Chaussée de Waterloo255/4 1060 Bruxelles
Waterloosesteenweg 225/4 1060 Brussel
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www.aq-rate.com
Réalisée pour
La stratégie Good Food :
évaluation et prospection
Présentation
Mars 2021
2.
2
AGENDA
I. Contexte &Objectifs
II. Méthodologie
III. Echantillon
IV. Résultats
V. Conclusions et recommandations
4
Contexte & Objectifs
1- Contexte
La Stratégie Good Food
L’accès à une alimentation de qualité pour tous est un défi d’envergure pour la Région de Bruxelles Capitale, puisque 1/3 de sa
population vit avec un revenu inférieur au seuil de pauvreté.
L’accès à une alimentation saine, locale et de qualité est autant une question de santé publique et de qualité de vie, que de
préservation de l’environnement. A Bruxelles, ¼ de l’impact environnemental d’un ménage est lié au système alimentaire.
C’est partant de ce constat que la stratégie Good Food est née et a été adoptée par le Gouvernement bruxellois fin 2015 pour une
première période de programmation de 2016 à 2020.
Elle fait l’objet depuis lors d’une mise en œuvre concrète : la stratégie Good Food 2016-2020 est actuellement en période
d’évaluation et Bruxelles Environnement travaille à la préparation des suites à donner à la stratégie
La nouvelle stratégie Good Food verra le jour début 2022 à la suite d’un processus de co-construction qui vient d’être entamé et
qui se déroule sur l’année 2021
Dans le cadre de l’évaluation, Bruxelles Environnement a mandaté AQ Rate pour mener un sondage quantitatif en septembre 2020
Cette étude de marché qualitative s’inscrit à la suite de ce sondage et a une visée prospective
5.
5
Contexte & Objectifs
2- Objectifs
L’étude de marché qualitative
1. Approfondissement des connaissances et représentations des bruxellois révélées lors de l’étude quantitative autour de l’alimentation
durable
2. Identification de leurs besoins, freins et des leviers d’actions concrets :
FREINS : Il s’agit de relever et d’identifier ce qui bloque les habitants de la région par rapport à l’adoption d’une alimentation plus
durable
LEVIERS : Identifier un état des lieux de différents quartiers et de différents groupes sociaux en vue de développer par la suite une
approche par quartier offre/demande en alimentation durable et des pistes d’actions concrètes qui relèvent du domaine de la
prévention et de l’information/communication.
3. Mise en avant de recommandations concrètes en matière de stimulation des changements de comportements pour chaque groupe
cible analysé.
7
Méthodologie
6 focus groupesdu 16 au 25 février 2021
Pour répondre aux objectifs, 6 sessions de groupe en vidéo-conférence ont été organisées et modérées suivant un guide de discussion
validé par Bruxelles Environnement (voir en annexe) :
Les réunions ont eu lieu du 16 au 25 février 2021 (6 répondants dans chacun des groupes) - La durée était de 2h
Les répondants ont été sélectionnés suivant un questionnaire de recrutement, soumis à l’approbation de Bruxelles
Environnement (voir en annexe). Leur profil a également été validé aux démarrages des réunions.
Un réunion de débriefing a été organisée après le premier groupe et a permis d’affiner la demande de Bruxelles Environnement.
Chaque réunion a été enregistrée, le lien ayant été transmis à Bruxelles Environnement ainsi qu’une retranscription.
Le profil des 6 focus groupes est présenté à la page suivante.
8.
8
Méthodologie
Profil des 6focus groupes
6 focus groupes
3 Non Good Food
3 Good Food
Offre
moyenne
Offre élevée Offre faible
Offre
moyenne
Offre élevée Offre faible
10
Echantillon
Profil des participantspar groupe
Groupe 1 Groupe 2 Groupe 3 Groupe 4 Groupe 5 Groupe 6
Good Food Good Food Non Good Food Good Food Non Good Food Good Food Non Good Food
Offre Offre élevée Offre élevée Offre faible Offre faible Offre moyenne Offre moyenne
Nombre 6 6 6 6 7 6
Sexe 2 hommes
4 femmes
2 hommes
4 femmes
2 hommes
4 femmes
3 hommes
3 femmes
3 hommes
4 femmes
1 homme
5 femmes
Age 18-24 ans : 1
25 – 39 ans : 3
40 – 59 ans : 2
18-24 ans : 3
25 – 39 ans : 2
40 – 59 ans : 2
18-24 ans : 1
25 – 39 ans : 3
40 – 59 ans : 2
18-24 ans : 1
25 – 39 ans : 2
40 – 59 ans : 3
18-24 ans : 1
25 – 39 ans : 4
40 – 59 ans : 2
18-24 ans : 2
25 – 39 ans : 2
40 – 59 ans : 3
Situation familiale 2 avec enfants 1 avec enfants 3 avec enfants 2 avec enfants 3 avec enfants 2 avec enfants
Groupes sociaux Mixtes Mixtes Mixtes Mixtes Mixtes Mixtes
12
AGENDA
IV. Résultats
1. Lanotion d’alimentation
2. L’alimentation « Good Food » ou durable
3. La perception de l’offre en alimentation durable et le comportement d’achat
4. Les pistes de développement d’une alimentation durable
5. Les attentes de contenu et canaux en matière d’alimentation durable
13.
13
1 - Lanotion d’alimentation
1 - Se nourrir : une approche multi-dimensionnelle
Plaisir - Les sens en
éveil : le goût, la vue,
l’odorat !
Variété
Valeur nutritive –
Composition des produits
Respect de la pyramide
alimentaire – Des fruits et
des légumes !
SE NOURRIR
Diminution de la
consommation de viande
“Fait maison” –
Le moins transformé possible
Moins d’emballage
Vrac
Local – De saison
14.
14
1 - Lanotion d’alimentation
1 - Se nourrir : une approche multi-dimensionnelle
Une conscientisation par palier
Plus la conscience du durable est présente, plus « les couches » s’additionnent
Alimentation durable sous toutes ses notions
Local – De saison
Le moins d’emballage possible - Vrac
« Fait maison » - Le moins transformé possible
Moins de viande - Flexitarisme
Valeur nutritive - Composition des produits
Plaisir – Goûteux – « Tous les sens en éveil »
Variété
Pyramide alimentaire
Good Food
Non Good Food
15.
15
1 - Lanotion d’alimentation
2 - Un mélange de santé et de plaisir
Un tiraillement entre le rationnel et l’émotionnel pour les Non Good Food
Les 2 dimensions sont intégrées chez les Good Food et même dépassées par un point de vue environnemental plus global
Environnement Ethique
De saison
Local
Good Food
Emotionnel /
Plaisir
Rationnel /
Santé
Goût
Convivialité
Vitamines,
protéines, bienfaits
nutritionnels
Equilibré
Varié
« C’est important de trouver un bon mix entre plaisir et santé : bon en goût et pas mauvais pour la santé »
« Chaque repas doit être un plaisir mais en tenant compte de l’aspect santé, sinon on se sent mal »
« Les 5 sens »
Un besoin, une
nécessité
Non Good Food
16.
16
1 - Lanotion d’alimentation
2 - Un mélange de santé et de plaisir : traduction dans la vie quotidienne
→ Les repas : déstructurés chez les Non Good Food, construits avec la notion de durabilité en arrière plan
chez les Good Food
Prendre le temps
Moment important, structurant de la
journée
Savourer
Planification pour éviter le gaspillage
« Moins » mais « mieux »
Se faire plaisir, suivre ses envies
Pas planifié, pas d’horaires fixes
Chez les Good Food, la composition est pensée, équilibrée et variée. La présentation est soignée et attractive.
