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Questions Examens Physio

The document describes: 1) The cholinergic and adrenergic receptors of the autonomic nervous system, including muscarinic and nicotinic acetylcholine receptors, and alpha and beta adrenergic receptors. 2) The structure and physiology of cardiac muscle, including its involuntary striated nature, syncytium structure, pacemaker cells, and calcium handling during contraction. 3) The structure of a muscle fiber, including the sarcolemma, sarcoplasm, myofibrils, striations, mitochondria, nuclei, tubular system of the sarcoplasmic reticulum and transverse tubules.

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Questions Examens Physio

The document describes: 1) The cholinergic and adrenergic receptors of the autonomic nervous system, including muscarinic and nicotinic acetylcholine receptors, and alpha and beta adrenergic receptors. 2) The structure and physiology of cardiac muscle, including its involuntary striated nature, syncytium structure, pacemaker cells, and calcium handling during contraction. 3) The structure of a muscle fiber, including the sarcolemma, sarcoplasm, myofibrils, striations, mitochondria, nuclei, tubular system of the sarcoplasmic reticulum and transverse tubules.

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QE Physio Racha Ben Ammar

DÉCRIRE LES RÉCEPTEURS CHOLINERGIQUES ET ADRÉNERGIQUES DU SYSTÈME NERVEUX AUTONOME

Les récepteurs cholinergiques

Les récepteurs de l'acétylcholine peuvent être classés en 2 catégories :

Les récepteurs muscariniques

Les récepteurs nicotiniques

La nicotine active les récepteurs nicotiniques qui ont été les premiers identifiés

La muscarine est une substance toxique extraite des champignons (amanite muscaria),
active les récepteurs muscariniques

Ces deux substances reproduisent les effets de l'acétylcholine

Les récepteurs nicotiniques se trouvent :

Sur les terminaisons de monocytes squelettiques qui sont des cibles somatiques et non
autonomes

Sur tous les neurones ganglionnaires sympathiques et parasympathiques.

Sur les cellules de la médullosurrénale

L'effet de l'acétylcholine sur les récepteurs nicotiniques et toujours stimulant et auprès de


l'excitation du neurone ou de la cellule effectrice postganglionnaire

Des récepteurs muscariniques se rencontrent sur toutes les cellules effectrices stimulées par
les neurones cholinergiques post ganglionnaire c'est-à-dire sur tous les organes cibles du
système nerveux parasympathique et sur quelques cibles du système nerveux sympathique
comme les glandes sudoripares et certains vaisseaux sanguins des muscles squelettiques

L'effet de la liaison de l'acétylcholine au récepteurs muscariniques est soit inhibiteur soit


excitateur selon l'organe cible

Par exemple la liaison de l'acétylcholine aux récepteurs d'un muscle cardiaque ralentit
l'a tivité du œur tandis que la liaison au muscle lisse du tube digestif augmente la motilité
gastrique

Récepteur adrénergique

Les récepteurs adrénergiques sont divisés en deux classes alpha et bêta chacune d'entre elle
est subdivisée en alpha 1 alpha 2 et bêta 1, 2 et bêta 3

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QE Physio Racha Ben Ammar

Certains récepteurs ont une localisation strictement synaptique et d'autres ont une présence
pré et post synaptiques alpha 2

La noradrénaline excite surtout les récepteurs alpha et bêta de manière égale

Ainsi la stimulation des récepteurs alpha 1 entraîne une vasoconstriction

Celle des récepteurs alpha 2 une vasodilatation et celle des récepteurs bêta 1 de tachycardie
(accélération du rythme cardiaque)

La stimulation des récepteurs bêta 2 déclenche la sécrétion de l'insuline par le pancréas, la


dilatation des bronchioles pulmonaires et le relâchement des muscles lisses du tube digestif.

Les récepteurs beta 3 se rencontrent au niveau du tissu adipeux ,leur stimulation provoque
la lipolyse (dégradation des lipides dans les cellules adipeuse effet metabotrope)

Les effets pharmacologiques qui agissent comme la noradrénaline sont appelés des agents
sympathomimétique alors que ceux qui agissant comme l'acétylcholine sont appelés agents
parasympathomimétiques

***********************************************

LE MUSCLE CARDIAQUE

Particularité morphologique

Bien qu'il soit strié comme un muscle squelettique ,le tissu musculaire cardiaque est
involontaire comme un muscle lisse.

Chaque cellule possède un seul noyau situé au centre de la cellule

Le sarcolemme de fibres musculaires cardiaques ressemble à celui des fibres musculaires


squelettiques mais le sarcoplasme est plus abondant et les mitochondries sont plus grosses
et plus nombreuse

La disposition de l'actine de myosine de disposer de fibres musculaires cardiaques sont


identiques à celles des fibres squelettique

Les myofibrilles présentent une alternance de bandes claires et sombres

Les tubules transverses des fibres cardiaque sont plus volumineux que ceux des fibres
squelettiques mais le RS est plus rare

Les fibres du muscle cardiaque se ramifient et s'anastomosent

Elles sont unies par des jonctions serrées à faible résistance électrique appelées disques
intercalaires

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QE Physio Racha Ben Ammar

Ces disques contiennent des desmoses qui maintiennent les fibres ensemble et les jonctions
lacunaires qui permettent un PA musculaire de passer facilement d'une fibre musculaire à
une autre .

Ainsi, toute la masse myocardique peut être activée par un seul PA

=> Le muscle cardiaque est considéré comme étant une continuité et forme un syncytium
fonctionnel

Particularités physiologiques

Dans les conditions normales de repos le tissu musculaire cardiaque se contracte et se


relâche rapidement environs 75fois / min sans arrêt

Il s'agit d'une particularité physiologique qui permet le œur d'utiliser largement le Sys
aérobio pour produire l'ATP

Par ailleurs, le système glycogène -acide lactique permet au muscle cardiaque de produire
un peu d'ATP par la voie anaérobie ce qui constitue un avantage pendant les exercices.

-en outre, les fibres musculaires cardiaques peuvent utiliser, l'AC lactique produit par les
fibres musculaires squelettiques afin de produire l'atp ce qui constitue un avantage pendant
l'exercice

Une autre particularité au niveau de la stimulation, le tissu musculaire se contracte


seulement sous la stimulation de l'acétylcholine libérée par un PA d'un neurone moteur. En
revanche, le tissu musculaire cardiaque peut se contracter sans stimulation nerveuse
extrinsèque ou hormonale, sa source de stimulation est un réseau conducteur constitué de
fibres musculaires cardiaques spécialisés ou tissu nodal.

Une stimulation nerveuse synaptique et para synaptique peut seulement entrainer les fibres
conductrices à augmenter ou diminuer (l'action cardiaque) le taux de charges - .

Une autre différence entre les tissus musculaires squelettiques et cardiaque et que le 2 ème
reste contracté 10 à 15 fois plus longtemps que le premier en raison d'une libération
prolongée de ca2+ dans le sarcoplasme.

Dans les fibres musculaires, les ions ca2+ entre dans le sarcoplasme en provenance à la fois
de réticulum sarcoplasmique et de liquide extracellulaire.

De plus, la période réfractaire du tissu musculaire cardiaque dure plusieurs dixièmes de


secondes ce qui permet au œur de se détendre entre les battements ceci empêche toute
contraction tétanique du œur

Le tissu cardiaque ne présente pas de sommation, lorsqu'il est soumis des stimulations
élevées donc il est intetanisable

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QE Physio Racha Ben Ammar

Par conséquent, le œur n'est pas tetanisa le ar un tétanos du myocarde arrêterait la


circulation sanguine.

******************************

STRUCTURE D 'UNE FIBRE MUSCULAIRE

L'examen microscopique d'un muscle squelettique révèle la présence de centaines ou de


milliers des cellules très longues et cylindriques appelés fibres musculaires.

