Rapport sur l’écosystème entrepreneurial
Réalisé par : Meriem Anouar
L’écosystème entrepreneurial représente l’ensemble des acteurs, des ressources et des conditions qui
favorisent la création, la croissance et le développement des entreprises, souvent dans un but lucrat
if grâce à la gestion et la prise de risques.
L’écosystème entrepreneurial se manifeste à travers diverses formes, s’étend à différents
secteurs économiques et exerce une influence sur l’environnement.
Cette situation met en évidence un environnement dans lequel de jeunes entreprises émergent avec des
idées innovantes dans des différents domaines en se basant sur des modèles d’analyse d’écosystème. C’est
pourquoi l’Etat a initié plusieurs programmes visant à soutenir les jeunes dans leurs incitatives
entrepreneuriales.
Pour bien cerner l’analyse de ce cas particulier, on pose la question suivante : « Comment encourager la
collaboration entre les différents acteurs de l’écosystème entrepreneurial pour maximiser l’impact et la réussite
des jeunes entreprises ? »
Cette problématique permettrait de mettre en évidence le rôle de l’écosystème dans la croissance des
entreprises.
Ce rapport abordera les points suivants :
1. Définition de l’écosystème entrepreneurial.
2. Les formes de l’écosystème entrepreneurial.
3. Les modèles d’analyse d’écosystème entrepreneurial.
4. L’impact de l’écosystème entrepreneurial sur l’environnement.
5. Les incitatives gouvernementales pour stimuler l’entrepreneurial.
1. Définition de l’écosystème entrepreneurial :
L’écosystème entrepreneurial englobe l’ensemble des interactions, des acteurs et des conditions qui soutiennent et
influencent la création, la croissance et le développement des entreprises et des entrepreneurs au sein d’une région,
d’une communauté ou d’un secteur spécifique. Il est constitué
d’une multitude de parties prenantes telles que les entrepreneurs, les investisseurs les institutions financières, les
universités etc…
Ce système complexe offre un ensemble de ressources, de réseaux, d’infrastructures, de soutiens financiers, de
programmes d’accompagnement qui influent la dynamique et l’évolution des entreprises.
L’écosystème entrepreneurial permet aux entreprises de se développer en
favorisant l’échange de connaissances, le partage des expériences, la collaboration en offrant des opportunités de
financement et d’accès aux marchés.
2. Les formes de l’écosystème entrepreneurial :
L’écosystème entrepreneurial peut prendre plusieurs formes adaptées à différents contextes et besoins, parmi ces
formes on trouve :
Ecosystème local ou régional : concentré sur un lieu géographique spécifique, favorisant les interactions entre
entrepreneurs, investisseurs, universités et institutions locales pour soutenir les entreprises régionales.
Ecosystème sectoriel : axé sur un secteur industriel spécifique, comportant des activités clés, des startups et des
entreprises établies.
Ecosystème universitaire : concentré autour des campus et des établissements d’enseignement supérieur favorisant la
création des entreprises.
Ecosystème gouvernemental : créé par les initiatives gouvernementales visant à soutenir l’entrepreneuriat par le biais
des réglementations favorables, de financement spécifiques et de programmes d’incitation.
3. Les modèles d’analyse d’écosystème :
Il existe plusieurs modèles d’analyse d’écosystèmes, en voici quelques exemples :
Uppsala : ce modèle se concentre sur l’intégration des divers éléments et acteurs impliqués dans le processus
d’internationalisation des entreprises. Il repose sur deux concepts fondamentaux :
1 ) L’apprentissage par l’expérience : Les entreprises acquièrent des connaissances
spécifiques aux marchés étrangers au fur et à mesure de leur engagement dans ces
marchés. Cela implique une progression graduelle basée sur l’expérience accumulée.
2) L’importance des réseaux : Les entreprises s’appuient sur des réseaux
de contacts, des partenariats locaux et des relations interpersonnelles pour réduire
les incertitudes et accéder aux ressources nécessaires à leur internationalisation.
Ce modèle d’Uppsala met l’accent sur la façon dont les entreprises développent progressivement leurs compétences et
leur compréhension des marchés étrangers en s’appuyant sur leur expérience pratique et en établissant des réseaux
solides. Cela leur permet de minimiser les risques et de maximiser les opportunités lors de leur expansion
internationale.
GEM (Global Entrepreneurship Monitor) : est une approche reconnue qui évalue la dynamique
entrepreneuriale à l’échelle mondiale. Ce modèle repose sur une collecte de données approfondie pour mesurer
différents aspects de l’entrepreneuriat, tels que le taux de création d’entreprises, les attitudes envers
l’entrepreneuriat et les motivations des individus à entreprendre. Le GEM fournit ainsi une analyse détaillée
des écosystèmes entrepreneuriaux à travers le monde, permettant de comparer et de comprendre les
différences entre les pays en termes d’activité entrepreneuriale.
