Cours Mai Ii V3
Cours Mai Ii V3
G3 INFORMATIQUE DE GESTION
L’émergence d’une institution (entreprise) se justifiera non seulement par la rigueur dans
l’administration mais aussi par l’implantation d’un système informatique dans tous ses services.
La conception d'un système d'information permettra après un temps, la réalisation d’un logiciel.
Cette réalisation n'est pas évidente car elle appelle à réfléchir sur l'ensemble de l'organisation. La
phase de conception nécessite des méthodes permettant de mettre en place un modèle sur lequel on va
s'appuyer pour avoir une application (logiciel). La modélisation consiste à créer une
représentation virtuelle d'une réalité de telle façon à faire ressortir les points aux quels on s'intéresse.
Ce type de méthode est appelé analyse. Il existe plusieurs méthodes d'analyse, celle qu’on doit voir
graduat en informatique de gestion qui l’aura suivi avec attention sera capable, grâce aux explications
utilisant la méthode MERISE deuxième génération et cette analyse conduira à proposer les modèles
OBJECTIFS SPECIFIQUES
- Déterminez et définir les différentes contraintes sur les sous-types et sur les associations ;
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METHODES D’ANIMATION DU COURS
Pour que les objectifs ci-dessus soient atteints, les méthodes suivantes seront utilisées :
- Le learning by doing pour permettre aux étudiants d’avoir une idée pratique et se
- Un travail dirigé sera organisé après chaque 15h du cours pour permettre l’évaluation de la
théorie à la pratique.
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PLAN DU COURS DETAILLE
INTRODUCTION
4. Méthodologie d’enseignement
5. Evaluation
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CHAPITRE QUATRIEME : CONCEPTION D’UN SYSTEME D’INFORMATION
ORGANISATIONNEL
INFORMATISE
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE
2001.
https://sites.google.com/site/coursdinformatiqueenligne/cours/merise/methode-d-analyse
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INTRODUCTION GENERALE
L’émergence d’une institution (entreprise) se justifiera non seulement par la rigueur dans
l’administration mais aussi par l’implantation d’un système informatique dans tous ses services.
La conception d'un système d'information permettra après un temps, la réalisation d’un logiciel.
Cette réalisation n'est pas évidente car elle appelle à réfléchir sur l'ensemble de l'organisation. La
phase de conception nécessite des méthodes permettant de mettre en place un modèle sur lequel on va
s'appuyer pour avoir une application (logiciel). La modélisation consiste à créer une
représentation virtuelle d'une réalité de telle façon à faire ressortir les points aux quels on s'intéresse.
Ce type de méthode est appelé analyse. Il existe plusieurs méthodes d'analyse, celle qu’on doit voir
graduat en informatique de gestion qui l’aura suivi avec attention sera capable, grâce aux explications
utilisant la méthode MERISE et cette analyse conduira à proposer les modèles qui permettront la
8. Objectifs spécifiques
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- Mettre en interaction les données aux traitements
Pour que les objectifs ci-dessus soient atteints, les méthodes suivantes seront utilisées :
- Le learning by doing pour permettre aux étudiants d’avoir une idée pratique et se
- Des travaux pratiques (individuel et en groupe) seront organisés de manière que les
- Un travail dirigé sera organisé après chaque 15h du cours pour permettre l’évaluation de la
théorie à la pratique.
N.B : les notes de ce cours sont entièrement issues de ouvrages de MERISE cites en
bibliographie.
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CHAPITRE PREMIER : NOTIONS DE BASE
a. Un système :
b. Un système d’information :
Une partie du système d’information peut être informatisée. Nous parlons alors de
système informatisé. Ce système informatisé prend appui sur un système informatique
composé de matériel et logiciel de base.
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systèmes. Le système d’information de pilotage et le système d’information opérant. En effet,
l’information traitée par chacun de ces systèmes n’est pas de même nature. Par conséquent,
les systèmes informatisés traitant ces deux types d’informations seront bien évidemment
différents.
Les méthodes d’étude des systèmes d’information ont pour objectif de décrire ces
systèmes à l’aide de modèles, puis de réaliser les systèmes informatisés en découlant. La
méthode Merise fait partie de cette gamme de méthodes.
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CHAPITRE DEUXIEME : GESTION D’UN PROJET INFORMATIQUE.
Par définition, la gestion de projet informatique est le fait d’élaborer une politique par le
biais d’une équipe compétente, dirigée par un chef de projet.
Un projet informatique implique le fait de développer un nouveau logiciel ou d’installer
une solution de système d’information.
3. Un consultant extérieur
4. Quelques utilisateurs
5. Un ingénieur en organisation
L’informaticien responsable du projet et les différents membres de service plus un membre du comité
de gestion ou de direction vont constituer le comité informatique. Ce comité constitue le trait d’union
entre la direction générale et les utilisateurs, notamment pour le suivi de conduite et de la réalisation
du projet.
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• Connaissances générales en informatique : architecture des systèmes, bases de données,
méthodologies de développement,…
• Excellentes connaissances des langages de programmation spécifiques à l’Internet et à
l’Internet mobile (CSS, Java/J2EE, XHTML, AJAX, PHP, ActionScript, framework…)
• Connaissance des SGBDR.
• Maîtrise des méthodologies de développement (cycle en V, en escargot, méthode « agile
» …) et des méthodes orientées objet.
Les techniques utilisées lors de l’analyse de l’existant pour recueillir les données sont multiples,
cependant en informatique les techniques comme :
- L’interview
- L’observation
- Documentaire
- Questionnaires (Enquête) sont les plus utilisées.
a. L’interview ou entretien
C’est la technique la plus utilisée pour étudier le système existant.
Les entretiens : sont les interviews à travers lesquels on peut poser les questions pour connaitre en
détail ce qui ne fonctionne pas et ce qu’on peut améliorer.
La technique d’interview nécessite une préparation, ainsi l’analyste doit établir avant l’interview, les
différentes questions à poser aux interlocuteurs ces questions sont souvent conçu à l’aide des outils
informatiques. Cependant l’expérience de l’analyste compte beaucoup au cours de l’interview et à la
fin de l’interview.
- Ne pas utiliser les termes trop techniques ;
- Etre bien habillé ;
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- Préparer les questions ;
- Rappeler toujours le but de votre visite ;
- Ne pas interrompre celui qui parle ;
- Promettre toujours de passer une fois le travail terminer ;
- Maitriser la langue du travail.
b. L’observation
L’observation nécessite la présence de l’analyste dans les différents postes de travail concernés par
l’application. On recommande toujours au niveau de chaque poste de travail, un délai d’au moins
deux semaines pour observer (voir) la façon de travailler de l’agent ainsi que les documents traités.
c. Technique documentaire
Cette méthode consiste à consulter les documents existants afin de se faire une idée sur la pertinence
des informations contenues dans ce document. Dans le cas où l’entreprise garde des archives, ainsi on
peut toujours se référer à ces archives, pour récolter les données désirées.
d. Technique de questionnaires
Cette technique nécessite des moyens financiers énormes, liés aux problèmes des ressources humaines
et autres.
En outre, cette technique nécessite la présence des spécialistes dans l’élaboration des questions qui
peuvent être de types fermés ou ouverts.
NB :
- Les étapes évoquées ci-dessus sont appelées étapes préliminaires ou travaux
organisationnels.
- Après avoir défini les objectifs, formés des groupes d’études, planifier les travaux choisi les
techniques de récoltes de données, on peut alors passer à l’analyse du système existant.
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L’analyse de l’existant permet de comprendre la nature du système actuel, décrit la solution présente
du domaine d’étude au terme d’organisation1.
Ainsi l’analyse de l’existant est nécessaire car elle permet de répondre à la question oui ou non faut-il
informatiser.
L’analyse de schéma de circulation des informations (circuit) est l’une des méthodes utilisées pour
représenter ou analyser les flux d’information entre services. C’est la partie la plus essentielle au
niveau de l’analyse de l’existant.
Dans la pratique, il existe différents diagrammes pour présenter la circulation des informations ou la
présentation du circuit des informations.
Dans ce cas, on présente les différentes opérations ainsi que les services concernés par les opérations.
Tout en tenant compte de poste de travail lors de la description de flux d’information, on utilise les
symboles informatiques appropriés.
- Analyse de la structure
Après avoir analysé la structure de l’entreprise, on peut alors procéder à l’étude de poste de travail.
L’analyse de poste permet de répertorier de manière impersonnelle tous les critères exigibles pour
accéder aux différents postes faisant partie de service à informatiser. Elle permet aussi de décrire les
attributions de chaque poste.
Un poste de travail est défini comme une entité qui exerce une activité au sein d’un service ou d’un
département.
Le poste de travail, concerne chaque service et chaque département, ainsi l’analyste pour réaliser ce
travail aura comme point de référence, la structure de l’entreprise.
