Getting to Know ArcGIS Pro 2.6 4th Edition Michael Law pdf download
Getting to Know ArcGIS Pro 2.6 4th Edition Michael Law pdf download
6 4th Edition
Michael Law pdf download
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Esri Press, 380 New York Street, Redlands, California 92373-
8100
ISBN: 9781589487017
e-ISBN: 9781589487024
178251
Contents
Preface vii
Glossary 401
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different content
tout cela est fugitif; je me suis trouvé une multitude de fois dans cet
état délicieux, depuis les vingt jours que je passe ici.
Il semble qu'il faudrait une marque, un souvenir particulier pour
chacun de ces moments, ce soleil qui envoie les derniers rayons de
l'année sur ces fleurs et sur ces fruits, cette belle rivière que je
voyais aujourd'hui et hier couler si tranquillement en réfléchissant le
ciel du couchant, et la poétique solitude de Trousseau, ces étoiles
que je vois dans mes promenades de chaque soir briller comme des
diamants au-dessus et à travers les arbres de la route.
Le soir, chez Mine Barbier, où elle a lu des Mémoires de Véron... Ai-je
été trop sévère en en parlant il y a deux ou trois jours? Quoique je
ne connaisse encore que ces passages détachés, je ne le pense pas.
Qu'est-ce que les mémoires d'un homme vivant sur des vivants
comme lui? Ou il faut qu'il se mette tout le monde à dos en disant
sur chacun ce qu'il y a à dire, et un pareil projet mènerait loin, ou il
prendra le parti de ne dire que du bien de tous ces gens qu'il
coudoie et avec lesquels il se rencontre à chaque moment. De là la
fastidieuse nécessité d'appeler à son secours les anecdotes qui
traînent partout, ou qui, pour lui avoir été communiquées, n'en sont
pas plus intéressantes, parce que tout cela ne se tient point, en un
mot que ce ne sont pas ses mémoires, c'est-à-dire ses véritables et
sincères jugements sur les hommes de son temps. Ajoutez à cela
l'absence de toute composition et la banalité du style, que Barbier
admire pourtant beaucoup.
*
Mercredi 26 octobre.—Le Spectateur parle de ce qu'il appelle génies
de premier ordre, tels que Pindare, Homère, la Bible,—confus au
milieu de choses sublimes et inachevées,—Shakespeare, etc. puis de
ceux dans lesquels il voit plus d'art, tels que Virgile, Platon, etc..
Question à vider! Y a-t-il effectivement plus s'émerveiller dans
Shakespeare, qui mêle à des traits surprenants de naturel des
conversations sans goût et interminables, que dans Virgile et Racine,
où toutes ces inventions sont à leur place et exprimées avec une
forme convenable? Il me semble que le dernier cas est celui qui offre
le plus de difficultés; car vous n'exceptez pas ceux de ces divers
génies qui sont plus conformes à ce que le Spectateur appelle les
règles de l'art, de vérité et de vigueur dans leurs peintures.
À quoi servirait le plus beau style et le plus fini sur des pensées
informes ou communes? Les premiers de ces hommes remarquables
sont peut-être comme ces mauvais sujets auxquels on pardonne de
grandes erreurs en faveur de quelques bons mouvements. C'est
toujours l'histoire de l'ouvrage fini comparé à son ébauche—dont j'ai
déjà parlé,—du monument qui ne montre que ses grands traits
principaux, avant que l'achèvement et le coordonnement de toutes
les parties lui aient donné quelque chose déplus arrêté et par
conséquent aient circonscrit l'effet sur l'imagination, laquelle se plaît
au vague et se répand facilement, et embrasse de vastes objets sur
des indications sommaires. Encore, dans l'ébauche du monument,
relativement à ce qu'il présentera définitivement, l'imagination ne
peut-elle concevoir de choses trop dissemblables avec ce que sera
l'objet terminé, tandis que dans les ouvrages des génies à la
Pindare, il leur arrive de tomber dans des monstruosités, à côté des
plus belles conceptions... Corneille est plein de ces contrastes;
Shakespeare de même... Mozart n'est point ainsi, ni Racine, ni
Virgile, ni l'Arioste. L'esprit ressent une joie continue, et, tout en
jouissant du spectacle de la passion de Phèdre ou de Didon, il ne
peut s'empêcher de savoir gré de ce travail divin qui a poli
l'enveloppe que le poète a donnée à ses touchantes pensées.
