LES ONDES DE CHOC
étude de 108 dossiers
à partir d’un an d’expérience
Dr LEVAVASSEUR et Dr POLIN
Institut Régional de Médecine du Sport
Jeudi 10 mars 2005
PLAN
• De l’historique à la technique
– Guillaume LEVAVASSEUR
• De la technique au mode d’action
– Didier POLIN
• De l’utilisation aux indications
– Guillaume LEVAVASSEUR
• Nos résultats , comparaison
– Didier POLIN
De l’historique à
la technique
HISTORIQUE
• ONDES DE CHOC (ODC): utilisées depuis 25
ans en lithotripsie extra-corporelle (ESWT)
• Essais au début des années 90 sur les tendinites
calcifiantes de l’épaule
• Parallèlement développement d’appareils émettant
des ONDES DE CHOC dites RADIALES (OCR)
ou Radial Shock Wave Therapy ( RSWT)
APPAREILS à ODC
électromagnétiques
• Appareils lourds,
technologie complexe
• Haute énergie,
pénétration profonde
• Appareils peu précis
et onéreux
APPAREILS A ONDES DE
CHOC RADIALES
APPAREILS A ONDES DE
CHOC RADIALES
• Sept fois mois puissant
que le lithotripteur
• limite de l’os :
P> 0,26 mJ/mm²
0,234
0,173,5
0,123
0,072,5
0,032
mJ/mm²Bar
Energie du MP100Pain
Management
APPAREILS A ONDES DE
CHOC RADIALES
• ODC de plus faible énergie
– (4 bars maximum soit 0.23mJ/mm2)
• Pénétration plus superficielle
– (3,5 cm de profondeur)
• Peu irritant sur les tissus
• Appareils mobiles et moins onéreux
De la technique
au mode d’action
Onde de choc
Onde réfléchie
Onde
réfléchie
Onde transmise
Direct effects at interfaces
Hopkinson-Effect Désintégration à la surface
Ballistic Pressure Pulse Therapy
Ballistic Pressure Pulse Therapy
V1 = 10 m/sV2 = 10m/s
Masse mobile Masse immobile; choc élastique
Ballistic Pressure Pulse Therapy
V2 = 10m/s
Masse mobile Masse immobile; collision inélastique,
tissu mou.
La peau est étirée et déformée
Ballistic Pressure Pulse Therapy
V2 = 10m/s
Masse mobile Masse immobile; collision via
Une plaque de rebond
La peau est protégée
Body
Air comprimé
1. Appliquer
2. Tirer
Pressure Pulse Therapy
Energie CorpsPlaque de rebondPiston
Pression
Temps5 msVitesse 10 m/sec
1-10 bar100-1000 bar
Pressure Pulse
(RSWT)
Time
Pressure
Pressure
Time
Shock Wave
(ESWT)
Shock Wave vs Pressure Pulse
(1 / 100)
(10 000)1-5 ms≈≈≈≈ 300 ns
douleur
calcification
lithiase
Densité d’énergie (mJ/mm2)
0 0.75 1.5
0.12
0.26
MODE D’ACTION
• Ce que l’on observe chez nos patients….