- Analyse de documents
Cette étape consiste à analyser et décrire tous les documents entrant, restant et sortant du service ou
département à informatiser. L’analyse de documents utilisés commence par l’énumération de
documents suivants :
1
MVIBUDULU-KALUYIT, Note de cours de Méthode d’analyse informatique, G3 info/jour ISC-Gombe, inédit
2011-2012
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- Documents reçus par le service en provenance d’autres services internes ou externes de
l’entreprise ;
- Documents établis et conserves par le service ; et
- Documents diffuses par le service.
Pour chacun de ces catégories de documents, on cherche à connaitre leur code, leur nature, leur
fréquence et leur volume.
Cette analyse consiste à recenser les différents matériels utilisés dans le service ou département à
informatiser pour traiter les informations.
A partir des informations des moyens de traitement, l’analyste peut lors de la recherche de solution
proposée le type des solutions appropriées pour les matériels futurs à utiliser pour traiter les
informations.
- Diagnostic de l’existant
Le diagnostic de l’existant consiste à examiner les points forts et les points faibles de système existant.
Lors de diagnostic, on essaye de passer en revue toutes les étapes de l’analyse de l’existant en
commençant par l’analyse de la structure jusqu’à l’analyse de flux de l’information. Compte tenu du
fait que l’informatisation ne s’improvise pas, le diagnostic de l’existant permet de détecter les points
forts et les anomalies de système actuel afin de se décider sur l’opportunité ou l’inopportunité de
l’informatisation.
Le diagnostic de l’existant se termine par les deux sous sections ci-après :
- Proposition des solutions ; et
- Choix de la meilleure solution.
▪ Le dictionnaire des données
Le dictionnaire des données est un document qui permet de recenser, de classer et de trier toutes les
informations (les données) collectées lors des entretiens ou de l'étude des documents. Le dictionnaire
peut être plus ou moins élaboré selon le niveau de granularité souhaité. En voici un exemple :
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Figure 3: Dictionnaire de données
Nom de la donnée : cette cellule recevra une donnée, par exemple : Nom client.
Format : ici sera indiqué le format de la donnée, par exemple : alphabétique.
Longueur : la longueur approximative ou exacte de la donnée sera indiquée, par exemple : 30.
Type : une croix sera inscrite dans la colonne pour indiquer si la donnée est élémentaire ou
calculée.
Règle de calcul : ici sera indiquée de manière claire la formule ou le calcul nécessaire à
appliquer pour obtenir la donnée.
Règle de gestion : dans cette zone sera indiquée, si nécessaire, la règle de gestion inhérente à
la donnée.
Document : la rubrique document permet de saisir le document dans lequel a été trouvée la
donnée.
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CHAPITRE TROISIEME : LA METHODE MERISE DEUXIEME GENERATION
Chaque méthode possède un ensemble de documents. Les méthodes se diffèrent aussi par le
vocabulaire utilisé ainsi que le découpage des étapes en particulier.
✓ Modèle qui permet de simplifier le système d'information ainsi que son organisation ;
✓ La démarche qui permet à l'utilisateur d'employer cette méthode ;
✓ Le langage qui permet de décrire les images du système d’information ;
✓ Les outils : principalement les logiciels qui accompagnent cette méthode.
Le but de la méthode Merise est de recenser la totalité des informations dont l'organisme a besoin pour
assurer toute ou une partie de ses activités fondamentales. Le point fort de Merise réside dans le fait
qu'elle est une démarche par étapes et par niveaux.
La méthode MERISE s'appuie sur une approche systémique des systèmes d'information.
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La méthode MERISE/2 est une extension de la méthode MERISE permettant à gérer les objets
spécifiques, simplifier certains formalismes et visualiser certaines contraintes.
III.2. Les étapes de la démarche MERISE
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3. Étude détaillée
4. Étude technique
5. Réalisation
• Programmer ;
• Faire des jeux d'essai.
6. Mise en œuvre
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III.4. La différence entre MERISE et MERISE 2.
- Au niveau conceptuel, les évolutions par rapport à MERISE sont :
o Modification des modèles conceptuels de traitement en modèles conceptuels de
traitement analytique (MCT--> MCTA) ;
o L’extension du MCD ;
o L’introduction des CVO
- Le formalisme introduit dans Merise 2 (MCTA) se distingue du formalisme classique de
Merise (MCT) par les points suivants :
o Il met en évidence l'interaction entre les données et les traitements (grâce au
CVO),
o Il s'appuie sur une définition rigoureuse des événements déclencheurs,
o Il permet de représenter le parallélisme de certains traitements,
o Il prend en compte le cas où à l'arrivée d'un événement le système ne se trouve pas
dans l'état qui permettrait à une opération de se déclencher,
o Il distingue les événements déclencheurs des opérations et les ressources (données
consultées) nécessaires à l'exécution de ces opérations.
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CHAPITRE QUATRIEME : CONCEPTION DU SYSTEMES D’INFORMATION
ORGANISATIONNEL
L'informatique consiste à mettre à disposition de l'utilisateur des moyens ou des outils de gestion
informatique. Avant de spécifier les moyens informatiques, il est nécessaire de définir le travail de cet
ou de ces utilisateurs finaux, de définir l'organisation du travail au sein de l'entreprise. Afin de
déterminer cette organisation, l'analyse des objectifs et des fonctions majeures de l'entreprise doit être
menée. Ainsi, l'informatisation est conçue en fonction de l'organisation et l'organisation en fonction
des objectifs à atteindre.
L'enchaînement de l'informatique, de l'organisation et de la fonction nécessite un découpage en
niveaux de la démarche d'informatisation. Ces niveaux sont nommés conceptuel pour l'étude des
fonctions et organisationnel pour l'étude de l'organisation.
Ce chapitre traite des raisonnements mis en œuvre par le concepteur pour l’élaboration des modèles
nécessaires à la compréhension et à la conception du système d’information organisationnel (SIO).
Il précise comment élaborer et exprimer les différents modèles de données et de traitements de niveau
conceptuel et organisationnel qui spécifient ce SIO.
Notons que dans ce chapitre, la présentation des différents modèles associés au SIO concerne
essentiellement la dimension du cycle d’abstraction de la méthode (les raisonnements).
Deux niveaux interviennent lors de la conception d’un SIO, il s’agit de :
- Niveau conceptuel ; et
- Niveau organisationnel.
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- Diagramme de flux,
- Modèle conceptuel des données analytique (MCDA),
- Modèle conceptuel de traitement analytique (MCTA),
- Cycle de vie des objets (CVO),
1) Le modèle de contexte (MC) où le domaine d’étude est vu comme une boite noire. On ne représente
que les flux extérieurs au domaine.
2) Le modèle de flux de données (DFD) ou encore modèle de flux conceptuels (MFC) où l’on détaille
les activités du domaine d’étude. On représente aussi les flux internes au domaine.
- Domaine d’étude
Dans les modèles de flux, le domaine d'étude est représenté par un rectangle à trait plein. Le nom du
domaine est placé à l’intérieur du rectangle.
- Acteur externe
Un acteur externe est un élément émetteur ou récepteur de données, situé hors du système
d'information étudié.
Dans les modèles de flux, un acteur externe est représenté par un cercle plein. Le nom de l’acteur est
placé à l’intérieur du cercle.
- Domaine connexe
Dans le modèle de flux, un domaine connexe est représenté par un rectangle (ou un rond). Le nom du
domaine connexe est placé à l’intérieur du rectangle.
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- Activité
L’activité est un ensemble de traitements homogènes qui transforment ou manipulent des données.
Une activité peut souvent être vue comme un sous-domaine d’étude, un morceau du domaine
d’étude.
Chaque activité peut être éclatée. Cet éclatement se traduit alors par l’élaboration d’un nouveau
diagramme qui décompose ce processus éclaté en plusieurs processus plus élémentaires.
Dans les modèles de flux, une activité est représentée graphiquement par un rectangle. Le nom de
l'activité est placé à l’intérieur du rectangle.
- Flux de données
Un flux est un transfert d’informations entre composants du système. Le composant peut être un
domaine, une activité ou un acteur externe.
Dans les modèles de flux, un flux de données est représenté graphiquement par une flèche orientée du
composant émetteur du flux vers le composant récepteur. Le libellé du flux est inscrit en regard de la
flèche tracée.
Formalisme graphique illustrant par exemple un échange entre un acteur externe et le domaine d'étude
:
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Exemple de modèle de contexte : au sein d’une société commerciale, on étudie le domaine « gestion
des ventes ».
Remarque :
On ne fait pas apparaître les flux entre acteurs externes et domaines connexes, ou entre les domaines
connexes.
Exemple : le flux correspondant à la livraison de marchandises n’apparaît pas.
Ce modèle permet de décider quelles activités, inter-reliées de quelle manière, permettront de résoudre
au mieux le problème posé, et cette réflexion est menée sans s'encombrer dans un premier temps du
comportement du système (ordonnancement, règles d'émission, synchronisations…).
Les modèles de flux conceptuels permettent de décomposer le domaine d’étude en activités. Il n’y a
pas ici de notion d’organisation mais d’objectifs à réaliser. On représente les flux entre activités et
avec l’environnement.
