STATISTIQUES ET INDICATEURS 1
FÉVRIER 2025 #25.006
Les reprises d’emploi des demandeurs
d’emploi au 3e trimestre 2024
STATISTIQUES ET INDICATEURS
AU TROISIÈME TRIMESTRE 2024, LES REPRISES D’EMPLOI DES
DEMANDEURS D’EMPLOI SONT EN LÉGÈRE HAUSSE PAR RAPPORT
AU TROISIÈME TRIMESTRE 2023.
Au cours du 3e
trimestre 2024, 1 093 300 demandeurs d’emploi inscrits en
catégories A ou B ont accédé à un emploi d’un mois ou plus, en hausse de
0,3% par rapport au troisième trimestre 2023.
Sur cette période, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégories
A ou B est en hausse de 0,6%. Ainsi, le taux mensuel moyen d’accès à
l’emploi s’établit à 9,3% au 3e trimestre 2024 et est stable par rapport au
3e trimestre 2023 (9,3%).
Par ailleurs, le nombre de reprises d’emploi connaît habituellement des
fluctuations saisonnières importantes [cf. graphique 1] : on observe un
pic d’accès à l’emploi au troisième trimestre, et à l’inverse un creux au
quatrième trimestre.
1 093 300
DEMANDEURS
D’EMPLOI
ont accédé à un emploi
Au cours du
troisième trimestre 2024,
GRAPHIQUE 1
NOMBRE TRIMESTRIEL DE REPRISES D’EMPLOI DES DEMANDEURS D’EMPLOI
Sources : fichier historique des demandeurs d’emploi (France Travail) et DPAE (Acoss – CCMSA).
Données brutes, France entière
869 000
1 089 600
987 700
853 800
888 400
954 600
1 033 100
899 100
970 400
988 700
1 086 600
951 900
1 000 500
1 049 200
1 133 300
1 003 900
1 055 100
1 046 500
1 156 900
1 021 400
1 049 400
1 058 000
1 191 300
1 011 800
871 500
944 800
1 278 800
959 700
1 012 800
1 162 400
1 258 400
1 077 900
1 092 100
1 030 400
1 156 500
986 900
1 028 500
991 100
1 089 600
971 000
1 008 400
984 800
1 093 300
9,3% 9,3%
600 000
700 000
800 000
900 000
1 000 000
1 100 000
1 200 000
1 300 000
1 400 000
2014T1
2014T2
2014T3
2014T4
2015T1
2015T2
2015T3
2015T4
2016T1
2016T2
2016T3
2016T4
2017T1
2017T2
2017T3
2017T4
2018T1
2018T2
2018T3
2018T4
2019T1
2019T2
2019T3
2019T4
2020T1
2020T2
2020T3
2020T4
2021T1
2021T2
2021T3
2021T4
2022T1
2022T2
2022T3
2022T4
2023T1
2023T2
2023T3
2023T4
2024T1
2024T2
2024T3
0,0%
2,0%
4,0%
6,0%
8,0%
10,0%
12,0%
IRE cumul trimestriel
Taux d'IRE trimestriel
Définition : La mesure de l’accès ou du retour à l’emploi des demandeurs d’emploi inscrits sur les listes de France Travail est construite à partir
des déclarations préalables à l’embauche (DPAE) transmises par les employeurs à l’ACOSS et la CCMSA, et des données de France Travail (pour
les emplois non-salariés, salariés de particuliers employeurs, salariés en contrat de droit public ou de droit d’un pays étranger). Le nombre de
reprises d’emploi correspond aux nombre de demandeurs d’emploi en catégories A ou B ayant eu une DPAE d’un mois ou plus, sortant des listes
en déclarant une reprise d’emploi, ou basculant sous certaines conditions en catégories C ou E [cf. Annexe 3 méthode].
STATISTIQUES ET INDICATEURS 2
FÉVRIER 2025 #25.006
Entre les 3e
trimestres 2023 et 2024, le nombre de reprises d’emploi est en hausse de 1,5% pour les demandeurs d’emploi
de moins de 25 ans et de 0,2% pour les 25-49 ans tandis qu’il diminue de 0,4 % chez les 50 ans ou plus. Sur la même
période, le nombre d’inscrits en catégorie A ou B augmente respectivement de 1,5% pour les moins de 25 ans et de
0,5% pour les 25-49 ans et les 50 ans ou plus. Ainsi, le taux mensuel moyen des reprises d’emploi est stable pour les
demandeurs d’emploi âgés de moins de cinquante ans et est en baisse de 0,1 point pour les 50 ans ou plus.
Au 3e
trimestre 2024, 727 600 demandeurs d’emploi inscrits depuis moins d’un an (+0,1% sur un an) et 365 700 demandeurs
d’emploi inscrits depuis un an et plus (+0,8%) ont connu un retour à l’emploi d’un mois ou plus. Les taux mensuels moyens
sont stables sur un an avec 10,1% de reprise d’emploi pour les demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A ou B depuis
moins d’un an et 8,0% pour ceux inscrits depuis un an ou plus.
Enfin, sur un an, le nombre de reprises d’emploi des hommes augmente de 2,0% alors que celui des femmes diminue 1,2%.