– Douleur immédiate diminuant secondairement
– Antalgie en fin de séance
– Réapparition de la douleur 3 à 24 heures après
les ondes de chocs
– Amélioration secondaire sur la douleur et la
gène fonctionnelle
MODE D’ACTION
• Libération locale immédiate de substances antalgiques
et anti inflammatoire
• Action défibrosante
• Création de micro-lésions susceptibles d’induire un
processus de cicatrisation
Triple effet: - antalgique précoce
- pic douloureux secondaire
- amélioration retardé ( entre 6 semaines et
3 mois) sur les lésions chroniques
REVUE DE LA
LITTERATURE
de l’utilisation
aux indications
LES ETUDES
• Recherche Internet sur le mot-clé RSWT:
7300 réponses
• Etudes surtout allemandes ,américaines et
canadiennes
• En France depuis 1999
• FRÖLICH 1999:
103 patients – épicondylite
Amélioration significative à 1 an sur la douleur et la
reprise de la vie professionnelle et sportive
• ROZENBLAT 2003:
330 patients – association ODC puis cryothérapie
Satisfaction à 3 mois minimum (gène fonctionnelle vie
quotidienne et pratique sportive) des patients 73%
• GEDERSMEYER 2004:
70 patients – aponévrosite plantaire
Diminution significative de la douleur sur
l’ EVA à 12 semaines pour le groupe « onde de
choc »
Amélioration plus importante sur les
tendinopathies corporéales que sur les
enthésopathies
UTILISATION PRATIQUE
• Nombre d’impulsions: 2000 à 3000 chocs
• Fréquence: 5 à 15 Hz
• Pression: variation entre 1,5 à 4 bars
soit 0,02 à 0,23 mJ /mm²
PAS DE CONSENSUS
Exemples:
pathologie d’insertion (2000 -2 b - 10 à 15 Hz)
pathologie corporéale (2000 –2,5 b – 5 à 10 Hz)
UTILISATION PRATIQUE
• Effets indésirables: DOULEUR lors de la
séance, ecchymoses, oedèmes transitoires,
irritations cutanées
• Une à deux séances par semaine
• Association avec la cryothérapie
• Arrêt des activités pas systématique car
favorise la cicatrisation
INDICATIONS ACTUELLES
INDICATIONS D’AVENIR…
• Pseudarthroses ?
• Fractures de fatigue ?
• Chondropathies ?
• Névrome de Morton ?
CONTRE-INDICATIONS
• Algodystrophie
• Troubles coagulation et AVK
• Pathologies tumorales
• Infections locales et générales
• Prothèses cimentées
• Thorax, abdomen, rachis
• Grossesse
NOS RESULTATS
COMPARAISON
H. DE LABAREYRE et G. SAILLANT, Médecins du Sports 2002
265 patients, évaluation des résultats à 6 semaines au minimum
45553,49Epitrochléite
36644,328Epicondylite
45503,342T. rotulienne
31623,545Aponévrosite
plantaire
31694,313T. Achille
insertion
25,974,13,6116T. Achille
corporéale
I+D (%)TS+S (%)Nombre moyen
de séances
Nombre
de cas
Pathologies
INSTITUT REGIONAL DE MEDECINE DU SPORT
108 patients traités d’avril à décembre 2004
Résultats au terme des séances
27733.511Périostite
802045Epitrochléite
4.2
4.3
4.4
4.2
4
Nombre moyen
de séances
30
6
13
7
33
Nombre de cas
31
17
46
57
34
I+D (%)
69Epicondylite
83Tendinopathie
rotulienne
54Aponévrosite
plantaire
43T. Achille
enthésopathie
66T. Achille
corporéale
TS+S (%)Pathologies
INSTITUT REGIONAL DE MEDECINE DU SPORT
Évolution de l’échelle de BORG
Évaluation des résultats à 6 semaines au minimum
Tendinopathie Achilléenne corporéale (33 cas)
7.93.74.9initialement
2.922.366%Au terme des
séances
1.91.31.976%
A 6 semaines
minimum
Gène pratique
sportive
Gène
fonctionnelle
douleurTS+S
INSTITUT REGIONAL DE MEDECINE DU SPORT
Évolution de l’échelle de BORG
Évaluation des résultats à 6 semaines au minimum
Aponévrosite plantaire (13 cas)
9.45.65.6initialement
5.43.43.454%Au terme des
séances
2.32.62.260%
A 6 semaines
minimum
Gène pratique
sportive
Gène
fonctionnelle
douleurTS+S
INSTITUT REGIONAL DE MEDECINE DU SPORT
Évolution de l’échelle de BORG
Évaluation des résultats à 6 semaines au minimum
Epicondylite (30 cas)
5.26.15.4initialement
2.52.8369%Au terme des
séances
2.52.33.162%
A 6 semaines
minimum
Gène pratique
sportive
Gène
fonctionnelle
douleurTS+S
PLACE DES ONDES DE CHOC
RADIALES…
à partir de notre expérience et de
vos réflexions…
CONCLUSION
• Aide supplémentaire dans l’arsenal
thérapeutique du traitement des tendinopathies
• Retard en France
• Ne se substitue pas à la rééducation
• A utiliser en première et en seconde intention
• Amélioration de protocoles de traitement
• Utilisateur « technicien »

Les ondes de choc - retour sur 108 patients traités

  • 1.
