Pressbook Darcy
- 1. Pressbook Darcy Promotion de l’album Tigre
- 2. Article du 21 Février 2017 par Rockfanch Quoiqu'en dise Rennes est l'une des villes majeures du rock en France. La capitale Bretonne a fait émerger - entre autres - Niagara, Etienne Daho, Bikini Machine, Dominic Sonic, Laetitia Sheriff, DJ Zebra et j'en passe. Seulement voilà depuis quelques années la scène rennaise a subit une forte électro- popanglisisation. Pardon me direz vous ? Et oui, depuis une petite décennie, le rock à Rennes c'est plutôt de l'électro post new wave aux accents anglais. Alors forcément quand les joyeux drilles de Darcy débarquent avec leur rock burné en Fran- çais on applaudit des deux mains. Parce que le quatuor, mené par le remuant Irvin, en a sous la semelle. Signés depuis peu sous le la- bel Verycords qui abrite notamment Mass Hysteria, Les Wampas, No One is Innocent ou L'Esprit du Clan... Pour faire simple la crème du rock / metal français, les Darcy sont pas là pour tricoter des cravates. Sur ce premier LP intitulé Tigre, c'est la rage la plus profonde qui est à l'ordre du jour. Celle des guitares énervées et d'une section rythmique à tout péter (Clément, merveilleux batteur) mais sur- tout celle des mots... A travers ses paroles Irvin parle des maux de notre société, que ce les déceptions amoureuses ou simplement la rage que l'on peut éprouver face à l'injuste. Cet album est encore plus chouette parce qu'il a des idées. On est loin des textes mièvres des balades rock de maintenant. On sait que le Tigre a des couilles. Et des grosses même ! Tour à tour Darcy tire à des rafales contre la société de consommation (Vingt Ans, Paris, Mitraillette,...), les politiques (Justice, Bile Jaune...) ... On y parle "Chant de la Colère" ou l'on retiendra cette formule choc et très à propos "Quand la Marianne se prend pour Marine". La preuve est faite avec ce premier opus de Darcy que l'on peut faire un vrai album de rock en français en 2016. Un album qui dénonce et défonce tout pour simplement évacuer sa rage en suant comme un dératé en hurlant les paroles, c'est finalement ce que l'on demande au rock de nos jours ! A la tête des Darcy, il y a les deux cousins Tollemer Irvin (chant) et Clément (batterie) à leurs côtés Vincent Cosson (guitare) et Bernard-Marie Canevet (basse) pour faire vrombir les cordes. Sur le fond, c'est la rage, une base rock aux accents punkisant qui fait légion. Ce qu'il y a surtout d'intéressant dans cet album ce sont les textes d'Irvin et leur interprétation tour à tour hurlés, murmurés ou chantés. Il nous fait vivre totalement cet album aux textes quasi sociétals. Entre la jeunesse avec Vingt Ans, Justice Le punkisant 170, la rage se fait légion tout au long de l'album avec Bile Jaune ou Justice. Paris sur la fausseté et la naïveté tout comme Mitraillette. l'acoustique Fangio, La Janais du nom du site qui accueille l'usine PSA. En fin d'album, deux pistes cachées avec Qui a besoin de poésie ? et C'est Ici, deux acoustiques qui montrent, à l'instar de Fangio plus tôt sur l'album, qu'Irvin sait aussi se muer en chanteur acoustique.