Le taux mensuel moyen des hommes est stable sur an (9,5%) et celui des femmes diminue légèrement (9,1% ; -0,1 point).
TABLEAU 1
NOMBRE DE REPRISES D’EMPLOI DES DEMANDEURS D’EMPLOI EN CATÉGORIES A OU B SELON LES
CARACTÉRISTIQUES DES DEMANDEURS D’EMPLOI
T3 2024 T3 2023 EVOLUTION
Taux mensuel moyen* au T3 2024 (évolution par
rapport à T3 2023)
Nombre de reprises d’emploi pour
les demandeurs d’emploi en catégo-
ries A et B
1 093 300 1 089 600 0,3% 9,3% (0,0 pt)
dont demandeurs d’emploi
de moins de 25 ans
212 100 209 000 1,5% 13,3% (0,0 pt)
de 25 à 49 ans 677 000 675 600 0,2% 9,7% (0,0 pt)
de 50 ans ou plus 204 200 205 000 -0,4% 6,3% (-0,1 pt)
depuis moins d'un an 727 600 726 700 0,1% 10,1% (0,0 pt)
depuis un an ou plus 365 700 362 900 0,8% 8,0% (0,0 pt)
hommes 546 500 535 900 2,0% 9,5% (0,0 pt)
femmes 546 800 553 700 -1,2% 9,1% (-0,1 pt)
Sources : fichier historique des demandeurs d’emploi (France Travail) et DPAE (Acoss – CCMSA) pour le calcul du nombre de retour à l’emploi.
Statistique mensuelle du marché du travail (STMT, France Travail) pour le nombre de DEFM au dénominateur du taux mensuel moyen.
Données brutes, France entière
*Le taux mensuel moyen sur un trimestre correspond au nombre mensuel moyen de reprises d’emploi rapporté au nombre mensuel moyen de
demandeurs d’emploi en catégories A ou B sur le trimestre.
LE NOMBRE DE REPRISES D’EMPLOI D’EMPLOI AU NIVEAU RÉGIONAL
Les régions qui présentent un nombre de reprises d’emploi supérieur à quatre-vingt-dix mille au 3e
trimestre 2024 sont
l’Ile de France, l’Auvergne-Rhône-Alpes, l’Occitanie, la Nouvelle-Aquitaine et les Hauts-de-France [cf. Carte 1]. Cependant,
ces régions présentent également un nombre moyen de demandeurs d’emploi en catégories A ou B proportionnellement
élevé.
STATISTIQUES ET INDICATEURS 3
FÉVRIER 2025 #25.006
CARTE 1
NOMBRE DE REPRISES D’EMPLOI AU 3E
TRIMESTRE 2024 PAR RÉGION
Martinique
6 300
Guadeloupe
6 800
Guyane
3 500
Réunion
20 600
Plus de 90 000 70 000 à 90 000 40 000 à 70 000 Moins de 40 000
Mayotte
2 600
Hauts-de-France
97 500
Auvergne-Rhône-Alpes
132 700
Provence-Alpes-Côte d’Azur
87 000
Occitanie
108 000
Nouvelle Aquitaine
99 600
Bourgogne-Franche-Comté
41 200
Centre-Val de Loire
40 300
Grand Est
87 300
Normandie
51 100
Bretagne
54 700
Pays de la Loire
66 500
Corse
3 500
Île-de-France
184 100
La carte 2 représente le nombre de reprises d’emploi ramené au nombre de demandeurs d’emploi en catégories A ou
B par région au 3e
trimestre 2024, ce qui permet d’apprécier réellement la propension à retrouver un emploi. Ainsi, les
régions qui présentent un taux d’accès supérieur à 10,0% sont les Pays de la Loire (12,0%), la Bretagne (11,3%), la Nouvelle-
Aquitaine (10,6%), l’Auvergne-Rhône-Alpes (10,4%), le Centre-Val de Loire (10,2%) et la Normandie (10,1%).
En France métropolitaine, le taux de reprise d’emploi augmente dans le Grand Est (0,3 pt), la Corse (0,2 pt) ainsi que
dans les Hauts-de-France (0,1 pt) et est stable en Occitanie.
