. 8 – Réunion après réunion, les pays en voie de développement refusent de renoncer au charbon et aux autres énergies fossiles, montrant qu’ils sont conscients qu’ouvrir une mine de charbon, ou forer des puits de pétrole ou de gaz naturel, c’est sauver des vies. 9 – La politique mondiale de l’énergie et de l’environnement devrait avoir comme priorité la vie des hommes, des femmes et des enfants, qui n’a pas été prise en compte pour l’instant par les instances mondiales. 10 – Lorsque des inondations provoquent une centaine de morts dans un pays occidental, le monde entier s’émeut à juste titre. Lorsque des millions d’enfants, de femmes et d’hommes meurent chaque année dans les pays pauvres parce qu’ils n’ont pas accès aux bienfaits de l’énergie, l’indifférence règne. La douleur d’une mère ou d’un père qui perd son enfant est pourtant la même.
  • 39.
    Other documents randomlyhave different content
  • 40.
    93. N. &H., Vol. VIII. pp. 428–430. 94. Ibid., p. 469. 95. Ann. Cycl., 1863, p. 592. 96. Ann. Cycl., 1863, pp. 592–593. 97. Ann. Cycl., 1864, p. 476. 98. Ibid. 99. Ann. Cycl., 1864, p. 476. 100. N. & H., Vol. VIII. pp. 432–433. 101. Ann. Cycl., 1863, pp. 593–594. 102. Ann. Cycl., 1864, p. 477. 103. Letters and State Papers of Lincoln, Vol. II. p. 496. 104. Twenty Years of Congress, Vol. II. p. 40. 105. Letters and State Papers of Lincoln, Vol. II. p. 498. 106. Ann. Cycl., 1864, p. 478. 107. Ibid.
  • 41.
    108. Ann. Cycl., 1864,pp. 478–479. 109. Ibid. 110. Ibid., p. 479. 111. Ann. Cycl., 1864, p. 479. 112. Ibid. 113. Ann. Cycl., 1861, p. 22. 114. Ibid. 115. McPherson’s Pol. Hist., p. 4. 116. Ann. Cycl., 1861, p. 22. 117. Ibid. 118. Ibid., p. 23. 119. Ibid., pp. 23–24. 120. Ann. Cycl., 1861, p. 24.
  • 42.
    121. Ibid. 122. Ann. Cycl., 1861,p. 24. 123. Ibid. 124. Ibid. 125. Ann. Cycl., 1861, p. 25. 126. Ibid. 127. Ibid. 128. Ibid., 1862, p. 11. 129. Ann. Cycl., 1862, p. 11. 130. Ibid. 131. Ibid. 132. N. & H., Vol. VI. p. 346. 133. Ann. Cycl., 1863, p. 15.
  • 43.
    134. Ann. Cycl., 1863,p. 15. 135. Letters and State Papers of Lincoln, Vol. II. p. 379. 136. Ibid., p. 247. 137. Letters and State Papers of Lincoln, Vol. II. p. 467. 138. Letters and State Papers of Lincoln, Vol. II. pp. 472–473. 139. Ann. Cycl., 1864, p. 29; Hough’s American Constitutions, Vol. II. p. 81. 140. Quoted in N. & H., Vol. VIII. p. 414. 141. Hough’s Amer. Cons., Vol. II. p. 81. 142. Ann. Cycl., 1864, p. 29. 143. Letters and State Papers of Lincoln, Vol. II. p. 475. 144. Ibid., p. 476. 145. Ibid., p. 479. 146. Ibid., p. 482.
  • 44.