Pour analyser les communications et les activités, on procède par « zooms » successifs sur le domaine
étudié pour élaborer des modèles de plus en plus détaillés qui permettront d'avoir une cartographie
détaillée du système et de préparer le passage au modèle conceptuel de représentation des traitements.
Le modèle de contexte est également appelé le diagramme de flux de données de niveau 0. Nous
obtenons ensuite des diagrammes de premier, deuxième, troisième, … niveau, par éclatements
successifs des activités à chacun de ces niveaux.
La décomposition d’un domaine ou d’une activité en plusieurs activités peut faire apparaître de
nouveaux flux dus :
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Exemple : si on reprend le modèle de contexte précédent, on s’aperçoit que le domaine des ventes
peut être éclaté en trois activités. Nous obtenons ainsi le diagramme de flux de données de niveau
1:
Remarque :
On peut décomposer le modèle de flux de niveau 1 en un modèle de flux de niveau 2 et etc jusqu’à
arriver à un modèle où l’activité correspond à une opération au sens Merise (règle d’ininterruption).
Exemple : l’activité « gestion des factures » peut être encore décomposée en activités « facturation » et
« Suivi des règlements ».
Pourquoi décomposer ?
- Pour désagréger les groupes de flux, pour arriver à la définition des flux-types du domaine
étudié
- Pour préparer l'étude dynamique du système d'information, pour arriver à l ’identification des
processus et des opérations conceptuelles
Comment décomposer ?
- Identifier les groupes de données entrant et sortant du domaine d’étude pour construire le
modèle de contexte
- Identifier les activités générant ou traitant les flux de données pour construire le DFD de
niveau 1 (approche par les données) ou identifier une activité de niveau 1 comme un ensemble
d ’activités participant à une même finalité (approche par les objectifs)
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Jusqu'où décomposer ?
Lorsqu'une activité a atteint le niveau d'interruptabilité (dès lors que le traitement est déclenché, il se
déroule sans attente de ressources complémentaires extérieures). L'activité est alors une opération
conceptuelle qui sera décrite lors de l'étude dynamique du SI dans le MCTA.
Dans les années 1990 un certain nombre d’éléments ont été ajoutés au MCD de la MERISE originale
afin de lui permettre de spécifier un certain nombre des choses qui n’étaient pas faisable avec la
première version de la méthode. Le résultat de ces ajouts est appelé modèle conceptuel de données
analytique (MCDA).
Le MCDA permet :
a. Définition
Le modèle conceptuel des données est une représentation statique du système d’information de
l’entreprise. Au niveau conceptuel, il s’agit de modéliser les données fondamentales de l’entreprise
(les invariants décrits par les règles de gestion). Il ne doit être fait aucune hypothèse sur l’utilisation
ultérieure de ces données.
b. Vocabulaire
▪ Propriété
La propriété correspond à la plus petite partie logique d’information manipulée dans l’entreprise, il
peut s’agir d’une propriété simple comme une référence ou un nom, mais aussi d'une propriété
composée comme une date ou une adresse.
Il faut autant que possible :
o Éviter les propriétés calculables et redondantes,
o Faire la chasse aux synonymies (référence article et num de produit) et aux polysémies
(préciser s’il s’agit de l’adresse du client ou celle du fournisseur).
Les propriétés sont les informations de base du système d'information. Un client possède un numéro
de client, un nom, un prénom, habite à une adresse précise, etc. Ces informations élémentaires
essentielles sont des propriétés.
Les propriétés disposent d'un type. Elles peuvent être numériques, représenter une date, leur longueur
peut être aussi définie. Par exemple : le nom est une propriété de type alphabétique et de longueur 50,
c'est-à-dire que la valeur saisie ne comportera aucun chiffre et ne dépassera pas cinquante caractères.
Les types ne sont pas décrits au niveau conceptuel, car ce niveau est trop proche de la définition du
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système physique. Nous y reviendrons plus tard.
▪ Objet type (ou individu)
L’objet est un regroupement de propriétés (ou attributs). Il est le reflet d’une entité de l’organisme
dotée d’une existence propre. Il est identifiable et ne doit représenter qu’un seul concept sémantique.
Chaque propriété d’un objet peut être assimilée à une variable. Les valeurs qui lui seront affectées
représentent les occurrences de cette propriété. Si l'on affecte une valeur à chacune des propriétés
composant un objet, on obtient une occurrence de celui-ci.
- L’identifiant (clé) : Une de ces propriétés à un rôle bien précis, c'est l'identifiant nommé aussi
la clé. L'identifiant permet de connaître de façon sûre et unique l'ensemble des propriétés qui
participent à l'entité. Par exemple, le fait de connaître la ville d'un client permet-il de connaître son
nom ? La réponse est non. La connaissance du nom du client permet-elle de connaître sa ville ? La
réponse est toujours non, car en cas d'homonymie la confusion entre OMARI LUKENDO de
l’ISC/Bukavu et OMARI LUKENDO de l’ISC/Uvira aussi est totale.
II faut donc trouver, ou inventer, une propriété qui lorsque sa valeur est connue permet la
connaissance de l'ensemble des valeurs qui s'y rattachent de façon formelle.
Ainsi, lorsque le numéro du l’assistant est connu, son nom, son prénom et toutes les valeurs des autres
propriétés qui s'y rattachent sont connues de façon sûre et unique.
Au niveau du formalisme, cette propriété se souligne ou on la précède de signe dièse #.
D’où, l'identifiant d'un objet est une propriété ou un ensemble de propriété qui permet de connaître
sans ambiguïté chacune de ses occurrences. Dans l’exemple ci-dessus, il s'agit de la propriété
Référence.
Relation
Représente une association entre plusieurs objets ; son existence est conditionnée par celles de objets
mis en relation (par exemple la relation "commander" entre client et commande).
La relation peut être vue comme une association entre divers objets du modèle. Elle est la traduction
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des verbes du langage de l’entreprise. La relation COMMANDER entre COMMANDE et CLIENT
est la traduction de la phrase : "un client peut passer une ou des commandes". Cette association
permet en particulier de savoir à qui livrer ou facturer une commande.
Contrairement aux objets, une association n’a pas d’existence propre. Son existence est conditionnée
à celle des objets qui la composent.
L’ensemble des objets entrant dans la composition d’une relation est appelé collection de la relation,
celle-ci comportant au moins deux objets. La dimension de la relation est égale au nombre d'objets de
sa collection. Elle est dit n-aire (binaire, ternaire.) ou de dimension n (2, 3..).
On peut avoir :
- La relation réflexive,
-
Une relation peut ou non être porteuse de propriétés.
Relation réflexive : Elle relie un objet à lui-même. Une occurrence de la relation associe une
occurrence de l'objet à une autre occurrence de ce même objet (exemple PARENTE).
▪ Cardinalités
Indiquent pour chaque couple objet-relation les nombres minimum et maximum de valeurs de la
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relation pouvant exister pour chaque valeur d'objet.
Par exemple, dans la relation "commander » entre client et commande les cardinalités du couple
client-commander sont (0,n) si un client peut exister comme prospect, il peut ne pas avoir passer
de commandes, d'autre part un client peut avoir n commandes, les cardinalités du couple
commande-commander sont (1,1) une commande intervient dans une et une seule relation
car elle concerne un et un seul client.
Les cardinalités représentent pour chaque couple objet-relation les nombres minimum et maximum
d’occurrences de la relation pouvant exister pour une occurrence d’objet. Elles mesurent donc la
participation des occurrences d'objets aux relations.
• (0,1) : une occurrence d'objet peut exister sans pour autant participer à la relation (0) et ne
participe jamais plus d'une fois.
• (0,n) : c'est la cardinalité la plus ouverte; une occurrence d'objet peut exister sans pour autant
participer à la relation (0) et peut participer sans limitation.
• (1,1) : une occurrence d'objet participe une et une seule fois à la relation.
• (1,n) : une occurrence d'objet participe au moins une fois à la relation et peut participer sans
limitation.
Pour être complet, un modèle conceptuel doit comporter les cardinalités correspondantes à chaque
couple objet-relation. Les diagrammes d’occurrences mais surtout les règles de gestion aident à
déterminer les cardinalités. Elles sont des traductions de règles de gestion.
Figure 9: Cardinalité ?
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Figure 10: Diagramme d’occurrences
Du diagramme d'occurrences ci-dessus il ressort qu'un article peut être en stock dans plusieurs dépôts,
qu'un article peut ne pas être en stock et qu'à un moment donné un dépôt peut être vide.
Règles de gestion :
Un article peut exister sans être stocké.
Il peut être stocké dans plusieurs dépôts.
Un dépôt peut exister même s'il ne stocke rien.
❖ Lecture de la cardinalité
Exemple d’un client qui commande un article
- Combien de fois au minimum un client peut-il commander un article ?
- Combien de fois au maximum un client peut-il commander un article ?
À la première question, nous pouvons répondre qu'un client, pour être client, doit commander au
moins un article.
À la deuxième question, nous pouvons répondre qu'un client peut commander plusieurs articles.