    LES ONDES DECHOC étude de 108 dossiers à partir d’un an d’expérience Dr LEVAVASSEUR et Dr POLIN Institut Régional de Médecine du Sport Jeudi 10 mars 2005
  • 2.
    PLAN • De l’historiqueà la technique – Guillaume LEVAVASSEUR • De la technique au mode d’action – Didier POLIN • De l’utilisation aux indications – Guillaume LEVAVASSEUR • Nos résultats , comparaison – Didier POLIN
  • 3.
  • 4.
    HISTORIQUE • ONDES DECHOC (ODC): utilisées depuis 25 ans en lithotripsie extra-corporelle (ESWT) • Essais au début des années 90 sur les tendinites calcifiantes de l’épaule • Parallèlement développement d’appareils émettant des ONDES DE CHOC dites RADIALES (OCR) ou Radial Shock Wave Therapy ( RSWT)
  • 5.
    APPAREILS à ODC électromagnétiques •Appareils lourds, technologie complexe • Haute énergie, pénétration profonde • Appareils peu précis et onéreux
  • 6.
    APPAREILS A ONDESDE CHOC RADIALES
  • 8.
    APPAREILS A ONDESDE CHOC RADIALES • Sept fois mois puissant que le lithotripteur • limite de l’os : P> 0,26 mJ/mm²
  • 9.
  • 10.
    APPAREILS A ONDESDE CHOC RADIALES • ODC de plus faible énergie – (4 bars maximum soit 0.23mJ/mm2) • Pénétration plus superficielle – (3,5 cm de profondeur) • Peu irritant sur les tissus • Appareils mobiles et moins onéreux
  • 11.
    De la technique aumode d’action
  • 12.
    Onde de choc Onderéfléchie Onde réfléchie Onde transmise Direct effects at interfaces Hopkinson-Effect Désintégration à la surface
  • 13.
  • 14.
    Ballistic Pressure PulseTherapy V1 = 10 m/sV2 = 10m/s Masse mobile Masse immobile; choc élastique
  • 15.
    Ballistic Pressure PulseTherapy V2 = 10m/s Masse mobile Masse immobile; collision inélastique, tissu mou. La peau est étirée et déformée
  • 16.
    Ballistic Pressure PulseTherapy V2 = 10m/s Masse mobile Masse immobile; collision via Une plaque de rebond La peau est protégée
  • 17.
    Body Air comprimé 1. Appliquer 2.Tirer Pressure Pulse Therapy Energie CorpsPlaque de rebondPiston Pression Temps5 msVitesse 10 m/sec
  • 18.
    1-10 bar100-1000 bar PressurePulse (RSWT) Time Pressure Pressure Time Shock Wave (ESWT) Shock Wave vs Pressure Pulse (1 / 100) (10 000)1-5 ms≈≈≈≈ 300 ns
  • 19.
  • 20.
    MODE D’ACTION • Ceque l’on observe chez nos patients…. – Douleur immédiate diminuant secondairement – Antalgie en fin de séance – Réapparition de la douleur 3 à 24 heures après les ondes de chocs – Amélioration secondaire sur la douleur et la gène fonctionnelle
  • 21.
    MODE D’ACTION • Libérationlocale immédiate de substances antalgiques et anti inflammatoire • Action défibrosante • Création de micro-lésions susceptibles d’induire un processus de cicatrisation Triple effet: - antalgique précoce - pic douloureux secondaire - amélioration retardé ( entre 6 semaines et 3 mois) sur les lésions chroniques
  • 22.
    REVUE DE LA LITTERATURE del’utilisation aux indications
  • 23.
    LES ETUDES • RechercheInternet sur le mot-clé RSWT: 7300 réponses • Etudes surtout allemandes ,américaines et canadiennes • En France depuis 1999
  • 24.
    • FRÖLICH 1999: 103patients – épicondylite Amélioration significative à 1 an sur la douleur et la reprise de la vie professionnelle et sportive • ROZENBLAT 2003: 330 patients – association ODC puis cryothérapie Satisfaction à 3 mois minimum (gène fonctionnelle vie quotidienne et pratique sportive) des patients 73%
  • 25.