    147. Letters andState Papers of Lincoln, Vol. II. pp. 483–484. 148. Ann. Cycl., 1864, pp. 29–30. 149. Ibid., p. 30. 150. Letters and State Papers of Lincoln, Vol. II. p. 501. 151. Ibid., p. 515. 152. Ann. Cycl., 1864, p. 30. 153. See remarks of Senator Pomeroy, February 2, 1865, Congressional Globe, Part II., 2 Sess. 38th Cong., p. 555. 154. McPherson’s Pol. Hist., p. 7. 155. McPherson’s Pol. Hist., p. 7n. 156. Eighth Census, pp. 516–522. 157. Density maps in Tenth Census (Population), pp. xii-xiii, xiv-xv, xvi-xvii. 158. Blair in Appendix to Globe, pp. 327–331, 2 Sess. 37th Cong.; Eighth Census, pp. 516–522; Seventh Census, pp. 242–261.
  • 45.
    159. Parker, The Formationof West Virginia, p. 125. 160. Globe, 2 Sess. 37th Cong., p. 3038. 161. Ann. Cycl., 1861, pp. 743–744. 162. The Formation of West Virginia, p. 36. 163. The Formation of West Virginia, p. 42. 164. Ann. Cycl., 1861, pp. 742–743. 165. The Formation of West Virginia, p. 43. 166. Ibid. 167. Ann. Cycl., 1861, p. 743; The Formation of West Virginia, p. 45, gives the oath in a form slightly different. 168. Ann. Cycl., 1861, p. 743. 169. Ann. Cycl., 1862, p. 801. 170. Mr. A. W. Campbell in The Wheeling Daily Intelligencer, April 14, 1897.
  • 46.
    171. Globe, 1 Sess.37th Cong., pp. 103–109. 172. The Formation of West Virginia, pp. 47–48. 173. The Formation of West Virginia, pp. 48–50; also Ann. Cycl., 1861, p. 745. 174. The Formation of West Virginia, p. 57. 175. The Formation of West Virginia, p. 79. 176. Ibid., p. 93. 177. The Formation of West Virginia, p. 96, says 16,981 for and 441 against the constitution. The Annual Cyclopædia for 1862, p. 801, gives the vote as 18,862 in favor of, and 514 against, the constitution. Poore’s Charters and Constitutions, Vol. II. p. 1977, is the authority for the statement in the text. 178. Globe, Part III., 2 Sess. 37th Cong., p. 864; Part IV., pp. 2941– 2942, 3034–3039, 3134–3135, 3307–3320. 179. Globe, 2 Sess. 37th Cong., p. 2933. 180. Ibid., p. 3397. 181. Globe, Part I., 3 Sess. 37th Cong., pp. 37–38.
  • 47.
    182. Globe, Part I.,3 Sess. 37th Cong., pp. 38–39, 41–42. 183. Globe, Part I., 3 Sess. 37th Cong., pp. 43–45. 184. Ibid., p. 46. 185. Ibid., pp. 46–47. 186. Globe, Part I., 3 Sess. 37th Cong., p. 48. 187. Globe, Part I., 3 Sess. 37th Cong., pp. 50–51. 188. Ibid., p. 35. 189. Globe, Part I., 3 Sess. 37th Cong., pp. 54–55. 190. Ibid., p. 59. 191. Letters and State Papers of Lincoln, Vol. II. p. 283. 192. Quoted in N. & H., Vol. VI. pp. 300–301. 193. Quoted in N. & H., Vol. VI. pp. 302–303. 194. Ibid., p. 304.
  • 48.
    195. Quoted in N.& H., Vol. VI. pp. 304–306. 196. See pp. 105–106 ante. 197. Letters and State Papers of Lincoln, Vol. II. pp. 285–287. 198. The Formation of West Virginia, p. 152. 199. Ibid., pp. 192–193. 200. Letters and State Papers of Lincoln, Vol. II. p. 326. 201. Webster’s Works, Vol. II. pp. 607–608. 202. By a joint resolution, approved March 10, 1866, Congress agreed that both counties formed a part of West Virginia. The parent State, however, by an act of December 5, 1865, had already repealed both the statutes of January 31 and February 4, 1863, as well as section two of the act of May 13, 1862; and on December 11, 1866, a bill in equity was filed in the Supreme Court of the United States in which it was contended that it was not the intention of that State to consent to the annexation of Berkeley and Jefferson counties except upon the performance of certain conditions; the state of the county on election day was such as not to permit the opening of all the polls in Berkeley and Jefferson, nor indeed at any considerable part of the usual election places. The voters did not have adequate notice. In short, a great majority of them were then and now, December, 1866, opposed to annexation. Other irregularities are alleged in the complaint of Virginia. A
  • 49.