Les fibres musculaires disposées en rangs parallèles mesurent de 10 à 100 µm de diamètre

Certaines fibres peuvent atteindre jusqu'à 30 cm de long

Le sarcolemme = est la mb plasmique de la fibre musculaire

Le sarcoplasme : cytoplasme de la fibre musculaire

Comme les fibres musculaires squelettiques naissent de la fusion de nombreuses cellules


plus petites pendant de développement embryonnaire

Chaque fibre est dotée de nombreux noyaux qui dirigent la synthèse de nouvelles protéines

Par conséquent, la cellule musculaire est multinucléée

Les noyaux se trouvent à la périphérie de la cellule, prés de sarcoplasme et de façon


commode hors de chemin des éléments contractiles

Les mitochondries sont disposées en rangés dans toute la fibre musculaire très près des
protéines musculaires qui utilisent l'atp afin d'assurer le mécanisme de contraction

À fort grossissement, le sarcoplasme apparait rempli de petits filaments, ces petites


structures sont appelés myofibrilles même si ces derniers sont disposées en longueur dans la
fibre musculaire, leurs bandes claires et sombres bien distinctes font apparaitre un aspect
rayé ou strié dans la cellule musculaire .ces bandes sont appelés stries transversales

Les fibres squelettiques striées contiennent 2 stries de tubules intracellulaires qui participent
à la régulation de la contraction musculaire. Le réticulum sarcoplasmique et les tubules
transverses ou tubules T.

Le réticulum sarcoplasmique d'un réseau de tubules qui enveloppe chaque myofibrille


longitidalement

Ces tubules fusionnent latéralement pour former des citernes terminales (réservoirs en
calcium) .le sarcoplasme pénètre à l'intérieur de la cellule formant ainsi un long tube :
tubules transverses ou tubules T qui communiquent le milieu extra cellu

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Chaque tubule T s'enfonce loin dans la cellule où il passe entre les paires de citernes
terminales en formant des triades.

En fait, une triade est constituée d'un groupement de 3 structures membranaires

+ Une citerne terminale située à l'extrémité d'un sarcomère

+ Une citerne terminale du sarcomère adjacent

+ Tubules transverses

LE POTENTIEL POST - SYNAPTIQUE

La liaison du neurotransmetteur au récepteur post synaptique va entrainer l'ouverture des


canaux ioniques et la conversion des signaux chimiques en signaux électriques

Ces canaux sont ligands dépendants et sont relativement insensible aux variations du
potentiel membranaire contrairement aux canaux ioniques voltage- dépendant qui
produisent des PA.

Les récepteurs du neurotransmetteur provoquent plutôt des variations locales du potentiel


de membrane (voltage) qui sont gradués selon la quantité du neurotransmetteur libérée et
sa durée de séjour dans la fente synaptique.

On distingue 2 types de synapses chimiques /

+ Les synapses chimiques excitatrices : qui produisent des potentiels post- synaptiques
excitateurs (ppse)

+ Les synapses chimiques inhibitrices : qui produisent des potentiels post-synaptiques


inhibiteurs.

-- synapse excitatrice et PPSE :

La liaison du neurotransmetteur ouvre un seul type de canaux sur la membrane post-


synaptique (membrane des dendrites ou cellules du corps cellulaires)

L'ouverture du canal permet aux ions Na+ et K+ de diffuser simultanément à travers la


membrane dans les deux directions opposés. Sachant que la diffusion de Na+ vers le
cytoplasme est plus importante que la sortie de K+ vers le LI (liquide interstitiel), ces
échanges ioniques vont produire une dépolarisation ((il faut signaler que les membranes
post ne peuvent pas engendrer de PA car seuls les axones ont cette capacité))

Par conséquent, au lieu d'avoir des PA, on observe des phénomènes locaux de
dépolarisation (potentiel gradué) qu'on appelle potentiel post-synaptique PPSE.

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Ces PPSE qui se produisent dans la membrane post ne durent que quelques millisecondes
puis le mb revient au PR.

Si les PPSE qui atteignent le cône d'implantation sont suffisamment forts pour dépolariser
l'axone jusqu'au seuil d'excitation, les CVD s'ouvrent et produisent un PA.

Par conséquent, la seule fonction des PPSE est de favoriser la production d'un PA vers
l'axone du neurone post.

--synapse post-synaptique inhibitrice

La liaison du neurotransmetteur dans les synapses inhibitrices réduit la capacité d'un post
synaptique d'engendrer un PA.

La plupart des neurotransmetteurs inhibiteurs entrainent une hyperpolarisation de la


membrane post en augmentant sa perméabilité aux ions K+ et Cl- ou bien à ces deux ions.

La perméabilité des ions Na+ n'est pas modifiée

Dans le cas où les canaux Ca2+ sont ouverts (remarque de l'auteur : cas de l'existence d'un
ppse avec ce ppsi), K+ sort de la cellule.

Dans ces conditions, la charge de la face interne de la


membrane devient relativement plus
négative

Ces changement de potentiels sont appelés


PPSI

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DÉFINITION ET CARACTÉRISTIQUES D'UN NEUROTRANSMETTEUR :

Définition : une substance chimique libérée par un neurone au niveau d'une synapse et qui
modifie l'activité d'une autre cellule (soit un autre neurone ou un organe cible) d'une
manière spécifique

- les neurotransmetteurs sont des molécules polyvalentes qui relient chimiquement les
neurones et ont une influence sur le corps et l'encéphale. (Le sommeil, la pensée, la colère,
la faim, la mobilité et même le sourire découlent de l'action de ces molécules)

Actuellement on connait plus que 50 substances qui pourraient être des neurotransmetteurs

Pour être classé parmi les neurotransmetteurs, une substance chimique doit présenter
certaines caractéristiques qui sont essentiellement :

 la substance doit être dans le corpuscule nerveux terminal présynoptique et doit être
libérée lorsque le neurone est adéquatement stimulé. certaines neurotransmetteurs
sont synthétisés dans le corpuscule terminal et sont stockés dans des vésicules.
d'autres sont formés dans le corps cellulaire pour acheminer à l'intérieur des
vésicules vers les corpuscules nerveux terminaux antérogrades (transport
antérogrades)
 la substance doit imiter l'effet des neurotransmetteurs endogènes naturels et
produire des flux d'ions, ainsi que des PPSI et des PPSE lorsqu'elle est appliquée
expérimentalement à la membrane post.
 il doit exister un processus naturel qui retire la substance de la synapse et stoppe son
effet. des mécanismes inactiveurs spécifiques (des enzymes lytiques) doivent exister
et des antagonistes spécifiques doivent bloquer au niveau post l'action de la
substance.

FONCTIONNEMENT D 'UN NEUROTRANSMETTEUR DU SYSTÈME NERVEUX AUTONOME :


Dans le système nerveux autonome, tous les neurones pré ganglionnaires sont
cholinergiques (qu'ils soient sympathiques ou para)
Les neurotransmetteurs synthétisent par le neurone préganglonnaire est donc l'ACH.

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Au niveau post ganglionnaire, la situation est un peu plus complexe ; les neurones
post ganglionnaires parasympathiques sont eux aussi cholinergiques tans dis que les
neurones post ganglionnaires sympathiques sont noradrenogenes (utilisent la NAD).
Les seules exceptions sont les neurofibres post ganglionnaires sympathiques
innervant les glandes sudoripares et certains vaisseaux sanguins situés dans les
muscles squelettiques et dans les organes génitaux externes qui libèrent toutes
l'ACH.
Les terminaisons des neurones moteurs post ganglionnaires du SN autonome
forment des jonctions avec les muscles lisses, le muscle cardiaque et les glandes
viscérales. Ces terminaisons axonales sont appelées " verrucosités " axonales et sont
constitués de renflements remplis de mitochondries et de vésicules synaptiques.
Dans ce cas, l'axone moteur ne possède pas de corpuscules nerveux terminaux.
Ces verrucosités sont le lieu de synthèse et de libération des neurotransmetteurs.
La NAD secrétée dans les organes cibles comme l'ACH a une durée de vie très courte.
Par contre à la NAD et l'adrénaline libérées à partir de la médullosurrénale passent
dans la circulation sanguine et peuvent agir plus longtemps 10 à 30s.
Enfin, selon les récepteurs que possède l'organe cible les neurotransmetteurs (NAD
et ACH) peuvent avoir soit un effet excitateur soit un effet inhibiteur.

