Particle Physics 4th Edition Martin Solutions Manual instant download
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DESCRIPTION
An accessible and carefully structured introduction to Particle Physics, including
important coverage of the Higgs Boson and recent progress in neutrino physics.
TABLE OF CONTENTS
Authors’ preface xv
Notes xix
1.1 Introduction 1
1.2 Antiparticles 3
Problems 1 22
Problems 2 50
3.1 Quarks 53
Problems 3 75
4 Experimental methods 77
4.1 Overview 77
4.4.1 Introduction 96
Problems 4 123
Problems 5 153
Problems 6 191
Problems 7 215
Problems 8 246
Problems 9 274
Problems 10 305
Problems 11 343
Problems 12 381
A Relativistic kinematics 383
Problems A 390
Problems B 406
Problems C 416
Problems D 441
References 448
Index 451
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Néanmoins, si le chêne eut la prééminence sur les autres arbres, il ne fut
pas exclusivement adopté partout. Soit antagonisme religieux, soit
simplement question de terroir, quelques provinces de la Gaule ou de
l’Italie lui préférèrent le hêtre ou l’orme. Dans la Gaule particulièrement,
l’orme avait le pas sur le chêne; la France chrétienne continua même de
planter un orme devant chaque nouvelle église qu’elle édifiait, pour y attirer
Dieu plus sûrement; et, jusqu’à la fin du moyen âge, c’est sous un orme que
se rendait la justice. De là notre vieux proverbe, qui n’avait pas le sens
railleur qu’on y attache aujourd’hui: Attendez-moi sous l’orme! n’était rien
moins alors qu’une belle et bonne assignation à comparoir devant le juge.
Le frêne aussi eut ses partisans parmi les populations de l’extrême Nord,
et ce fut sur les branches élevées d’un frêne que vint s’abattre ce nuage
sombre qui renfermait le terrible Odin et son cortége de dieux.
Voici donc le culte des arbres revenu. Ce culte a longtemps, a toujours
persisté en Allemagne. Il y existe encore; mais ce n’est plus au chêne, à
l’orme, au hêtre ou au frêne que s’adressent les hommages, surtout ceux de
la jeunesse, c’est au tilleul. Les dévots du tilleul y poussent leur ferveur
jusqu’au fanatisme, et leur fanatisme jusqu’au meurtre.
J’avais refusé de le croire. Ce matin, j’ouvre mon journal: j’y lis, à la
date du 30 décembre 1860, qu’un jeune homme de Pforzheim, palatinat du
Rhin, a tenté d’assassiner le bourgmestre au moyen d’un révolver, dont les
quatre canons étaient chargés chacun d’une balle de plomb.
Arrêté sur-le-champ, le coupable déclara n’avoir personnellement
aucune haine contre ledit magistrat, mais celui-ci, abusant de son autorité,
venait de faire abattre des tilleuls, auxquels les Pforzheimois portent un
culte, et il avait voulu le punir de cette profanation.
Le journal ajoute: «Ce jeune homme appartient à une famille honorable,
ses antécédents sont purs, et jamais il n’a manifesté rien qui pût faire
supposer en lui un dérangement mental.»
En quoi donc le tilleul mérite-t-il plus que les autres arbres d’exciter
aujourd’hui, en plein dix-neuvième siècle, des sentiments de sympathie
aussi violents? C’est que la jeune Allemagne l’a proclamé l’arbre des
amoureux, sa feuille ayant la forme d’un cœur.
Si je ne craignais de m’attirer une mauvaise affaire, si je ne ressentais
une horreur naturelle pour toutes les armes à feu, et spécialement pour les
révolvers à quatre coups, je ferais observer que les anatomistes protestent
contre cette prétendue forme de la feuille susdite qui, se terminant par une
pointe aiguë, ressemble, en réalité, moins à un cœur qu’à l’as de cœur; mais
ici la convention triomphe de l’anatomie, qui ne doit jamais se mêler aux
choses de l’amour.
Le chêne des druides, quoique prêtant moins aux comparaisons galantes,
avait fini par exciter des sentiments presque aussi fanatiques. Les
processions et les offrandes se multipliaient autour de lui; les jeunes filles
l’ornaient de guirlandes de fleurs, entremêlées de bracelets et de colliers; les
guerriers suspendaient à ses branches les plus précieuses dépouilles
conquises par eux dans les combats. Un vent d’orage aidant, les autres
arbres des enceintes semblaient s’incliner humblement devant lui.
Et cependant, il avait un ennemi, un ennemi personnel, acharné.
S’implantant sans façon sur ses rameaux sacrés, jusque sur sa tige auguste,
une petite plante abjecte, obscure, misérable, vivait à ses dépens, se
nourrissait de sa séve, absorbait sa substance, au point de le menacer dans
son libre accroissement, poussant l’insolence jusqu’à voiler sous son
feuillage terne et glauque le brillant feuillage de l’arbre fétiche.
Cette plante hostile et impie, c’était le gui, le gui du chêne. (Guythil.)
Des gens moins habiles, moins prévoyants que les druides, pour
débarrasser l’arbre de cet hôte incommode et nuisible, se seraient contentés
simplement de l’escalader, et d’un coup de serpe l’auraient séparé de son
parasite. C’eût été là une manœuvre irrévérencieuse autant que maladroite.
Qu’aurait pensé le peuple? Le peuple n’aurait pas manqué de dire que
l’arbre divin, frappé d’impuissance, n’avait pas la force de se débarrasser
lui-même de sa vermine.
Les druides firent mieux. Ils en usèrent envers le gui comme on en use
assez volontiers chez nous envers un membre de l’opposition devenu
redoutable; ils lui donnèrent une place dans le sanctuaire. Déclaré plante
officielle et sainte, le gui fut spécialement attaché au culte.