    decision, however, hasbeen rendered by the Supreme Court of the United States in favor of the new Commonwealth. [See Virginia vs. West Virginia, 11 Wall., p. 39; also Transcripts of Records, Supreme Court U. S., Vol. 152, December Term, 1870.] 203. Notwithstanding the new State had been organized by a law which passed both Houses of Congress, and was approved by the President, Mr. Davis, of Kentucky, when the members-elect presented themselves before the Senate, opposed their admission on the ground that there was legally and constitutionally no such State in existence as West Virginia. On his motion to administer the customary oath thirty-six Senators voted in the affirmative, five in the negative. [Globe, 1 Sess. 38th Cong., pp. 1–3.] 204. A History of Presidential Elections, Stanwood, pp. 246–247. Edition of 1884. 205. Ann. Cycl., 1864, p. 809. 206. Butler’s Book, p. 618. 207. N. & H., Abraham Lincoln, A History, Vol. IX. pp. 439–442. 208. Letters and State Papers of Lincoln, Vol. II. pp. 619–621. 209. Ibid., p. 623. 210. Why The Solid South? p. 222.
  • 50.
    211. Ann. Cycl., 1864,p. 810. 212. Globe, Part II., 2 Sess. 38th Cong., pp. 845–849. 213. McPherson’s Pol. Hist., p. 209. 214. Letters and State Papers of Lincoln, Vol. II. p. 1. 215. Addresses and Papers of Edward L. Pierce, pp. 20–25. 216. Addresses and Papers of E. L. Pierce, p. 26. 217. McPherson’s Pol. Hist. p. 244. 218. Ibid. 219. McPherson’s Pol. Hist., p. 244. 220. Ibid., p. 245. 221. McPherson’s Pol. Hist., p. 235n. 222. Addresses and Papers of E. L. Pierce, p. 29. 223. McPherson’s Pol. Hist., p. 245.
  • 51.
    224. Appendix, Globe, 1Sess. 37th Cong., p. 42. 225. McPherson’s Pol. Hist., p. 245. 226. Ibid., pp. 245–246. 227. General Anderson had telegraphed President Lincoln that an entire company of Kentucky soldiers had laid down their arms upon hearing of Fremont’s action. 228. Letters and State Papers of Lincoln, Vol. II. p. 77. 229. Ibid., pp. 78–79. 230. McPherson’s Pol. Hist., pp. 247–248. 231. Ibid., p. 248. 232. N. Y. Tribune, November 8, 1861. 233. Letters and State Papers of Abraham Lincoln, Vol. II. p. 90. 234. Ibid. 235. Ann. Cycl., 1861, p. 646.
  • 52.
    236. First Annual Message,December 3, 1861. McPherson’s Pol. Hist., p. 134; Letters and State Papers of Lincoln, Vol. II. pp. 102–103. 237. McPherson’s Pol. Hist., p. 249. 238. Letters and State Papers of Abraham Lincoln, Vol. II. p. 91. 239. See “Journal of the Senate of the State of Delaware, At a Special Session of the General Assembly, Commenced and held at Dover, on Monday, the 25th day of November, 1861.” 240. McPherson’s Pol. Hist., p. 250. 241. Ibid., p. 248. 242. McPherson’s Pol. Hist., p. 250. 243. Ibid. 244. Ibid., p. 251. 245. Addresses and Papers of E. L. Pierce, p. 87; also Letters and State Papers of Abraham Lincoln, Vol. II. p. 126. 246. Letters and State Papers of Abraham Lincoln, Vol. II. p. 129.
  • 53.