L'auteur a pris la peine qu'il devait prendre pour écarter du chemin
qu'il me fait parcourir ou de la perspective qu'il me montre, tous les
obstacles qui m'embarrassent ou qui m'offusquent.
Si des génies tels que les Homère et les Shakespeare offrent des
côtés si désagréables, que sera-ce des imitateurs de ce genre
abandonné et sans précision? Le Spectateur les tance avec raison, et
rien n'est plus détestable; c'est de tous les genres d'imitation le plus
sot et le plus maladroit. Je n'ai pas dit que c'est surtout comme
génies originaux que le Spectateur exalte les Homère et les
Shakespeare; ceci serait l'objet d'un autre examen, dans leur
comparaison avec les Mozart et les Arioste, qui ne me paraissent
nullement manquer d'originalité, bien que leurs ouvrages soient
réguliers.
Rien n'est plus dangereux que ces sortes de confusions pour les
jeunes esprits, toujours portés à admirer ce qui est gigantesque plus
que ce qui est raisonnable. Une manière boursouflée et incorrecte
leur paraît le comble du génie, et rien n'est plus facile que l'imitation
d'une semblable manière... On ne sait pas assez que les plus grands
talents ne font ne ce qu'ils peuvent faire; là où ils sont faibles ou
ampoulés, c'est que l'inspiration n'a pu les suivre, ou plutôt qu'ils
n'ont pas su la réveiller, et surtout contenir dans de justes bornes.
Au lieu de dominer leur sujet, ils ont été dominés par leur fougue ou
par le certaine impuissance de châtier leurs idées, Mozart pourrait
dire de lui-même, et il l'eût dit probablement en style moins
ampoulé:
Je suis maître de moi, comme de l'univers.
Monté sur le char de son improvisation, et semblable à Apollon au
plus haut de sa carrière, comme au début ou à la fin, il tient d'une
main ferme les rênes de ses coursiers, et dispense partout la
lumière.
Voilà ce que les Corneille, emportés par des bonds irréguliers, ne
savent pas faire, de sorte qu'ils vous surprennent autant par leurs
chutes soudaines que par les élans qui les font gravir de sublimes
hauteurs.
Il ne faut pas avoir trop de complaisance, dans les génies singuliers,
pour ce qu'on appelle leurs négligences, qu'il faut appeler plutôt
leurs lacunes; ils n'ont pu faire que ce qu'ils ont fait. Ils ont souvent
dépensé beaucoup de sueurs sur des passages très faibles ou très
choquants. Ce résultat ne semble point rare chez Beethoven, dont
les manuscrits sont aussi raturés que ceux de l'Arioste.
Il doit arriver souvent chez ces hommes que les beautés viennent les
chercher, sans qu'ils y pensent, et qu'ils passent au contraire un
temps considérable à en atténuer l'effet par des redites et des
amplifications déplacées.
*
Jeudi 27 octobre.—Impossibilité de travailler!... Est-ce mauvaise
disposition, ou bien l'idée que je pars après-demain?
Promenades dans le jardin, et surtout station sous les peupliers de
Ba vet; ces peupliers et surtout les peupliers de Hollande, jaunissant
par l'automne, ont pour moi un charme inexprimable. Je me suis
étendu à les considérer, se détachant sur le bleu du ciel, à voir leurs
feuilles s'enlever au vent et tomber près de moi. Encore un coup, le
plaisir qu'ils me faisaient tenait à mes souvenirs et au souvenir des
mêmes objets, vus dans des temps où je sentais près de moi des
êtres aimés.
Ce sentiment est le complément de toutes les jouissances que peut
donner le spectacle de la nature; je l'éprouvais l'année dernière, à
Dieppe, en contemplant la mer: ici de même. Je ne pouvais
m'arracher de cette eau transparente sous ces saules, et surtout de
la vue du grand peuplier et des peupliers de Hollande.
Contribué, en rentrant au jardin, à achever notre vendange. Le
soleil, quoique vif, me remplissait de bien-être.