« C’est important de donner envie dès le plus jeune âge, de rendre la nourriture attractive »
On retrouve moins de réflexion autour de la boite à tartines chez les Non Good Food.
« Les tartines traditionnelles ! »
→ La boite à tartines
Moment
partagé
Good Food Non Good Food
17.
17
1 - Lanotion d’alimentation
3 - L’alimentation idéale : deux approches
Notion intégrant l’aliment, les habitudes de vie
et l’environnement
= Point de vue « holistique »
Se faire plaisir, aliments goûteux et frais :
- Producteurs locaux
- Produits de saison
- Vérifier la provenance
Diversifier
Le moins possible d’aliments transformés : permet d’éviter
les additifs, les colorants
Le moins d’emballage possible, vrac
L’aliment naturel, brut, pas trop cuit
S’approvisionner chez des producteurs locaux « Quelqu’un
que l’on connait, en qui on a confiance »
Faire ses courses à pied, à vélo
Notion liée uniquement à l’aliment et à sa
consommation
= Point de vue « égocentrique »
Se faire plaisir, aliments goûteux
Valeurs énergétiques : à répartir correctement durant la journée :
- Plus le matin, moins le soir
Respect de la pyramide alimentaire : beaucoup de fruits et de
légumes
Le moins possible d’aliments transformés
Balance entre plaisir et santé
Pas de sucres ajoutés
Le mode de cuisson
Le lien entre une alimentation saine et goûteuse
& l’environnement ne se fait pas
Non Good Food Good Food
18.
18
1 - Lanotion d’alimentation
3 - L’alimentation idéale : deux volontés différentes de changement
Consommer davantage de fruits et légumes
Diminuer la quantité de viande (Parfois avec des erreurs
: « Moins de viandes blanches, surtout de la rouge »)
Eviter les plats préparés – cuisiner soi-même
Diminuer la quantité de junk food : chips, chocolat, ….
Plus de produits locaux
Plus de bio
Principal frein =
Changement d’habitudes et d’attitudes
Difficulté à accepter les contraintes par manque de
conviction et de connaissances sur le fond
L’alimentation idéale = « je devrais » plus que « je souhaiterais »
→ L’écart entre l’intention et la pratique est important !
Garder le plaisir de manger, sans se culpabiliser
Consommer local
Lien de confiance avec le producteur « Plutôt que de
devenir végan, connaitre l’origine et la façon dont
l’animal a été élevé »
Mieux répartir la consommation de viande, poisson et
légumineuses
L’alimentation idéale = lien avec le producteur !
Principal frein =
accès aisé au producteur
Non Good Food Good Food
19.
19
1 - Lanotion d’alimentation
3 - L’alimentation idéale : le bio est mis sur la sellette
Manque de crédibilité
Informations contradictoires – Influence de reportages
« Tous les sols sont pollués, l’eau ruisselle sur différents
terrains »
Label trop limitatif
Un point de vue sur l’aliment mais ne tient pas
compte des autres, dont l’éthique
→ Appellation devenue « commerciale », « marketing », « effet de mode »
→ Mélange d’industriel et de local sous la même appellation « Je ne fais pas confiance à un supermarché qui vend du bio et
du non-bio »
→ Image « bobo », exclusive
→ Manque de transparence et de connaissance sur le concept-même « On dit bio mais a-t-il voyagé ? »
→ Incohérence sur la globalité du concept durable « Les carottes bio sont en sacs plastiques, les non bio sont en vrac »
Préférence pour le « local », « naturel » ou « respectueux de l’environnement »
qui couvre d’avantage de dimensions « C’est moins stigmatisant, plus inclusif que le bio »
Non Good Food
Good Food
21
Conclusions
1 - Lanotion d’alimentation
Stade 1 : Notion liée uniquement à l’aliment et à sa consommation
Tiraillement entre plaisir et santé
Stade 2 : Notion intégrant l’aliment, les habitudes de vie et
l’environnement
Le bio est mis sur la sellette :
Manque de crédibilité
Concept trop limitatif qui ne tient pas compte de la globalité de la durabilité
Non Good Food
Good Food
Non Good Food
Good Food
22.
22
AGENDA
IV. Résultats
1. Lanotion d’alimentation
2. L’alimentation « Good Food » ou durable
3. La perception de l’offre en alimentation durable et le comportement d’achat
4. Les pistes de développement d’une alimentation durable
5. Les attentes de contenu et canaux en matière d’alimentation durable
23.
23
2 - L’alimentation« Good Food » ou durable
1 - Compréhension du concept
Les « Good Food » connaissent implicitement les différentes notions sous-tendant le concept
d’alimentation durable – Pas de différence d’après les groupes sociaux
L’alimentation « Good Food » ou durable telle que perçue spontanément
par les Good Food :
- Local
- De saison
- Moins d’emballage – Priorité au vrac
- Moins de gaspillage « Acheter ce dont on a besoin »
- Préservation de l’environnement :
• Pêche durable
• Techniques en phase avec la protection de l’environnement
- Rémunération équitable des producteurs
- Bon traitement des animaux
- Diminution de la quantité de viande
- Aller plus loin que la notion de bio : car non-respect de l’éthique
Du plus important au moins important
Chez les Good Food,
l’environnement fait partie
intégrante du concept
d’alimentation durable ou « Good
Food »
24.
24
2 - L’alimentation« Good Food » ou durable
1 - Compréhension du concept
Au contraire, le concept d’alimentation durable ou « Good Food » reste flou pour les Non Good Food:
→ Englobe les comportements / les habitudes alimentaires :
Bien-être général
Plat élaboré, cuisiné
Alimentation variée
→ Concerne l’aliment en lui-même :
Bio
Produits de qualité, épicerie
Sain, naturel, pas transformé → Différent du bio
Composition connue
Qualité nutritionnelle d’un aliment – Nutriscore « Etiquettes avec ABCD » ou
application Yuka - Fairtrade « Je me perds dans les labels »
Et pour quelques uns :
Venant d’un petit producteur
Local - Belge
Respectueux de l’environnement
Respect du producteur
Zéro déchets, sans emballages, sans plastique
Chez les Non Good Food,
l’environnement est peu présent
dans le concept d’alimentation
durable ou « Good Food »
25.
25
2 - L’alimentation« Good Food » ou durable
1 - Compréhension du concept
Réactions au concept d’alimentation « Good Food » ou durable par les Non Good Food :
Une alimentation « good food » ou durable est :
une alimentation saine, de saison et équilibrée,
dont les aliments sont issus d’une production locale, une production qui limite
les pesticides, respectueuse de l’environnement et de la planète, respectueuse
des hommes,
qui est composée principalement de produits bio, dans laquelle on réduit la
consommation de viande.
Il s’agit aussi dans le contexte d’une alimentation durable de lutter contre le
gaspillage alimentaire
SANS pesticides
« Pas de lien avec
alimentation GF »
« Pas trop car on en a besoin
dans le cadre d’une
alimentation variée »
« notion trop éloignée de
l’alimentation »
« Cela ne m’évoque rien ! »
« Salaires équitables »
« Donner le juste prix à une
production »
Non crédibilité du bio – « Peut être industriel
donc pas forcément GF ou bon pour la planète »
= circuit court = « ne trainent
pas dans des frigos = plus
goûteux »
« De saison = ne fait pas des
kilomètres »
« Ne sait pas distinguer les
produits de saisons »
« Ce qui va réduire notre choix :
en confrontation avec la notion
de plaisir »
26.