    247. Letters andState Papers of Lincoln, Vol. II. pp. 129–130. 248. Ann. Cycl., 1862, pp. 799–800. 249. Letters and State Papers of Lincoln, Vol. II. p. 132. 250. McPherson’s Pol. Hist., p. 210. 251. Letters and State Papers of Lincoln, Vol. II. pp. 133–135; also McPherson’s Pol. Hist., pp. 210–211. 252. Letters and State Papers of Lincoln, Vol. II. pp. 137–138. 253. Ann. Cycl., 1862, pp. 346–347. 254. Globe, Part II., 2 Sess. 37th Cong., p. 1496. 255. See p. 143, ante. 256. McPherson’s Pol. Hist., pp. 226–227. 257. The question of colonizing free blacks out of the United States engaged the attention of Thomas Jefferson and James Monroe, who had some correspondence on the subject at the beginning of the nineteenth century. Late in the year 1816 there was organized in the city of Washington the “National Colonization Society,” of which the expressed purpose was to encourage emancipation by procuring a place outside the United States,
  • 54.
    preferably in Africa,to which free negroes could be aided in emigrating. This, it was believed, would rid the South of its free colored population which had already become a nuisance. Until 1830 it was warmly supported everywhere, and branches of the society were established in nearly every State. In the South its purposes were furthered by James Madison, by Charles Carroll and by Henry Clay. Bushrod Washington became president of the association. Rufus King and President Harrison were among its friends in the North. Though Texas and Mexico were looked upon as favorable places for locating a colony of free blacks, they were sent to the British possession of Sierra Leone. In 1821 a permanent location was purchased in Liberia. This settlement, with Monrovia as its capital, became independent in 1847. The American Colonization Society attracted little notice after the rise, about 1829–30, of those known as immediate abolitionists. 258. Letters and State Papers of Abraham Lincoln, Vol. II. p. 155. 259. McPherson’s Pol. Hist., p. 251. 260. Ibid., p. 252. 261. Globe, Part III., 2 Sess. 37th Cong., p. 2068. 262. Ibid., p. 2618. Ibid., p. 2769. 263. McPherson’s Pol. Hist., p. 233.
  • 55.
    264. Letters and StatePapers of Lincoln, Vol. II. pp. 204–205. 265. McPherson’s Pol. Hist., pp. 214–217. 266. Ibid., pp. 217–218. 267. Ibid., p. 218. 268. Ibid., pp. 218–220. 269. Quoted in Nicolay and Hay’s Abraham Lincoln, A History. Vol. VI. p. 121 et seq. 270. Schuckers’ Life of Salmon Portland Chase, pp. 439–440. 271. Ibid., p. 440. 272. Shuckers’ Life of Chase, pp. 440–441. 273. Ibid., p. 441. 274. Letters and State Papers of Lincoln, Vol. II. p. 213. 275. Carpenter’s Six Months at the White House, pp. 21–22. 276. Letters and State Papers of Lincoln, Vol. II. p. 214.
  • 56.
    277. McPherson’s Pol.Hist., pp. 231–232. 278. McPherson’s Pol. Hist., p. 233. 279. Quoted in Schuckers’ Life of Chase, pp. 453–455. 280. The Galaxy, December, 1872, pp. 846–847. 281. Ibid., p. 847. 282. McPherson’s Pol. Hist., p. 106. 283. McPherson’s Pol. Hist., p. 129. 284. Ibid., p. 125. 285. See p. 73, ante. 286. McPherson’s Pol. Hist., pp. 322–323. 287. Memoir of Charles Sumner by E. L. Pierce, Vol. IV. pp. 74–75. 288. General Richard Taylor in Destruction and Reconstruction, p. 245. 289. Blaine, Twenty Years of Congress, Vol. II. p. 114.
  • 57.
