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Il était une fois, il
y a très, très
longtemps, dans une
immense forêt, un
petit oiseau triste, et
un blaireau de miel
(qu'on appelle aussi
ratel ou zorille). Bien
que ces deux
animaux soient très
différents, leur
Créateur leur avait
donné quelque
chose en commun:
ils étaient attirés
par les ruches des
des abeilles.
Le petit oiseau
était triste, parce
que même si la forêt
regorgeait de ruches
en pleine activité, il
lui était impossible
d'accéder aux friandises
qui se trouvaient à
l'intérieur. Comme il
désirait pouvoir festoyer
sur les délicieuses
alvéoles où les abeilles
emmagasinaient leur miel !
Mais voilà, il y avait un
problème, et c'était que la
nourriture qu'il désirait était
cachée au plus profond de la
ruche, et qu'elle était protégée par
des centaines de petites
occupantes, bourdonnantes et
armées d'aiguillons qui pouvaient
s'avérer mortels. Il ne savait
vraiment pas quoi faire. Par un
beau matin ensoleillé, le petit
oiseau se reposait sur une branche
surplombant une des plus grosses
ruches qu'il ait jamais vues. Il
restait là, à observer les abeilles
entrer et sortir du vieux tronc
d'arbre qui leur servait de
demeure, en essayant d'imaginer
un plan. Mais plus il y réfléchissait,
moins il voyait d'espoir de réussir.
La ruche était bien scellée, et ne
comportait que de petites
ouvertures pour laisser passer les
butineuses. Si jamais il tentait de
s'en approcher, les aiguillons
venimeux l'anéantiraient avant
qu'il ait le temps de goûter à quoi
que ce soit.
- A quoi bon savourer un repas
d'alvéoles si ça doit être le
dernier ! gazouilla-t-il.
faire-là ! jubila-t-il en
voyant la ruche qui
dépassait du tronc
d'arbre. Il visa une
portion de l'habitation
des abeilles et se
prépara à l'attaque.
Sans aucune crainte,
il s'élança vers sa
cible, en déchira un
grand morceau, et
s'appropria le délice
de sa vie en moins de
temps qu'il n'en faut
pour le dire. Les
abeilles en colère se
mirent à le piquer
comme des folles, mais,
à la grande surprise de
l'oiseau qui avait tout
A ce moment-là, un
ratel arriva en se
dandinant. Lui aussi se
passionnait pour les
rayons de miel. Il aimait
les lécher jusqu'à la
dernière goutte ! Il
ravageait sans difficulté
toutes les ruches qu'il
pouvait trouver. Le miel
était son grand délice,
c'est ce qu'il préférait
au-delà de tout.
-Quell bonne
trouvaille je viens de
vu, leurs aiguillons ne
semblaient pas gêner le
ratel le moins du monde. Il
n'avait pas peur des abeilles
parce qu'elles ne pouvaient
pas lui faire de mal.
L'oiseau s'élança d'un
coup d'ailes vers l'endroit
où le blaireau achevait les
restes de son délicieux
repas.
- Eh bien, je pense que je pourrais
t'être utile, répondit le petit oiseau. Tu
vois, je sais où trouver beaucoup de
ruches, ce qui veut dire aussi beaucoup
de miel !
- Vraiment ?
- Ce truc que
fabriquent les abeilles
n'est pas mauvais du
tout, n'est-ce pas ?
gazouilla-t-il.
- Tu parles ! rétorqua
le ratel en se
pourléchant les babines,
si seulement je pouvais
en trouver plus
souvent !
- Absolument ! Tu sais, les abeilles produisent aussi mon alimentation favorite, la cire et les
larves, et je peux les repérer très facilement. Mon problème, c'est que je ne peux pas accéder à
la ruche sans que les abeilles aient ma peau, mais j'ai remarqué que toi, ça ne te cause aucun
souci !
- Oui, c'est vrai, les abeilles ne me dérangent pas du tout, parce que j'ai une fourrure qui me
protège. Le seul endroit où elles peuvent me piquer, c'est sur le museau, mais même là, ça ne
fait que me chatouiller, s'esclaffa-t-il.
- Ce qui rend mon plan parfait, déclara l'oiseau.
- Quel plan ? interrogea le zorille, curieux de savoir ce qu'il avait en tête.
- Eh bien voilà :
moi je te montrerai où
tu pourras trouver des
ruches, et ton travail
à toi ce sera de sortir
les rayons de miel.
Ensuite tu prends tout
le miel, et une fois
que les abeilles se
seront dispersées, je
finirai le reste.
- Je n'aurais pas pu
imaginer un meilleur
plan, s'écria l'animal.
Je pense que nous
allons devenir très
bons amis, toi et moi !
Et c'est ainsi que débuta un étonnant
partenariat entre un petit oiseau, qui devint
connu sous le nom d'indicateur, et le zorille.
Moralité : travailler ensemble produit de meilleurs résultats !