26
2 - L’alimentation« Good Food » ou durable
2 - Itinéraire d’adoption : principaux facteurs déclencheurs
L’adoption d’une alimentation « Good Food » est différente d’un répondant à l’autre
Facteurs communs aux 2 profils :
Prise d’indépendance : jeunes qui quittent le foyer
familial
Souhait de perte de poids / Obésité
Cours de yoga / Cure détox / Sports
Reportages à la TV : par ex. abattage d’animaux ou
émission sur le bio en Espagne
Confinement : plus de disponibilité pour soigner son
alimentation
Facteurs propres aux Good Food :
Santé :
- Fatigue générale « On ressent assez rapidement les effets d’une alimentation
saine »
- Problème avec un enfant : souvent allergies → Prise de conscience de
l’impact de l’alimentation → Adoption par toute la famille
- Lié à l’âge « Vers la cinquantaine, on doit faire attention »
Formation / Métier : par exemple chimiste ou pharmacien ou
influence de collègues
Confinement : souhait d’aider les commerces locaux
Elargissement de l’offre dans son quartier
Influence d’amis
Ou une habitude :
Comportement alimentaire depuis l’enfance
Pas de facteurs déclencheurs
27.
27
3 - Compréhensiondes freins et des attentes
2 - L’alimentation « Good Food » ou durable
2. Manque de connaissance
• Sur la notion d’alimentation idéale / durable « Je ne vois pas le bénéfice en termes de qualité, il faudrait me le prouver en
le goûtant » « Je ne comprends pas les enjeux »
• Sur le choix des produits « Je ne sais pas quels sont les bons produits » « Trop d’infos sur les produits, je ne m’en sors
plus »
• Sur la façon de les cuisiner
1. Changement d’habitudes
• La résistance au changement « Difficile de sortir de sa zone de confort » « On retourne à ses habitudes, c’est plus facile que de
devoir tout vérifier »
• Investissement en temps
• Obligation de changer de lieux de vente
• Impression de peu de place laissé pour l’improvisation, l’impulsivité, l’envie : il faut tout préparer, calculer, anticiper « Il faut avoir
ses contenants et ses sacs, il faut prévoir »
Le prix est le principal frein déclaré des Non Good Food
Mais l’analyse montre que les freins sont plus fondamentaux
Non Good Food
28.
28
3 - Compréhensiondes freins et des attentes
2 - L’alimentation « Good Food » ou durable
5. Variété de l’offre alimentaire
• Manque de variété dans l’offre bio ou locale : fruits et légumes que l’on ne trouve pas. « Dans les supermarchés, on a
plein de choix »
• Offre de saison restreinte
4. Absence d’adhérence du reste du « ménage »
• « Je serai alors obligée de faire 2 plats différents »
6. Accessibilité des points de vente
• Obligation de se rendre dans différents points de vente « Je n’ai pas le temps »
• Manque de place de parking
3. Image du bio / durable
• Manque de transparence et de crédibilité
• Stigmatisation des comportements non-durables « On vous tape sur les doigts, il y a une démarche infantilisante,
on a tendance à vous blâmer »
• Image « bobos » - Non accessible à tous
• Moindre fraicheur - « Le bio se conserve moins longtemps »
Non Good Food
29.
29
3 - Compréhensiondes freins et recommandations
Les Good Food sont convaincus sur le fond
Outre le budget, les freins sont principalement liés à la densité de l’offres de vente
Communes / Quartiers offre élevée :
- Obligation de fréquenter différents lieux de vente pour avoir une offre complète « Il n’y a pas un endroit où on trouve tout ? »
• Perte de temps - Utilisation de la voiture → Augmentation de l’empreinte carbone « Je fais un effort d’un côté et je perds de
l’autre ! »
- Connaissance / compétence approfondie pour sélectionner les bons produits, éliminer, changer
Communes / Quartiers offre moyenne :
- Accessibilité des lieux de vente
- Transparence sur tous les aspects de l’aliment
Communes / Quartiers offre faible
- Offre limitée dans le quartier : distance à parcourir pour avoir une offre complète « C’est stupide d’aller aussi loin pour ses achats ! »
- Crédibilité du bio : manque de traçabilité ou de transparence - Greenwashing « Les compagnies préfèrent payer une amende que de
s’améliorer »
2 - L’alimentation « Good Food » ou durable
Good Food
31
Conclusions
2 - L’alimentation« Good Food » ou durable
Faible :
• Concept reprenant l’aliment lui-même ou les habitudes alimentaires
• L’environnement est peu présent
Elevée :
• Définition qui reprend les différentes dimensions de durabilité
• L’environnement en fait partir intégrante
Niveau de connaissance des différentes dimensions sous-tendant le concept d’alimentation durable :
Le prix est le principal frein à l’achat d’alimentation durable en déclaratif
Mais d’autres freins plus fondamentaux sont présents :
• Changement d’habitudes – Résistance aux changements
• Manque de connaissance et d’éducation à l’alimentation durable
• Faible crédibilité du bio – Image du durable
• Lié à l’offre :
• Proximité du domicile
• Lien avec le producteur
Good Food
Non Good Food
Good Food
Non Good Food
Pas de lien avec le niveau d’éducation ou le groupe social
32.
32
Recommandations
1 - Lebudget reste le premier frein déclaré
Une meilleure accessibilité financière encouragera les Good Food et non Good Food à consommer
d’avantage durable
Optimisation de l’offre
Recommandations concrètes
Encourager la concurrence et le maintien des prix
attractifs
Solutions collaboratives permettant d’offrir un prix
juste
A développer et à communiquer
Développement du lien entre producteurs et
consommateurs
Elargir le focus « prix »
33.
33
Recommandations
2 – Uneapproche crescendo
Du basique aux premium
Recommandations concrètes
Il est primordial de :
• Convaincre et d’éduquer les Non Good Food sur le fond
• Créer un lien entre une alimentation saine et l’environnement
• Susciter l’expérimentation
Non Good Food
1 - Prix accessible
2 - Travail d’éducation sur les bienfaits plaisir et santé de l’alimentation durable
3 - Un accompagnement lors de l’achat et de la consommation
4 - Transparence sur le produit : saison, origine, production, …
5 - Renforcer lien entre producteur et consommateur
6 - Accessibilité de l’offre
34.
34
Recommandations
2 – Uneapproche crescendo
Du basique aux premium
Recommandations concrètes
Good Food
Il est primordial de :
Créer une proximité (relationnelle, géographique, …)
entre producteurs et consommateurs
Un lieu de vente proche de son domicile (15’ à pied / à vélo)
Offres élevées
Renforcer lien entre producteur et consommateur
Traçabilité de l’offre
Un accompagnement lors de l’achat et de la consommation
Un endroit regroupant différentes offres
Offres faibles
Offres
moyennes
35.
35
AGENDA
IV. Résultats
1. Lanotion d’alimentation
2. L’alimentation « Good Food » ou durable
3. La perception de l’offre en alimentation durable et le comportement d’achat
4. Les pistes de développement d’une alimentation durable
5. Les attentes de contenu et canaux en matière d’alimentation durable
36.