    290. Memoir of Sumnerby E. L. Pierce, Vol. IV. p. 143. 291. Mr. Sumner, notwithstanding this view, proposed to enact the Emancipation Proclamation into a law. See pp. 272–273 infra. 292. N. and H., Vol. IX. pp. 335–336. 293. In his Theory of our National Existence (passim) and in the American Law Review for January, 1865, Mr. John C. Hurd has much keen criticism of the reconstruction theories of Sumner and others. 294. Colloquy with Senator Doolittle, December 19, 1866, Cong. Globe, p. 192. 295. Brownson’s American Republic, p. 308. 296. McPherson’s Pol. Hist., p. 323. 297. Mr. Davis is sometimes classed as a Unionist. 298. Globe, 1 Sess. 37th Cong., p. 414. 299. Globe, Part I., 3 Sess. 37th Cong., p. 238. 300. Globe, Part I., 1 Sess. 37th Cong., pp. 239–243.
  • 58.
    301. Globe, Part I.,1 Sess. 38th Cong., p. 317. 302. Texas vs. White, 7 Wall., p. 725. 303. See Chapter VII., pp. 257–261, infra. 304. Globe, Part I., 2 Sess. 36th Cong., p. 857. 305. Globe, 1 Sess. 37th Cong., pp. 222–223. 306. Ibid., p. 258. 307. Globe, 1 Sess. 37th Cong., p. 259. 308. Ann. Cycl., 1862, p. 277. 309. See p. 23, ante. 310. Globe, Part I., 1 Sess. 38th Cong., p. 33. 311. Globe, Part I., 1 Sess. 38th Cong., p. 34. 312. Appendix, Part IV., Globe, 1 Sess. 38th Cong., pp. 82–85; also Speeches and Addresses of Henry Winter Davis. New York: Harper & Brothers, 1867, pp. 368–383.
  • 59.
    313. Globe, Part III.,1 Sess. 38th Cong., pp. 1970–1972. 314. Globe, Part III., 1 Sess. 38th Cong., pp. 1974–1981. 315. Ibid., pp. 1981–1983. 316. Globe, Part III., 1 Sess. 38th Cong., pp. 2002–2006. 317. Globe, Part III., 1 Sess. 38th Cong., p. 2008. 318. Globe, Part III., 1 Sess. 38th Cong., pp. 2011–2014. 319. Globe, Part III., 1 Sess. 38th Cong., p. 2038. 320. Globe, Part III., 1 Sess. 38th Cong., pp. 2039–2041. 321. Ibid., p. 2041. 322. Globe, Part III., 1 Sess. 38th Cong., pp. 2041–2042. 323. Ibid., p. 2043. 324. Globe, Part III., 1 Sess. 38th Cong., p. 2071. 325. Globe, Part III., 1 Sess. 38th Cong., p. 2073.
  • 60.
    326. Ibid., p. 2074. 327.Globe, Part III., 1 Sess 38th Cong., p. 2078. 328. Globe, Part III., 1 Sess. 38th Cong., pp. 2095–2102. 329. Globe, Part III., 1 Sess. 38th Cong., pp. 2102–2105. 330. Globe, Part III., 1 Sess. 38th Cong., pp. 2105–2107. 331. Globe, Part III., 1 Sess. 38th Cong., p. 2108. 332. Globe, Part IV., 1 Sess. 38th Cong., pp. 3448–3449. 333. Ibid., p. 3449. 334. Globe, Part IV., 1 Sess. 38th Cong., pp 3448–3450. 335. Globe, Part IV., 1 Sess. 38th Cong., pp. 3451–3453. 336. Ibid., p. 3460. 337. Globe, Part IV., 1 Sess. 38th Cong., p. 3461. 338. Ibid., p. 3491.
  • 61.