STATISTIQUES ET INDICATEURS 4
FÉVRIER 2025 #25.006
CARTE 2
NOMBRE DE REPRISES D’EMPLOI RAMENÉ AU NOMBRE DE DEMANDEURS D’EMPLOI EN CATÉGORIES A
OU B PAR RÉGION AU 3E
TRIMESTRE 2024
Martinique
5,9 %
Guadeloupe
4,8 %
Guyane
4,7 %
Réunion
5,2 %
Hausse par rapport
au 3e trimestre 2023
Baisse d’au moins 0,3 point
par rapport au 3e trimestre 2023
Baisse d’au moins 0,5 point
par rapport au 3e trimestre 2023
Baisse de plus de 0,5 point
par rapport au 3e trimestre 2023
Mayotte
5,6 %
Hauts-de-France
8,8 %
Auvergne-Rhône-Alpes
10,4 %
Provence-Alpes-Côte d’Azur
9,2 %
Occitanie
9,2 %
Nouvelle Aquitaine
10,6 %
Bourgogne-Franche-Comté
10,0 %
Centre-Val de Loire
10,2 %
Grand Est
9,8 %
Normandie
10,1 %
Bretagne
11,3 %
Pays de la Loire
12,0 %
Corse
9,2 %
Île-de-France
8,0 %
Lucile GINER
Direction des Statistiques, des Études et de l’Évaluation
STATISTIQUES ET INDICATEURS 5
FÉVRIER 2025 #25.006
3e trimestre 2024 3e trimestre 2023
Région Taux
Nombre
de reprises
d'emploi
DEFM AB en
moyenne sur
le trimestre
Taux
Nombre
de reprises
d'emploi
DEFM AB en
moyenne sur
le trimestre
Auvergne-Rhône-Alpes 10,4% 132 700 426 900 10,4% 132 500 422 600
Bourgogne-Franche-Comté 10,0% 41 200 137 400 10,3% 41 700 134 700
Bretagne 11,3% 54 700 161 600 11,4% 54 500 159 800
Centre-Val de Loire 10,2% 40 300 131 300 10,4% 41 200 131 600
Corse 9,2% 3 500 12 700 9,0% 3 300 12 500
Grand Est 9,8% 87 300 298 500 9,4% 84 900 301 000
Guadeloupe 4,8% 6 800 47 000 4,8% 6 900 48 000
Guyane 4,7% 3 500 25 000 5,1% 3 500 22 800
Hauts-de-France 8,8% 97 500 370 000 8,7% 97 400 375 100
Ile de France 8,0% 184 100 766 100 8,0% 181 400 754 200
La Réunion 5,2% 20 600 132 000 5,2% 20 800 133 500
Mayotte 5,6% 2 600 15 700 4,3% 2 400 18 400
Martinique 5,9% 6 300 35 400 5,9% 6 400 36 100
Normandie 10,1% 51 100 168 500 10,3% 51 000 165 600
Nouvelle Aquitaine 10,6% 99 600 312 900 10,7% 98 000 305 000
Occitanie 9,2% 108 000 391 400 9,2% 106 700 386 600
Pays de la Loire 12,0% 66 500 184 800 12,5% 68 700 182 500
Provence-Alpes-Côte d'Azur 9,2% 87 000 314 800 9,3% 88 300 317 200
National 9,3% 1 093 300 3 932 000 9,3% 1 089 600 3 907 200
TABLEAU 2 :
RÉPARTITION RÉGIONALE DU NOMBRE DE REPRISES D’EMPLOI AU 3E
TRIMESTRE 2024 ET 2023
Sources : fichier historique des demandeurs d’emploi (France Travail) et DPAE (Acoss – CCMSA) pour le calcul du nombre de retour à l’emploi, STMT
pour le nombre de DEFM AB.
Données brutes, France entière
ANNEXE 1
RÉPARTITION RÉGIONALE DU
NOMBRE DE REPRISES D’EMPLOI
STATISTIQUES ET INDICATEURS 6
FÉVRIER 2025 #25.006
GRAPHIQUE 2
COMPOSITION DES REPRISES D’EMPLOI AU 3E
TRIMESTRE 2024
ANNEXE 2
Au troisième trimestre 2024, les déclarations préalables
à l’embauche d’un mois ou plus représentent 57% des
reprises d’emploi [cf. Graphique 2]
Près de 35% des reprises d’emploi sont repérées par une
bascule en catégorie C1
, et 7% par une reprise d’emploi
déclarée ou bascule en catégorie E2
.
Les passages en Action de Formation Préalable au
Recrutement (AFPR) ou en Préparation Opérationnelle
à l’Emploi (POE) individuelle contribuent de façon très
faible au nombre de reprises d’emploi (environ 1%).
COMPOSITION DU NOMBRE DE
REPRISES D’EMPLOI
DPAE durables
35%
DPAE de 1 à 6 mois
22%
Sorties pour reprise d'emploi
déclarée + catégorie E
7%
Passage en C
35%
AFPR / POE
1%
Sources : fichier historique des demandeurs d’emploi (France Travail) et DPAE (Acoss – CCMSA).
Données brutes, France entière.
1. Certaines de ces bascules en catégorie C sont associées à une DPAE d’emploi intérimaire (pour lesquelles la durée n’est pas renseignée).
Cela représente en moyenne de l’ordre de 9% des reprises d’emploi. En revanche, lorsque les bascules en catégorie C sont associées à
une DPAE en CDD de moins d’un mois, elles ne sont pas comptabilisées dans cet indicateur.
2. L’ordre de priorité dans la construction du nombre de reprises d’emploi explique la faible proportion de sorties pour reprise d’emploi
déclarée. En effet, un demandeur qui possède une DPAE et renseigne dans le même temps une sortie pour reprise d’emploi sera compté
dans le nombre de reprises d’emploi comme possédant une DPAE.