MÉCANISME DE LA CONTRACTION DU MUSCLE SQUELETTIQUE PAR GLISSEMENT DES FILAMENTS :

Dans une fibre musculaire au repos, les filaments épais et mince ne se


chevauche pas que sur une petite partie de leur longueur, mais au cours de la
contraction les filaments minces pénètrent de plus en plus loin de la région de la
strie A (bande A)

La distance entre les lignes Z successives diminue, lorsque les cellules


musculaires sont stimulées par le système nerveux, les têtes de myosines ou
pont d'union s'accroche sur les sites de liaison de l'actine et le glissement
s'amorce

Chaque tête de myosine s'attache et se détache plusieurs fois pendant la


contraction pour se fixer à l'actine, les têtes de myosine ont besoin d'ion
calcium Ca 2 + et d'ATP.

Lorsque la concentration intracellulaire de calcium est faible, la cellule


musculaire reste au repos car le complexe troponine - tropomyosine s'interpose
entre les têtes de myosine et les sites de liaison de l'actine. Cependant lorsque
les ions calcium sont disponibles, ils se lient au site de régulation de la trponine
c.

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QE Physio Racha Ben Ammar

Cette liaison provoque un changement de la structure traditionnelle de la


troponine et écarte momentanément la tryporiosine des sites de liaison de
l'actine, avec la myosine, dans ces conditions les têtes de myosine peuvent se
fixer sur les sites de l'actine et entrainer la production d'une contraction par
glissement des filaments minces.

DÉFINITION ET STRUCTURE D 'UN NEURONE

Le neurone est une cellule spécialisée dans la répétition de la transmission des


messages nerveux. Cette cellule nerveuse est constituée de 3 grandes parties
d'un corps cellulaire ou contenant la majeure partie du cytoplasme et le noyau
ainsi que les prolongements qui sont de 2 types : les dendrites et l'axone.

 le corps cellulaire = soma ou pericaryon :

Il renferme un noyau entouré du cytoplasme qui comprend des organites


tel que les lysosomes, des mitochondries et un AG.

De nombreux neurones contiennent également un pigment de lipofuscine


qui se présente sous forme d'amas de granules brun -jaunâtre. La
lipofuscine est sans soute un produit final de l'activité lysosomale qui
s'accumule avec l'âge mais ne semble pas nouir aux neurones.

Les structures caractéristiques des neurones font aussi partie du


cytoplasme : la substance chromatophile (le corps de Nissel) qui est
constitué d'un arrangement régulier de réticulum endoplasmique rugueux
sièges de la synthèse protéique.

Les protéines nouvellement synthétisés remplacent celles qui sont


recyclées des nerfs périphériques endommagés

Les neurofibrilles sont composées de filaments intermédiaires et forment


le cytosquelette qui assure la solution et forment la cellule

 la dendrite (dendron : arbre)

La dendrite est habituellement courte, effilée et bien ramifiée. Elle


présente souvent un déploiement de prolongements qui a la forme d'un
arbre

Ces derniers émergent du corps cellulaire en général .la dendrite est non
myélinisée

Son cytoplasme renferme la substance chromatophile, des mitochondries


et d'autres organites. Elles sont parfois parsemées à leur surface de

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QE Physio Racha Ben Ammar

milliers d'épines dendritiques qui sont des sites spécialisés des contacts
synaptiques avec d'autres neurones

 l'axone :

L'axone est un prolongement long, fin et cylindrique qui peut être ou non
myélinisée.

Il possède une longueur variable et un diamètre microscopique de l'ordre


de 1µm.

Ex : les axones qui émergent de la partie inferieur du canal et innervent


les muscles du pied peuvent mesurer plus d'un mètre.

L'axone s'unie du corps cellulaire au niveau d'une élévation de forme


cône appelée cône d'implantation.

La première partie de l'axone est appelée segment initiale .à l'exception


des neurones sensitifs, les influx nerveux se produisent à la jonction du
cône et du segment initial appelée zone gâchette, puis son conduit le long
de l'axone vers un neurone, une fibre musculaire ou une cellule
glandulaire.

Un axone contient des mitochondries et de neurofibrilles comme il ne


possède pas de RER, il n'assure pas la synthèse des protéines.

Son cytoplasme (axoplasme) est entourée d'une membrane plasmique


appelée axolème

Sur la longueur de l'axone des branches appelées collatérales d'axones


peuvent être présentes. L'axone et ses collatérales se terminent en
divisant en des nombreux prolongements minces appelés terminaisons
axonales.

Ces extrémités de terminaisons azonales enflent (augmentent de volume)


et deviennent des structures bulbeuses appelés boutons synaptiques. Ces
derniers renferment de nombreux sacs membraneux minuscules appelés
vésicules synaptiques qui stockent différents neurones possèdent
différents neurotransmetteurs.

*************

FONCTION ET PARTICULARITÉ D 'UNE SYNAPSE CHIMIQUE :

La transmission des signaux à travers les synapses chimiques


est un phénomène chimique qui résulte de la libération, la

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QE Physio Racha Ben Ammar

diffusion et de la liaison de neurotransmetteur à son


récepteur spécifique /

Ces événements se déroulent en plusieurs étapes.

1 ère étape : ouverture des canaux à calcium :

Quand l'influx nerveux atteint le corpuscule nerveux terminal,


la dépolarisation provoque no n seulement l'ouverture des
canaux à Na + mais aussi celle des canaux VD à Ca 2+ .

Les ions Ca2 + passent du LI vers l'intérieur du corpuscule


nerveux terminal.

2 ème étape : libération du neurotransmetteur par exocystose :

L'ion Ca 2+ va servir de messager intracellulaire et provoquer


la fusion des vésicules synaptiques avec la membrane axonale.

Ceci va permettre la libération du neurotransmetteur dans la


fente synaptique et se lie de manière réversible à des
récepteurs protéiques spécifiques qui sont groupés sur la
membrane post.

4 ème étape : ouverture des canaux ioniques de la membrane


post :

Lorsque le neurotransmetteur se lie aux récepteurs des


canaux ioniques ligand dépendants (CCD), la forme
tridimensionnelle de ces canaux change et ils s'ouvrent.

Les courants ioniques qui en résultent se traduisent soit par


une excitation soit par une inhibition.

Chaque fois qu'un influx nerveux atteint le corpuscule


terminal, il y'a environs 300 vésicules qui se vident dans la
fente.

FONCTION ET PARTICULARITÉ DES SYNAPSES ÉLECTRIQUES :

Les synapses électriques sont les moins abondantes et sont formés des jonctions courtes
entre les membranes plasmiques des 2 neurones adjacents. Elles contiennent des canaux
protéiques qui laissent passer directement les ions d'un neurone à un autre afin de

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QE Physio Racha Ben Ammar

déclencher une dépolarisation. La terminaison à travers ces synapses à travers ces synapses
est très rapide (quelques µsecondes) et leur communication peut être unidirectionnelle ou
bidirectionnelle

Les synapses électriques ont la particularité de synchroniser l'activité de plusieurs neurones


comme celle situées dans l'encéphale et qui sont responsables de certains mouvements
stéréotypes.

Elles sont abondantes dans certains tissus non nerveux tels que le muscle cardiaque et les
muscles lisses où celles permettent des excitations séquentielles et rythmiques.

ANATOMIE FONCTIONNELLE DU SYSTÈME NERVEUX AUTONOME :

Le système nerveux autonome peut être divisé en 2 grands systèmes :

*système sympathique (orthosympathique)

*système parasympathique

Le système sympathique :

Les fibres sympathiques efférentes quittent la ME entre les segments D1 et L3 et


constitue une chaine sympathique para vertébrale et longent la colonne vertébrale. C'est
à partir de cette chaine para vertébrale que portent les fibres sympathiques pour
innerver les différents organes .le circuit de base de système sympathique est constitué
de 2 neurones :

 un neurone préganglonnaire
 un neurone post
Les fibres sympathiques quittent le nerf rachidien en constituant un rameau
communiquant blanc (myélinisé) et peuvent avoir 3 destinations :
1. établir une synapse avec le neurone sympathique post ganglionnaire dans la
chaine para vertébrale dans le ganglion para vertébrale.
2. continuer dans la chaine sympathique vers le bas et établir une synapse dans
un autre ganglion
3. emprunter l'un des nerfs sympathiques pour établir une synapse dans un
ganglion prévevertebral situé à distance de la chaine sympathique para
vertébrale.