Voici comment symboliser cet état :
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Le n représente la notion de « plusieurs » ; ici nous avons représenté le fait qu'un client peut
commander un ou plusieurs articles.
II faut que nous nous posions les mêmes questions pour l'article :
- Combien de fois au minimum un article peut-il être commandé par un client ?
- Combien de fois au maximum un article peut-il être commandé par un client ?
Pour le minimum, nous pouvons l'interpréter de la façon suivante :
- A-t-on des articles qui ne peuvent jamais être commandés ?
- Si nous répondons oui dans ce cas la cardinalité minimale est 0.
Pour le maximum :
- A-t-on des articles qui peuvent être commandés plusieurs fois ?
- Nous pouvons espérer que oui, dans ce cas la cardinalité maximale sera n.
Voici le schéma finalisé :
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Exemple : dans une entreprise industrielle, les ordres de fabrication sont établis par le siège en
direction de divers sites de production. On suppose la règle de gestion suivante :
• un ordre de fabrication ne concerne qu'un seul site.
▪ L'objet générique ou sur-type porte les caractéristiques communes aux objets spécialisés.
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▪ Chaque sous-type hérite des propriétés et des relations du sur-type.
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Figure 21: Sous type de relation
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a. Contraintes de base : couverture et disjonction
- Contrainte de couverture : toute occurrence de l'objet générique doit appartenir à au moins un
des sous-types.
- Contrainte de partition
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- Contrainte de totalité
Une personne physique peut être à la fois Particulier et Entrepreneur individuel, elle est l'un ou
l'autre.
- Contrainte d’exclusion
Un contrat ne peut être à la fois un contrat de crédit et un contrat d'épargne, il existe d'autres types
de contrats.
Une contrainte de partition permet d'exprimer que toutes les occurrences d'un objet (dit objet pivot)
impliqué dans deux (ou plus) relations sont présentes dans une et une seule d'entre elles (ou exclusif).
Toute personne est soit résidente en France soit résidente à l’étranger, mais ne peut être les deux.
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Figure 28: Partition
Une contrainte de totalité permet d’exprimer que toutes les occurrences d’un objet (dit objet pivot)
impliqué dans deux (ou plus) relations sont présentes dans au moins l'une d'entre elles (ou inclusif).
Toute personne est étudiante dans un établissement, ou salarié dans une entreprise ou les deux à la
fois.
Note : Pour les contraintes de partition, d’exclusion et de totalité, si aucun objet pivot n’est
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- Contrainte d'inclusion
Cas 1 : pas d'objet pivot explicitement désigné
Une contrainte d’inclusion permet d’exprimer que l’ensemble des occurrences d’une relation est inclus
dans l'ensemble des occurrences d'une autre relation.
Le président du comité d’organisation d’une conférence est choisi parmi les membres du comité
d'organisation (de cette même conférence).
Note : dans le cas 1 le pivot est constitué des deux objets Personne et Conférence.
- Contrainte d'égalité
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Une contrainte d'égalité est une combinaison de deux inclusions symétriques.
Tout employé rattaché à un service dépend de l'un des sites de l'entreprise. Inversement tout employé
dépendant d'un site doit être rattaché à un service.
La modélisation des aspects dynamiques repose sur le concept d’événements vus comme des
stimulateurs de l'activité. Il s’agit d’obtenir une représentation de l’enchaînement des opérations du
système et des conditions de déclenchement de son activité par des stimulations extérieures.
La dynamique du fonctionnement obéit à des règles issues d'un enrichissement des concepts des
réseaux de Pétri.
❖ Evènement
C’est la représentation d'un fait nouveau pour le système étudié ; ce fait est porteur d'information.
C’est par exemple l'arrivée d'une déclaration de sinistre dans une compagnie d'assurance. Cet
événement est porteur d'informations concernant l'assuré, le bien assuré et le sinistre affectant
celui-ci.
- Opération
C'est la réaction du système, sous forme de traitements, face à l'arrivée d'un événement ou d'un
ensemble événements. L'arrivée de l’événement "Déclaration de sinistre" déclenche l'opération
"vérifier la garantie".
- Résultat
C'est la représentation de la réponse du système, générée par une opération. L'opération "vérifier
la garantie" produit les résultats "sinistre pris en compte" ou "sinistre rejeté".
- synchronisation
C'est la représentation d'une pré-condition au déclenchement d'une opération. Elle peut faire intervenir
plusieurs événements. Le déclenchement de l’opération "rembourser assuré" est conditionné par la
présence des événements "rapport d'expertise" ET "facture de réparation".
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Figure 35: Concepts de base de MCT
b. Evènement
Un événement est une circonstance portée à la connaissance du système et à laquelle il doit réagir.
Pour qu'il y ait événement il faut que certaines conditions soient vérifiées :
- il doit se produire quelque chose (à l'extérieur ou à l'intérieur de l'organisation),
- ce fait doit être perçu par le système (qui devra donc se doter des moyens appropriés
de le percevoir)
- ce fait n'intéresse le système que dans la mesure où il est identifié comme un
déclencheur possible de son activité.
On distingue plusieurs types d’événements :
• Les événements que le système perçoit en provenance de l'extérieur et sur lesquels il n'a
aucune maîtrise : les événements externes ;
• Le résultat d'une opération peut participer en tant qu’événement au déclenchement de
l'opération suivante. On parle d’événement interne. Ce type d’événement ne peut déclencher
l'opération suivante que s'il est combiné avec au moins un autre événement. Si ce n'est pas le
cas, l’événement ne doit pas apparaître dans le modèle conceptuel, il s'agit la plupart du temps
d'un résultat intermédiaire de l'opération.
• Un résultat ne participant pas à la poursuite de l'activité du système et destiné à être émis vers
l'extérieur : on parle alors d’événements résultats ou simplement de résultats.
c. Synchronisation
Il est fréquent de rencontrer des opérations dont le déclenchement est conditionné par plusieurs
événements. Il faut alors représenter les conditions d'entrée, c'est à dire préciser quelles sont
les associations d’événements dont la présence est indispensable au déclenchement de
l'opération.
Cette représentation se fait par la synchronisation.
La synchronisation est à la fois une association d’événements "candidats" et une expression
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booléenne formée à partir des opérateurs ET et OU.
Pour faciliter la lecture il est recommandé d'attacher à chacun des événements concernés un label plus
facile à manipuler que le nom de l’événement et qui représente une occurrence de l’événement.
d. Opération
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Figure 37: Opération
Différents graphiques :
e. Processus
Exemple de processus :
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Figure 39: Exemple de processus
Pour décrire un domaine on peut être amené à définir plusieurs processus. Si le domaine est vaste, on
le découpe en plusieurs sous-domaines chacun décrit par un processus.
Exemple : commercialisation des produits d'une entreprise.
La gestion des ventes reçoit des commandes puis transmet le double des bons de commandes à la
facturation et les bons de livraisons à la gestion des livraison. La facturation établit des
factures, reçoit les règlements et expédie des reçus. La gestion des livraisons livrent les articles aux
clients. Nous pouvons établir le diagramme de flux de niveau 1 suivant. Les sous-domaines à
distinguer sont les activités vente, facturation et livraison. Chacun de ces sous-domaines est
couvert par un processus distinct. Les opérations conceptuelles sont définies à chaque point
d'arrivée des événements externes au processus décrit : "commande", "commande validée",
"règlement", "bon de livraison".
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L'ensemble des événements, opérations et résultats décrivant un processus constitue le modèle
conceptuel de traitements de ce processus.
On rappelle qu'une opération est interruptible. En particulier, elle ne peut pas s'interrompre dans
l'attente d'un événement externe (ou d'une combinaison d’événements interne). Si tel est le cas il
convient de décrire une seconde opération s'appuyant sur cet événement en attente.
Considérons par exemple le processus de facturation. Les résultats attendus sont d'une part une
facture, d'autre part un reçu après règlement du client. La facturation ne nécessite pas le
paiement, mais l'émission du reçu ne peut s'effectuer qu'après celui-ci. Il y a donc présence de
deux opérations : l'une générant la facture, l'autre le reçu.
Remarque : facture est à la fois un événement résultat (transmis à l'extérieur) et un événement interne
participant au déclenchement de l'opération suivant. Cette double flèche traduit la règle de gestion
imposant la facturation préalable à l'encaissement.
f. La consommation
Un événement peut être candidat au déclenchement de plusieurs opérations sachant qu'une
occurrence de cet événement ne peut prendre part qu'à une seule de ces opérations.
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Figure 41: Evènement consommable
Exemple : lorsqu'un client désire assurer un bien, il demande à la compagnie de lui faire une
proposition. Une fois élaborée, cette proposition est soumise au client et reste valable durant un certain
temps au bout duquel faute de réponse du client elle est annulée.
Cette représentation n'est acceptable que si les deux situations ne peuvent avoir lieu
simultanément. Dans l’exemple précédent le client ne peut pas simultanément donner son accord et ne
pas donner suite à la proposition.
