Ce document explore la complexité de la régulation de la haine sur Internet, opposant différents points de vue sur qui décide de la diffusion ou de la censure des contenus. Il présente une analyse historique de l'évolution des lois du cyberespace et des structures de pouvoir des plateformes, et met en lumière les effets contraires de la censure et de la contrôle algorithmique. En conclusion, il argue que les plateformes et leurs algorithmes ont un pouvoir décisionnel opaque qui nécessite d'être ouvert à la délibération publique.