STATISTIQUES ET INDICATEURS 7
FÉVRIER 2025 #25.006
ANNEXE 3
METHODE
Les informations présentes dans le système d’information de France Travail ne suffisent pas, à elles seules, à repérer
correctement l’ensemble des retours vers l’emploi des demandeurs d’emploi. En effet, certains demandeurs
d’emploi retrouvant un emploi cessent d’actualiser leur inscription et sortent ainsi des listes, sans pour autant
déclarer à France Travail la reprise d’emploi. L’enquête annuelle réalisée par France Travail et la Dares sur les
sortants des listes montre ainsi qu’environ la moitié des sortants pour défaut d’actualisation, et un tiers des
sortants pour radiation administrative (le plus souvent après une non réponse à convocation), sont en fait des
sorties pour reprise d’emploi. (Pour plus d’information consulter
https://dares.travail-emploi.gouv.fr/publication/les-demandeurs-demploi-de-categories-b-c-sortant-des-listes-
de-france-travail-ex-pole
La DPAE est une déclaration obligatoire, qui doit être
transmise à l’Acoss ou à la CCMSA par l’employeur
dans les huit jours qui précèdent l’embauche. Les DPAE
concernent l’ensemble des embauches, à l’exception
des particuliers employeurs ou des employeurs
publics lorsqu’ils recrutent sur un contrat de droit
public3
. On estime généralement que l’embauche est
effective pour plus de 95% des DPAE déposées. (Pour
plus d’information, consulter https://www.urssaf.org/
accueil/statistiques/nos-donnees-au-service-de-l-inte.
html)
La DPAE comprend des informations sur :
-l’établissementrecruteur(identification,secteurd’activité);
- le salarié (identification, sexe, âge) ;
- le contrat de travail (nature, durée et date d’embauche).
Les établissements de travail temporaire transmettent
en début de mission une DPAE spécifique. Celle-ci ne
comprend pas la durée de la mission d’intérim.
DESCRIPTION DE LA DPAE
LA MESURE DU NOMBRE DE REPRISES D’EMPLOI
Les DPAE n’étant pas exhaustives, le nombre de reprise
d’emploi est construit en complétant l’information
contenue dans les DPAE par d’autres informations
disponibles dans les fichiers de France Travail. Seuls les
retours à l’emploi pour une durée supérieure ou égale
à un mois sont pris en compte.
Le nombre de reprises d’emploi pour le mois M est ainsi
mesuré comme le nombre de demandeurs d’emploi en
catégories A et B4
au cours du mois M-1 qui :
- ont une DPAE de plus d’un mois (CDI ou CDD de
plus d’un mois) au cours du mois M, ou M+1 (sans être
inscrit en catégories A ou B en M) ;
- ou sont repérés comme reprenant un emploi de plus
d’un mois au cours du mois M parce qu’ils :
. sont sortis des listes pour reprise d’emploi déclarée
au cours du mois M ;
. ou ont basculé en catégorie E au cours du mois M ;
. ou ont basculé en catégorie C au cours du mois
M sans revenir en catégories A ou B au cours du
mois M+1, dès lors qu’ils n’exerçaient pas plus de 70
heures d’activité réduite au cours du mois M-15
. sont entrés en AFPR ou en POE individuelle, ces
actions étant conditionnelles à un engagement de
recrutement.
L’ensemble de ces règles est appliquée de façon à éviter
tout double compte (reprise d’emploi durable mesurée
deux mois successifs pour une même reprise d’emploi).
De plus, lorsque la reprise d’emploi est repérée par
une sortie des listes pour reprise d’emploi déclarée, ou
une bascule en catégorie C ou E, elle n’est pas prise en
compte lorsqu’elle est associée à une DPAE de moins
d’un mois.
Cet indicateur permet ainsi d’approcher précisément
le nombre de reprise d’emploi à partir de données
administratives, disponibles rapidement et sur un
champ exhaustif.
3. En revanche, l’Etat, les collectivités territoriales et les établissements publics à caractère administratif ont l’obligation d’établir une DPAE
lorsqu’ils embauchent des salariés dans le cadre d’un contrat de travail de droit privé.
4. Cf. infra pour la définition des catégories de demandeurs d’emploi.
5. Ce seuil de 70 h vise à limiter la prise en compte de passages de catégorie B en catégorie C due à une légère augmentation de la durée
travaillée d’un mois à l’autre dans un même emploi.
Directeur de la publication
Thibaut GUILLUY
Directeur de la rédaction
Cyril NOUVEAU
Réalisation
Direction des Statistiques, des Études et de l’Évaluation
France Travail
1 avenue du Docteur Gley
75987 Paris cedex 20
STATISTIQUES ET INDICATEURS 8
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ISSN
2555-8404
francetravail.fr
LES CATÉGORIES STATISTIQUES DE DEMANDEURS D’EMPLOI
On distingue les 5 catégories suivantes de demandeurs
d’emploi :
- Catégorie A : demandeurs d’emploi tenus de faire des
actes positifs de recherche d’emploi, sans emploi au
cours du mois.
- Catégorie B : demandeurs d’emploi tenus de faire des
actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé
une activité réduite courte (de 78 heures ou moins au
cours du mois).
- CatégorieC:demandeursd’emploitenusdefairedesactes
positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité
réduite longue (de plus de 78 heures au cours du mois).
- Catégorie D : demandeurs d’emploi non tenus de
faire des actes positifs de recherche d’emploi, sans
emploi. Ils peuvent être en stage ou formation, en
maladie, en convention de reclassement personnalisé
(CRP), en contrat de transition professionnelle (CTP)
ou en contrat de sécurisation professionnelle (CSP),
sans emploi.
