(eBook PDF) Starting Out with Java: From Control Structures through Data Structures 3rd Edition download
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(eBook PDF) Starting Out with C++ from Control
Structures to Objects 9th Edition
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Contents vii
Index 1501
Contents xxi
Companion Website:
Chapter 23 Databases
Appendix A Working with Records and Random Access Files
Appendix B The ASCII/Unicode Characters
Appendix C Operator Precedence and Associativity
Appendix D Java Key Words
Appendix E Installing the JDK and JDK Documentation
Appendix F Using the javadoc Utility
Appendix G More about the Math Class
Appendix H Packages
Appendix I More about JOptionPane Dialog Boxes
Appendix J Answers to Checkpoints
Appendix K Answers to Odd-Numbered Review Questions
Appendix L Getting Started with Alice
Appendix M Configuring JavaDB
Case Study 1 Calculating Sales Commission
Case Study 2 The Amortization Class
Case Study 3 The PinTester Class
Case Study 4 Parallel Arrays
Case Study 5 The FeetInches Class
Case Study 6 The SerialNumber Class
Case Study 7 A Simple Text Editor Application
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VideoNote
SCENE Iere.
TIRCIS, PHILEMON.
Philemon.
Quand l'amour, dans ces lieux tranquilles,
Veut rassembler les Plaisirs les plus doux,
Pourquoi, Tircis, les troublez-vous,
Par des soupirs & des soins inutiles?
Tircis.
Philemon.
Tircis.
Philemon.
Tircis.
Philemon.
SCENE II.
T I R C I S, S I LV I E .
Silvie.
Tircis.
Cessez, cessez de fuir un amant malheureux.
Pourquoi déchaînez-vous votre injuste colère
Contre une si parfaite ardeur?
Quelque dieu qui me soit contraire,
L'amour, le tendre amour vous répond de mon cœur.
Je jure à vos attraits une ardeur immortelle;
Je brûlerai toujours d'une flamme si belle:
Et si j'osois trahir de si tendres sermens,
Que des dieux le plus redoutable,
Le dieu qui fait le bonheur des amans,
Ne me soit jamais favorable.
Silvie.
Tous deux.
Silvie.
En vain j'ai cru rompre ma chaîne;
C'est mon destin de soupirer pour vous.
Je ne m'oppose plus au penchant qui m'entraîne;
Loin de me plaindre de ma peine,
Je me plaindrai toujours de l'injuste courroux.
Qui me fit préférer les fureurs de la haîne
Aux plaisirs d'un amour si charmant & si doux.
En vain, &c.
Tircis.
Duo.
Redoublons, &c.
L'auteur de ces paroles, & celui qui les avoit mises en musique,
eurent sujet d'être contens des applaudissemens de la compagnie.
On sortit de cet endroit pour se rendre dans le salon, où l'on
s'entretint très-long-temps, en se chauffant, sur les beautés de ce
petit opéra. Le jour commençoit à paroître, & le seigneur de la
Maison-brillante, qui n'avoit pas discontinué de faire les honneurs de
chez lui, & à qui la fatigue d'avoir veillé la nuit avoit ouvert l'appétit
du matin, jugea bien que toute l'assemblée devoit être dans le
même besoin. Il donna ordre qu'on mît le couvert; & quoique le
repas fût aussi magnifique que celui du soupé, les plaisirs de la table
ne furent pas ceux qui occupèrent le plus; chacun paroisse ravi
d'être auprès de ses inclinations. MM. de Livry étoient à côté de
mesdemoiselles de Kernosy; le baron faisoit sa cour à madame la
vicomtesse; le comte de Tourmeil, indifférent pour tous les mets
délicieux qui étoient devant lui, ne pensoit qu'à entretenir madame
de Briance, de l'autre côté, madame de Salgue se félicitoit de voir
que Tadillac ne rendoit ses hommages qu'à madame la vicomtesse.