36
3 - Laperception de l’offre en alimentation durable et
le comportement d’achat
1 - Une même offre : deux perceptions
Les habitants ont une connaissance pointue de l’offre
dans leur commune ou leur quartier
1 - Offres élevées : satisfaction
1030 : large développement de l’offre depuis +/- 10 ans : de
quelques magasins à plusieurs magasins locaux, boulangeries,
boucheries, fromageries, Färm, … mais aussi un marché, des
petits producteurs « Il y a même trop ! » « Dû à une nouvelle
population bobo » « L’offre a décollé car il y a une demande »
- Une boulangerie solidaire (3 tarifs)
1000 : large choix
1060 : offre large « Schaerbeek et Saint-Gilles sont les mieux,
car c’est des communes de bobos »
Par manque d’intérêt et de motivation, les habitants ne
connaissent pas ou peu l’offre dans leur commune / quartier
1030 : offre satisfaisante (Färm, Sequoia) mais manque de
variété de produits → Combinaison avec bio de Lidl
1040 : offre disponible à 10 ‘ de marche mais pas magasins
souhaités ou trop chers
1200 : « Je ne sais pas ce qu’il y a près de chez moi »
1180 : offre satisfaisante mais parfois hygiène douteuse ou pas
l’habitude de les fréquenter
L’offre est satisfaisante si elle est connue mais
d’autres freins subsistent
Good Food Non Good Food
37.
37
1 - Unemême offre : deux perceptions
2 - Offres moyennes :
1200 : se rend sur 1040
1070 : offre non suffisante, heures d’ouvertures limitées,
manque de visibilité – Présence d’un marché
1090 : offre suffisante mais faible par rapport à l’offre
classique – en évolution depuis quelques années
1200 : un marché « mais je n’ai pas les contenants avec moi » –
Légumes moins connus
1070 : « je ne connais pas l’offre car pas dans mes habitudes »
1090 : beaucoup de choix – « Aussi besoin de contenants ! »
3 - Offres faibles :
1080 : très peu d’offre « Un seul magasin près de chez moi » « Il
faut aller loin alors que des magasins conventionnels, il y en a à
tous les coins de rue »
1160 : seulement 2 points de vente « L’accès aux magasins
« sains » devraient être pareils aux autres »
1170 : peu → S’organise pour aller chez ses parents ou proche du
travail
1082 : se déplace à 1090
1080 : offre faible « lié au pouvoir d’achat de la population de la
commune » - Non connaissance de l’offre « Je ne me suis pas
renseignée, l’information doit venir à moi »
1190 : quelques magasins – Complété par marché du midi
1140 : quelques magasins et un marché mais faible accessibilité
horaire
Malgré une offre réduite, les Good Food s’adaptent ! Une offre moyenne ou faible :
encore moins de motivations pour consommer durable !
Good Food Non Good Food
3 - La perception de l’offre en alimentation durable et
le comportement d’achat
38.
38
2 – Analysedu comportement d’achat
Ils se tournent d’abord spontanément vers leurs lieux de vente habituels pour trouver de l’offre en alimentation durable
Freins :
- Prix : comparaison aisée avec l’équivalent non-bio
- Perte de crédibilité du bio
- Variété de l’offre : réduite par rapport à l’équivalent non-bio
- Souvent moins de débit, ce qui signifie moins de fraicheur
1 - Bio
des supermarchés
(Carrefour, Delhaize,
Colruyt, …)
2 - Grandes surfaces bio
(Sequoia, Färm, …)
3 - Petits producteurs
(Marché, …)
Freins :
- Prix : perception qu’il est plus élevé
- Stigmatisation de la clientèle « Rien que des bobos, haut pouvoir
d’achat »
- Proximité du lien de vente
Freins :
- Accessibilité limitée en termes de jours/heures d’ouverture
- Prix : perception qu’il est plus élevé
Progression dans le
comportement
Non Good Food
3 - La perception de l’offre en alimentation durable et
le comportement d’achat
39.
39
2 démarches différentes→ Non intégration du processus global d’achat de l’alimentation durable dans le quotidien
Rationnel
Courses alimentaires
habituelles
«On est dans le fonctionnel, cela doit aller vite»
«Large assortiment : couverture de tous les besoins »
Emotionnel / Plaisir
Courses alimentaires
durables
« C’est le week-end, on a le temps »
« Plus convivial, une sortie, un but de promenade »
« Assortiment limité, se faire plaisir »
« Lié à l’été, à l’extérieur »
« Des courses supplémentaires »
Attentes :
Choix
Accessibilité
Prix bas
Attentes :
Se faire plaisir
2 – Analyse du comportement d’achat
Non Good Food
Le quotidien L’exception
3 - La perception de l’offre en alimentation durable et
le comportement d’achat
40.
40
3 - Laperception de l’offre en alimentation durable et
le comportement d’achat
2 – Analyse du comportement d’achat
Les critères de sélection d’un aliment plutôt qu’un autre : en spontané et par ordre d’importance
1. Vrac
Ou emballage papier pou certains
2. Provenance : belge – local (le saisonnier suit logiquement)
Préservation de l’environnement
Circuit-court : produit plus frais « Je préfère du non bio belge
plutôt que du bio qui vient de loin »
Défense des agriculteurs / producteurs belges « S’ils
disparaissent, tout viendra de loin »
3. Bio
4. Prix
5. Quantité dans l’emballage
6. Aspect visuel :
« Authentique / artisanale » : pas rincé, pas luisant, pas trop
grand ↔ Trop attractif = industriel
1. Prix
2. Fraicheur / Aspect visuel
Lié à la qualité
Aspect visuel, attirant, rassurant
3. Vrac :
Diminution du plastique
Quantité nécessaire
« Pour diminuer l’encombrement de mes poubelles »
4. Local / Bio :
Lié à la fraicheur (moins de distance)
Lié à la santé (Moins de pesticide)
Non Good Food
Good Food
41.
41
3 - Laperception de l’offre en alimentation durable et
le comportement d’achat
3 - Une offre développée dans chaque quartier est-elle attendue et indispensable ?
→ Une réponse différente pour les Good Food et Non Good Food
Conditions
Déplacement à pied, à vélo
10 à 15’
Offres multiples : si concurrence = baisse de prix
Offres variées : la plus large possible
Offres accessibles aisément plusieurs fois par semaine, même en
dépannage
« S’il manque quelque chose pour le quotidien, cela doit être proche »
« C’est déjà difficile de sortir de ses habitudes, il ne faut pas ajouter de
freins »
→ Une distance raisonnable à parcourir
→ Adaptation à l’offre disponible
« Je m’adapte en fonction de mes déplacements, donc pas
nécessairement dans le quartier où je vis »
→ Un facilitateur mais
important de réduire les autres freins
Conditions
Déplacement à pied, transports en communs ou en
voiture « Ce sera un but de promenade »
10 à 15’ (avec parking si en voiture)
« C’est une question de motivation. Je ne pense pas
que j’irais plus si dans mon quartier. Il reste d’autres
freins comme le prix et la variété des produits »
« Après une longue journée de travail, je vais me
faciliter la vie »
« Même s’il y en avait près de chez moi, je n’irais pas »
« Je ne vais pas changer mes habitudes »
Non Good Food
Good Food
43
Conclusions
3 - Laperception de l’offre en alimentation durable et le comportement d’achat
Offres élevées
Satisfaction élevée
2 - Niveau de satisfaction de l’offre en alimentation durable dans leur commune ou quartier :
Offres moyennes à faibles
Satisfaction moyenne mais adaptation !