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Met en œuvre un ensemble de règles conceptuelles formalisées,
Consulte et met à jour des entités de la mémoire permanente par l’intermédiaire
d'actions,
Laisse les données du SI dans un état cohérent par rapport aux contraintes d'intégrité
de la mémoire permanente,
Ne peut être interrompue par l'attente d'un événement externe ou temporel.
Représentation graphique :
Exemple intuitif : Nous sommes dans le cadre d’une formation permanente. Une demande
d'inscription à un stage déclenche l’opération “ enregistrer candidature ”. Cette opération :
s'assure que le stage existe,
crée une occurrence de l'entité stagiaire dans l'état candidat.
b. Etat d’objet
Un état d'objet est un stade transitoire par lequel passe un objet (une entité de la mémoire
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permanente) au cours de son cycle de vie.
Exemple :
"à livrer", "en attente", "livrée", "facturée" : états de COMMANDE
"créé", "complet", "ouvert", "en cours" : états de STAGE
"candidat", "recalé", "reçu", "inscrit", "en attente", "en formation" : états de STAGIAIRE
Les états des objets sont représentés dans le MCTA pour montrer l'évolution des objets durant
l'exécution des opérations conceptuelles.
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c. Actions
Une action est une manipulation des données d'un objet ou d'une relation du SI. Elle peut créer /
consulter / modifier / supprimer une et une seule occurrence d'entité (objet ou relation) de la
mémoire permanente. Dans les MCT les actions s'expriment en langue naturelle à l'intérieur des
opérations. Dans le MCTA les actions agissant sur les états d'objets sont représentées
graphiquement.
L'ordre des actions d'une opération conceptuelle sera, dans la mesure du possible, présenté de haut en
bas. L'opération conceptuelle ENREGISTRER CANDIDATURE est composée de deux actions : une
consultation permettant de vérifier que le stage est créé, une création d'un stagiaire dans un état
candidat.
Une action de consultation peut exprimer une condition de déclenchement sur une mise à jour.
C'est le cas ici où l'on souhaiterait exprimer que le stagiaire est créé (état candidat) si le stage existe
(état créé). Dans ce cas il s'agit d'exprimer explicitement une condition de déclenchement sur une
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opération de mise à jour (Figure ci-dessous).
Une action peut donc être accompagnée d'une condition de déclenchement qui peut ou non être
itérative.
Condition de Déclenchement
Le déclenchement d'une action peut être soumis à une condition, c'est à dire à une règle qui porte sur
l'état de la structure de données au moment où l’événement est constaté.
Dans l'exemple ci-dessous un exemplaire est soit prêté, soit réservé (il ne peut être les deux). S'il n'est
ni l'un ni l'autre il est disponible. Un abonné peut emprunter un livre (il devient actif) ou établir une
réservation (il est en attente). Un abonné inactif n'a ni prêt, ni réservation en cours.
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Figure 49: Condition de déclenchement et respect de CI
Condition itérative
Le déclenchement itératif d’une action peut être contrôlé par une règle qui définit les paramètres de
l'itération. Dans le schéma ci-dessous le N signifie que l'opération intervient sur toutes les occurrences
de l’objet concerné respectant la condition de déclenchement. On parle d'action collective.
Evènement interne
Un événement interne correspond à un changement d'état particulier d'objet. Provoqué par une
opération, il participe à son tour au déclenchement de l'exécution d'une opération. L’événement
interne mis en évidence au niveau du MCTA se situe entre deux états cohérents du système. Par
exemple dans le MCTA ci-dessous on exprime qu'une commande peut être créée sans être facturée.
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Figure 51: Evènement interne déclencheur
Remarquons que dans l’exemple précédent (Figure 75) l’événement interne « bon de commande
accepté » n’est pas remplacé par une opération de consultation. En effet, l'opération Facturer est
déclenchée si un membre du personnel est disponible ET au moins un bon de commande a été accepté.
a. Introduction
Une entité décrite dans le modèle de données n'est pas figée à tout jamais. Elle passe durant sa vie par
différents états qui peuvent être constatés à partir des diverses valeurs prises par :
Ses propriétés,
Ou celles des objets qui lui sont liés,
Ou encore par sa participation (ou sa non-participation) dans les relations où elle intervient.
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Cette succession d'états est représentée par un graphe orienté dont les sommets sont de deux types:
les divers états de l'objet,
les événements provoquant le passage d'un état à un autre.
Evénement et Transition
La définition de l’événement reste identique. Un événement peut être externe, interne, temporel.
Dans le CVO les événements déclenchent la transition d'un état à l'autre.
Un événement peut déclencher plusieurs transitions.
Un événement interne est généré par au moins une transition d'états d'objet.
Une transition correspond au passage d'un objet d'un état dans un autre. Elle est représentée
par un double arc orienté, reliant deux états par l'intermédiaire d'un événement.
Représentation graphique et exemple partiel
Objectif
o Donner une vision synthétique du cycle de vie des principaux objets,
o compléter le MCD en mettant en évidence des contraintes d'intégrité statiques entre les
états d'objet et les propriétés spécifiques aux états,
o mettre en évidence des contraintes d'intégrité dynamiques sur les enchaînements d’états,
o faciliter la construction du MCTA.
Commentaires MCTA / CVO
Les deux modèles représentent les aspects dynamiques du SI, cependant :
o les CVO modélisent le cycle de vie de chaque objet du système alors que le MCTA modélise
le cycle de vie du système.
o le CVO est construit autour de l'objet et décrit l'ensemble des événements affectant l'objet au
cours de son cycle de vie. Le MCTA est construit autour des opérations et donne une vision
globale des conséquences d'un même événement
o le MCTA donne une vision synthétique de la coordination des événements, le CVO donne une
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vision synthétique de la coordination entre états.
Séquence
Alternative
Itération
En général les cycles de vie des objets sont interconnectés. Lors de la représentation du CVO d'un
objet (dit objet principal) on pourra représenter par une flèche pointillée les transitions d'états
sur les objets qui lui sont liés.
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Figure 54: CVO interconnectés
c. Etats d’objet
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"complet".
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A chaque état d'objet ou configuration d'états il est donc important d'associer des contraintes
d'intégrités qui correspondent à des états cohérents de la structure de données. Ces contraintes
d'intégrités seront exprimées avec le CVO des objets.
Etats d'objets et sous-types
C'est généralement le caractère transitoire de l'état d'objet qui le différencie d'un sous-type.
Exemple : HOMME et FEMME sont des sous-types de PERSONNE
"Célibataire", "veuf", "divorcé"... sont des états de l'objet PERSONNE.
Dans un MCD il est préférable d'utiliser la spécialisation par "catégorie" c'est à dire qu'il n'y a pas de
transfert d'une occurrence d'un sous-type à un autre.
Il n'est cependant pas interdit de faire de la spécialisation par "état" c'est à dire de permettre des
transferts d'occurrence.
d. Spécialisation de CVO
On peut représenter le CVO d'un objet à différents niveaux de détail. C'est ainsi que dans un premier
temps nous identifierons l'état "en vente" d'un article ce qui correspond à un état "standard"
pendant un processus de vente. Cet état peut ensuite être décomposé pour mettre en évidence des
états particuliers par lequel passe cet objet durant le même processus. C'est ainsi que nous
pourrons identifier l'état "en vente normale" et "en vente soldée".
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Un objet peut, à un certain moment de sa vie, être dans plusieurs états. Un logement peut être "libre"
ou "occupé" tout en étant par ailleurs "en vente", "vendu", "en location" ou "loué". Il peut donc être
intéressant de gérer plusieurs variables d'état pour un objet. L'objet admet différents états
caractérisés par la valeur de ses différentes variables.
La vie d'une variable d'état peut dépendre partiellement ou totalement de la vie d'une ou
plusieurs autres variables d'état de ce même objet. On a alors des structures parallèles dans le
CVO.
Exemple : Pour l'objet PERSONNE on s'intéresse à deux variables d'états
V1 correspond à l'état matrimonial,
V2 correspond à l'état civil.
L’événement "naissance" met la personne dans l'état "célibataire" (/V1) et "mineur (/V2). Nous
sommes dans le cas où un même événement fait passer l'objet dans deux états
Il est possible au niveau du MCTA de faire apparaître le fait qu'une même opération déclenchée
par le même événement modifie plusieurs variables d'état d'un objet.
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2ème cas : dans le CVO d'une variable, consultation de l'état d'une autre variable.
A l'arrivée de E3 (mariage), l'objet (personne) ne passe dans l'état 5 (marié) que si C1 est
vérifiée (si personne est "majeur").
3ème cas : Une transition dans le cycle de vie d'une variable constitue un événement interne qui
déclenche une transition sur le cycle de vie d'une autre variable.
Autrement dit la transition état1-état2 constitue un événement interne qui fait passer l'objet A dans un
état 3. Intuitivement, le passage de l'état "mineur" à "majeur" vis à vis de la variable "état
civil", provoque le passage à l'état "électeur" de la variable "état administratif".
f. Vérification et élaboration de CVO
Règles de vérification
Les règles suivantes sont destinées à vérifier qu'aucun événement ou état n'a été oublié dans un CVO.