La baronne seule, dévorée par sa jalousie, ne pouvoit souffrir qu'une
autre personne qu'elle eût su gagner, par ses charmes, le cœur du
seigneur de la maison. La compagnie étoit si comblée de joie, qu'on
auroit insensiblement gagné l'heure de midi à table, si les
domestiques de madame la vicomtesse n'etoient venus avertir que
les carrosses étoient prêts. Le grand jour qu'il faisoit alors, ayant
dissipé les enchantemens de la nuit passée, donna lieu de
reconnoître que la maison où l'on étoit appartenoit à un
gentilhomme voisin de madame la vicomtesse, qui, depuis trois ou
quatre ans, en avoit fait un gros pavillon à la moderne.
Ce gentilhomme n'y venoit jamais que dans la belle saison. Son
absence facilita les moyens au baron de gagner le concierge, & de le
faire consentir, moyennant une honnête récompense, qu'il y célébrât
cette fête, dont l'invention plut si fort aux dames, qu'elles lui en
donnèrent mille louanges. Depuis ce temps-là madame la vicomtesse
ne pouvoit plus vivre sans lui; elle étoit enchantée de ses manières
nobles & magnifiques; & le seigneur de la Maison-brillante, avec
toutes ses qualités avantageuses, n'avoit point altéré la passion que
cette dame sentoit pour Tadillac. Il n'y a pas lieu de s'en étonner; ce
seigneur de la Maison-brillante l'avoit laissée dans l'erreur où elle
étoit de le croire sincèrement le maître de la troupe de comédiens.
On n'arriva qu'après midi au château de Kernosy; les gens de la
vicomtesse ne furent point en peine de son absence; Saint-Urbain
avoit eu soin de les avertir qu'on ne reviendroit que le matin; ils
dirent au baron en entrant, qu'un courrier étoit arrivé en poste pour
lui rendre une lettre en main propre; qu'il paroissoit très-pressé de
lui parler. Le baron fit comme si cette nouvelle l'eût fort surpris,
parce qu'on lui parloit en présence de la vicomtesse, qui prit part à
ce qu'on lui disoit, & lui ordonna de venir à son réveil l'instruire des
nouvelles que ce courrier lui apportoit; elle alloit prendre quelques
heures de repos, pour se remettre des fatigues de la nuit passée.
Avant d'entrer dans sa chambre, elle lui conseilla aussi d'aller se
reposer, & d'avertir ses gens qu'ils ne manquassent pas de faire
monter ce courrier quand il viendront le demander. Les dames, à
l'exemple de madame la vicomtesse, se mirent au lit. MM. de Livry,
& le comte de Tourmeil qui étoit arrivé avec les comédiens, dont il
paroissoit être le chef, passèrent le reste de la journée à se divertir
entre eux. Le baron de Tadillac ne put être de la compagnie; car le
prétendu courrier revint justement dans le moment qu'ils entroient
dans leur appartement. Les domestiques le firent monter, suivant
l'ordre qu'ils en avoient reçu, & Tadillac le retint long-temps exprès,
pour empêcher que personne ne se défiât de la supposition de cet
homme.
Le baron alla chez la vicomtesse aussi-tôt qu'elle fut éveillée. Son
air triste la fit frémir; elle voulut savoir le sujet de cet abattement qui
paroissoit sur son visage; & pour toute réponse, elle n'entendit que
de profonds soupirs; enfin le baron lui dit qu'il étoit bien
malheureux, qu'on l'arrachoit d'auprès de sa personne. Eh! pourquoi,
reprit la vicomtesse tout étonnée. Voyez, madame, s'il vous plaît, la
lettre que j'ai reçue, dit le baron; c'étoit celle que Tourmeil avoit
écrite. L'ayant lue, elle tâcha de le consoler par un discours qui
effectivement partoit du cœur. Votre oncle est bien pressant, dit-elle;
je vois qu'il vous offre un parti considérable, & qu'il prétend que
vous alliez, sans perdre un moment, tenir la parole qu'il a donnée
pour vous; mais vous pourriez trouver ailleurs une fortune aussi
considérable. Je..... Comme elle alloit continuer, madame de Sugarde
entra; le baron fut obligé de se retirer, & ne se trouva point le soir à
la comédie.