- Catégorie E : demandeurs d’emploi non tenus de
faire des actes positifs de recherche d’emploi, en
emploi (par exemple, bénéficiaires de contrats aidés,
créateurs d’entreprise).
ISSN
2555-8404

Les reprises d'emploi de demandeurs d'emploi au 3e trimestre 2024

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    STATISTIQUES ET INDICATEURS1 FÉVRIER 2025 #25.006 Les reprises d’emploi des demandeurs d’emploi au 3e trimestre 2024 STATISTIQUES ET INDICATEURS AU TROISIÈME TRIMESTRE 2024, LES REPRISES D’EMPLOI DES DEMANDEURS D’EMPLOI SONT EN LÉGÈRE HAUSSE PAR RAPPORT AU TROISIÈME TRIMESTRE 2023. Au cours du 3e trimestre 2024, 1 093 300 demandeurs d’emploi inscrits en catégories A ou B ont accédé à un emploi d’un mois ou plus, en hausse de 0,3% par rapport au troisième trimestre 2023. Sur cette période, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégories A ou B est en hausse de 0,6%. Ainsi, le taux mensuel moyen d’accès à l’emploi s’établit à 9,3% au 3e trimestre 2024 et est stable par rapport au 3e trimestre 2023 (9,3%). Par ailleurs, le nombre de reprises d’emploi connaît habituellement des fluctuations saisonnières importantes [cf. graphique 1] : on observe un pic d’accès à l’emploi au troisième trimestre, et à l’inverse un creux au quatrième trimestre. 1 093 300 DEMANDEURS D’EMPLOI ont accédé à un emploi Au cours du troisième trimestre 2024, GRAPHIQUE 1 NOMBRE TRIMESTRIEL DE REPRISES D’EMPLOI DES DEMANDEURS D’EMPLOI Sources : fichier historique des demandeurs d’emploi (France Travail) et DPAE (Acoss – CCMSA). Données brutes, France entière 869 000 1 089 600 987 700 853 800 888 400 954 600 1 033 100 899 100 970 400 988 700 1 086 600 951 900 1 000 500 1 049 200 1 133 300 1 003 900 1 055 100 1 046 500 1 156 900 1 021 400 1 049 400 1 058 000 1 191 300 1 011 800 871 500 944 800 1 278 800 959 700 1 012 800 1 162 400 1 258 400 1 077 900 1 092 100 1 030 400 1 156 500 986 900 1 028 500 991 100 1 089 600 971 000 1 008 400 984 800 1 093 300 9,3% 9,3% 600 000 700 000 800 000 900 000 1 000 000 1 100 000 1 200 000 1 300 000 1 400 000 2014T1 2014T2 2014T3 2014T4 2015T1 2015T2 2015T3 2015T4 2016T1 2016T2 2016T3 2016T4 2017T1 2017T2 2017T3 2017T4 2018T1 2018T2 2018T3 2018T4 2019T1 2019T2 2019T3 2019T4 2020T1 2020T2 2020T3 2020T4 2021T1 2021T2 2021T3 2021T4 2022T1 2022T2 2022T3 2022T4 2023T1 2023T2 2023T3 2023T4 2024T1 2024T2 2024T3 0,0% 2,0% 4,0% 6,0% 8,0% 10,0% 12,0% IRE cumul trimestriel Taux d'IRE trimestriel Définition : La mesure de l’accès ou du retour à l’emploi des demandeurs d’emploi inscrits sur les listes de France Travail est construite à partir des déclarations préalables à l’embauche (DPAE) transmises par les employeurs à l’ACOSS et la CCMSA, et des données de France Travail (pour les emplois non-salariés, salariés de particuliers employeurs, salariés en contrat de droit public ou de droit d’un pays étranger). Le nombre de reprises d’emploi correspond aux nombre de demandeurs d’emploi en catégories A ou B ayant eu une DPAE d’un mois ou plus, sortant des listes en déclarant une reprise d’emploi, ou basculant sous certaines conditions en catégories C ou E [cf. Annexe 3 méthode].