Elles contribuent également à valider le MCTA en vérifiant sa complétude.
❖ Pour chaque objet on doit avoir :
un événement déclenchant sa création dans un état initial,
un événement pour chaque transition possible d'état,
un événement qui déclenche sa transition vers un état final ou sa suppression.
Note : la création pourra être représentée par une transition sans état initial, la suppression par une
transition sans état final
Chaque événement doit affecter au moins un objet.
Chaque objet doit être affecté par au moins un événement.
Enchaînement des modèles (cf. page suivante)
La construction des CVO s'appuient sur le MCTA et sur le MCD. Ce processus est itératif et les CVO
permettent à leur tour d'enrichir et de valider le MCTA et le MCD.
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Si le système à modéliser comporte de nombreuses règles dynamiques, il est conseillé de
commencer par les CVO.
Démarche pratique
1. Choisir un objet au cycle de vie complexe,
2. Commencer par décrire le cycle de vie "standard" de l'objet,
3. Compléter le CVO par les événements et états facultatifs qui ne font pas partie du cycle de vie
standard,
4. Définir précisément chaque état en indiquant les contraintes d'intégrité qui le caractérisent,
5. Connecter le graphe aux autres CVO,
6. Construire éventuellement des CVO spécialisés.
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CVO partiels des objets (ne tient compte que de l’évènement demande d’objet)
Attention : l’analyste n’a aucune initiative sur les règles de gestion, son unique rôle est de le trouver
(interview), les faires valider puis les utiliser pour élaborer les différents modèles conceptuels.
La description organisationnelle permet de décrire les vues partielles du système pour chaque type
d'acteur par site de l'organisation. Il s'agit de décrire D'OU sont visibles les données et les traitements,
QUI fait quoi en matière de données et de traitement, QUAND réalise-t-on les traitements et
manipule-t-on les données.
Les choix d'organisation sont pris en compte à ce niveau, à savoir :
La répartition des traitements entre l'homme et la machine,
Le mode de fonctionnement : temps réel ou temps différé,
L’affectation des données et des traitements par type de site organisationnel et par type de
poste de travail.
Exemple intuitif :
Règles d'organisation : le système alterne les flots de circulation, en autorisant un passage en
séquence dans une durée limitée des véhicules des différents axes.
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IV.2.1. Modèle Organisationnel des Traitements (MOT) et MOTA
MOT = MCT + lieu + moment + nature
- Modèle organisationnel de traitement
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Malgré son importance en matière de conception de système d'information organisationnel, le MOT ne
nécessite pas de formalisme spécifique; il reprend très largement les concepts du MCT, parfois
réadaptés et enrichis, auxquels sont ajoutés de nouveaux concepts, dont celui de poste de travail.
a. Le poste de travail
Le poste de travail type, ou poste type, constitue l’une des principales dimensions du modèle
organisationnel. Un poste type est un centre d’activité élémentaire du domaine comprenant tout ce qui
est nécessaire à l’exécution de traitements. Il s’agit ici de déterminer les poste où se fera où
s’exécutera le travail. Un poste de travail deviendra un site de travail à l’étape informatique.
b. Moment
Quand exécuté-t-on l’opération ? Ici on définit le déroulement des taches ainsi que la périodicité donc
exécution peut être soit quotidienne hebdomadaire, mensuel.
Agencement temporel.
c. Nature
Manuelle : si c’est l’homme qui exécute l’opération ;
Automatique : si c’est la machine qui exécute l’opération ;
Interactive : si c’est l’homme et la machine qui exécutent l’opération.
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- Modèle Organisationnel des Traitements Analytique (MOTA)
Objectifs du MOT :
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abstraits, des associations entre ces objets et des informations descriptives, formalisées en termes
d’entités, de relations et de propriétés.
La modélisation organisationnelle des données va permettre de prendre en compte des éléments
relevant de l’utilisation des ressources de mémorisation :
Le choix des informations à mémoriser informatiquement.
La quantification (ou volume) et la durée de vie des informations à mémoriser.
La répartition des données informatisées entre unités organisationnelles.
L'accès aux données informatisées pour chaque unité organisationnelle
Le modèle organisationnel de données apparaît donc comme une représentation, exprimée avec le
formalisme entité - relation, des informations qui seront mémorisées informatiquement compte tenu
des volumes, de la répartition et de l'accessibilité, sans encore tenir compte des conditions de
structuration, de stockage et de performance liées à la technologie de mémorisation informatique qui
sera utilisée.
❖ Choix de données à mémoriser
Il s’agit de choisir, à partir des informations formalisées sur le MCD, celles qui devront être
effectivement mémorisées informatiquement dans le système d’information informatisé (SII) (ou
données informatisées). Notons que les autres informations seront mémorisées « manuellement »
(support papier ou autre non informatique) mais feront toujours partie des informations constituant la
mémoire du système d’information organisationnel (SIO).
Le modèle organisationnel des données ainsi obtenu est de niveau global; il ne prend pas en compte
les choix d'utilisations réparties. Ce MOD dérive directement du MCD auquel on peut être conduit à :
Supprimer des éléments (entités, relations, propriétés) qui ne seront pas mémorisés
informatiquement.
Modifier certains éléments (entités, relations, propriétés, cardinalités...) compte tenu du choix
de mémorisation informatisé.
Ajouter de nouvelles informations " pour permettre de faire le lien entre les données
mémorisées et les données restées manuelles; par exemple la référence de fiches, de dossiers,
d’un ensemble de mesures réalisées, de plans... " pour mémoriser des états du système
d’information consécutifs au déroulement des traitements dans le MOT.
Quantification des cardinalités
Le nombre d'occurrences des entités est généralement assez aisé à estimer; celui des relations est
beaucoup plus difficile, compte tenu de la nature même des relations: des associations entre objets.
Dans la plupart des cas, ce dénombrement s'effectuera à partir du nombre d'occurrences d'une entité de
sa collection et de la quantification de la cardinalité de la « patte ».
Dans le modèle conceptuel de données, les cardinalités maximales multiples sont spécifiées jusqu’à
présent par n. Il faut, au niveau du MOD, évaluer cette multiplicité. Prenons par exemple la
modélisation de la figure suivante :
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La valeur de la cardinalité maximale n de Facture par rapport à ligne doit être précisée. La valorisation
des cardinalités peut s’exprimer par :
- la cardinalité maximale,
- la cardinalité maximale à 95 %,
- la cardinalité modale,
- la cardinalité moyenne.
Le choix de telle ou telle valeur se fera selon l’intérêt dans le processus d’optimisation; dans tous les
cas, au niveau du MOD, on définira la cardinalité moyenne, en particulier pour calculer le nombre
d'occurrences des relations.
La quantification de la cardinalité mini s'exprime par le taux de participation. En effet, au niveau
conceptuel, la cardinalité mini peut prendre les valeurs 0 (optionnelle) ou 1 (obligatoire). Le taux de
participation ne se détermine que pour les cardinalités mini à 0 et mesure le pourcentage d'occurrences
de l'entité qui participent aux occurrences de la relation. Il prend donc une valeur décimale comprise
entre { ] 0, 1 [ .}
La quantification de la cardinalité moyenne n’est pas toujours facile. Soit on fixe arbitrairement cette
cardinalité, soit à partir de statistiques sur les populations d’entités concernées par la relation, il est
possible de la déterminer de façon plus précise. Par exemple, pour l’exemple précédent, on pourrait
avoir la distribution des lignes de facture par facture illustré par la figure suivante :
Pour notre exemple, on peut supposer que la loi de répartition des cardinalités est approximativement
triangulaire, comme le montre la figure :
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Etant donné une telle répartition triangulaire, on peut calculer la cardinalité moyenne par la formule
suivante :
Etant donné une telle répartition triangulaire, on peut calculer la cardinalité moyenne par la formule
suivante :
Cardinalité moyenne = [(m + 2M + N) / 4] x P
P= 𝐸𝑓𝑓𝑒𝑐𝑡𝑖𝑓 𝑃𝑟é𝑠𝑒𝑛𝑡 /𝐸𝑓𝑓𝑒𝑐𝑡𝑖𝑓 𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙
Avec :
m = valeur mini (0 exclu)
M = valeur modale
N = valeur maxi
P = taux de participation
Par exemple, si M = 3; N = 17; m = 1; P = 1; on a :
Cardinalité moyenne = ((1 + 2 x 3 + 17) / 4) x 1 = 6
Notons que la cardinalité moyenne d’une cardinalité (1,1) est toujours 1 et que la cardinalité moyenne
d’une cardinalité (0,1) est égale au taux de participation.
Dans le cas de plusieurs populations, on recherche la moyenne de chaque population, puis on calcule
la moyenne pondérée.
Par exemple :
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Le chiffrage se fait de proche en proche dans le modèle organisationnel de données. En effet si le
concepteur n’a pas de problèmes majeurs pour définir la taille des propriétés, il peut avoir plus de
difficultés pour estimer la population des entités, des relations et la cardinalité moyenne des
relations, n’ayant pas toute l’information nécessaire. Il est alors conduit à tirer parti au maximum des
estimations dont il dispose pour chiffrer son modèle.