Madame la vicomtesse y passa le temps à faire des réflexions sur
l'absence de Tadillac; enfin craignant qu'il ne prît son parti, & qu'il
n'obéît à son tuteur, elle sortit seule, & alla se mettre sur un petit lit
de repos qui étoit dans son cabinet; son inquiétude l'avoit abattue, &
son esprit ne fut tranquille qu'après l'arrivée du baron qu'elle avoit
fait appeler. Vous allez voir, dit-elle des qu'il fut entré, à quel point je
suis touchée d'un véritable mérite.
Je ne saurois souffrir qu'un homme tel que vous cherche ailleurs
une fortune qu'il dépend de moi de rendre aussi agréable que celle
qui se présente de la part de votre oncle. Je vous déclare que je
consens de vous épouser, & que rien désormais ne pourra nous
séparer, si vous m'aimez autant que je m'en suis flattée. Le baron
l'interrrompit en se jetant à ses genoux, & lui dit quantité de choses
que la vicomtesse prit pour un excès de sa passion. Saint-Urbain vint
dans ce moment avertir qu'on avoit servi le souper. Ils sortirent
ensemble du cabinet de la vicomtesse; le baron lui donna la main
pour descendre, & entra dans la salle la tenant encore, avec une
gaîté qui fut d'un bon augure aux deux aimables sœurs & à leurs
amans.
La soirée ne fut pas longue; chacun se sépara en sortant de
table, parce que les divertissemens de la nuit précédente causoient
une nécessité indispensable de prendre du repos. Le baron, après
avoir fait sa cour à madame la vicomtesse, qu'il venoit de conduire
dans son appartement, passa chez madame de Briance, où il savoit
que le comte de Tourmeil, MM. de Livry & mesdemoiselles de
Kernosy étoient. Il y rendit compte du bon succès de sa lettre; on
l'en félicita, & il en reçut les complimens de si bonne grace, qu'on vit
bien qu'il étoit content. Ce n'étoit pas sans sujet; il savoit qu'en
épousant madame la vicomtesse, comme il l'avoit toujours désiré, il
assuroit, par ce mariage, sa fortune & son bonheur.
Vos souhaits sont accomplis, lui dit le chevalier; que deviendrons-
nous à présent? Rien ne flatte encore nos espérances. Vous êtes
bien prompt, lui répondit le baron; à peine ai-je eu un moment pour
remercier madame la vicomtesse; demain je travaillerai pour vous:
j'espère que M. le comte de Livry sera content, & que mademoiselle
de Saint-Urbain ne deviendra jamais l'épouse de M. de Fatville. J'ose
même me flatter que si l'occasion se présente de faire connoître M.
le comte de Tourmeil à madame la vicomtesse, elle sera ravie
d'apprendre sa passion pour madame de Briance, & qu'elle se servira
de tout son crédit pour avancer leur mariage.
Le lendemain, le baron, qui désiroit sincèrement de contribuer au
bonheur de ses deux cousins, alla du matin rendre visite à madame
la vicomtesse, afin de l'entretenir en particulier. Il lui proposa
l'alliance de MM. de Livry pour les deux nièces. La vicomtesse
accepta la proposition de donner Kernosy au comte de Livry; mais,
dit-elle au baron, puisque je vous accorde une partie de ce que vous
demandez, faites-moi le plaisir de parler à Saint-Urbain, & de la
disposer à m'obéir; j'ai des raisons qui m'obligent à vouloir
absolument son mariage avec M. de Fatville: si je pouvois m'en
dispenser, je le ferois pour vous plaire. Allons donc lui annoncer que
MM. de Fatville & leur oncle arrivent ici aujourd'hui.