Par conséquent, la synapse entre neurones pré et post ganglionnaire peut


être situé soit dans l'un des ganglions de la chaine sympathique para
vertébrale soit dans un ganglion pré-vertébrale.
À partir de ces ganglions l'axone non myélinisé du neurone post se dirige vers
l'organe qui l'innerve.

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QE Physio Racha Ben Ammar

Certaines fibres post passent dans les nerfs rachidiens par l'intermédiaire de
rameau communiquant gris (non myélinisé). Elles assurent l'innervation
sympathique des glandes sudoripares, des vaisseaux sanguins et des muscles
érecteurs des poils.
Par ailleurs, l'innervation sympathique de la glande médullosurrénale
représente un cas particulier : les neurones pré ganglionnaires sympathiques
se termine en effet directement sur les cellules de la médullosurrénale qui
produisent des mono amines (adrénaline et NAD)
Ce sont des cellules spécialisés dans la section hormonale au lieu d'innerver
les vésicules.

Le système parasympathique :

La structure anatomique du système para est très différente du système sympa.

le neurones para sont situés dans les noyaux d'Hedinger-Westphal ( 3ème paire de nerfs
crâniens ) et les noyaux salivaires supérieurs ( 7ème paire ) et inferieure ( 9ème paire ) , le
noyau moteur dorsal et le noyau ambigüe ( 10ème paire ) .

On trouve également les neurones para dans la partie intermédiaire des segments s2 à s4 de
la moelle sacrée.

Par conséquent, les fibres para quittent le SN soit par certains nerfs crâniens soit par le 2éme,
3
, 4 nerfs sacrés.

En fait, une grande majorité des fibres para est contenue dans le nerf pneumogastrique (X).
Ce nerf assure l'innervation du œur, du poumon, des bronches, du foie, du pancréas et
d'une bonne partie du tube digestif.

des fibres contenues dans d'autres nerfs crâniens assurent l'innervation para de l'œil ( 3 ème
paire ) , des glandes lacrymales , nasales et sous-maxillaires ( 5 ème paire ) et glandes
parotides ( 9 ème paire ) . Les fibres sacrées innervent la partie terminale du colon de la
vessie et des organes génitaux externes.

Contrairement aux fibres sympa n les fibres pré para se terminent sur des neurones post
pour se localiser à l'intérieur ou près des structures viscérales.

Fibre afférentes et reflexes viscéraux

Pour que le système puisse fonctionner de manière coordonnée, il faut qu'il soit informé de
ce qu'il se passe à la périphérie. C'est le rôle de la bronche afférente (dorsale) du SNA qui est
capable d'acheminer l'information en provenance des viscères vers les ganglions rachidiens
dorsaux.

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QE Physio Racha Ben Ammar

L'information est relayée par d'autres neurones pour arriver enfin aux neurones effecteurs
situés dans la partie inter medio-latérale.

L'arc de reflexe est ainsi bouclé.

La plupart des reflexes viscéraux se déroule sans participation consciente.

Les stimulations suffisantes intenses des nocicepteurs peuvent s'accompagner d'une


perception consciente par activation des neurones des faisceaux spin-thalamiques.

Le neurone effecteur du SNA est situé dans la colonne intermedio-latérale de la moelle. Son
axone quitte la moelle par une racine ventrale et fait relier dans un ganglion de la chaine
para vertébrale avec un second neurone dont l'axone innerve l'organe cible l'organe cible est
innervé par un neurone situé dans le ganglion dorsal. L'information afférente passe par le
rameau communiquant blanc et la racine dorsale pour se terminer sur un inter neurone
médullaire le neurone effecteur est ainsi informé de l'état de l'organe cible et peut donc en
moduler le fonctionnement grâce à cette voie reflexe.

Ainsi le SNA est souvent mis en jeu de manière reflexe.

LE RÔLE DE LA JONCTION NEUROMUSCULAIRE DANS LA CONTRACTION DU MUSCLE SQUELETTIQUE

La jonction neuromusculaire est le site où s'établit le contact entre une terminaison nerveux
et une fibre musculaire .il s'agit d'un emboitement de microvillosités de la membrane de la
cellule nerveuse et de celle de la cellule musculaire, les 2 membranes sont séparées par un
espace très étroit de 20 nm : la fente synaptique.

Le neurotransmetteur est l'ACH.

Lorsque l'influx nerveux (PA) atteint la terminaison axonale, ile déclenche l'exocystose des
vésicules synaptiques. Ces derniers vont libérer l'ACH dans la fente synaptique se trouve des
récepteurs spécifiques qui vont se lier à l'ACH.

La liaison de l'ACH est détruite par un enzyme : l'acétylcholinestérase qui se trouve dans la
fente synaptique des terminaisons neuromusculaires ; la contraction musculaire ne peut plus
se poursuivre en absence de stimulation nerveuse.

Bien que ce potentiel d'action soit court (1 à 2 ms), la phase de contraction d'une fibre
musculaire peut durer 100 ms ou plus càd beaucoup plus longtemps que le phénomène
électrique.

LES SOURCES D 'ÉNERGIE NÉCESSAIRE AU MÉTABOLISME DES CELLULES MUSCULAIRES :

 le système phosphatée : la contraction musculaire nécessite un apport régulier en


énergie, l'utilisation de l'ATP par les fibres musculaires est l'élément clé de
physiologie musculaire.

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QE Physio Racha Ben Ammar

Le muscle nécessite de l'énergie en permanence :


Pendant la contraction pour les mvts de pont et leurs ruptures
Pendant la relaxation, pour repomper le calcium dans le R.SP et après contraction
Après le couplage pour remettre Na+ et K+ dans les compartiments extracellulaires et
intracellulaire respectivement.
La quantité d'ATP dans une fibre musculaire ne dépasse jamais la quantité nécessaire
pour environs 8 secousses.
En effet, dans une cellule, l'ATP est une forme immédiatement utilisable et ne
constitue pas une réserve énergétique à long terme.
Comme réserve d'énergie, le muscle contient la phosphocréatine, il s'agit d'une
molécule dont les liaisons phosphatées de haute énergie sont crées à partir de la
créatine et de l'ATP pendant les périodes de repos musculaires.
Lorsque les muscles deviennent actifs comme pendant l'exercice, le groupement
phosphate de haute énergie de phosphacréatine est transférée à l'ADP produisant
ainsi d'avantage l'ATP pour alimenter le muscle, cette réaction se passe sous contrôle
de l'enzyme. La créatine kinase est abondante dans les cellules musculaires :
ADP + créatine P <==> ATP + créatine
L'ensemble créatine-P et ATP constitue le système phosphorée et fournissent
l'énergie nécessaire afin de maintenir une contraction musculaire pendant prés de
15s.
Ce Sys énergétique sert à des courtes poussés maximales d'énergie, par exemple
pendant un sprint.
En faite, la plus grande partie de l'énergie nécessaire à la présynthèse de P-créatine
et de l'ATP provient du catabolisme du glucose ou de glycogène.

Système glycogène- acide lactique :

Quand l'activité musculaire continue et que la réserve de créatine-P est épuisée, le glucose
ou le glycogène produisent de l'ATP par catabolisme.

Ce processus s'appelle glycolyse anaérobie car il n'utilise pas d'O2.

Dans ces cas, une molécule de glucose est divisée en 2 molécules d'acide pyruvique et une
partie de l'énergie sert à fabriquer seulement 2 molécules d'atp ce qui est peu énergétique.

La glycolyse anaérobie répond de façon très efficace à la demande d'énergie des activités
musculaires intenses et brèves, mais elle a des défauts :

D'une part, elle consomme d'énorme quantité de glucose par fournir des quantités
relativement faibles d'ATP.

D'autre part elle produit de l'acide lactique.

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L'accumulation de l'acide lactique contribue à la fatigue musculaire et à l'apparition de


douleurs musculaires qui suivent un exercice intense.

Néanmoins, le système glycogène acide lactique peut fournir assez d'énergie pendant près
de 30-40s d'activité musculaire maximale, notamment dans le cas d'une course 300m.

Système aérobie

Si l'oxygène présent est suffisant, les enzymes des mitochondries peuvent oxyder totalement
l'acide pyruvique et le glucose pour donner du gaz carbonique, H2O, ATP avec dégagement
de chaleur.