    • GEDERSMEYER 2004: 70patients – aponévrosite plantaire Diminution significative de la douleur sur l’ EVA à 12 semaines pour le groupe « onde de choc » Amélioration plus importante sur les tendinopathies corporéales que sur les enthésopathies
  • 26.
    UTILISATION PRATIQUE • Nombred’impulsions: 2000 à 3000 chocs • Fréquence: 5 à 15 Hz • Pression: variation entre 1,5 à 4 bars soit 0,02 à 0,23 mJ /mm² PAS DE CONSENSUS Exemples: pathologie d’insertion (2000 -2 b - 10 à 15 Hz) pathologie corporéale (2000 –2,5 b – 5 à 10 Hz)
  • 27.
    UTILISATION PRATIQUE • Effetsindésirables: DOULEUR lors de la séance, ecchymoses, oedèmes transitoires, irritations cutanées • Une à deux séances par semaine • Association avec la cryothérapie • Arrêt des activités pas systématique car favorise la cicatrisation
  • 28.
  • 29.
    INDICATIONS D’AVENIR… • Pseudarthroses? • Fractures de fatigue ? • Chondropathies ? • Névrome de Morton ?
  • 30.
    CONTRE-INDICATIONS • Algodystrophie • Troublescoagulation et AVK • Pathologies tumorales • Infections locales et générales • Prothèses cimentées • Thorax, abdomen, rachis • Grossesse
  • 31.
  • 32.
    H. DE LABAREYREet G. SAILLANT, Médecins du Sports 2002 265 patients, évaluation des résultats à 6 semaines au minimum 45553,49Epitrochléite 36644,328Epicondylite 45503,342T. rotulienne 31623,545Aponévrosite plantaire 31694,313T. Achille insertion 25,974,13,6116T. Achille corporéale I+D (%)TS+S (%)Nombre moyen de séances Nombre de cas Pathologies
  • 33.
    INSTITUT REGIONAL DEMEDECINE DU SPORT 108 patients traités d’avril à décembre 2004 Résultats au terme des séances 27733.511Périostite 802045Epitrochléite 4.2 4.3 4.4 4.2 4 Nombre moyen de séances 30 6 13 7 33 Nombre de cas 31 17 46 57 34 I+D (%) 69Epicondylite 83Tendinopathie rotulienne 54Aponévrosite plantaire 43T. Achille enthésopathie 66T. Achille corporéale TS+S (%)Pathologies
  • 34.
    INSTITUT REGIONAL DEMEDECINE DU SPORT Évolution de l’échelle de BORG Évaluation des résultats à 6 semaines au minimum Tendinopathie Achilléenne corporéale (33 cas) 7.93.74.9initialement 2.922.366%Au terme des séances 1.91.31.976% A 6 semaines minimum Gène pratique sportive Gène fonctionnelle douleurTS+S
  • 35.
    INSTITUT REGIONAL DEMEDECINE DU SPORT Évolution de l’échelle de BORG Évaluation des résultats à 6 semaines au minimum Aponévrosite plantaire (13 cas) 9.45.65.6initialement 5.43.43.454%Au terme des séances 2.32.62.260% A 6 semaines minimum Gène pratique sportive Gène fonctionnelle douleurTS+S
  • 36.
    INSTITUT REGIONAL DEMEDECINE DU SPORT Évolution de l’échelle de BORG Évaluation des résultats à 6 semaines au minimum Epicondylite (30 cas) 5.26.15.4initialement 2.52.8369%Au terme des séances 2.52.33.162% A 6 semaines minimum Gène pratique sportive Gène fonctionnelle douleurTS+S
  • 37.
    PLACE DES ONDESDE CHOC RADIALES… à partir de notre expérience et de vos réflexions…
  • 38.
    CONCLUSION • Aide supplémentairedans l’arsenal thérapeutique du traitement des tendinopathies • Retard en France • Ne se substitue pas à la rééducation • A utiliser en première et en seconde intention • Amélioration de protocoles de traitement • Utilisateur « technicien »