La commission que le baron venoit de recevoir, contre son
attente, l'embarrassa; il ne crut pas à propos de découvrir au
chevalier la vérité du fait, ni de désoler Saint-Urbain, en lui
apprenant l'intention de sa tante; il lui dit seulement que MM. de
Fatville devoient arriver le soir. Cette aimable personne,
extrêmement affligée d'entendre une nouvelle si terrible, feignit de
se trouver mal, & alla se mettre au lit, afin de n'être pas obligée de
paroître. Madame de Briance lui tint compagnie; Kernosy ne vouloit
point la quitter: mais madame la vicomtesse voulut absolument
qu'elle vînt faire les honneurs de la maison.
Fatville le conseiller & son oncle arrivèrent sur le soir; un peu
après, le frère de Fatville vint en litière, parce qu'il n'étoit pas encore
assez bien guéri de sa chûte pour se tenir à cheval, & entra dans la
salle de la comédie, où l'on étoit alors. La vicomtesse le reçut
agréablement, & lui dit qu'aussi-tôt que la pièce seroit finie, elle le
présenteroit à sa nièce, qui s'étoit trouvée mal. Le chevalier de Livry
sentit des mouvemens de colère à la vue de son rival, & sa prudence
n'auroit pu les retenir, si elle n'avoit été secondée de celle de son
frère & des conseils que Tourmeil lui avoit donnés.
Après la comédie, la vicomtesse mena Fatville & la compagnie
dans la chambre de Saint-Urbain. Cette visite inopinée embarrassa
beaucoup la nièce. Mais quel que fût son embarras, celui qu'on
remarqua sur le visage du frère aîné de Fatville étoit bien plus grand:
il ne put dire deux paroles de suite, & ne cessa point de regarder
Tourmeil qu'il trouva dans la chambre. Madame de Briance qui étoit
auprès de lui, dit à la vicomtesse qu'elle l'avoit envoyé chercher pour
apprendre quelques morceaux de leur petit opéra. Ce discours
augmenta le soupçon de Fatville; il le regarda encore fixément.
Tourmeil, ne voulant pas être connu, sortit aussi-tôt; mais le
provincial n'en parut pas plus tranquille.
La vicomtesse ne pouvant comprendre quelle étoit la cause de
cette agitation d'esprit qui régnoit de part & d'autre, emmena MM.
de Fatville, & laissa Saint-Urbain en liberté avec madame de Briance.
Après leur sortie, elles raisonnèrent touchant l'émotion qui avoit paru
sur le visage du provincial à la vue de Tourmeil, & n'y trouvant rien
de vraisemblable, elles conclurent qu'il ajoutoit à beaucoup d'autres
défauts, celui d'être jaloux sans sujet.
Cependant le chevalier étoit au désespoir; il ne trouvoit point
Saint-Urbain assez résolue pour désobéir à sa tante. Ah! mon frère,
disoit-il à Tourmeil, car il l'appeloit souvent de ce nom, que je suis
malheureux! que j'envie votre destinée! vous êtes tendrement aimé,
& rien ne s'oppose à vos espérances. Vous êtes aimé de même,
répondit Tourmeil; & quand on est aimé, c'est offenser l'amour que
se plaindre avec tant de violence. Vous n'aimez point, si vous
n'espérez rien. L'espoir est inséparable de l'amour; & dans le même
temps que l'on croit aimer sans ce secours flatteur, on mourroit de
douleur, si l'espérance n'étoit cachée au fond du cœur qui croit
l'avoir perdue.
Tourmeil essaya inutilement de consoler le chevalier; ce fut
beaucoup de le résoudre à retourner dans la chambre de la
vicomtesse; il y alla enfin, & regarda en entrant son rival avec une
jalousie terrible, dont il n'auroit pu être le maître, s'il n'avoit senti à
son côté son ami, qui ne voulut point l'abandonner dans cette
occasion.