Ce processus est appelé respiration cellulaire aérobie ou glycolyse aérobie qui se déroule
dans les mitochondries.

Le Sys aérobie produit assez d'ATP en vue d'une action prolongée. Tant que l'oxygène et les
nutriments sont disponibles.

Les fibres musculaires tirent également leur énergie des AG, bien que ce procédé nécessite
la présence d'O2 .pendant le repos ou l'exercice de faible intensité, les muscles squelettiques
brulent en même que le glucose. c'est une des raisons pour lesquelles les programmes
d'exercices modéré de marche active sont un moyen efficace de diminuer la graisse
corporelle .

LES DIFFÉRENTS TYPES DE CELLULES GLIALES ET INDIQUER LEURS RÔLES PHYSIOLOGIQUES :

Les cellules gliales entourent les neurones et participent au contrôle de l'environnement


chimique et électrique.

Elles produisent la myéline, jouent un rôle se soutien et de production du tissu nerveux. Elles
fournissent les nutriments et l'O2 et éliminent les déchets, les cellules mortes et les
pathogènes (germes, molécules toxiques)

Les cellules gliales jouent un rôle essentiel dans la réponse du SN aux lésions, aux infections
et aux affections dégénératives des neurones.

Contrairement au neurone, les cellules gliales ont conservé la capacité de se diviser par
mitose.

Les cellules gliales représentent 50% du volume cérébral et presque 90% des cellules du
cerveau.

Dans le corps humain, les cellules sont 10 fois plus nombreuses que les neurones. On
distingue en général 4 principaux types de cellules gliales :

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Les oligodendrites, les cellules microgliales (microglies), les cellules ependymaires et les
astrocytes.

les oligodendrocytes :

Dans le système nerveux central et les cellules de Schwann (dans le SNP) entourent
les axones. Ils s'enroulent sur certaines d'entre eux pour constituer une gaine
lipidique discontinue : gaine de myéline.
 on retrouve cette cellule au niveau des substances grises et blanches de cerveau et la
moelle épinière.
Dans la substance grise, les oligodendrocytes ont une position proche des
pericaryons (soma = corps cellulaire) des neurones et ont un rôle métabolique.
Dans la substance blanche, ils ont le rôle de mélanisation axonale (analogue aux
cellules de Schwann de la périphérie)
L'oligodendrite envoie un certain nombre de prolongements qui s'enroule autours
des axones adjacents. Ainsi, un oligodendrocyte myélinisé au moyenne une 40aine
d'internaude (1 à 50) situés sur des fibres nerveuses différents dans le SNC
Au niveau des fibres nerveuses des segments myélinisés (ou internaudes) adjacents
sont séparés par les nœuds de Ranvier.

Les cellules microgliales ou microglie :

Les cellules microgliales sont des petits cellules spécifiques de SNC qui constituent" la
microglie ". Ces petits cellules sont généralement de formes étoilées et sont mobiles.

Elles représentent 5 à 25 % de toutes les cellules de SNC, classiquement, la microglie est


considérée comme quiescente (vivante mais elle ne se développe pas au repos) dans le
cerveau sain alors qu'une lésion, l'apparition d'un agent pathogène ou le dvlpt de certaines
maladies neurodegénératives permettent d'activer ces cellules.

Ce sont des cellules phagocytaires appartenant à des monocytes (peuvent se transformer en


macrophages)

Les cellules microgliales proviennent des monocytes sanguins ayant pénétré dans le
parenchyme du SNC et peuvent lors de lésions du tissu nerveux s'activer et se transformer
en macrophage. Elles migrent hors des vaisseaux sanguins vers le SN pour y enlever les
débris.

lorsqu'elles sont activés , les cellules microgliales secrètent des nombreuses molécules dont
plusieurs cytokines des protéases , des anions superoxydes , de l'oxyde nitrique NO et des
espèces réactives à l'oxygène neurotoxiques qui sont responsables des lésions neuronales
dans des contextes neuro-inflammatoires .

Les cellules ependymaires :

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les cellules ependymaires tapissent des cavités ( ou des ventricules ) du cerveau est le canal
de la ME ( canal ependymaires ) sont des cellules allongées ciliées qui se trouve entre la
lumière ventriculaire ( pole apical ) et une lame basale qui le séparent du parenchyme
nerveux ( pole basale ) .

Ils forment une couche cellulaire dans laquelle les cellules sont liées entre elles par des
zonula adhérens et des jonctions communicantes (gap).

Le liquide céphalo-rachidien passe facilement entre elle depuis la lumière ventriculaire


jusqu'au parenchyme cérébral.

La sécrétion méningée du liquide céphalo-rachidien est due à l'action des cellules


ependymaires différenciés.

Cette sécrétion est discontinue par le fait de la vasomotricité.

Les ependymocytes présentent à leur pole apical (dans la lumière) des microvillosités et
plusieurs dizaines de cils mobiles de 10 à 20 micromètre de longueur. Ces cils battent de
façon rythmique à environs 200 fois/min et semble ainsi participer à la régulation du flux de
liquide céphalo-rachidien.

Suite à des expériences récentes réalisées chez le rat adulte, certains chercheurs estiment
que l'épendyme pourrait constituer une réserve de progénitures neuronales et gliales.

Ces autres ont ensuite confirmés que la descendance d'une fonction d'ependymocytes
cultivé individuellement associant les 3 types cellulaires (neurones, astrocytes,
oligodendrocytes) mais aussi des nouvelles cellules multipotentes. Ceci est une preuve d'un
degré de renouvellement.

Les astrocytes :

Ceux sont des cellules gliales de forme étoilée, elles assurent un support structural et
forment un tissu cicatriciel après une blessure. Leur rôle est important dans la
communication nerveuse et de le dvlpt du SN. Elles guident la migration des neuroblastes au
cours de dvlpt embryonnaire.

Elles établissent des prolongements qu'elles émettent en contact d'une part avec les
capillaires sanguins (pieds vasculaires et le LCR et d'autre part avec les neurones.

Ces prolongements astrocytaires enveloppent les neurones et seraient ainsi un composant


essentiel de la barrière hémato-encéphalique.

On connait depuis longtemps leur rôle de fournisseur de glucose nécessaire à l'activité


nerveuse.

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Grâce à leur pied opposés (collés) contre la paroi des capillaires sanguins cérébraux, les
glucoses peut pénétrer dans les astrocytes sont couplés les uns aux autres par des jonctions
gap à travers lesquels peuvent circuler divers métabolites.

C'est par ces jonctions que les astrocytes évacuent vers les capillaires, le potassium
extracellulaire excédentaire généré par une intense activité neuronale.

En plus, les prolongements astrocytaires qui entourent les synapses exercent un contrôle
plus global sur la concentration ionique (ion Ca 2+) et le volume aqueux dans les fentes
synaptiques.

CARACTÉRISTIQUES DE LA CONTRACTION DES MUSCLES LISSES :

Le mécanisme de contraction de muscle lisse est semblable à celui de M.squelettique selon


les étapes suivantes :

 le mécanisme de glissement, relève de l'interaction de l'actine et de myosine.


 la contraction déclenchée : par la concentration intercellulaire de Ca2+
 le glissement de filaments alimentés par l'ATP
Pendant le couplage excitation-contraction, le Ca2+ libéré par le réticulum
sarcoplasmique mais il pénètre aussi dans le liquide interstitielle grave aux cavéoles.
Bien que les Ca2+ joue un rôle de déclencheur de la contraction dans tous les muscles,
les mécanismes d'activation des muscles lissent différents. En effet, pour activer la
myosine, Ca2+ interagit avec une protéine régulatrice la calmoduline qui se trouve
sur les filaments de myosine. Le complexe Ca-calmoduline (se trouve au niveau de
filament de myosine) ainsi formé va activer une kinase appelés une kinase des
chaines légères de la myosine (ou MLCK ; (phosphorylation) qui fait partie des
filaments épais)
Une fois activée, cette kinase catalyse le transport d'un groupement phosphate de
l'ATP sur myosine-ATPase et entrainer l'interaction entre les têtes e de myosine et
l'actine ainsi la tension musculaire augmente te la contraction va avoir lieu par
glissement de filament.
Du fait que ces filaments sont disposés obliquement, une cellule contractée présente
un aspect globulaire, les fibres musculaires lisses se contractent en réaction aux
influx nerveux et aux hormones et à certains facteurs.
Après la contraction, le Ca2+ cytoplasmique diminue par ce qu'il est pompé soit hors
la cellule soit dans le RS.
Dans ces conditions, les Ca2+ se détachent de la calmoduline et une autre enzyme : la
myosine phosphatidase.
Ceci entraine une diminution de l'activité de la myosine ATPase et la relaxation du
muscle lisse.
Les fibres musculaires lisses se contractent de façon lente et elles sont résistantes à
la fatigue.