Ce n’est point sournoisement, et avec une vile serpette de fer qu’on le
détacha de l’arbre, c’est à la vue de tous, au milieu des réjouissances
publiques, au bruit des cantiques, au moyen d’une faucille d’or que le
Guythil, tranché à sa base, fut soigneusement recueilli sur des voiles de lin.
Ces voiles, sanctifiés par lui, ne devaient plus servir à un usage profane.
Chez les Teutons du Rhin, on tirait de la plante une espèce de glu,
réputée infaillible comme contrepoison, infaillible pour combattre la
stérilité chez les femmes, infaillible pour chasser les maladies et conjurer
les maléfices, et aussi pour prendre les petits oiseaux.
Dans les Gaules, après dessiccation, on le mettait en poudre pour en
remplir de jolis sachets, qu’on se distribuait, comme étrennes, au premier
jour de l’an. De là, ce cri resté
longtemps populaire dans nos
provinces: «Au gui l’an neuf!
(Aguilanneuf!)»
III
Visite a la terre des aïeux.—Les deux rives du Rhin.—Pierres druidiques.—La noce et
l’enterrement.—Culte nocturne.—Un vitrier demi-dieu.—Le duel de société.—Une
compatriote d’Aspasie.—Boudoir d’une dame celte.—Récit du barde.—Teutons et
Titans.—Tremblement de terre.
Quiconque a déjà voyagé avec moi doit le savoir, je suis sujet à m’égarer
en route, ou du moins à prendre LE CHEMIN DES ÉCOLIERS. Il me plaît
aujourd’hui de détourner mes yeux et mes pas de cette enceinte sacrée des
druides, transformée en abattoir, et où la main qui bénit est aussi la main qui
égorge.
J’ai besoin de respirer un air moins chargé des parfums ou plutôt des
fétidités du sacrifice. Là-haut, sur cette colline, dont un soleil couchant
éclaire les cimes blondes, je respirerai plus à l’aise.
M’y voici.
Devant moi, le Rhin étale ses deux rives, que ne relie encore aucun pont,
pas même un bac, essayant de les rapprocher l’une de l’autre.
Des deux côtés, sous d’épais massifs d’osiers et de roseaux
gigantesques, dans ses criques vaseuses, le Rhin abrite une multitude de
petites barques sournoises, barques de pêcheurs inoffensifs dans le jour,
mais qui, réunies le soir, s’emplissent de pillards et de corsaires allant à la
proie sur la rive opposée et s’aventurant même au besoin jusqu’à la mer du
Nord. Pour le moment, rien ne bouge; les pêcheurs sont rentrés, les
corsaires ne sont pas encore sortis. Je porte mes regards plus loin.
Sur la rive gauche campent les Celtes gaulois, aux yeux bleus, à la peau
blanche, à la chevelure dorée et ondoyante. Presque nus, ils semblent avoir
pour principal vêtement ce haut bouclier, presque de la longueur de leur
corps, à l’ombre duquel ils marchent, à l’ombre duquel ils dorment, et qui
les garantit tout aussi bien des traits du soleil que de ceux de l’ennemi. Tout
à coup, je les entends, la bouche collée contre un des bords de ce même
bouclier, pousser des cris aigus, répétés au loin, de distance en distance, le
long du fleuve. A ces cris, qui leur servent de télégraphie sans doute, répond
le bruit strident des trompettes.
Quels sont ces autres soldats aux cheveux noirs, au teint de bronze?
Symétriquement alignés, ils s’avancent couverts de cuirasses brillantes et
portant des bannières surmontées d’un aigle d’or aux ailes demi-éployées.
Après dix ans de combats, César est donc parvenu à se rendre maître des
Gaules jusqu’à la frontière du Rhin? Je n’en saurais douter; à leur vue, les
Gaulois abaissent le fer de leur lance en signe de bon accord, et laissent
passer.
Une fois près du rivage, la petite phalange romaine s’arrête; sous sa
protection, quelques hommes, vêtus d’une simple tunique, sans autres
armes que des tablettes, un style et des cordeaux pour mesurer le terrain, se
mettent en devoir de dresser un plan, le plan d’une ville ou d’un fort....
Sentinelles de la Germanie, prenez garde à vous!
Du haut de ma colline, embrassant un étroit horizon sur la rive droite, je
vois divers groupes d’hommes disséminés dans les bois ou dans la plaine,
travailler sous la surveillance d’un druide; celui-ci je le reconnais à sa
longue robe et à la branche feuillue qu’il tient à la main; les uns fouillent la
terre pour déraciner les arbres qui la stérilisent en l’obscurcissant; les autres
la sillonnent du soc de la charrue. Ces travailleurs, dans leurs mouvements,
semblent tous atteints d’une même gêne, dont, de si loin, je ne puis
apprécier la cause.
Pour y réfléchir plus à l’aise je cherche où m’asseoir. A mi-côte
j’entrevois un petit banc de pierre. A mesure que je l’approche, l’objet
grandit et s’élève bientôt de telle sorte qu’il me faudrait une échelle pour
prendre possession de mon siége.
A défaut de la fenêtre, c’est par la lucarne que mon œil plonge au milieu
d’une de ces masures souterraines. L’aspect est loin d’en être aussi
misérable que je l’avais pensé. J’y vois des murs tapissés de nattes, une aire
salpêtrée; près de la lampe fumeuse qui descend de la poutre du plafond,
pendent, accrochés, un quartier de cerf, des paniers remplis de provisions,
des instruments de pêche et de chasse, filets et traquenards; puis, des
guirlandes d’herbes médicinales, comme à la boutique d’un herboriste; et
parmi ces bouquets de plantes, comme de droit, le gui tient la place
d’honneur.