Poème en prose mon ame abdou
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Le texte explore la relation intime entre l'auteur et son âme, qu'il considère comme une confidente unique et irremplaçable. L'auteur exprime également la douleur de son âme face aux injustices et souffrances du monde, soulignant son empathie pour les opprimés et les vulnérables. Il termine en faisant appel à ceux qui partagent ses préoccupations et convictions.
Poème en prose mon ame abdou
- 1. Mon texte à moi est ceci : lui aussi comprend des changements ! Texte en prose : Mon Âme _ "" Je suis sorti prendre une tasse de café au Café L’Époque et parler à mon âme ! "" ,... M’adresser à elle et à elle seule, comme à une personne vivante. Lui confier ma vie, mon être, lui confesser ce qui restait encore comme péchés, si j'en avais, encore ! Lui confier tout cela à elle, ma confidente fidèle et sûre, tout ce que je ne peux avouer à quiconque, parmi les vivants du commun des mortels ! Une âme est plus qu'une soeur, plus qu'une nonne, plus qu'une mère, plus qu'un père ! Une âme est mon âme à moi. Elle ne peut être partagée. Elle ne peut prêter son écoute qu'à moi. Elle ne peut appartenir qu'à moi. Elle est en moi. Elle est MOI. Je me parle et je me reconnais. Cela me plaît, cela me suffit. Ses conseils sont les meilleurs. Son écoute est totale. Elle doit être faite à ma mesure : ni grande, ni petite ! Elle et moi, nous faisons Un. Elle me ressemble. La seule différence : On me voit, on me regarde, moi .
- 2. Elle, jamais, elle n'est pas là. Personne ne peut prétendre la voir, la regarder, la connaître ni la reconnaître ! Mon âme souffre de la souffrance des faibles, des plus faibles parmi les êtres humains : Femmes maltraitées, violées, battues, exploitées jusqu'à leur féminité,... Enfants affamés, orphelins, délaissés, laissés pour compte, violés, battus, exploités jusqu'à leur puérilité... Oisillons sans défense, chatons et chiots criant de faim et d'indigence,... Fleurs et roses arrachées à leurs arbustes, sans loi, ni foi, ni conscience,... Arbres décimés par cupidité et avidité,... Air étouffé par la pollution de tous les genres,... Peuples chassés de leurs terres, tués, assassinés par la loi du plus fort,... Mon âme me confie son chagrin, ses profondes préoccupations qui sont aussi les miennes : ce monde ne mérite pas tout cela ! Il aurait pu être mieux que cela ! Je vous confie ces confessions, à vous qui y croyez fort ! Comme mon âme, comme moi ! Abdelmalek AGHZAF, Fès, le 25/09/2014®©