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CODAGE DU STIMULUS PAR LES RÉCEPTEURS SENSORIELS :


Le processus de codage de stimulus est fondamental car celui-ci va permettre "
l'interprétation" des informations afférentes par le système nerveux central.
Grâce à cette capacité de codage qui est assurée par les neurones sensoriels, on va
passer du stade de la détection de stimulus par le récepteur au stade de la
perception consciente et finale de ce stimulus.
Ce processus de codage recouvre plusieurs aspects :
Les modalités sensorielles :
Elles peuvent être cutanées ou non cutanées.
Parmi les modalités non cutanées, on trouve la vision, l'audition, le gout, l'odorat et
le sens de la position des différentes parties du corps.
Les modalités cutanées incluent les sensations de pression, du toucher, du chaud, du
froid et de la douleur.
Chaque modalité est assurée par un ensemble de neurones spécialisés /
Localisation spéciale du stimulus :
Elle est assurée par l'existence de champs récepteurs excitateurs périphériques qui
sont capables d'activer des populations neuronales différentes selon l'endroit où est
appliqué le stimulus.
Production d'un potentiel de récepteur :
Pour être détecté, un stimulus doit produire des Pré suffisants pour activer un ou
plusieurs fibres afférentes primaires.
Ces potentiels sont graduables et sommables.
Si le potentiel est infraliminaire, le stimulus ne sera pas perçu.
L'intensité du stimulus :
Elle est codée par la fréquence des charges du neurone afférent primaire.
Il existe une certaine proportionnalité entre l'intensité du stimulus et la réponse
neuronale.
Par contre, le codage de la durée dépend du type de récepteur.
Certains récepteurs sont activés pendant toute la durée du stimulus alors que
d'autres ne sont pas activés qu'au début et à la fin de stimulation.
LES PHÉNOMÈNES DE SOMMATION AU COURS DE L' INTÉGRATION NERVEUSE :
Un seul potentiel post synaptique excitateur PPSE ne peut pas produire un potentiel
d'action dans le neurone post synaptique. Par contre, si des milliers de corpuscules
ou boutons terminaux produisent en mm temps des PPSEs ou bien si un petit nombre
de corpuscules fournit des influx répétés très rapidement sur une membrane post, la
probabilité d'atteindre une dépolarisation liminaire augmente considérablement. En
fait, c'est l'addition ou sommation des dépolarisations post qui est à l'origine de la
production des influx nerveux.

On distingue 2 types de sommation : sommation spatiale et sommation temporelle.

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Sommation temporelle :

Figure a : montre que la synapse subit une excitation puis une 2ème excitation.
Les 2 PPSEs ne sont pas suffisamment rapprochés dans le temps et ne peuvent pas
s'additionner pour atteindre le seuil.
La sommation temporelle se produit quand au moins un corpuscule nerveux terminal
d'un neurone présynoptique transmet plusieurs influx consécutifs avec une libération
du neurotransmetteur qui doit s'effectuer par vagues successives et rapprochés.
Le premier influx produit un léger PPSE sur la membrane plasmique du neurone post
et avant qu'il ne se dissipe (disparait), des influx successifs déclenchent d'autres PPSE
s'additionnent et entrainent une polarisation de la membrane pré.
Sommation spatiale :

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La sommation spatiale se produit lorsque neurone post et stimule au mm temps par


un grand nombre de corpuscules terminaux qui appartiennent soit au mm neurone
soit généralement à différents neurones.
Un très grand nombre de récepteurs peut alors se lier aux neurotransmetteurs et
déclencher des PPSEs : ces derniers s'additionnent, entrainent une dépolarisation de
la membrane cellulaire, et produisent éventuellement un PA au niveau de l'axone.
En plus, il faut noter que la plupart des neurones reçoivent des messages excitateurs
et des messages inhibiteurs en provenance de milliers d'autres neurones.
Par conséquent, les PPSEs et les PPSIs peuvent d'additionner aussi bien de manière
temporelle que spatiale.
Si les effets de PPSE dominent suffisamment pour que le potentiel de membrane
atteigne le seuil d'excitation, le cône d'implantation pourra déclencher un PA.
Si ∑PPSE >= potentiel seuil : PA
∑ (PPSE + PPSI) = 0 : pas de PA
∑ (PPSE + PPSI) = PPSI : pas de PA
∑ (PPSE + PPSI) = PPSE < potentiel : pas de potentiel d'action
Phénomène de facilitation, càd qu'à ce moment les neurones sont plus facilement excitable
par des dépolarisations successives car ils ont proches du potentiel seuil.
Si ∑ (PPSE + PPSI) = PPSE > potentiel d'action

CESSATION DES EFFETS DU NEUROTRANSMETTEUR :


Tant que le neurotransmetteur demeure lié à un récepteur post, il exerce son effet
tout en bloquant la réception d'autres " messages " en provenance des neurones
présynoptiques.
Le neurotransmetteur a une action fugace (rapide) qui va cesser selon 3 mécanismes
:
1. dégradation du neurotransmetteur par des enzymes présents dans la fente
synaptiques comme dans le cas de l'ACH (présence de l'ACH)
2. retour de neurotransmetteur dans le corpuscule pré où il sera soit
emmagasiné soit détruit par les enzymes = c'est le cas de la NAD.
3. dissuasion du neurotransmetteur à l'extérieur de la synapse, ce qui met fin à
ses effets. en effet, il y'a souvent une petite quantité de chaque
neurotransmetteur qui disparait ainsi.
DÉLAI D'ACTION SYNAPTIQUE :
Bien que la vitesse de transmission de l'influx nerveux avoisine les 100m/s, la
transmission synaptique est relativement lente.
Cette lenteur correspond à la libération, la diffusion à travers la fente
synaptique et la liaison du neurotransmetteur à son récepteur spécifique.
Le délai d'action synaptique dure de 0.1 à 0.5 ms et constitue une étape
limitant de la transmission nerveuse (la plus lente)

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QE Physio Racha Ben Ammar

La vitesse de propagation est plus rapide dans les voies nerveuses composées
de 2 à 3 neurones seulement alors qu'elle est plus lente dans les voies
nerveuses poly synaptiques qui concernent le fonctionnement mental
supérieur.
DÉFINITION DU PRÉ POTENTIEL ET LE POTENTIEL DE POINTE :
Le pré potentiel :
Correspond à une dépolarisation locale graduable, ce potentiel est dit gradué
car son voltage est directement proportionnel à l'intensité ou à la force du
stimulus.
Plus le stimulus est intense et plus le voltage est grand, c'est un phénomène
sommable càd que si on stimule de nouveau, les effets s'additionnent.
La pointe ou Spike :
Elle a des caractéristiques très différentes et obéit à la loi du tout ou rien.
Le PA disparait que pour une intensité liminaire ou supraliminaire, s'il
apparait, il atteint son maximum.
En plus ce potentiel de pointe se propage toujours avec une amplitude
constante.
C'est un phénomène brutal, irréversible et transitoire.
Il ne dure pas longtemps, pendant la durée de la pointe, la cellule nerveuse
est inexcitable ; c'est la période réfractaire.