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    STATISTIQUES ET INDICATEURS2 FÉVRIER 2025 #25.006 Entre les 3e trimestres 2023 et 2024, le nombre de reprises d’emploi est en hausse de 1,5% pour les demandeurs d’emploi de moins de 25 ans et de 0,2% pour les 25-49 ans tandis qu’il diminue de 0,4 % chez les 50 ans ou plus. Sur la même période, le nombre d’inscrits en catégorie A ou B augmente respectivement de 1,5% pour les moins de 25 ans et de 0,5% pour les 25-49 ans et les 50 ans ou plus. Ainsi, le taux mensuel moyen des reprises d’emploi est stable pour les demandeurs d’emploi âgés de moins de cinquante ans et est en baisse de 0,1 point pour les 50 ans ou plus. Au 3e trimestre 2024, 727 600 demandeurs d’emploi inscrits depuis moins d’un an (+0,1% sur un an) et 365 700 demandeurs d’emploi inscrits depuis un an et plus (+0,8%) ont connu un retour à l’emploi d’un mois ou plus. Les taux mensuels moyens sont stables sur un an avec 10,1% de reprise d’emploi pour les demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A ou B depuis moins d’un an et 8,0% pour ceux inscrits depuis un an ou plus. Enfin, sur un an, le nombre de reprises d’emploi des hommes augmente de 2,0% alors que celui des femmes diminue 1,2%. Le taux mensuel moyen des hommes est stable sur an (9,5%) et celui des femmes diminue légèrement (9,1% ; -0,1 point). TABLEAU 1 NOMBRE DE REPRISES D’EMPLOI DES DEMANDEURS D’EMPLOI EN CATÉGORIES A OU B SELON LES CARACTÉRISTIQUES DES DEMANDEURS D’EMPLOI T3 2024 T3 2023 EVOLUTION Taux mensuel moyen* au T3 2024 (évolution par rapport à T3 2023) Nombre de reprises d’emploi pour les demandeurs d’emploi en catégo- ries A et B 1 093 300 1 089 600 0,3% 9,3% (0,0 pt) dont demandeurs d’emploi de moins de 25 ans 212 100 209 000 1,5% 13,3% (0,0 pt) de 25 à 49 ans 677 000 675 600 0,2% 9,7% (0,0 pt) de 50 ans ou plus 204 200 205 000 -0,4% 6,3% (-0,1 pt) depuis moins d'un an 727 600 726 700 0,1% 10,1% (0,0 pt) depuis un an ou plus 365 700 362 900 0,8% 8,0% (0,0 pt) hommes 546 500 535 900 2,0% 9,5% (0,0 pt) femmes 546 800 553 700 -1,2% 9,1% (-0,1 pt) Sources : fichier historique des demandeurs d’emploi (France Travail) et DPAE (Acoss – CCMSA) pour le calcul du nombre de retour à l’emploi. Statistique mensuelle du marché du travail (STMT, France Travail) pour le nombre de DEFM au dénominateur du taux mensuel moyen. Données brutes, France entière *Le taux mensuel moyen sur un trimestre correspond au nombre mensuel moyen de reprises d’emploi rapporté au nombre mensuel moyen de demandeurs d’emploi en catégories A ou B sur le trimestre. LE NOMBRE DE REPRISES D’EMPLOI D’EMPLOI AU NIVEAU RÉGIONAL Les régions qui présentent un nombre de reprises d’emploi supérieur à quatre-vingt-dix mille au 3e trimestre 2024 sont l’Ile de France, l’Auvergne-Rhône-Alpes, l’Occitanie, la Nouvelle-Aquitaine et les Hauts-de-France [cf. Carte 1]. Cependant, ces régions présentent également un nombre moyen de demandeurs d’emploi en catégories A ou B proportionnellement élevé.
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    STATISTIQUES ET INDICATEURS3 FÉVRIER 2025 #25.006 CARTE 1 NOMBRE DE REPRISES D’EMPLOI AU 3E TRIMESTRE 2024 PAR RÉGION Martinique 6 300 Guadeloupe 6 800 Guyane 3 500 Réunion 20 600 Plus de 90 000 70 000 à 90 000 40 000 à 70 000 Moins de 40 000 Mayotte 2 600 Hauts-de-France 97 500 Auvergne-Rhône-Alpes 132 700 Provence-Alpes-Côte d’Azur 87 000 Occitanie 108 000 Nouvelle Aquitaine 99 600 Bourgogne-Franche-Comté 41 200 Centre-Val de Loire 40 300 Grand Est 87 300 Normandie 51 100 Bretagne 54 700 Pays de la Loire 66 500 Corse 3 500 Île-de-France 184 100 La carte 2 représente le nombre de reprises d’emploi ramené au nombre de demandeurs d’emploi en catégories A ou B par région au 3e trimestre 2024, ce qui permet d’apprécier réellement la propension à retrouver un emploi. Ainsi, les régions qui présentent un taux d’accès supérieur à 10,0% sont les Pays de la Loire (12,0%), la Bretagne (11,3%), la Nouvelle- Aquitaine (10,6%), l’Auvergne-Rhône-Alpes (10,4%), le Centre-Val de Loire (10,2%) et la Normandie (10,1%). En France métropolitaine, le taux de reprise d’emploi augmente dans le Grand Est (0,3 pt), la Corse (0,2 pt) ainsi que dans les Hauts-de-France (0,1 pt) et est stable en Occitanie.