5. L’impact de l’écosystème entrepreneurial sur l’environnement
L’écosystème entrepreneurial agit positivement sur l’environnement à travers :
La création d’emploi : Les entreprises en croissance génèrent de nouveaux emplois contribuent ainsi à la
prospérité économique et à la réduction du chômage. Innovation et
compétitivité : l’écosystème encourage l’innovation en permettant aux entreprises de développer de nouvelles
idées, de créer des produits et services innovants, stimulant ainsi la compétitivité sur le marché.
Croissance économique : Les entreprises contribuent à la croissance économique en général des
revenus, en attirant des investissements et en participant au développement économique régional.
6. Les initiatives gouvernementales pour stimuler l’entrepreneuriat :
Programme « Ana Moukawil » :
Le ministère a lancé le programme « Ana Moukawil » visant à soutenir 100000 entrepreneurs, ciblant les auto-
entrepreneurs, les unités économiques informelles, les très petites entreprises (TPE) et les porteurs de projets.
Ce programme propose de nouvelles mesures incitatives étatiques spécifiquement conçues pour encourager
l’esprit d’entreprise, reposant sur quatre leviers : chèque formation, chèque gestion, chèque conseil et conseil
subvention. Ces services sont disponibles via diverses plateformes telles que les agences Anapec, les espaces
Moukawila, les unités mobiles et les centres d’orientation professionnelle. Parmi a150 conseillers impliqués, 45
sont spécialisés dans l’accompagnement entrepreneurial intégré et le renforcement de l’écosystème
entrepreneurial, et chaque catégorie bénéficie d’un suivi spécifique comprenant à la fois un soutien préalable et
un suivi ultérieur.
Programme « INDH » :
L’initiative nationale pour le développement humain a instauré un programme de financement dédié aux
jeunes entrepreneurs âgés de 18-45 ans, qu’ils soient auto-entrepreneurs, membres de coopératives ou SARL.
Pour accéder à ce soutien, il est nécessaire de se
rendre au service d’action sociale de la préfecture de résidence des jeunes, ou bien d’utiliser la plateforme
« Chabab », qui joue un double rôle crucial : offrir un accompagnement et une supervision préalable et
ultérieure, ainsi que faciliter l’accès au marché de travail. Pour bénéficier du
financement, il est impératif de préparer un business plan pour évaluer si ce projet répond au besoin de marché
et de définir la forme juridique adéquate.

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    Rapport sur l’écosystèmeentrepreneurial Réalisé par : Meriem Anouar
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    L’écosystème entrepreneurial représentel’ensemble des acteurs, des ressources et des conditions qui favorisent la création, la croissance et le développement des entreprises, souvent dans un but lucrat if grâce à la gestion et la prise de risques. L’écosystème entrepreneurial se manifeste à travers diverses formes, s’étend à différents secteurs économiques et exerce une influence sur l’environnement. Cette situation met en évidence un environnement dans lequel de jeunes entreprises émergent avec des idées innovantes dans des différents domaines en se basant sur des modèles d’analyse d’écosystème. C’est pourquoi l’Etat a initié plusieurs programmes visant à soutenir les jeunes dans leurs incitatives entrepreneuriales. Pour bien cerner l’analyse de ce cas particulier, on pose la question suivante : « Comment encourager la collaboration entre les différents acteurs de l’écosystème entrepreneurial pour maximiser l’impact et la réussite des jeunes entreprises ? » Cette problématique permettrait de mettre en évidence le rôle de l’écosystème dans la croissance des entreprises. Ce rapport abordera les points suivants : 1. Définition de l’écosystème entrepreneurial. 2. Les formes de l’écosystème entrepreneurial. 3. Les modèles d’analyse d’écosystème entrepreneurial. 4. L’impact de l’écosystème entrepreneurial sur l’environnement. 5. Les incitatives gouvernementales pour stimuler l’entrepreneurial.
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    1. Définition del’écosystème entrepreneurial : L’écosystème entrepreneurial englobe l’ensemble des interactions, des acteurs et des conditions qui soutiennent et influencent la création, la croissance et le développement des entreprises et des entrepreneurs au sein d’une région, d’une communauté ou d’un secteur spécifique. Il est constitué d’une multitude de parties prenantes telles que les entrepreneurs, les investisseurs les institutions financières, les universités etc… Ce système complexe offre un ensemble de ressources, de réseaux, d’infrastructures, de soutiens financiers, de programmes d’accompagnement qui influent la dynamique et l’évolution des entreprises. L’écosystème entrepreneurial permet aux entreprises de se développer en favorisant l’échange de connaissances, le partage des expériences, la collaboration en offrant des opportunités de financement et d’accès aux marchés. 2. Les formes de l’écosystème entrepreneurial : L’écosystème entrepreneurial peut prendre plusieurs formes adaptées à différents contextes et besoins, parmi ces formes on trouve : Ecosystème local ou régional : concentré sur un lieu géographique spécifique, favorisant les interactions entre entrepreneurs, investisseurs, universités et institutions locales pour soutenir les entreprises régionales. Ecosystème sectoriel : axé sur un secteur industriel spécifique, comportant des activités clés, des startups et des entreprises établies.