La quantification des propriétés, entités relations et cardinalités est généralement présentée sous forme
de tableaux où figurent les différentes valeurs estimées.
A partir des éléments quantifiés précédemment déterminés, le concepteur peut procéder à une
évaluation brute du volume total des données à mémoriser, pour la mémoire immédiate.
Ce chiffrage en volume brut n’estime que l’occupation des données utiles. Il ne tient pas compte du
volume résultant du mode de mémorisation des pattes entre entités et relations. Cet aspect dépendra du
mode de mémorisation informatique et sera chiffré au niveau du modèle logique de données en tenant
compte de l’optimisation et des caractéristiques techniques du système de gestion de base de données
utilisé.
Il faut considérer cette estimation en volume brut comme une valeur minimum pour l’occupation
ultérieure du volume informatique. Elle peut cependant, en introduisant un facteur multiplicatif (1,5 à
2,5 suivant les technologies), fournir une indication pour le volume de la base de données résultante.
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CHAPITRE CINQUIEME : CONCEPTION D’UN SYSTEME D’INFORMATION INFORMATISE
Ce chapitre précisera comment élaborer et exprimer les différents modèles, comment passer d'un
niveau d'abstraction au suivant et transformer les différents modèles et enfin, comment aborder toute
optimisation.
L'objectif du SII est la définition des moyens informatiques à disposition des postes de travail
(utilisateurs) afin d'effectuer les opérations organisées. Cette définition passe par la description de :
- l'aspect externe de ces moyens informatiques sous forme de masques d'écran et de leur
succession.
- les actions de ces moyens informatiques sur la structure logique des données et, pour cela,
- la structure logique des données (MLD) indépendamment de tout choix de matériel ou de
logiciel de développement informatique.
V.1. NIVEAU LOGIQUE
Le niveau logique représente le dernier niveau validé par l'utilisateur final (sauf si celui-ci réalise la
programmation). Il comprend une vue de l’utilisateur de l'informatique (vue externe de l'informatique)
et une vue plus spécifique (vue interne).
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- Cas (0, n), (1,1) ou (l,n),(0,l)
Voici un modèle conceptuel de départ :
Nous devons supprimer la relation Elever, cela se réalise de façon tout à fait mécanique. L'entité ayant
la cardinalité de type 1,1 ou 0,1 absorbe l'identifiant de l'entité la plus forte (0, n ou 1, n). Cet
identifiant est alors appelé la clé étrangère.
Voici le Modèle Logique des Données découlant du Modèle conceptuel précédent :
Dans le cas où la cardinalité maximale est n de chaque côté de la relation, celle-ci se transforme en
entité et absorbe les identifiants de chaque entité reliée. Les identifiants ainsi absorbés forment la
nouvelle clé de l'entité. Cette nouvelle clé est donc formée par la concaténation des clés étrangères des
entités reliées.
Remarque
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La concaténation des deux clés étrangères doit être unique. Les couples de clés sont donc (I, I), (2,2),
(2,3)... Nous arrivons donc à la conclusion suivante : le client 1 qui adore le Roquefort ne pourra pas
en acheter plusieurs fois. Cette situation est anormale, je vous rappelle que « qui peut le plus peut le
moins ».
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Les règles de passage du MCD au MLD s'appliquent toujours aussi mécaniquement. L'entité ayant la
cardinalité la plus faible absorbe l'identifiant de a l'entité reliée. Ici. nous n'avons qu'une seule entité,
mais le principe est le f même nous devons donc dupliquer l'identifiant Numéro employé.
- L'entité qui possède la cardinalité maximale égale à 1 recevra l'identifiant ou les identifiants
des entités ayant les cardinalités maximales les plus fortes.
- Les relations ayant toutes leurs entités reliées avec des cardinalités maximales supérieures à 1
se transformeront en entité en absorbant les identifiants des entités jointes.
- Toute relation porteuse de propriétés se transformera en entité et absorbera comme clé
étrangère les identifiants des entités qui lui sont liées.
b. Faisabilité
Cette construction exige beaucoup de réflexion, d’imagination et de créativité de la part du concepteur.
Pour arriver à les réaliser plus facilement, il faut procéder comme suit :
- Identifier d’abord les différentes ULT informatisables à partir du MOT. Les ULT
constitueront plus tard l’ensemble d’instructions exécutables.
- L’ensemble des procédures logiques ou ULT construit ensuite le MLT, avec un début et une
fin.
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- Construire enfin les procédures logiques correspondant à chaque ULT ou domaine; chaque
ULT reposant sur une maquette d’écran ou des boîtes de dialogue, c’est-à-dire sur des
interfaces.
c. Formalisme
Si l’unité logique de traitement est connectée à une base de données, elle sera représentée de la
manière suivante :
N.B : Pour la connexion de la base de données, il faut mettre le nom de la table correspondante
REMARQUE :
Le nombre des unités logiques de traitement corresponde aux nombres d’interfaces possibles.
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V.2. NIVEAU PHYSIQUE
Les réponses apportées à ce dernier niveau permettent d'établir la manière concrète dont le système sera
mis en place
Construire Le Modèle Physique des Données consiste à transformer Le Modèle Logique des Données
en une suite de relations. Cette étape finalise le processus de traitement des données. L'implémentation
des bases de données peut être réalisée de façon optimale.
Voici les relations (ou schéma relationnel) du modèle physique qui en découlent :
Diplômes (Diplômes)
Possède (#NumEmployé, #Diplôme, Date d'obtention)
Employés (NumEmployé, Nom, Prénom, Adresse, Code Postal, Ville, Télé-phone)
Tables (NumTable, Capacité)
Date (Date)
Service (TypeService, Désignation)
Boissons Diverses fNumBoissons, Désignation, Prix de vente)
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Contenir (#NumCommande, #NumBoissons, Quantité)
Commande (NumCommande, #Numemployé, #Date, #TvpeService. #NumTable)
Comprend (#NumMenu, #NumCommande, Quantité) Menus (NumMenu, Libellé, Prix de vente)
Constitué (#NumMenu, #NumPlat) Constituer (#NumCommande, #NumPlat, Quantité)
Sélectionner (#NumCommande, #NumVin, Quantité)
Carte des vins (NutnVin, Nom du vin, Millésime, Prix de vente) Carte des plats (NumPlat. LibelléPlat,
Prix de vente, #NumType) Type des plats CNumTvpe, Désignation)
Bouteilles (NumBouteille, Date Achat, Prix d'achat, # NumVin, #NumViticulteur)
Viticulteur (NumViticulteur, Nom viticulteur, Prénom viticulteur, Adresse viticulteur, Code postal,
Ville, Téléphone)
Comme vous le voyez, passer du modèle logique de données au modèle physique des données ne
présente aucune difficulté. On abandonne juste la représentation graphique pour une représentation
plus linéaire.
Par exemple, si nous devions porter notre modèle physique sur un Système de Gestion de Base de
Données (SGBD), il suffirait d'écrire les requêtes SQL de création de tables correspondantes. En voici
un exemple sur trois tables :
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NUMVITICULTEUR INTEGER(2) NOT NULL, NOMJVITICULTEUR CHAR(20)
PRÉNOM__VITICULTEUR CHAR (20) ADRESSE_VITICULTEUR CHAR(40) CODE__POSTAL
CHAR (5) VILLE CHAR(40) TÉLÉPHONE CHAR(15)
PRIMARY KEY (NUMVITICULTEUR) CONSTRAINT PK VITICULTEUR
);
Le modèle physique de traitement n’est rien que la présentation de la manière dont les différents
modules seront agencés sous forme de menu. Il n’existe pas un formalisme approprié, ni des règles de
passage de MLT au MPT.
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CHAPITRE SEPTIEME : LES NOTIONS SUR LES METHODES AGILES
Une méthode agile est une méthode de développement informatique permettant de concevoir des
logiciels en impliquant au maximum l’utilisateur, avec une grande réactivité à ses demandes. Ces
méthodes se veulent plus pragmatiques que leurs homologues classiques et commencent à être
appliquées dans tous environnements.
Nous n’allons pas dans le cadre de ce chapitre donner une présentation détaillée d’UP. Cependant, il
nous a paru intéressant de dégager les idées fondatrices d’UP dans le cadre d’une présentation
générale. Nous allons tout d’abord expliciter les principes de la méthode UP. Nous compléterons
ensuite cette présentation générale en décrivant l’architecture à deux dimensions d’UP et ses
principaux concepts, nous passerons aussi en revue les différentes phases d’UP, et pour finir nous
détaillerons les activités d’UP.
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❖ Définition des principaux concepts et schéma d’ensemble
Le processus unifié décrit qui fait quoi, comment et quand les travaux sont réalisés tout au long du
cycle de vie du projet. Quatre concepts d’UP répondent à ces questions :
Rôle (qui ?) : Un rôle définit le comportement et les responsabilités d’une ressource ou d’un
groupe de ressources travaillant en équipe. Le rôle doit être considéré en termes de « casquette
» qu’une ressource peut revêtir sur le projet. Une ressource peut jouer plusieurs rôles sur le
projet.