    339. Diary of JohnHay, quoted in Abraham Lincoln, A History, Vol. IX. pp. 120–122. 340. Pierce’s Memoir of Sumner, Vol. IV. pp. 57, 60, 83, 84, 106, 108, 130, etc. 341. Shuckers’ Life of Chase, pp. 440n, 442, 453, 495. 342. Letters and State Papers of Abraham Lincoln, Vol. II. p. 545; McPherson’s Pol. Hist., pp. 318–319. 343. Ann. Cycl., 1864, pp. 307–310n. 344. Twenty Years of Congress, Vol. II. p. 44. 345. McPherson’s Pol. Hist., p. 557. 346. McPherson’s Pol. Hist., pp. 555–558. 347. Rise and Fall of the Slave Power in America, Vol. III. p. 452. 348. Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., pp. 12–13. 349. Ibid., p. 234. 350. Pierce, Memoir of Charles Sumner, Vol. IV. p. 205.
  • 62.
    351. Ibid., p. 221. 352. Globe,Part I., 2 Sess. 38th Cong., pp. 281–291. 353. An interesting account of the imprisonment of colored seamen in the ports of South Carolina is given in The Rise and Fall of the Slave Power in America, Vol. I. pp. 576–586. 354. Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., pp. 298–301. 355. Ibid. 356. Globe, Part II., 2 Sess. 38th Cong., pp. 934–937. 357. Ibid., pp. 937–939. 358. Appendix to Globe, Part II., 2 Sess. 38th Cong., pp. 73–75. 359. Appendix to Globe, Part II., 2 Sess. 38th Cong., pp. 75–83. 360. Globe, Part II., 2 Sess. 38th Cong., pp. 968–969. 361. Globe, Part II., 2 Sess. 38th Cong., pp. 969–970. 362. Globe, Part II., 2 Sess. 38th Cong., pp. 970–971.
  • 63.
    363. Globe, Part II.,2 Sess. 38th Cong., pp. 997–1001. 364. Globe, Part II., 2 Sess. 38th Cong., p. 1002. 365. Ibid. 366. Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., p. 505. 367. Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., p. 533. 368. Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., pp. 534–535. 369. Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., pp. 535–536. 370. Ibid., p. 536. 371. Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., pp. 535–537. 372. Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., pp. 537, 548. 373. Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., pp. 548–549. 374. Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., pp. 549–550. 375. Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., p. 550.
  • 64.
    376. Globe, Part I.,2 Sess. 38th Cong., pp. 550–551. 377. Ibid., pp. 551–552. 378. Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., pp. 553–554. 379. Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., pp. 554–555. 380. Ibid., pp. 555–556. 381. Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., p. 556. 382. Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., pp. 557–558. 383. Ibid., p. 558. 384. Ibid. 385. Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., pp. 576–582. 386. Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., p. 575. 387. Ibid., pp. 576–582. 388. Ibid., p. 582.
  • 65.
    389. Ibid., p. 583. 390. Globe,Part I., 2 Sess. 38th Cong., p. 585. 391. Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., p. 591. 392. Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., p. 593. 393. Ibid., p. 594. 394. Ibid., pp. 594–595. 395. Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., p. 595. 396. The subject of the counting of the electoral votes will be found in the Congressional Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., pp. 668–669. 397. Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., p. 711. 398. Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., p. 711. 399. Globe, Part II., 2 Sess. 38th Cong., p. 1395. 400. Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., pp. 971–974.
  • 66.
    401. Ibid., p. 903. 402. Globe,Part II., 2 Sess. 38th Cong., p. 1011. 403. Ibid. 404. Ibid. 405. Globe, Part I., 2 Sess. 38th Cong., pp. 1061–1064. 406. While this chapter was in press an interesting letter from Senator Henderson informed the author that the Hon. Samuel Treat, of St. Louis, formerly Judge of the United States Court for the Eastern District of Missouri, is the distinguished jurist referred to in the text. 407. Globe, Part II., 2 Sess. 38th Cong., pp. 1065–1070. 408. Globe, Part II., 2 Sess. 38th Cong., p. 1091. 409. In support of this view the Senator cited Penhallow’s Case, 3 Dallas, p. 94. 410. Globe, Part II., 2 Sess. 38th Cong., pp. 1091–1095. 411. Globe, Part II., 2 Sess. 38th Cong., p. 1097.