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    Ecosystème universitaire :concentré autour des campus et des établissements d’enseignement supérieur favorisant la création des entreprises. Ecosystème gouvernemental : créé par les initiatives gouvernementales visant à soutenir l’entrepreneuriat par le biais des réglementations favorables, de financement spécifiques et de programmes d’incitation. 3. Les modèles d’analyse d’écosystème : Il existe plusieurs modèles d’analyse d’écosystèmes, en voici quelques exemples : Uppsala : ce modèle se concentre sur l’intégration des divers éléments et acteurs impliqués dans le processus d’internationalisation des entreprises. Il repose sur deux concepts fondamentaux : 1 ) L’apprentissage par l’expérience : Les entreprises acquièrent des connaissances spécifiques aux marchés étrangers au fur et à mesure de leur engagement dans ces marchés. Cela implique une progression graduelle basée sur l’expérience accumulée. 2) L’importance des réseaux : Les entreprises s’appuient sur des réseaux de contacts, des partenariats locaux et des relations interpersonnelles pour réduire les incertitudes et accéder aux ressources nécessaires à leur internationalisation. Ce modèle d’Uppsala met l’accent sur la façon dont les entreprises développent progressivement leurs compétences et leur compréhension des marchés étrangers en s’appuyant sur leur expérience pratique et en établissant des réseaux solides. Cela leur permet de minimiser les risques et de maximiser les opportunités lors de leur expansion internationale.
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    GEM (Global EntrepreneurshipMonitor) : est une approche reconnue qui évalue la dynamique entrepreneuriale à l’échelle mondiale. Ce modèle repose sur une collecte de données approfondie pour mesurer différents aspects de l’entrepreneuriat, tels que le taux de création d’entreprises, les attitudes envers l’entrepreneuriat et les motivations des individus à entreprendre. Le GEM fournit ainsi une analyse détaillée des écosystèmes entrepreneuriaux à travers le monde, permettant de comparer et de comprendre les différences entre les pays en termes d’activité entrepreneuriale. 5. L’impact de l’écosystème entrepreneurial sur l’environnement L’écosystème entrepreneurial agit positivement sur l’environnement à travers : La création d’emploi : Les entreprises en croissance génèrent de nouveaux emplois contribuent ainsi à la prospérité économique et à la réduction du chômage. Innovation et compétitivité : l’écosystème encourage l’innovation en permettant aux entreprises de développer de nouvelles idées, de créer des produits et services innovants, stimulant ainsi la compétitivité sur le marché. Croissance économique : Les entreprises contribuent à la croissance économique en général des revenus, en attirant des investissements et en participant au développement économique régional. 6. Les initiatives gouvernementales pour stimuler l’entrepreneuriat : Programme « Ana Moukawil » : Le ministère a lancé le programme « Ana Moukawil » visant à soutenir 100000 entrepreneurs, ciblant les auto- entrepreneurs, les unités économiques informelles, les très petites entreprises (TPE) et les porteurs de projets.
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    Ce programme proposede nouvelles mesures incitatives étatiques spécifiquement conçues pour encourager l’esprit d’entreprise, reposant sur quatre leviers : chèque formation, chèque gestion, chèque conseil et conseil subvention. Ces services sont disponibles via diverses plateformes telles que les agences Anapec, les espaces Moukawila, les unités mobiles et les centres d’orientation professionnelle. Parmi a150 conseillers impliqués, 45 sont spécialisés dans l’accompagnement entrepreneurial intégré et le renforcement de l’écosystème entrepreneurial, et chaque catégorie bénéficie d’un suivi spécifique comprenant à la fois un soutien préalable et un suivi ultérieur. Programme « INDH » : L’initiative nationale pour le développement humain a instauré un programme de financement dédié aux jeunes entrepreneurs âgés de 18-45 ans, qu’ils soient auto-entrepreneurs, membres de coopératives ou SARL. Pour accéder à ce soutien, il est nécessaire de se rendre au service d’action sociale de la préfecture de résidence des jeunes, ou bien d’utiliser la plateforme « Chabab », qui joue un double rôle crucial : offrir un accompagnement et une supervision préalable et ultérieure, ainsi que faciliter l’accès au marché de travail. Pour bénéficier du financement, il est impératif de préparer un business plan pour évaluer si ce projet répond au besoin de marché et de définir la forme juridique adéquate.