Je quitte ceci sans répugnance pour le travail et la vie que je vais
retrouver à Paris, mais sans lassitude, et sentant à merveille que je
pourrais passer aussi bien plus de temps au milieu d'une solitude si
paisible et dépourvue de ce qu'on appelle des distractions. Pendant
que j'étais couché sous ces chers peupliers, j'apercevais au loin, sur
la route et au-dessus de la haie de Ba vet, passer les chapeaux et
les figures des élégants traînés dans leurs calèches que je ne voyais
pas à cause de la haie, allant à Soisy ou en revenant, et occupés à
chercher la distraction chez leurs connaissances réciproques, faire
admirer leurs chevaux et leurs voitures et prendre part à l'insipide
conversation dont se contentent les gens du monde... Ils sortent de
leurs demeures, mais ils ne peuvent se fuir eux-mêmes; c'est en eux
que réside ce dégoût pour tout délassement véritable, et l'implacable
paresse, qui les empêche de se créer de véritables plaisirs.
Le soir, je voulais aller chez Barbier; dans la journée chez Mme Villot
et le maire: une délicieuse paresse m'en a empêché... Celle-là est
excusable, puisque j'y trouvais du plaisir.
*
Vendredi 28 octobre.—Ce matin, levé comme à l'ordinaire, mais plein
de l'idée que je n'avais à faire que mes paquets... J'ai savouré de
nouveau le plaisir de ne rien faire.
Après avoir fait cent tours et regardé mes peintures, je me suis
enfoncé dans mon fauteuil, au coin de mon feu et dans ma
chambre; j'ai mis le nez dans les Nouvelles russes[202]; j'en ai lu
deux: le Fataliste et Dombrowski, qui m'ont fait passer des moments
délicieux. À part les détails de mœurs que nous ne connaissons pas,
je soupçonne qu'elles manquent d'originalité. On croit lire des
nouvelles de Mérimée, et comme elles sont modernes, il n'y a pas
difficulté à être persuadé que les auteurs les connaissent. Ce genre
un peu bâtard fait éprouver un plaisir étrange, qui n'est pas celui
qu'on trouve chez les grands auteurs... Ces histoires ont un parfum
de réalité[203] qui étonne; c'est ce sentiment qui a surpris tout le
monde, quand sont apparus les romans de Walter Scott; mais le
goût ne peut les accepter comme des ouvrages accomplis.
Lisez les romans de Voltaire, Don Quichotte, Gil Blas... Vous ne
croyez nullement assister à des événements tout à fait réels, comme
serait la relation d'un témoin oculaire... Vous sentez la main de
l'artiste et vous devez la sentir, de même que vous voyez un cadre à
tout tableau. Dans ces ouvrages, au contraire, après la peinture de
certains détails qui surprennent par leur apparente naïveté, comme
les noms tout particuliers des personnages, des usages insolites,
etc., il faut bien en venir à une fable plus ou moins romanesque qui
détruit l'illusion. Au lieu de faire une peinture vraie sous les noms de
Damon et d'Alceste, vous faites un roman comme tous les romans,
qui paraît encore plus tel, à cause de la recherche de l'illusion portée
seulement dans des détails secondaires. Tout Walter Scott est ainsi.
Cette apparente nouveauté a plus contribué à son succès que toute
son imagination, et ce qui vieillit aujourd'hui ses ouvrages et les
place au-dessous des fameux que j'ai cités, c'est précisément cet
abus de la vérité dans les détails. (Se rattacherait à L'article sur
l'imitation, plus haut.)
*
Paris, samedi 29 octobre.—Parti pour Paris à onze heures par
l'omnibus du chemin de fer de Lyon. Trouvé Minoret jusqu'à Draveil.
*
Dimanche 30 octobre.—Travaillé à retoucher les tableaux qu'on m'a
demandés. Les occupations que je trouve ici vont bien interrompre
toutes ces écritures; je le regrette; elles fixent quelque chose de ce
qui passe si vite, de tous ces mouvements de chaque jour dans
lesquels on retrouve ensuite des encouragements ou les
consolations.
*
Lundi 31 octobre.—Le pauvre Zimmermann[204] mort; j'ai passé
chez lui un instant, et n'ai pu rester. J'avais donné rendez-vous à
Andrieu et j'étais impatient de retourner à mon travail. Je n'y suis
arrivé que vers une heure.