Tourmeil, moins prévenu que le chevalier, considéra le provincial
avec plus d'attention qu'il n'avoit fait dans la chambre de Saint-
Urbain, & après l'avoir entendu parler plusieurs fois: C'est lui-même,
dit-il au chevalier; oui, c'est lui-même. Le chevalier lui demanda
l'explication de ces paroles. Sortons, lui dit Tourmeil, en baissant la
voix, je vais relever vos espérances.
La vicomtesse proposoit alors à MM. de Fatville de signer, après
le souper; les articles qu'elle avoit dressés avec leur oncle. Kernosy,
que cette proposition affligea, sortit de la chambre, pour avertir sa
sœur du dessein de leur tante.
Cependant Tourmeil ayant appris au chevalier le secret qui devoit
contribuer à le rendre heureux, fit avertir le baron de le venir
trouver. La vicomtesse, qui remarquoit un grand mouvement dans
toute la compagnie, craignant que Saint-Urbain, peu disposée à
suivre ses volontés, ne songeât à lui échapper, pour aller dans un
couvent, ou chez quelqu'une de ses parentes, donna secrètement
ses ordres pour faire fermer les portes du château; mais on lui en
apporta les clefs avec moins de discrétion: un valet étourdi les lui
donna devant MM. de Fatville.
La présence de Tourmeil & du chevalier de Livry, le murmure qui
se répandoit dans le château, la vue de ces clefs qu'on venoit
d'apporter; tout sembloit annoncer à Fatville l'aîné l'impossibilité de
son mariage. L'appréhension de quelque malheur troubla son esprit
de telle sorte, que se jetant tout à coup aux pieds de la vicomtesse:
Ah! madame, lui dit-il, voulez-vous me perdre? On m'a reconnu; je
n'en saurois douter. M. de Tourmeil & le chevalier de Livry sont ici;
faites ma paix. J'accepte toutes les conditions qu'ils voudront
m'imposer. De quoi donc est-il question? dit la vicomtesse, surprise
des paroles & de l'action du provincial; quelle querelle avez-vous
avec le chevalier de Livry? & où avez-vous vu ici ce M. de Tourmeil
dont vous parlez? Ah! mon neveu, s'écria l'oncle de Fatville, vous
vous perdez vous-même par votre frayeur; sans elle madame la
vicomtesse ignoreroit absolument la malheureuse aventure qui vous
est arrivée. Oui, dit le chevalier en entrant, madame ne la savoit
point, mais je venois l'en instruire.
Fatville, que vous voyez, madame, continua-t-il en remarquant
qu'on l'écoutoit avec attention, est complice de cet assassinat dans
Rennes, qui suivit la querelle que j'avois eue avec un gentilhomme
de la province: j'y fus blessé, & M. de Tourmeil, le plus cher de mes
amis, pensa y perdre la vie, en défendant généreusement la mienne.
Ce fut de la main de ce lâche que Tourmeil reçut un coup par
derrière. Nous avions ignoré son nom, parce que celui des assassins
qui fut pris ne le savoit pas lui-même; il déposa seulement que celui
qui avoit blessé Tourmeil, étoit un ami du provincial avec qui j'avois
eu querelle.
L'oncle de Fatville, qui avoit de l'esprit, jugeant bien, par la
confusion où il vit son neveu, qu'il n'étoit pas en état de répondre,
dit au chevalier de Livry toutes les raisons qu'un honnête homme
peut donner pour défendre une mauvaise cause, & pour tâcher de
terminer l'affaire à l'amiable. Voilà, dit alors Fatville le conseiller, voilà
sans doute ce que les maudits lutins étoient venus prédire. Cette
sottise ne seroit pas tombée à terre, & l'on s'en seroit diverti, si l'on
n'avoit pas été trop occupé d'ailleurs.
La vicomtesse, qui se piquoit de grandeur d'ame, parut indignée
de la mauvaise action de Fatville, & pourtant, à la considération de
son oncle, elle pria le chevalier de pardonner à ce malheureux
gentilhomme. Le chevalier, qui étoit véritablement généreux, accorda
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