Existence d’autres freins non liés à l’offre
1 - Niveau de connaissance de l’offre en alimentation durable dans leur commune ou quartier :
élevé faible ou inexistant Manque d’intérêt
Le développement d’une offre par quartier, même si elle est un facilitateur, ne modifiera que peu leur comportement
Non Good Food
Good Food
Non Good Food
Good Food
44.
44
Conclusions
3 - Laperception de l’offre en alimentation durable et le comportement d’achat
3 – L’analyse du comportement d’achat montre que les Non Good Food se tournent d’abord vers
leurs lieux de vente habituels pour trouver l’offre en alimentation durable : bio des
supermarchés ou grandes surfaces dédicacées Freins liés au bio
Les vrais démarches durables (marché, auto-cueillettes, …) sont réservées aux WE ou vacances et
ne sont pas intégrées dans leur schéma d’achat habituel
4 - Principaux critères de sélection d’un aliment
Le vrac et la provenance (local / belge) OUI
Le prix et l’aspect visuel / la fraicheur NON
Intégration des critères de durabilité
Non Good Food
Good Food
45.
45
AGENDA
IV. Résultats
1. Lanotion d’alimentation
2. L’alimentation « Good Food » ou durable
3. La perception de l’offre en alimentation durable et le comportement d’achat
4. Les pistes de développement d’une alimentation durable
5. Les attentes de contenu et canaux en matière d’alimentation durable
46.
46
Les paniers bio☺ ☺ - Produits « de la ferme »
- Permet de découvrir nouveaux
légumes
- Manque de flexibilité
(quantité - choix du
contenu - Horaires)
- Prix élevés
- Ecole
- Venir en aide aux
étudiants
Application
« Too good to go »
☺ ☺ - Permet de connaitre magasins
durables (NGF)
- Limite le gaspillage alimentaire
- Possibilité de se faire
rembourser si produits trop
périmés
- Choix du type de paniers (
Sequoia)
- Pas que offre durable –
Ne lutte que contre le
gaspillage
- « Certaines enseignes
prennent les personnes
pour des poubelles »
- Bouche à oreille
Les marchés ☺ ☺ - Offre large
- Distrayant (NGF)
- Prix élevés (Boitsfort)
- Accessibilité horaire
limitée
Le marché de
producteurs locaux
(Ecuries de
Schaerbeek – Tanneurs
- Beermarket)
☺ - Interactions, création de liens
- Diversité de l’offre « Il y avait
des producteurs de chaque
produit »
- Pas que producteurs « Il
faut se renseigner » « C’est
frustrant de se rendre
compte que sur les
marchés, on propose peu
de bio ou de local »
Good Food Avantages
Non Good
Food
Inconvénients Canaux
4 - Les pistes de développement d’une alimentation durable
1 - Les initiatives connues spontanément
47.
47
4 - Lespistes de développement d’une alimentation durable
Projet No impact - Jette ☺ ☺ - Concept global : alimentation mais
aussi limitation des déchets
- Dédié aux producteurs locaux
Supermarchés
coopératifs – Bees coop
☺ - Formule attractive - Temps à y consacrer - Peu de
communications !
- Proposer des
portes ouvertes
Fruit time (Anderlecht)
Marie’s
garden(Overyse) Nos
pilifs (Neder-Over-
Heembeek)
☺ - Fruits et fleurs
- Sorties en famille
- Prix n’est pas un critère
- Occasionnel
- Pas de légumes (Anderlecht)
- Difficile d’accès sans voitures -
Accessibilité
Restaurants bio ☺ - Produits durables - Moins attractif que resto classique
- Démarche rationnelle, manque la
dimension plaisir
- « S’enferme dans cette étiquette
durable »
Chèques alimentaires ☺ - « 10 € pour soutenir les commerces
de la commune (1030) »
- Permet de découvrir les commerces
de son quartier / commune
Good Food Avantages
Non Good
Food
Inconvénients Canaux
1 - Les initiatives connues spontanément
48.
48
2 - Lesréactions aux initiatives existantes
Le supermarché coopératif : type BEES COOP
Supermarché coopératif : type BEES COOP: Un supermarché coopératif est un magasin dans lequel les clients sont
aussi cogérants du supermarché. L'objectif est de réduire la marge distribution sur le produit, et donc offrir des
produits 20 à 50% moins chère que les mêmes produits dans un autre magasin. Ce qui signifie que les tâches de
gestion et de maintenance quotidiennes du magasin sont effectuées par des coopérateurs (chaque coopérateur
travaille 2h45 toutes les 4 semaines). Tout le monde peut devenir coopérateur en achetant une part de la
coopérative, ce qui donne accès au magasin et en échange des heures de travail par mois.
A Bruxelles, il y a déjà plusieurs exemples de supermarchés coopératifs :
Bees Coop à Schaerbeek : le premier en activité. Part de coopérateur : 20 euros
WAnderCoop à Anderlecht : vient d’ouvrir en janvier 2021
- Part de coopérateur : 100€
- Le magasin est ouvert aux membres coopérateurs (et deux personnes du foyer)
- Prestant un shift de 3 heures toutes les 4 semaines.
- La majorité des tâches est effectuée par les membres, ce qui permet de réduire les coûts et le prix des
produits.
Pédalo : zone de la gare d’Etterbeek (Etterbeek/Ixelles)
Bab’l market : super marché coopératif Woluwé Saint Pierre
4 - Les pistes de développement d’une alimentation durable
49.
49
2 - Lesréactions aux initiatives existantes
Le supermarché coopératif : type BEES COOP
L’initiative la plus attractive pour les Good Food : « C’est un bon win-win »
Concept coopératif, qui sort de la logique de profit
Sentiment d’appartenance, d’implication, de collaboration, d’échange
Offre de produits durables à un prix juste
Mais qui présente des inconvénients, surtout pour les Non Good Food :
Engagement sur le long terme “J’ai peur de ne pas tenir”
Cotisation élevée (100 € pour Anderlecht)
Investissement en temps → Surtout pour les Non Good Food !
Localisation – Accessibilité
Faible notoriété (5 GF – 2 NGF / 37), même chez les Good Food habitant les communes hébergeant un supermarché coopératif
Recommandations :
Communiquer !
Informations à donner :
- Pour les Good Food : description concrètes, avec détails sur l’offre proposée
- Pour les Non Good Food : rassurance en expliquant : offre de produits durables - Temps d’engagement - Contrat de travail – Description
du principe de coopération
Portes ouvertes
Possibilité d’essai avant de s’engager à plus long terme
4 - Les pistes de développement d’une alimentation durable
50.
50
2 - Lesréactions aux initiatives existantes
Les cuisines de quartier
Cuisines de quartier : Une Cuisine de quartier, c’est un espace équipé, occupé de
façon régulière par un ou plusieurs groupes de citoyen.ne.s qui s’organisent
collectivement, avec ou sans l’aide d’une association locale, pour la préparation de
repas du quotidien. A chaque cycle, le groupe décide des recettes à préparer et
chaque participant choisit le nombre de portions qu’il va emporter (et payer à prix
coûtant). Chaque recette pouvant être réalisée en centaines de portions, cette
innovation apporte un impact significatif tant sur l’alimentation des mangeurs et
de leur entourage que sur les filières d’approvisionnement.
