0% found this document useful (0 votes)
27 views

Chapitre 1 Resume

The document discusses various concepts in vector mechanics including: 1. It defines the scalar product of two vectors as the scalar quantity equal to the product of the magnitudes of the vectors and the cosine of the angle between them. 2. It defines the vector product of two vectors as the vector perpendicular to both vectors, with a magnitude equal to the product of the magnitudes of the vectors and the sine of the angle between them. 3. It introduces the concept of a torsion, which is defined as a set consisting of an antisymmetric vector field and its associated vector. Torsion describes the geometry and properties of vector fields.

Uploaded by

hamid ibbakh
Copyright
© © All Rights Reserved
We take content rights seriously. If you suspect this is your content, claim it here.
Available Formats
Download as PDF, TXT or read online on Scribd
0% found this document useful (0 votes)
27 views

Chapitre 1 Resume

The document discusses various concepts in vector mechanics including: 1. It defines the scalar product of two vectors as the scalar quantity equal to the product of the magnitudes of the vectors and the cosine of the angle between them. 2. It defines the vector product of two vectors as the vector perpendicular to both vectors, with a magnitude equal to the product of the magnitudes of the vectors and the sine of the angle between them. 3. It introduces the concept of a torsion, which is defined as a set consisting of an antisymmetric vector field and its associated vector. Torsion describes the geometry and properties of vector fields.

Uploaded by

hamid ibbakh
Copyright
© © All Rights Reserved
We take content rights seriously. If you suspect this is your content, claim it here.
Available Formats
Download as PDF, TXT or read online on Scribd
You are on page 1/ 31

Cours de mécanique du solide

A. Alimoussa
Faculté des Sciences et Techniques - Marrakech

Octobre 2020
Produit scalaire

On appelle produit scalaire de deux vecteurs ~a et ~b, faisant entre


eux l'angle θ
la quantité scalaire m qu'on note :

m = a~ . ~b = a b cos θ
a b
   
1 1
I si  a et  b sont les coordonnées des deux vecteurs ~a
2 2

a
3 b 3

et b dans une base orthonormée directe alors m est donné par :


~

m=a b 1 1 + a2 b2 + a3 b3
Produit vectoriel
Le produit vectoriel de deux vecteurs ~a et ~b est le vecteur ~p noté :

~p = ~a ∧ ~b

p est :
I La norme de →

p=ab sin θ
avec θ est l'angle entre les deux vecteurs ~a et ~b.
I Si ~a et ~b sont colinéaires alors ~a ∧ ~b = 0
I Le produit vectoriel est anti-commutatif : ~a ∧ ~b = −~b ∧ ~a
I Les coordonnées du vecteur ~p en fonction de ceux de ~a et ~b
sont :

a b ab − a3 b2
     
1 1 2 3
 a 2
∧ b
2
= ab
3 1 − a1 b3

a 3 b
3 ab
1 2 − a2 b1
Produit mixte

On appelle produit mixte de trois vecteurs ~a , ~b , ~c une quantité


scalaire m égale à :

m = (~a ∧ ~b) . ~c
I On a aussi :

(~a ∧ ~b) . ~c = (~c ∧ ~a) . ~b = (~b ∧ ~c ) . ~a


Double produit vectoriel

Soient ~a , ~b , ~c trois vecteurs. Le double produit vectoriel des trois


vecteurs est donné par :

~a ∧ (~b ∧ ~c )
en utilisant les coordonnées des trois vecteurs on peut montrer que :

~a ∧ (~b ∧ ~c ) = (~a . ~c )~b − (~a . ~b)~c


Division vectorielle

Soient deux vecteurs orthogonaux ~a et ~b. Il existe au moins un


vecteur ~v tel que :

~v ∧ ~a = ~b
On dit que ~v est le résultat de la division vectorielle de ~b par ~a.