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    STATISTIQUES ET INDICATEURS4 FÉVRIER 2025 #25.006 CARTE 2 NOMBRE DE REPRISES D’EMPLOI RAMENÉ AU NOMBRE DE DEMANDEURS D’EMPLOI EN CATÉGORIES A OU B PAR RÉGION AU 3E TRIMESTRE 2024 Martinique 5,9 % Guadeloupe 4,8 % Guyane 4,7 % Réunion 5,2 % Hausse par rapport au 3e trimestre 2023 Baisse d’au moins 0,3 point par rapport au 3e trimestre 2023 Baisse d’au moins 0,5 point par rapport au 3e trimestre 2023 Baisse de plus de 0,5 point par rapport au 3e trimestre 2023 Mayotte 5,6 % Hauts-de-France 8,8 % Auvergne-Rhône-Alpes 10,4 % Provence-Alpes-Côte d’Azur 9,2 % Occitanie 9,2 % Nouvelle Aquitaine 10,6 % Bourgogne-Franche-Comté 10,0 % Centre-Val de Loire 10,2 % Grand Est 9,8 % Normandie 10,1 % Bretagne 11,3 % Pays de la Loire 12,0 % Corse 9,2 % Île-de-France 8,0 % Lucile GINER Direction des Statistiques, des Études et de l’Évaluation
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    STATISTIQUES ET INDICATEURS5 FÉVRIER 2025 #25.006 3e trimestre 2024 3e trimestre 2023 Région Taux Nombre de reprises d'emploi DEFM AB en moyenne sur le trimestre Taux Nombre de reprises d'emploi DEFM AB en moyenne sur le trimestre Auvergne-Rhône-Alpes 10,4% 132 700 426 900 10,4% 132 500 422 600 Bourgogne-Franche-Comté 10,0% 41 200 137 400 10,3% 41 700 134 700 Bretagne 11,3% 54 700 161 600 11,4% 54 500 159 800 Centre-Val de Loire 10,2% 40 300 131 300 10,4% 41 200 131 600 Corse 9,2% 3 500 12 700 9,0% 3 300 12 500 Grand Est 9,8% 87 300 298 500 9,4% 84 900 301 000 Guadeloupe 4,8% 6 800 47 000 4,8% 6 900 48 000 Guyane 4,7% 3 500 25 000 5,1% 3 500 22 800 Hauts-de-France 8,8% 97 500 370 000 8,7% 97 400 375 100 Ile de France 8,0% 184 100 766 100 8,0% 181 400 754 200 La Réunion 5,2% 20 600 132 000 5,2% 20 800 133 500 Mayotte 5,6% 2 600 15 700 4,3% 2 400 18 400 Martinique 5,9% 6 300 35 400 5,9% 6 400 36 100 Normandie 10,1% 51 100 168 500 10,3% 51 000 165 600 Nouvelle Aquitaine 10,6% 99 600 312 900 10,7% 98 000 305 000 Occitanie 9,2% 108 000 391 400 9,2% 106 700 386 600 Pays de la Loire 12,0% 66 500 184 800 12,5% 68 700 182 500 Provence-Alpes-Côte d'Azur 9,2% 87 000 314 800 9,3% 88 300 317 200 National 9,3% 1 093 300 3 932 000 9,3% 1 089 600 3 907 200 TABLEAU 2 : RÉPARTITION RÉGIONALE DU NOMBRE DE REPRISES D’EMPLOI AU 3E TRIMESTRE 2024 ET 2023 Sources : fichier historique des demandeurs d’emploi (France Travail) et DPAE (Acoss – CCMSA) pour le calcul du nombre de retour à l’emploi, STMT pour le nombre de DEFM AB. Données brutes, France entière ANNEXE 1 RÉPARTITION RÉGIONALE DU NOMBRE DE REPRISES D’EMPLOI
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    STATISTIQUES ET INDICATEURS6 FÉVRIER 2025 #25.006 GRAPHIQUE 2 COMPOSITION DES REPRISES D’EMPLOI AU 3E TRIMESTRE 2024 ANNEXE 2 Au troisième trimestre 2024, les déclarations préalables à l’embauche d’un mois ou plus représentent 57% des reprises d’emploi [cf. Graphique 2] Près de 35% des reprises d’emploi sont repérées par une bascule en catégorie C1 , et 7% par une reprise d’emploi déclarée ou bascule en catégorie E2 . Les passages en Action de Formation Préalable au Recrutement (AFPR) ou en Préparation Opérationnelle à l’Emploi (POE) individuelle contribuent de façon très faible au nombre de reprises d’emploi (environ 1%). COMPOSITION DU NOMBRE DE REPRISES D’EMPLOI DPAE durables 35% DPAE de 1 à 6 mois 22% Sorties pour reprise d'emploi déclarée + catégorie E 7% Passage en C 35% AFPR / POE 1% Sources : fichier historique des demandeurs d’emploi (France Travail) et DPAE (Acoss – CCMSA). Données brutes, France entière. 1. Certaines de ces bascules en catégorie C sont associées à une DPAE d’emploi intérimaire (pour lesquelles la durée n’est pas renseignée). Cela représente en moyenne de l’ordre de 9% des reprises d’emploi. En revanche, lorsque les bascules en catégorie C sont associées à une DPAE en CDD de moins d’un mois, elles ne sont pas comptabilisées dans cet indicateur. 2. L’ordre de priorité dans la construction du nombre de reprises d’emploi explique la faible proportion de sorties pour reprise d’emploi déclarée. En effet, un demandeur qui possède une DPAE et renseigne dans le même temps une sortie pour reprise d’emploi sera compté dans le nombre de reprises d’emploi comme possédant une DPAE.