4 - Les pistes de développement d’une alimentation durable
51.
51
2 - Lesréactions aux initiatives existantes
Les cuisines de quartier
L’initiative rencontre plus de succès chez les Non Good Food que chez les Good Food !
Concept attractif et convivial mais engagement de manière temporaire
Création de liens avec personnes du quartier, échange “Une expérience humaine”
Prix abordable
Rassurance sur l’origine et la qualité des aliments (Non Good Food)
Découverte, nouvelles recettes
Mais qui présente des inconvénients, surtout pour les Good Food :
Manque de liberté « Carcan de choix collectifs et pas individuels »
Manque de spontanéité, d’impulsivité, contrôle
Interrogations sur les règles d’hygiène
Très faible notoriété (1 GF)
Recommandations :
Une initiative à développer pour les Non Good Food
Informations à donner :
- Objectifs de l’initiative
- Conditions et déroulement concret
- Offre de repas à proposer via une appli
Portes ouvertes
4 - Les pistes de développement d’une alimentation durable
52.
52
2 - Lesréactions aux initiatives existantes
Les GASAP
Les GASAP (groupe d’achats solidaires de l’agriculture paysanne) proposent de la
vente directe, sans intermédiaire, qui permet un lien direct et solidaire avec des
fermes locales qui travaillent pour une agriculture « agroécologique ». Les
consommateurs s’engagent vis-à-vis du producteur en participant à un groupe GASAP
de leur quartier. Ils paient leurs paniers par trimestre et deux fois par mois, ils vont
chercher leur panier au lieu de dépôt.
Le producteur dépose les légumes, et ce sont les membres du GASAP qui répartissent
les légumes et composent les paniers à tour de rôle.
Une variante plus accessible financièrement encore à l’étude : abonnement chez le
producteur en auto-cueillette
4 - Les pistes de développement d’une alimentation durable
53.
53
2 - Lesréactions aux initiatives existantes
Les GASAP
Le manque de flexibilité de l’initiative est le frein le plus important :
Engagement “Il y a trop d’obligations, c’est trop compliqué” NGF
“Je ne me vois pas prendre un abonnement pour de la nourriture” NGF
Nombreuses contraintes : paiement par trimestre, lieu et moment pour aller chercher les paniers NGF
Demande une planification “Je suis impulsive” “J’aime suivre mes envies”
Pas de choix du contenu ni de la quantité “Grand risque de gaspillage”
Le principal point positif, outre l’accès à des aliments durables, est :
La découverte de nouveaux produits, la diversification des repas
Très faible notoriété (1 GF / 37)
Recommandations :
Pour susciter un intérêt, qui sera plus facile à obtenir des Good Food : choix du contenu du panier et de la
fréquence d’engagement
Accompagnement des paniers de suggestions de recettes pour les aliments moins connus
Informer sur :
- Des exemples concrets de paniers-type par saison
Accessibilité et multiplication des lieux de dépôt
4 - Les pistes de développement d’une alimentation durable
54.
54
2 - Lesréactions aux initiatives existantes
Le Modèle français à Groupements d’achats communs (type VRAC France)
Modèle français à Groupements d’achats communs (type VRAC France) : l’achat groupé dans
nos quartiers. En groupant les commandes, en réduisant les intermédiaires et en favorisant les
circuits courts, les groupements d’achats communs proposent de consommer des produits de
qualité à des prix très compétitifs
4 - Les pistes de développement d’une alimentation durable
55.
55
2 - Lesréactions aux initiatives existantes
Le Modèle français à Groupements d’achats communs (type VRAC France)
Initiative polarisante : très attractive pour les Good Food qui consomment déjà des produits durables …
Réduction du nombre d’intermédiaire
Privilégie les circuits courts
Réduction du gaspillage
Démarche solidaire, humaine
Diminution du coût
Facilement actionnable avec famille ou voisins
… mais peu pour les Non Good Food :
Pas de choix de contenu ni de quantité
Pas de place à l’improvisation ou à l’impulsivité
Faible notoriété chez les Good Food (2 / 19)
Recommandations :
Communiquer !
Augmenter la proximité – la présence dans les quartiers
Développer l’initiative au travers de collectivités (entreprises, ..)
Informer sur : les lieux de commande et d’enlèvement, l’organisation pratique (Qui fait les paniers, … ?) NGF
4 - Les pistes de développement d’une alimentation durable
56.
56
2 - Lesréactions aux initiatives existantes
Le projet de Community Support Agriculture (CSA)
Le projet de Community Support Agriculture (CSA) : Il s’agit d’un partenariat
entre un producteur et un groupe de consommateur qui est affilié à sa
production. Les consommateurs paient un abonnement annuel et viennent sur
place récolter leurs légumes. Quelques exemples :
Champs des cailles à Watermael-Boitsfort
UZ Jette – Courjette – Jette
La grange en ville – La Hulpe
4 - Les pistes de développement d’une alimentation durable
57.
57
2 - Lesréactions aux initiatives existantes
Le projet de Community Support Agriculture (CSA)
Cette Initiative récolte de l’intérêt si la fréquentation se fait de manière sporadique :
Sortie récréative, en été
Animations autour de la récolte : ateliers, idées de recette, grandes tablées, …
Sous la forme actuelle d’abonnement : nombreux freins, surtout chez les Non Good Food :
Coûts d’inscription élevés (Jette)
Pas envie de récolter ses légumes soi-même
“Je vais au magasin quand mon frigo est vide et pas à un moment imposé”
“Payer pour faire le travail de quelqu’un d’autre, non merci !”
Manque d’accessibilité
Très faible notoriété chez les Good Food (1 / 19)
Recommandations :
Pour les Good Food : Assouplir la contrainte de l’abonnement annuel
Informer sur : le contenu de l’offre produits, les prix, les horaires, la fréquence autorisée de fréquentation
Proposer des animations, portes ouvertes, … pour tous mais surtout les Non Good Food
4 - Les pistes de développement d’une alimentation durable
58.
58
L’épicerie mobile (maraichermobile)
Epicerie mobile (maraicher mobile)
2 - Les réactions aux initiatives existantes
4 - Les pistes de développement d’une alimentation durable
59.
59
2 - Lesréactions aux initiatives existantes
L’épicerie mobile (maraicher mobile)
Une initiative qui permet d’augmenter facilement l’offre d’un quartier :
Proximité et accessibilité « C’est l’offre qui vient à nous » NGF
Création de lien entre producteur et consommateur, fidélisation, rassurance
Offre existante à la campagne
La principale crainte pour tous : que les prix soient élevés !
Initiative surtout connue à la campagne ou il y a plusieurs dizaines d’années
Recommandations :
Régularité de la présence du maraicher et la communiquer largement « on ne doit pas tomber dessus par hasard »
Informer sur : le contenu de l’offre produits, les prix, les horaires mais aussi sur le producteur lui-même
Une présence le week-end est attractive pour les Non Good Food : complète les courses habituelles
4 - Les pistes de développement d’une alimentation durable
60.
60
Le Marché degrand air
Marché de grand air : un marché de producteurs est un lieu ou se regroupent plusieurs
producteurs proposant une offre diversifiée de manière périodique (jour et heures fixes).