DIFFÉRENTES ÉTAPES DE PRODUCTION D 'UN PA :

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La production 'un PA repos sur la perméabilité de la membrane qui est due à


l'ouverture et à la fermeture des canaux iniques à fonction active
On distingue 4 phases :
Phase de repos :
Dans un neurone à l'état de repos, presque tous les canaux ioniques à Na+
sont fermés .de petite quantité de K+ s'échappe de la cellule et des ions Na+
diffusent vers l'intérieur grâce aux canaux ioniques à fonction passive.
En fait, les canaux à Na+ VD se comportent comme une vanne (robinet) qui
réagit à la dépolarisation de la membrane.
Phase de dépolarisation :
* 1 ère étape :
Accroissement de perméabilité de Na+ et inversion du potentiel de la
membrane : lorsque la dépolarisation de la membrane atteint un niveau
critique (un potentiel seuil d'excitation situé entre - mV et -50 mV), le
processus se poursuit de a mm le long de l'axone grâce au courant ionique
engendré par les entrées de Na+.
Au fur et à mesure que la quantité de Na+ augmente dans la cellule le voltage
est à nouveau modifié et entraine l'ouverture d'autres canaux à Na+ voltage
dépendants.
Lorsque tous les canaux à Na+ sont ouverts, la perméabilité aux ions Na+ est
environs 1000 fois plus grande qu'elle ne l'est dans un neurone au repos
Ainsi, le potentiel de la membrane devient de moins en moins négatif et va
montrer jusqu'à environs +30 mV, ce mécanisme est à l'origine de la phase
ascendante et dépolarisation ou PA.

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QE Physio Racha Ben Ammar

*2 ème étape :
Diminution e la perméabilité au Na+
La phase de l'ascension rapide du PA ne dure que pendant 1 ms.
Les canaux à Na+ se ferment après.
Par conséquent, la courbe de PA arrêt de s'élever et basse brusquement.
Phase de dépolarisation :
À mesure que l'entrée des ions Na+ diminue, les canaux potassiques voltages
dépendants s'ouvrent et les ions K+ diffuse vers l'ex de la cellule.
- l'intérieur de la cellule perd progressivement sa positivité et le potentiel de
membrane tend à revenir à son niveau de repos.
- la brusque chute de la perméabilité aux ions Na+ et la brusque augmentation
de la perméabilité aux ions K+ participent à ce processus de dépolarisation.
Hyperpolarisation tardive :
Comme les canaux K+ réagissent lentement au signal de dépolarisation, la
période de perméabilité aux ions K+, on observe un phénomène de
hyperpolarisation tardive càd une légère inflexion du trace après la courbe
représentent le PA
Le rétablissement du PR s'accouple grâce à l'activation de la pompe Na+ / K+,
ces petits changements ioniques sont rapidement corrigés.
LES RÉCEPTEURS CUTANÉS :

Les mécanorécepteurs :

Les mécanorécepteurs répondent à des stimuli mécaniques tels que le contact ou la pression
de la peau et peuvent être à adaptation rapide ou lente /

Ceux à adaptation rapide comprennent les récepteurs des folliculaires pileux (peau poilue),
les corpuscules de Meissner (dans la peau glabre : pas de poils) et les corpuscules de PACINI
(dans les tissus sous-cutanés.

Les récepteurs des follicules pileux et les corpuscules de Meissner répondent de préférence
à des stimuli d'une fréquence de 30 à 40 Hz. les corpuscules de Pacini répondent à des
simulies d'une fréquence de 250 Hz (haute fréquence)

Les récepteurs à adaptation lente comprennent le disque de Meckel et les corpuscules de


Ruffini.

Les disques de Merkel ont des champs récepteurs ponctuels alors que les corpuscules de
raffini sont activés par l'étirement de la peau

Les thermorécepteurs :

Il existe 2 types de récepteurs au chaud et au froid qui sont tous les deux à adaptation lente.

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Ils sont actifs sur une large gamme de température notamment aux alentours de 35°C

Si la T° augmente, les récepteurs du froid cessent leur activité et inversement.

Les récepteurs au chaud cessent également leur activité lorsque la température dépasse la
gamme des températures physiologiques et atteint la gamme des températures
douloureuses (>45°C)

Ils ne peuvent pas donc signaler la douleur liée à al chaleur.

Les nocicepteurs : définition et rôle physiologique :

Les nocicepteurs répondent à des stimulations qui peuvent produire une


lésion tissulaires et sont constitués de 2 catégories principales :
* les mécano-nocicepteurs
* les nocicepteurs polymodaux
Les mecanocicepteures répondent à des stimulations mécaniques comme une
piqure ou un pincement de la peau.
En revanche, les nocicepteurs polymodaux réagissent aux stimuli nociceptifs
mécaniques, thermiques et chimiques.
En effet, la réponse de ces récepteurs nociceptifs peut être amplifiée et
augmentée par un phénomène appelé sensibilisation.
Ceci peut conduire à une situation d'hyperalgésie càd une augmentation de la
sensation douloureuse.
- le cellule lysée va libérer diverses substances : des ions K+, des enzymes
capables de produire de la bradykinine, de la sérotonine, de l'histamine, des
prostaglandines. L'activation des nocicepteurs peut aussi libérer certains
neuromédiateurs comme la sub.p qui va induire une vasodilatation et une
augmentation de la perméabilité capillaire.
Tout ceci participe à la genèse des signes de l'inflammation : rougeur, chaleur,
gonflement et douleur.
CLASSIFICATION MORPHOLOGIQUE DES DIFFÉRENTES CATÉGORIES DE NEURONES :
Les neurones sont d'une grande variété morphologique selon les parties du
SN ou ils sont situés
Dans le cortex cérébral :
On distingue 2 grandes catégories de neurones :
Les neurones pyramidaux qui apparaissent de forme triangulaire sur une
coupe histologique et les neurones étoilés qui sont non pyramidaux de taille
plus petite et qui sont responsables des connexions locales, ces sont des
intersneurones.
Dans la moelle épinière :

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QE Physio Racha Ben Ammar

On observe un type de neurones particulier : la cellule de purkinje, c'est une


grosse cellule surmontée d'une dendrite volumineuse qui se ramifie en une
arborassions très dense sur un seul plan.
Dans la ME :
On rencontre de grosses cellules dans la corne ventrale : les motoneurones
dont l'axone se termine au contact des fibres musculaires squelettiques
(striées). En revanche, les neurones de la corne dorsale de la ME sont les plus
petits.
On peut également classer les neurones selon le nombre de prolongements
qu'ils émettent : on distingue 3categories :
Les neurones unipolaires, bipolaires et multipolaires
Il y'a peu d'exemples de neurones unipolaires ou bipolaires dans le SN des
mammifères.
On rencontre des neurones unipolaires (un axone et pas de dendrites) dans
les ganglions rachidiens et des neurones bipolaires (1 axone et 1 dendrite)
dans la rétine
La plupart des neurones sont multipolaires comme par exemple les
motoneurones et les neurones pyramidaux, ces neurones comptent donc un
axone et au moins 2 troncs dendritiques qui sont eux même très ramifiés.
LE FONCTIONNEMENT DES RÉSEAUX SYNAPTIQUES :
Généralement, les neurones fonctionnent en groupes et chacun de ces
groupes participe à des fonctions encore plus complexes.
Par conséquent, l'organisation du système nerveux est de type hiérarchique
et fonctionne comme une entreille dont il faut gravir les échelles 1 à 1 /
Ainsi grâce aux synapses, les neurones établissent des réseaux très complexes
qui servent à traiter les informations en provenance des récepteurs ou
d'autres groupes de neurones.
Les informations traitées seront acheminées vers d'autres destinations
(centre d'intégration, effecteurs musculaire ou glandulaires)

Réseau synaptique

Ce réseau comporte un neurone qui déclenche des réponses dans un nombre


toujours plus grand de neurones.
Les réseaux divergents sont souvent des réseaux amplificateurs des voies
sensitives et motrices.
Par exemple, un seul neurone du cortex moteur du cerveau peut faire
synapse avec des centaines d'interneurones de la moelle.
Cette divergence va permettre une e stimulation simultanée de plusieurs
milliers de fibres musculaires.
Réseau convergent :
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QE Physio Racha Ben Ammar

Dans ce type de réseau, un neurone post reçoit l'information de plusieurs


neurones pré.
Ce réseau a dans son ensemble un effet concentrateur.
Les stimuli entrants peuvent converger à partir des régions différentes
(sources multiples) ou bien à partir de la même source (converger à source
unique)
Le résultat se traduit par une stimulation ou une inhibition qui sont intenses.
Réseau reverbant ou à action prolongée :