Activité (comment ?) : Les rôles ont des activités qui définissent le travail qu’ils effectuent.
Une activité est une unité de travail qu’une ressource, dans un rôle bien précis, peut effectuer
et qui produit un résultat dans le cadre du projet.
Artefact (quoi ?) : Un artefact est un ensemble d’informations qui est produit, modifié ou
utilisé par le processus. Les artefacts sont les produits effectifs du projet. Les artefacts sont
utilisés comme input par les ressources pour effectuer une activité et sont le résultat d’output
d’activités du processus.
Workflow (quand ?) : est une séquence d’activités qui produit un résultat mesurable. En UML,
il peut être exprimé par un diagramme de séquence, un diagramme de communication ou un
diagramme d’activité.
❖ Schéma d’ensemble
UP peut être décrit suivant deux dimensions traduites en deux axes :
Un axe horizontal représentant le temps et montrant l’aspect dynamique du processus. Sur cet
axe, le processus est organisé en phases et itérations.
Un axe vertical représentant l’aspect statique du processus. Sur cet axe, le processus est
organisé en activités et workflows.
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Inception (Lancement).
Elaboration.
Construction.
Transition.
Capture de besoin (Inception)
Cette phase correspond à l'initialisation du projet où l'on mène une étude d'opportunité et de faisabilité
du système à construire. Une évaluation des risques est aussi réalisée dès cette phase.
En outre, une identification des principaux cas d'utilisation accompagnée d'une description générale
est modélisée dans un diagramme de cas d'utilisation afin de définir le périmètre du projet. Il est
possible, à ce stade, de faire réaliser des maquettes sur un sous-ensemble des cas d'utilisation
identifiés.
Ce n'est qu'à l'issue de cette première phase que l'on peut considérer le projet véritablement lancé.
Élaboration
Cette phase reprend les résultats de la phase d'inception et élargit l'appréciation de la faisabilité sur la
quasi-totalité des cas d'utilisation. Ces cas d'utilisation se retrouvent dans le diagramme des cas
d'utilisation qui est ainsi complété.
Cette phase a aussi pour but d'analyser le domaine technique du système à développer afin d'aboutir à
une architecture stable. Ainsi, toutes les exigences non recensées dans les cas d'utilisation, comme par
exemple les exigences de performances du système, seront prises en compte dans la conception et
l'élaboration de l'architecture. L'évaluation des risques et l'étude de la rentabilité du projet sont aussi
précisées. Un planning est réalisé pour les phases suivantes du projet en indiquant le nombre
d'itérations à réaliser pour les phases de construction.
Construction
Cette phase correspond à la production d'une première version du produit. Elle est donc fortement
centrée sur les activités de conception, d'implémentation et de test. En effet, les composants et
fonctionnalités non implémentés dans la phase précédente le sont ici.
Au cours de cette phase, la gestion et le contrôle des ressources ainsi que l'optimisation des coûts
représentent les activités essentielles pour aboutir à la réalisation du produit. En parallèle est rédigé le
manuel utilisateur de l'application.
Transition
Après les opérations de test menées dans la phase précédente, il s'agit dans cette phase de livrer le
produit pour une exploitation réelle. C'est ainsi que toutes les actions liées au déploiement sont traitées
dans cette phase.
De plus, des « bêta tests » sont effectués pour valider le nouveau système auprès des utilisateurs.
Itérations
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Une phase peut être divisée en itérations. Une itération est un circuit complet de développement
aboutissant à une livraison (interne ou externe) d'un produit exécutable.
Ce produit est un sous-ensemble du produit final en cours de développement, qui croît
incrémentalement d'itération en itération pour devenir le système final.
Chaque itération au sein d'une phase aboutit à une livraison exécutable du système.
VII.1.4. Les activités du processus (aspect statique)
Les activités menées à l'intérieur des quatre phases sont plus classiques, car déjà bien documentées
dans les méthodes existantes par ailleurs. Nous nous limiterons donc à ne donner qu'une brève
explication de chaque activité.
Expression des besoins
UP propose d'appréhender l'expression des besoins en se fondant sur une bonne compréhension du
domaine concerné pour le système à développer et une modélisation des procédures du système
existant.
Ainsi, UP distingue deux types de besoins :
▪ Les besoins fonctionnels qui conduisent à l'élaboration des cas d'utilisation,
▪ Les besoins non fonctionnels (techniques) qui aboutissent à la rédaction d'une matrice des
exigences.
Analyse
L'analyse permet une formalisation du système à développer en réponse à l'expression des besoins
formulée par les utilisateurs. L'analyse se concrétise par l'élaboration de tous les diagrammes donnant
une représentation du système tant statique (diagramme de classe principalement), que dynamique
(diagramme des cas d'utilisation, de séquence, d'activité, d'état-transition...).
Conception
La conception prend en compte les choix d'architecture technique retenus pour le développement et
l'exploitation du système. La conception permet d'étendre la représentation des diagrammes effectuée
au niveau de l'analyse en y intégrant les aspects techniques plus proches des préoccupations physiques.
Implémentation
Cette phase correspond à la production du logiciel sous forme de composants, de bibliothèques ou de
fichiers. Cette phase reste, comme dans toutes les autres méthodes, la plus lourde en charge par rapport
à l'ensemble des autres phases (au moins 40 %).
Test
Les tests permettent de vérifier :
▪ La bonne implémentation de toutes les exigences (fonctionnelles et techniques),
▪ Le fonctionnement correct des interactions entre les objets,
▪ La bonne intégration de tous les composants dans le logiciel.
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Classiquement, différents niveaux de tests sont réalisés dans cette activité : test unitaire, test
d'intégration, test de réception, test de performance et test de non-régression.
VII.2. LE LANGAGE UML
UML est une notation graphique conçue pour représenter, spécifier, construire et documenter les
systèmes logiciels. Ses deux principaux objectifs sont la modélisation de systèmes utilisant les
techniques orientées objet, depuis la conception jusqu’à la maintenance, et la création d’un langage
abstrait compréhensible par l’homme et interprétable par les machines. UML s’adresse à toutes les
personnes chargées de la production, du déploiement et du suivi de logiciels (analystes, développeurs,
chefs de projets, architectes…), mais peut également servir à la communication avec les clients et les
utilisateurs du logiciel. Il s’adapte à tous les domaines d’application et à tous les supports. Il permet de
construire plusieurs modèles d’un système, chacun mettant en valeur des aspects différents :
fonctionnels, statiques, dynamiques et organisationnels. UML est devenu un langage incontournable
dans les projets de développement.
Une méthode de développement définit à la fois un langage de modélisation et la marche à suivre lors
de la conception. Le langage UML propose uniquement une notation dont l’interprétation est définie
par un standard, mais pas une méthodologie complète. Plusieurs processus de développement complets
fondés sur UML existent, comme le Rational Unified Process (RUP), de Booch, Jacobson et
Rumbaugh, ou l’approche MDA (Model Driven Architecture) proposée par l’OMG, mais ils ne font
pas partie du standard UML.
UML est le résultat d’un large consensus, continuellement enrichi par les avancées en matière de
modélisation de systèmes et de développement de logiciels. C’est le résultat d’un travail d’experts
reconnus, issus du terrain. Il couvre toutes les phases du cycle de vie de développement d’un système
et se veut indépendant des langages d’implémentation et des domaines d’application.
UML dans sa version 2 propose treize diagrammes qui peuvent être utilisés dans la description d’un
système. Ces diagrammes sont regroupés dans deux grands ensembles.
❖ Les diagrammes structurels – Ces diagrammes, au nombre de six, ont vocation à représenter
l’aspect statique d’un système (classes, objets, composants…).
Diagramme de classe – Ce diagramme représente la description statique du système en
intégrant dans chaque classe la partie dédiée aux données et celle consacrée aux traitements.
C’est le diagramme pivot de l’ensemble de la modélisation d’un système.
Diagramme d’objet – Le diagramme d’objet permet la représentation d’instances des classes
et des liens entre instances.
Diagramme de composant (modifié dans UML 2) – Ce diagramme représente les différents
constituants du logiciel au niveau de l’implémentation d’un système.
Diagramme de déploiement (modifié dans UML 2) – Ce diagramme décrit l’architecture
technique d’un système avec une vue centrée sur la répartition des composants dans la
configuration d’exploitation.
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Diagramme de paquetage (nouveau dans UML 2) – Ce diagramme donne une vue d’ensemble
du système structuré en paquetage. Chaque paquetage représente un ensemble homogène
d’éléments du système (classes, composants…).
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d’UML autour d’un découpage en vues, ou bien en différents diagrammes, selon qu’on sépare plutôt
les aspects fonctionnels des aspects architecturaux, ou les aspects statiques des aspects dynamiques.
Nous adopterons plutôt dans la suite un découpage en diagrammes, mais nous commençons par
présenter les différentes vues, qui sont les suivantes :
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