Et depuis ce jour-là, chaque fois qu'un indicateur montre à un ratel où trouver des ruches, celui-
ci lui laisse en échange, pour le remercier, une part de festin.

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Le ratel et l'indicateur

  • 1. Il était une fois, il y a très, très longtemps, dans une immense forêt, un petit oiseau triste, et un blaireau de miel (qu'on appelle aussi ratel ou zorille). Bien que ces deux animaux soient très différents, leur Créateur leur avait donné quelque chose en commun: ils étaient attirés par les ruches des des abeilles. Le petit oiseau était triste, parce que même si la forêt regorgeait de ruches en pleine activité, il lui était impossible d'accéder aux friandises qui se trouvaient à l'intérieur. Comme il désirait pouvoir festoyer sur les délicieuses alvéoles où les abeilles
  • 2. emmagasinaient leur miel ! Mais voilà, il y avait un problème, et c'était que la nourriture qu'il désirait était cachée au plus profond de la ruche, et qu'elle était protégée par des centaines de petites occupantes, bourdonnantes et armées d'aiguillons qui pouvaient s'avérer mortels. Il ne savait vraiment pas quoi faire. Par un beau matin ensoleillé, le petit oiseau se reposait sur une branche surplombant une des plus grosses ruches qu'il ait jamais vues. Il restait là, à observer les abeilles entrer et sortir du vieux tronc d'arbre qui leur servait de demeure, en essayant d'imaginer un plan. Mais plus il y réfléchissait, moins il voyait d'espoir de réussir. La ruche était bien scellée, et ne comportait que de petites ouvertures pour laisser passer les butineuses. Si jamais il tentait de s'en approcher, les aiguillons venimeux l'anéantiraient avant qu'il ait le temps de goûter à quoi que ce soit. - A quoi bon savourer un repas d'alvéoles si ça doit être le dernier ! gazouilla-t-il.
  • 3. faire-là ! jubila-t-il en voyant la ruche qui dépassait du tronc d'arbre. Il visa une portion de l'habitation des abeilles et se prépara à l'attaque. Sans aucune crainte, il s'élança vers sa cible, en déchira un grand morceau, et s'appropria le délice de sa vie en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Les abeilles en colère se mirent à le piquer comme des folles, mais, à la grande surprise de l'oiseau qui avait tout A ce moment-là, un ratel arriva en se dandinant. Lui aussi se passionnait pour les rayons de miel. Il aimait les lécher jusqu'à la dernière goutte ! Il ravageait sans difficulté toutes les ruches qu'il pouvait trouver. Le miel était son grand délice, c'est ce qu'il préférait au-delà de tout. -Quell bonne trouvaille je viens de
  • 4. vu, leurs aiguillons ne semblaient pas gêner le ratel le moins du monde. Il n'avait pas peur des abeilles parce qu'elles ne pouvaient pas lui faire de mal. L'oiseau s'élança d'un coup d'ailes vers l'endroit où le blaireau achevait les restes de son délicieux repas. - Eh bien, je pense que je pourrais t'être utile, répondit le petit oiseau. Tu vois, je sais où trouver beaucoup de ruches, ce qui veut dire aussi beaucoup de miel ! - Vraiment ? - Ce truc que fabriquent les abeilles n'est pas mauvais du tout, n'est-ce pas ? gazouilla-t-il. - Tu parles ! rétorqua le ratel en se pourléchant les babines, si seulement je pouvais en trouver plus souvent !
  • 5. - Absolument ! Tu sais, les abeilles produisent aussi mon alimentation favorite, la cire et les larves, et je peux les repérer très facilement. Mon problème, c'est que je ne peux pas accéder à la ruche sans que les abeilles aient ma peau, mais j'ai remarqué que toi, ça ne te cause aucun souci ! - Oui, c'est vrai, les abeilles ne me dérangent pas du tout, parce que j'ai une fourrure qui me protège. Le seul endroit où elles peuvent me piquer, c'est sur le museau, mais même là, ça ne fait que me chatouiller, s'esclaffa-t-il. - Ce qui rend mon plan parfait, déclara l'oiseau. - Quel plan ? interrogea le zorille, curieux de savoir ce qu'il avait en tête.
  • 6. - Eh bien voilà : moi je te montrerai où tu pourras trouver des ruches, et ton travail à toi ce sera de sortir les rayons de miel. Ensuite tu prends tout le miel, et une fois que les abeilles se seront dispersées, je finirai le reste. - Je n'aurais pas pu imaginer un meilleur plan, s'écria l'animal. Je pense que nous allons devenir très bons amis, toi et moi ! Et c'est ainsi que débuta un étonnant partenariat entre un petit oiseau, qui devint connu sous le nom d'indicateur, et le zorille. Moralité : travailler ensemble produit de meilleurs résultats ! Et depuis ce jour-là, chaque fois qu'un indicateur montre à un ratel où trouver des ruches, celui- ci lui laisse en échange, pour le remercier, une part de festin.