Dans ce cas, le message franchit une chaine de neurones qui établissent tous
des synapses collatérales avec les neurones précédentes (présynoptiques)
À la suite de cette retro activation, les influx se reversent, càd qu'ils sont
plusieurs fois renvoyés dans le réseau.
Ainsi, une commande continue est produite et durera jusqu'à ce qu'un
neurone du réseau soit inhibé.
Les réseaux révertants participent à la régulation des activités rythmiques
telles que le cycle sommeil-ville, la respiration et certaines activités motrices
comme le balancement des bras pendant la marche.
L'action peut durer des secondes, des heures, voir toute la vie (rythme
respiratoire
Réseau parallèle post-décharge :4

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QE Physio Racha Ben Ammar

Les neurofibres entrantes stimule quelques neurones disposés en parallèle


qui vont à leur tour stimule une même cellule
Dans ce cas, les influx atteignent une cellule cette cellule à différents
moments.
Ceci va créer une série d'influx appelée décharge consécutive qui peut durer
15 ms.
En plus, après l'influx initial, ce réseau ne comporte pas de retroactivation,
contrairement au réseau reversant.
Une fois que tous les neurones ont produit des influx, l'activité cesse.
Il semble que les réseaux parallèles post déchargés interviennent dans des
processus mentaux exigeants tel que la pratique de mathématiques, d'autres
formes de résolution des problèmes.
L'IMPORTANCE DE LA GAINE DE MYÉLINE :
Dans les axones myélinisés, la transmission du potentiel d'action est
relativement lente, la présence de myéline joue le rôle d'un isolant et
empêche presque toutes les fuites de charge.
- la dépolarisation de la membrane plasmique d'un axone myélinisé ne peut
avoir lieu qu'à niveau de nœud de Ranvier.
C'est là où la gaine de myéline s'interrompe et où l'axone est dénudé.
En plus, la grande majorité des canaux sadiques sont concentrés au niveau
des ces nœuds.
Ainsi, le PA est obligé de se déplacer d'un nœud à l'autre (= 1 mm plus loin)
sans se dissiper dans les régions adjacents non excitables.
Ce PA ne peut être déclenché qu'au niveau des nœuds, ce type de
propagation est appelé conduction saltatoire.
La conduction saltatoire est beaucoup plus rapide que la conduction continue
d'une dépolarisation le long d'une membrane amyélinisée.
Chez certaines personnes atteints d'une maladie démyélisante comme la
sclerose en plaques, la gaine de myéline du SNC est progressivement altérée
puis disparait en laissant des plaques ou indurations inertes appelés sclérose,
c'est une maladie auto -immune que détruit la gaine de myéline et empêche
29
QE Physio Racha Ben Ammar

ou ralentit la propagation de l'influx et ceci conduit à une faiblesse musculaire


avec des maladresses, une cécité, perte de la vue et de l'incontinence urinaire
et des troubles de la mémoire. Etc.
LES MIOFIBRILLES :
Selon sa taille, chaque fibre musculaire peut posseder de certaines ou des
milliers de myofibrilles qui constituent 80% de son volume qui forment des
éléments contractiles de muscle squelettique ont un diamètre de 1 à 2 µm et
contiennent 2 types de structures encore plus petits.
+ Les myofilaments fins : actine
+ Les myofilaments épais : myosine
Les 2 types de myofilaments se chevauchent plus ou moins que le muscle est
contracté ou au repos.
Sur la longueur de chaque myofibrille, on observe une alternance de bandes
sombres et de bandes claires appelées stries : cette disposition représente
des unités fonctionnelles répétitives appelés sarcomères qui contiennent des
éléments suivantes :
Disque Z : la ligne Z qui en fait une protéine en forme de pièce de monnaie
unit les myofibrilles entre elle sur toute l'épaisseur de la cellule musculaire.
En plus les lignes Z sont des protéines de structure en zigzag qui servent de
sites de fixation pour les filaments fins.
La région myofibrille comprise entre 2 lignes Z successives porte le nom de
sarcomère et représente la plus petite unité contractile de la cellule
musculaire.
Bande I : la bande la plus claire de sarcomère, elle n'est occupée que par des
filaments fins, l'abréviation "I" vient d'isotropique qui signifie que cette région
reflète la lumière uniformément sous un microscope polaire
Une ligne Z se trouve au milieu de chaque bande I si bien que chaque moitié
de bande I appartient à 2 sarcomères différents.
Bande A : c'est la bande la plus sombre de sarcomère et elle correspond à
toute la longueur du filament épais. L'abréviation A vient de l'anistropique
signifiant que la fibre protéique de cette région disperse la lumière.
Zone H : cette région centrale de la bande A est plus claire que les autres
parties des autres externes de cette bande par ce que la zone H n'est occupée
que par des filaments épais
Ligne M : cette bande représente les protéines qui sont les protéines
d'ancrage des filaments épais. Chaque bande A est parcouru à son milieu par
une ligne M. en resumé, chaque myofibrille se compose de sarcomère (unité
contractive de base) de 2µm de long (distance Z-Z) en meme composé de
2000 filaments fins et 1000 filaments epais.
ULTRASTRUCTURE ET COMPOSITION MOLÉCULAIRE DE MYOFILAMENTS :

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QE Physio Racha Ben Ammar

Les 2 protéines contractiles du muscle sont la myosine (filament epais) et


l'actine (filament mince)
Un filament épais (diamètre 16 nm) : correspond de 200 molécules qui
ressemble à 2 bâtons de golf. (2 bâtons cylindriques entrecroisés et 2 têtes).
Au niveau moléculaire, la tige de myosine comporte 2 chaines
polypeptidiques lourdes, identiques, entrelacées.
Chaque tige se termine à l'une de ces extrémités par une tête sphérique
comprenant deux lobes, ces derniers sont également appelé ponts d'union,
sont des sites actifs de la myosine car ils lient ensemble les myofilaments
épais et minces durant la contraction.
En plus, les têtes des molécules de myosine comportent les sites de liaison de
l'actine de l'ATPase.
Les filaments fins : diamètre 7-8 mm :
Ils se composent principalement d'actine : elle est formée de sous-unités
polypeptidiques (actine globulaire ou actine G) qui portent des sites de liaison
sur lesquels les têtes de myosine se fixent lors de la contraction.
Les filaments minces comprennent plusieurs protéines de régulation
notamment la tropomyosine et la trponine
Deux brins de tropomyosine et la troponine (protéines cylindriques)
entourent le centre d'actine et la rigidifient dans un muscle au repos les
molécules de tropomyosine, bloquant les sites actifs de l'actine.
La troponine est un complexe de 3 polypeptides TNI, TNT, TNC.
Avec TNI : est une sous-unité inhibitrice qui se lie à l'actine
TNT : se fixe à la tropomyosine et l'aligne avec l'actine
TNC : se lie aux ions calcium
La tropomyosine et la troponine contribuent à la régulation des interactions
myosine actine qui se produisent au cours de la contraction.
l'alignement approprié des filaments dans le sarcomère est assuré par 2 types
de protéines = la titine et la neubuline .
La titine : connectine : après la myosine et l'actine, la titine ou connectine est
la protéine la plus abondante dans le muscle strié, représente 10% de la
masse myofibrillaire. Elle est liée aux filaments épais et s'étend de la ligne Z
de la bande I à la ligne M de la bande H. c'et une protéine geante, non
élastique qui est étroitement associée aux filaments fin (actine) et s'attache à
la ligne Z. elle régule la longueur et l'alignement des filaments fins de
sarcomère et participe au contrôle de la contraction musculaire.
SECOUSSE MUSCULAIRE :

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QE Physio Racha Ben Ammar

La secousse musculaire est la réponse d'un muscle à un stimulus liminaire mais de


courte durée, elle peut être plus à moins forte selon le nombre d'unités motrices
activés, enregistrement ou myogramme de toute secousse musculaire peut être
décomposé en 3 phases :
+ Phase de latence : elle dure qqs ms et le myogramme n'enregistre aucune réponse
+phase de contraction : c'est le temps qui s'écoule entre le début de
raccourcissement musculaire et le max de force de tension, le myogramme atteint
une amplitude maximale et cette phase dure de 10 à 100 ms.
+ Phase de relâchement : elle dure de 10 à 100 ms et correspond au retour de Ca2+
dans le RSP. Le muscle se relâche et revient à sa longueur initiale.

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