Lieu ou l’on fait ses courses, permettant d’acheter directement auprès des producteurs en
ayant accès à une offre en principe diversifiée
2 - Les réactions aux initiatives existantes
4 - Les pistes de développement d’une alimentation durable
61.
61
2 - Lesréactions aux initiatives existantes
Le Marché de grand air
Une initiative très attractive pour les Good Food qui répond à leurs 2 principales attentes : une offre
diversifiée dans un même lieu et l’assurance d’une offre venant de producteurs locaux :
Garantie de n’avoir que des producteurs (pas de distributeurs) “Je pourrais faire confiance !”
Horaires fixes “Permet de créer des habitudes “ “On peut s’organiser”
Création de liens avec les producteurs “Cela incite à retourner”
Connaissance de l’origine des aliments “C’est ce qu’on perd dans les supermarchés”
Pas de points négatifs
Les Non Good Food ont des difficultés à percevoir la différence avec les marchés traditionnels
Faible notoriété chez les Good Food (4/19)
Recommandations :
Proximité et accessibilité : 15’ à pied ou à vélo
Informer sur :
- Mise en évidence de l’unicité de ce type de marchés - Différence avec marchés traditionnels
- Rassurer sur la qualité des producteurs présents : qui, quoi, où, comment, …
- Offres suffisamment larges et diversifiées
- Pour les Non Good Food : préférence pour le week-end et avec des animations “Un moment plaisant où on passe
du temps”
4 - Les pistes de développement d’une alimentation durable
63
Conclusions
4 - Lespistes de développement d’une alimentation durable
1 – Peu d’initiatives connues spontanément, même parmi les Good Food :
Les paniers bio, les marchés et l’application « too good to go » sont les plus cités
2 – Les initiatives à développer sont :
Good Food
Non Good Food
Le supermarché coopératif
Le Modèle français à Groupements
d’achats communs (type VRAC)
Le Marché de Grand Air
Cuisines de quartier
Motivations
Producteurs locaux & Offre diversifiée
= Concept global durable & diminution des coûts
Le concept collaboratif – Produits durables à un
juste prix – Implication, appartenance
Tous Maraichers mobiles
Découverte & rassurance sur l’offre, création de liens
Permet d’augmenter l’offre dans un quartier &
lien entre producteur et consommateur
GASAP Mais sous une formule flexible
64.
64
AGENDA
IV. Résultats
1. Lanotion d’alimentation
2. L’alimentation « Good Food » ou durable
3. La perception de l’offre en alimentation durable et le comportement d’achat
4. Les pistes de développement d’une alimentation durable
5. Les attentes de contenu et canaux en matière d’alimentation durable
65.
65
Communication de l’information: des mouvements inverses d’après les profils
Le Good Food va chercher l’information
Le non Good Food attend qu’elle vienne jusqu’à lui
Good Food
Informations
Non Good Food
5 – Les attentes de contenu et canaux en matière d’alimentation
durable
Important de répéter le message
pour qu’il atteigne les consommateurs quand ils sont prêts à l’entendre !
66.
66
5 – Lesattentes de contenu et canaux en matière d’alimentation
durable
Contenu Forme
1 - Education
3 - Le bio
• Définition
• Différence entre bio local et de supermarché
Non Good Food
Des témoignages consommateurs:
Perçus comme subjectifs, moins impactant
« Le bio supermarché est X fois plus polluant que le bio local car … »
1 - Lien entre alimentation et environnement :
bienfaits plaisir et santé & alimentation durable
Ex. Implication sur la santé, …
Une informée chiffrée, des statistiques :
percutante, concrète et parlante
Des témoignages producteurs :
Concis, synthétiques
Centré sur le produit, plus que sur la personne
Origine, production par saison, …
Création de liens
2 - Les différentes dimensions de l’alimentation
Good Food dont les produits de saison
• Explication, description, illustration
Un visuel :
Attractif, clair, impactant
Un label « durable / Good Food »
67.
67
5 – Lesattentes de contenu et canaux en matière d’alimentation
durable
Tone of voice
Positif,
encourageant,
compréhensible,
assertif,
transparent,
accessible à tous, …
Canaux
Relais communal
Prospectus de la commune
Réseaux sociaux – Marchés - TV locales
Collectivités
Sur lieux de vente
Dégustation, portes ouvertes, animations, …
Relais régional
Bxl Environnement
Le meilleur canal reste l’expérimentation : faire découvrir, goûter, partager …
Canaux de communications :
Relais médical
Diététiciens, kinés, médecins, ….
Bouche à oreille
Relais national
Réseaux sociaux, émissions, reportages, témoignages, études, journaux, ….
Non Good Food
68.
68
5 – Lesattentes de contenu et canaux en matière d’alimentation
durable
Contenu Canaux
Pour tous
« Avoir une plateforme unique »
2 - Centralisation de l’information
sur l’alimentation durable
Une application ?
Listing reprenant tous les points de
vente de manière détaillée :
Appellation, lieu, offre, horaire, …
Carte interactive :
• Couleurs différentes suivant le type d’offres
• Transports en communs à proximité
« Elle est actuellement morcelée »
→ Une initiative qui pourrait être
développée par BXL Environnement
Neutralité
Confiance
Coupole régionale Bruxelloise
69.
69
5 – Lesattentes de contenu et canaux en matière d’alimentation
durable
Contenu Canaux
Présentation du producteur
Produits cultivés : comment, où, par qui, …
« J’accepterais un budget plus élevé si j’avais ces infos »
« Je peux mettre plus d’argent pour soutenir une
initiative locale »
Courte vidéo de présentation du producteur
« Avoir l’envers du décor »
3 – Renforcement du lien entre
producteur et consommateur
Via canaux digitaux, universités, …
Supports communaux
Pour les Good Food : PAS de canaux papiers
→ Incohérence avec concept de durabilité
4 - Aide sur « l’après-vente »
Recettes (légumes peu connus, alternatives à la viande,
les restes, …)
Via canaux digitaux de préférence
Pour tous
Lien direct, de personne à personne !
(Sur lieux de vente, marchés, …)
71
Conclusion
1 - Letravail d’éducation des Non Good Food est considérable
5 – Les attentes de contenu et canaux en matière d’alimentation durable
Explication et création du lien entre alimentation et environnement
Explication et compréhension des différents paramètres de l’alimentation « Good Food », dont produits de saison
Définition et transparence sur le bio
Important de le communiquer mais aussi de le faire vivre, de permettre de l’expérimenter
« Montrer que ce n’est pas compliqué » « Promouvoir le fait de cuisiner soi-même »
« Un stand sur un marché où on peut goûter, où on explique les bienfaits des produits, on renseigne sur les lieux de vente, … »
2 - Les attentes communes aux Good Food et Non Good Food sont :
1 - Une vue claire et centralisée sur l’offre en alimentation durable à Bruxelles → Repris dans une application de BXL
Environnement ?
2 – Un renforcement du lien entre producteur et consommateur
3 – Un soutien après la vente d’un aliment durable moins connu : recettes, …
72.