- 3. Article du 10 Mai 2017
- 4. Article de 2016 par Mike S. Darcy – Tigre 2016 – 10 titres – 49’31 Label : Verycords/Warner Style : Punk Rock Origine : France, Bretagne, Rennes Date de sortie de l’album : 7 octobre 2016 Découvert avec « Bile Jaune », le premier EP du groupe en 2011, voici que ces derniers passent à la vitesse supérieur avec un album. Après avoir testé la puissance et la rage de leur musique en guest de No One Is Innocent ou Mass Hysteria, les rennais débarque avec un TIGRE dans le moteur. Un album qui déborde des ornières du Rock pour lorgner sur le Punk revêche. La voix du chanteur passe par tous les états, du rap aux hurlements, les guitares clouent leur riffs sur la partition et la batterie martèle son rythme avec insistance. A la manière des groupes qu’ils ont supportés ces dernieres années, Darcy utilise un langage simplifié, di- rect, vindicatif. Les messages sont naïfs et brutaux. Pas de concessions prévues au programme de ceTigre, qui fait l’effet d’une bombe à défragmentation. Et même de plusieurs bombes, qui portent parfois des noms appropriés (Armageddon, Mitraillette) et parfois plus imagés (Paris, Bile jaune). C’est sur Fangio, que le groupe lâche enfin la pression avec un titre plus apaisé, mais ce n’est qu’en apparence ou pour mieux relan- cer la puissance de feu de La Janais, aux sonorités plus indus et martial, peut-être pour mieux décrire le quartier concerné. Mais ce qui ressort véritablement de ce disque, c’est vraiment le style direct et les titres rapidement entê- tants, très faciles d’accès. De quoi fédérer autour de Darcy un public large, qu’il soit tolérant ou simple- ment désinvolte. Chacun peut ainsi entrer dans la fête sans avoir à s’y préparer. On y saute à pieds joints ! Un album à la fois carré et brutal, spontané et immédiat. Line up : Irvin Tollemer Clément Tollemer Vincent Cosson Bernard-Marie Canévet Tracklist : 01 Armageddon 02 Vingt ans 03 170. 04 Bile jaune 05 Alcool 06 Justice 07 Mitraillette 08 Paris 09 Fangio 10 La Janais
- 5. Article du 15 Mars 2017 par Luc Dehon Le premier album du groupe Darcy, « Tigre », a paru à l’automne dernier. Ils sont quatre, Irvin Tollemer, Clément Tollemer, Vincent Cosson et Bar nard-Marie Canévet, et sont tous originaire de Rennes. Le moins qu’on puisse dire, c’est que la scène rennaise nous aura toujours ré- servé de bonne surprises, tous styles confondus d’ailleurs. De la cold wave de Marquis de Sade et Octobre à la synth pop de Daho et Turboust en passant par l’univers pop/rock texturé de Niagara ou Republik, le rock celtique de Zebra ou le reggae de Billy Ze Kick et les Gamins en folie. C’est aujourd’hui Darcy qui crée l’évènement en publiant un premier album, le bien nommé « Tigre », porteur d’un véritable propos. Comme son nom l’indique, ce n’est pas le chant du cygne que Darcy nous livre aujourd’hui, mais bien le rugissement du Tigre, un album tranché, brut, acéré et sans chichis qui se recentre sur les fondamentaux (guitare/basse/batterie) et sur un véritable propos. Darcy ne s’embarrasse pas du superflu, il va droit au but et met le doigt sur ce qui fait mal, ce qui le met en colère. Pas le temps de tergiverser. Plus le temps de tergiverser. Les temps ont changé. C’est sans aucun doute la scène qui aura façonné cette urgence percep- tible de la première à la dernière plage. On a notamment pu voir Darcy en ouverture de Luke, No One Is Innocent ou Mass Hysteria. Les chansons de Darcy vous claquent à la figure sans que n’ayez pu les appréhender. Comme un pavé dans la mare. Une explosion. Un coup de poing. Le propos est en parfait accord avec le son : direct là aussi. Qu’il soit question des dommages collatéraux subis par les ouvriers de PSA Rennes (« Fangio »), de la montée du populisme et des partis extrémistes (« Bile Jaune », écrit il y a déjà cinq ans… dont une suite, au titre évocateur, concoctée avec No One Is Innocent paraîtra prochainement) ou de la jeunesse (« Vingt ans »), Darcy dénonce les travers de notre société en déroute, sa chute et son manque de repères. Sans grande délicatesse, certes, mais avec force de convictions et panache. Haut et fort. Mais que serait un groupe de rock sans une imagerie puissante et un visuel fort au temps des réseaux sociaux ? Pas grand-chose. Darcy a parfaitement intégré ce paramètre en publiant notamment deux clips magistraux, « Armageddon » tourné à l’Opéra de Rennes et l’excellent « Paris » qui dénoncent violences po- licières sur fond de dérives homophobes avec des roulages de pelles langoureuses en bonne et due forme. Bien vu ! Le cri du « Tigre » de Darcy, c’est un coup de poing qui remet les idées en place. Luc Dehon
- 6. Article du 2017 par Ged