~a ∧ ~b
~v = + λ~a
a 2
Moment d'un vecteur par rapport à un point

Soient un vecteur ~a lié d'origine A, porté par une droite ∆ et O un


point quelconque. On appelle moment de ~a par rapport au point O
le vecteur :

→ −→
M(O ) = OA ∧ ~a
a par rapport à un autre point
Le moment de →
− O 0 est :

→ −
→ −−→ −
M(O 0 ) = M(O ) + O 0 O ∧ →
a
Moment par rapport à un axe

Le moment d'un vecteur glissant →−a−→par rapport à un axe ∆ est la


projection sur cet axe du moment M du vecteur → a par rapport à

un point quelconque de l'axe ∆.
u un vecteur unitaire de l'axe ∆ alors le moment du vecteur
Soit →


−a par rapport à cet axe est :


u
M(∆) = M(A) . →

Ou A est un point quelconque de l'axe ∆.
Dénition de l'application antisymétrique

Soit L une application de E dans E , E étant l'espace vectoriel


associé à l'espace ane E à trois dimensions. A un vecteur → a de

E , l'application L fait correspondre un vecteur L(→
a ) de E .

L'application L est antisymétrique si, quels que soient deux


vecteurs → a et b de E , on a


− →

a . L( b ) = − b . L(→

− a)

→ − →
− → −
Dans la base i , j , k , la représentation analytique de
l'application linéaire L est une matrice L :

0 −r3 r
 
2

L= r 3 0 −r1 
−r2 r 1 0
ou r , r et r
1 2 3 sont deux nombres réels quelconques


b a)
= L(→

b 0 −r3 r a ar − a 2 r3
      
1 2 1 3 2
 b
2
= r
3 0 −r1   a 2
= ar
1 3 − a 3 r1

b
3 −r2 r1 0 a 3 ar
2 1 − a 1 r2


− →

b = R a
∧→

r
 
1


avec R = r
2
 le vecteur de l'application antisymétrique L
r
3
Champ antisymétrique I

Un champ de vecteur est déni par une une application qui à tout
point M d'un espace ane E fait correspondre un vecteur → −a (M )
de l'espace vectoriel E .
Soit M et P deux points de E , → −a (M ) et →
a (P ) les vecteurs

champs correspondants. Par dénition, le champ est antisymétrique
s'il existe une application antisymétrique telle que :
−−→
a (M ) = →

− a (P ) + L(PM )



Si R est le vecteur de L, la relation précédente s'écrit

− −−→
a (M ) = →

− a (P ) + R ∧ PM



On dit aussi que R est le vecteur du champ antisymétrique
Champ équiprojectif

Un champ de vecteurs → a est équiprojectif, si et seulement si, quels



que soient les points M et P on a :
−−→ − −−→
a (M ).PM = →

− a (P ).PM
Ce résultat signie que les projections orthogonales des vecteurs
a (M ) et →

− a (P ) sur la droite PM sont égales et de même sens.

I champ équiprojectif = champ antisymétrique
Torseurs, dénition



On appel torseur T l'ensemble d'un champ antisymétrique M et de


son vecteur R .


I M est le moment de T


I R est son vecteur.

− −

La connaissance du vecteur R et du champ M(O ) en un point O
détermine le champ en tout point P par

→ −
→ →
− −→
M(P ) = M(O ) + R ∧ OP

I Nous appelons coordonnées en O du torseur T le couple de



− − →
vecteurs [ R , M(O ) ]

− − →
I Les coordonnées en P sont [ R , M(P ) ].
Propriétés d'un torseur


− →

I T 1 =T 2 ⇔ R 1 = R 2 et il existe un point P où

→ −

M1 (P ) = M2 (P )

→ − → −
→ →
− →
− →

I T = T 1 + T 2 =⇒ M = M1 + M2 et R = R 1 + R 2 .


I Le torseur αT est le torseur de moment αM et de vecteur


αR .
Produit scalaire de deux torseurs


− −

Soient deux torseurs T 1 et T 2 de coordonnées [ R 1 , M1(O ) ] et

− − →
[ R 2 , M2(O ) ] en un point O .
Le produit scalaire de deux torseurs est le nombre réel P(O ) déni
par :

− − → →
− − →
P(O ) = R 1 .M2(O ) + R 2 .M1(O )
On peut montrer que P est indépendant du choix de point O , on
l'écrit

P = T 1T 2
Invariant scalaire d'un torseur

Le produit scalaire

− −→
R .M(A)
est indépendant du point A choisie. On l'appel invariant scalaire
du torseur.
Axe central d'un torseur I


− −

Soit T un torseur de vecteur R et de moment M. L'axe central du


torseur est la droite où le vecteur moment M(P ) en tous point P


de la droite est colinéaire au vecteur R .
Soit O un point quelconque, la position des points P est :

− −

−→ R ∧ M(O ) →

OP = + λR
R 2

avec λ est un réel quelconque :


Le moment au point P
est : →
− −→

→ R .M(O ) →

M(P ) = R
R 2
Cas particulier de torseurs



I couple : un torseur dont le vecteur R est nul. Le champ de
vecteurs de ce torseur est un champ uniforme.