72
Conclusion
3 – Lesformes de canaux à privilégier sont :
5 – Les attentes de contenu et canaux en matière d’alimentation durable
L’échange verbal entre producteur et consommateur → Pour tous, mais surtout pour les Good Food
Le visuel
Une information chiffrée
Des témoignages producteurs, centrés sur leurs produits
Surtout pour les Non Good Food
74
Conclusions & Recommandations
1- Développement de l’alimentation Good Food ou durable : approche globale
1 – Accessibilité financière
1 - Encouragement à envisager l’alimentation durable
Good Food Non Good Food
Encouragement à consommer davantage durable
2 - Evolution de la perception
« L’alimentation saine est réservée à quelques uns »
à
« Elle est pour moi aussi »
Objectifs
Initiatives 1 - Quartiers offres faibles ou moyennes : Développement d’une offre suffisante pour susciter la concurrence et le
maintien de prix accessibles
2 – Chèques « Good Food » à consommer dans
commerces locaux / chez les producteurs locaux
→ Permet de supprimer la barrière financière et de
faire découvrir l’offre
2 - Toutes initiatives visant à réduire les coûts
(supermarchés coopératifs, type VRAC, GASAP, …)
3 - Subsides « achat durable » (équivalent de la construction)
Système de déduction d’impôts quand achat durable
75.
75
Conclusions & Recommandations
1- Développement de l’alimentation Good Food ou durable : approche globale
2 – Accessibilité à tous publics
1 - Implémentation de l’alimentation durable à Bruxelles
2 - Perception d’une alimentation accessible à tous
Objectifs
Initiatives Développer l’accessibilité d’une alimentation durable dans les collectivités :
→ Faciliter l’accès aux producteurs locaux :
• Les cantines scolaires
• Les centres / maisons de jeunes
• Les maisons de repos
• Les hôpitaux
• Les entreprises
• …
76.
76
Conclusions & Recommandations
1- Développement de l’alimentation Good Food ou durable : approche globale
3 – Accessibilité géographique
1 - Implémentation d’une offre suffisante à minimum 15’ à pied ou à vélo de son domicile
→ Le développement d’une offre par quartier est un must mais pas une attente en soi
Objectifs
Initiatives
Besoins
Cohérence dans le comportement durable sous tous ses aspects ( alimentation, mobilité,
environnement)
Good Food
Non Good Food Suppression de la barrière de l’accessibilité géographique
1 - Soutenir les initiatives locales → Privilégier les producteurs :
• Mise à disposition d’un endroit « Qu’ils n’aient pas à en louer un »
• Faire de la publicité, communiquer, les mettre en avant !
• Leur allouer au minimum un certain % de places dans les marchés ou marchés de producteurs locaux
• Mettre des terrains à leur disposition
2 – Proposer des solutions directement actionnables avant un développement plus en profondeur (Maraîchers mobiles,
VRAC, …)
Rassemblement de l’offre : gain de temps
2 - Implémentation d’une offre diversifiée sous un même lieu
Tous
3 – Le Marché de Grand Air : un must !
4 – Livraison à vélo : « Vélo-cargo »
77.
77
Conclusions & Recommandations
4– Des propositions adaptées aux profils
Good Food Non Good Food
A la recherche de solutions stables et abordables pour
les soutenir dans leur consommation durable
Attitude passive
Attitude active
Besoin d’information, de rassurance et de soutien
dans leur apprentissage d’une consommation durable
Attitudes
Besoins
Informations Vue globale et détaillée sur l’offre en alimentation
durable : une appli ?
1 - Communications qui font le lien entre plaisir /
santé et alimentation durable / Environnement
Connaissance Elevée Faible
1 - Développement de l’alimentation Good Food ou durable : approche globale
2 – Un label « durable / Good Food » ?
4 – Des conseils pratiques, des recettes, …
3 – Un partage de savoir-faire entre producteur et
consommateur (rencontres, dégustations, ateliers,
vidéos, portes ouvertes, …)
Communication sur les initiatives Good Food
existantes !
Lien avec
groupes sociaux
/ /
78.
78
Conclusions & Recommandations
4– Des propositions adaptées aux différents profils
Good Food Non Good Food
• Le Marché de Grand Air
• Le supermarché coopératif
• Le Modèle français à Groupements d’achats
communs (type VRAC France)
• Cuisines de quartier
Maraichers mobiles
Initiatives
• Animations « découvertes » sur des marchés, portes
ouvertes lors d’initiatives Good Food : par exemple :
• Atelier « soupe » avec les produits des producteurs
locaux
• Permettre de toucher, sentir, … développer les 5 sens
Initiatives
Quartiers
offre faible
1 - Développement de l’alimentation Good Food ou durable : approche globale
• Panier des producteurs (ex. GASAP)
→ Flexibilité : dans le contenu (produits et quantité ) et la fréquence (Formule abonnement ou libre)
→ Digitalisation : possibilité de commande en ligne (choix sur photos)
• Un partage de savoir-faire entre producteur et consommateur (rencontres, dégustations, ateliers, vidéos,
portes ouvertes, …) : susciter l’intérêt et de la crédibilité
• Cours de cuisine : les légumes oubliés, les restes (Lutter contre le gaspillage alimentaire), …
79.
79
Conclusions et Recommandations
1- Prix accessible
2 - Travail d’éducation sur les bienfaits plaisir et santé de l’alimentation durable
3 - Un accompagnement lors de l’achat et de la consommation
4 - Transparence sur le produit : saison, origine, production, …
5 - Renforcer lien entre producteur et consommateur
6 - Accessibilité de l’offre
Non Good Food
2 - Développement de l’alimentation Good Food ou durable : approche temporelle
80.
80
Conclusions et Recommandations
Unlieu de vente proche de son domicile (15’ à pied / à vélo)
Renforcer lien entre producteur et consommateur
Traçabilité de l’offre
Un accompagnement lors de l’achat et de la consommation
Un endroit regroupant différentes offres
Offres faibles
Offres moyennes
Good Food
Offres élevées
2 - Développement de l’alimentation Good Food ou durable : approche temporelle
81.
81
Insights du voletquali cohérents avec les résultats quanti
Principaux obstacles à l’alimentation durable :
Le prix : 75%
Faire toutes ses courses dans un seul point de vente : 65%
Offre trop limitée : 62%
Pas d’offre près de chez moi : 54%
Pas confiance : 53%
Principaux incitants pour consommer plus durable :
Moins cher : 55%
Trouver les produits dans les points de vente habituels : 41%
Produits clairement reconnaissables : 31%
Avoir des magasins près de chez moi : 27%
Recevoir des informations : 25%
Me prouver que c’est meilleur pour moi et la planète
Conclusions et Recommandations
3 – Relations quali - quanti
82.
82
Volet quali permetd’investiguer plus en profondeur les freins et motivations et d’identifier des pistes d’amélioration
Développer l’offre dans les différents quartiers ne suffira pas, il faudra aussi :
Informer
Convaincre
Prouver
Inciter
Sur le bénéfice en termes de :
Qualité
Santé
Prix
Et soutenir le développement de l’offre locale :
Faciliter avec des outils concrets l’intégration du Good Food dans les habitudes alimentaires
Soutenir l’ouverture de nouveaux points de vente dans les quartiers en pénurie
Organiser des actions sur le terrain
Valoriser les producteurs et leur mise en relation avec les commerçants et les consommateurs finaux
Encourager une politique de prix accessible au plus grand nombre
Conclusions et Recommandations
3 – Relations quali - quanti
84
Jacqueline Chaerels
Mobile :
+32(0)476.50.67.25
Laurent Moreau
Mobile :
+32 (0)486.64.85.64
YOUR CONTACTS
AQ Rate
Chaussée de Waterloo – Waterloosesteenweg 255/4
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