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    STATISTIQUES ET INDICATEURS7 FÉVRIER 2025 #25.006 ANNEXE 3 METHODE Les informations présentes dans le système d’information de France Travail ne suffisent pas, à elles seules, à repérer correctement l’ensemble des retours vers l’emploi des demandeurs d’emploi. En effet, certains demandeurs d’emploi retrouvant un emploi cessent d’actualiser leur inscription et sortent ainsi des listes, sans pour autant déclarer à France Travail la reprise d’emploi. L’enquête annuelle réalisée par France Travail et la Dares sur les sortants des listes montre ainsi qu’environ la moitié des sortants pour défaut d’actualisation, et un tiers des sortants pour radiation administrative (le plus souvent après une non réponse à convocation), sont en fait des sorties pour reprise d’emploi. (Pour plus d’information consulter https://dares.travail-emploi.gouv.fr/publication/les-demandeurs-demploi-de-categories-b-c-sortant-des-listes- de-france-travail-ex-pole La DPAE est une déclaration obligatoire, qui doit être transmise à l’Acoss ou à la CCMSA par l’employeur dans les huit jours qui précèdent l’embauche. Les DPAE concernent l’ensemble des embauches, à l’exception des particuliers employeurs ou des employeurs publics lorsqu’ils recrutent sur un contrat de droit public3 . On estime généralement que l’embauche est effective pour plus de 95% des DPAE déposées. (Pour plus d’information, consulter https://www.urssaf.org/ accueil/statistiques/nos-donnees-au-service-de-l-inte. html) La DPAE comprend des informations sur : -l’établissementrecruteur(identification,secteurd’activité); - le salarié (identification, sexe, âge) ; - le contrat de travail (nature, durée et date d’embauche). Les établissements de travail temporaire transmettent en début de mission une DPAE spécifique. Celle-ci ne comprend pas la durée de la mission d’intérim. DESCRIPTION DE LA DPAE LA MESURE DU NOMBRE DE REPRISES D’EMPLOI Les DPAE n’étant pas exhaustives, le nombre de reprise d’emploi est construit en complétant l’information contenue dans les DPAE par d’autres informations disponibles dans les fichiers de France Travail. Seuls les retours à l’emploi pour une durée supérieure ou égale à un mois sont pris en compte. Le nombre de reprises d’emploi pour le mois M est ainsi mesuré comme le nombre de demandeurs d’emploi en catégories A et B4 au cours du mois M-1 qui : - ont une DPAE de plus d’un mois (CDI ou CDD de plus d’un mois) au cours du mois M, ou M+1 (sans être inscrit en catégories A ou B en M) ; - ou sont repérés comme reprenant un emploi de plus d’un mois au cours du mois M parce qu’ils : . sont sortis des listes pour reprise d’emploi déclarée au cours du mois M ; . ou ont basculé en catégorie E au cours du mois M ; . ou ont basculé en catégorie C au cours du mois M sans revenir en catégories A ou B au cours du mois M+1, dès lors qu’ils n’exerçaient pas plus de 70 heures d’activité réduite au cours du mois M-15 . sont entrés en AFPR ou en POE individuelle, ces actions étant conditionnelles à un engagement de recrutement. L’ensemble de ces règles est appliquée de façon à éviter tout double compte (reprise d’emploi durable mesurée deux mois successifs pour une même reprise d’emploi). De plus, lorsque la reprise d’emploi est repérée par une sortie des listes pour reprise d’emploi déclarée, ou une bascule en catégorie C ou E, elle n’est pas prise en compte lorsqu’elle est associée à une DPAE de moins d’un mois. Cet indicateur permet ainsi d’approcher précisément le nombre de reprise d’emploi à partir de données administratives, disponibles rapidement et sur un champ exhaustif. 3. En revanche, l’Etat, les collectivités territoriales et les établissements publics à caractère administratif ont l’obligation d’établir une DPAE lorsqu’ils embauchent des salariés dans le cadre d’un contrat de travail de droit privé. 4. Cf. infra pour la définition des catégories de demandeurs d’emploi. 5. Ce seuil de 70 h vise à limiter la prise en compte de passages de catégorie B en catégorie C due à une légère augmentation de la durée travaillée d’un mois à l’autre dans un même emploi.
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    Directeur de lapublication Thibaut GUILLUY Directeur de la rédaction Cyril NOUVEAU Réalisation Direction des Statistiques, des Études et de l’Évaluation France Travail 1 avenue du Docteur Gley 75987 Paris cedex 20 STATISTIQUES ET INDICATEURS 8 FÉVRIER 2025 #25.006 ISSN 2555-8404 francetravail.fr LES CATÉGORIES STATISTIQUES DE DEMANDEURS D’EMPLOI On distingue les 5 catégories suivantes de demandeurs d’emploi : - Catégorie A : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, sans emploi au cours du mois. - Catégorie B : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite courte (de 78 heures ou moins au cours du mois). - CatégorieC:demandeursd’emploitenusdefairedesactes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite longue (de plus de 78 heures au cours du mois). - Catégorie D : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, sans emploi. Ils peuvent être en stage ou formation, en maladie, en convention de reclassement personnalisé (CRP), en contrat de transition professionnelle (CTP) ou en contrat de sécurisation professionnelle (CSP), sans emploi. - Catégorie E : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, en emploi (par exemple, bénéficiaires de contrats aidés, créateurs d’entreprise). ISSN 2555-8404