→ −

M(P ) = M(Q )
quelque soit les points P et Q
I glisseur : un torseur pour le quel il existe un point A tel que

→ →

M(A) = 0 . En tout point de la droite passant par A et


parallèle R le moment est nul. Cette droite s'appelle le
support du glisseur.
Exemple de torseur

Le moment d'un ensemble de vecteurs en un point de l'espace




dénie un torseur dont le vecteur R est la résultante des vecteurs
Exercices d'application
Exercice 1 :→

− → − −
Soit ( i , j , k ) une base orthonormée directe. Dans la gure on a
plusieurs présentations de cette base, complète chaque présentation
avec le troisième vecteur manquant.
Solution
Exercice 2 :
Un support est accroché au mur au point B et au point est soumis

− →

à une force de F de 800N . Calculer le moment de F au point B .
Solution :

→ − →
− → −
On choisie un repère R(O , i , j , k ) comme sur la gure, et on
utilise le mètre comme unité de mesure (le système SI). Alors on a
−→ − −→
→ →
− →
− →
− →

OB = 0.2 i , OA = 0.16 j et F = 800(cos ( π3 ) i + sin( π3 ) j )


le moment de F au point B est :
−→ −→ → −
M(B ) = BA ∧ F
−→ −→ −→ →
− →

BA = OA − OB =→−
−0.2 i + 0.16 j , on trouve
−→
M(B ) = −202.56 k (Nm)
Exercice 3 :
Une barre de 4.80 m de long est soumise aux forces indiquées.
I Calculer le torseur des forces au point A, puis au point B .
I Quel est le torseur des forces de réaction si la barre est en
équilibre ?
Solution :
I la résultante du torseur des forces est

− →
− → − → − →
− →

R = F1 + F2 + F 3 + F4 = (150 − 600 + 100 − 250) j

− →

R = −600 j , Le moment des forces au point A est :
−→ −→ → − −→ → − −→ → − −→ → −
M(A) = AA ∧ F1 + AC ∧ F2 + AD ∧ F3 + AB ∧ F4
−→ → −→ − −→
→ →
− −→ →

AA = −0 , AC = 1.6 i , AD = 2.8 i et AB = 4.8 i on trouve
alors

→ →

M(A) = −1880 k

− → − → − → −
Donc le torseur des forces F1 , F2 , F 3 , F4 est T qui a pour

− − −
→ → →

coordonnées [ R = −600 j , M(A) = −1880 k ].
Connaissant le moment au point A on calcule le moment au
point B

→ −→ →
− −→ →
− →
− →

M(B ) = M(A) + R ∧ AB = −1880 k + (−600 j ∧ 4.8 i ) =


1000 k
Un objet est en équilibre si le torseur de toutes les forces qui lui
sont appliquées est le torseur nul.

→ − →
I Soit Tr [Rr , Mr (A)] le torseur des forces de réaction. Le torseur
de toutes les forces appliquées à la barre est Tr + T , ce

− − → → −
torseur doit être nul donc R + Rr = O et
−→ −→ →

M(A) + Mr (A) = 0 , on obtient alors

→ − −
→ → →

Tr [Rr = 600 j , Mr (A) = 1880 k ]
Exercice 4 :
Deux forces parallèles de 60N chacune sont appliquées à un levier
comme illustré.
I Calculer le torseur de ces deux forces.
I Quelle est la nature de ce torseur ?
Solution :

− →
− →
− →
− →

I On a F1 = 60(cos (20◦ ) i + sin(20◦ ) j ) , F2 = −F1 et
−→ →
− →

BC = 0.36(cos (55◦ ) i + sin(55◦ ) j ).

− →
− → − →

La résultante est R = F1 + F2 = O . Le moment du torseur au
−→ −→ → − −→ → −
point B est M(B ) = BC ∧ F1 + BB ∧ F2

→ →

M(B ) = −12.39 k
I Ce torseur est un couple.
Exercice 5 :
Un homme soulève une barre de 10 kg, d'une longueur de 4 m, en
tirant sur une corde. Trouvez le tension T de la corde et la réaction
en A

You might also like