COURS CISCO Protocole Frame Relay
COURS CISCO Protocole Frame Relay
Frame Relay est un protocole de réseau étendu qui intervient dans les-
.couches physique et liaison de données du modèle de référence OSI
Inventé par Eric Scace, ingénieur chez Sprint International, ce protocole était-
destiné aux interfaces RNIS (Réseaux Numériques à Intégration de Services),
en tant que version simplifiée du protocole X.25. De nos jours, bien d’autres
interfaces réseau l’utilisent également. Dans la première mise en œuvre du
protocole Frame Relay dans son réseau public, Sprint utilisa des commutateurs
StrataCom. La reprise de StrataCom par Cisco en 1996 marqua leur entrée sur
.le marché des opérateurs
Frame Relay est devenu l’un des- •
protocoles de réseau étendu les plus
répandus, principalement grâce à son
faible coût par rapport aux lignes dédiées.
De plus, la configuration de l’équipement
des utilisateurs dans un réseau Frame
.Relay est très simple. final
Les connexions Frame Relay sont établies •
en configurant les routeurs de
l’équipement d’abonné ou d’autres
équipements pour qu’ils communiquent
avec le commutateur Frame Relay d’un
fournisseur de services. Le fournisseur de
services configure le commutateur Frame
Relay de manière à limiter au maximum
les tâches de configuration au niveau de
l’utilisateur
concepts fondamentaux du-2
protocole frame relay
Présentation de frame relay-2.1
Frame Relay est devenu le protocole de réseau étendu le plus utilisé au
monde. Son succès dans les grandes entreprises, les gouvernements, les
FAI et les petites entreprises est essentiellement dû à son prix abordable et
à sa flexibilité. Au fur et à mesure de leur croissance, les organisations sont
de plus en plus tributaires d’un transport de données fiable, tandis que les
solutions reposant sur des lignes louées deviennent inabordables. Une plus
grande flexibilité est requise pour faire face aux changements
technologiques, ainsi qu’aux fusions et reprises de sociétés dans le secteur
.des réseaux
Frame Relay permet de réduire le coût •
des réseaux par un niveau de complexité
moins élevé, par des exigences en
équipement plus faibles et par une mise
en œuvre plus simple. En outre, sa bande
passante, sa fiabilité et sa résilience sont
bien meilleures que celles des lignes
.privées ou louées
Dans la mondialisation actuelle qui •
entraîne une évolution vers des topologies
à plusieurs filiales, le protocole Frame
Relay permet de réaliser des architectures
réseau plus simples avec un coût total de
.possession minimal
La première caractéristique à prendre en compte est le besoin en bande
passante de chaque site. Partant du siège central, la liaison de New York à
Chicago requiert une vitesse de 256 Kbits/s. Trois autres sites ont besoin
d’une vitesse maximale de 48 Kbits/s pour leur connexion au siège central,
.alors que les filiales de New York et Dallas ne requièrent que 12 Kbits/s
À l’aide de liaisons spécialisées, chaque site de la société Span est relié par un
commutateur au central de la compagnie de téléphone locale, en transitant
par la boucle locale avant de rejoindre l’ensemble du réseau. Pour leur
liaison au commutateur, les sites de Chicago et New York utilisent une ligne
dédiée T1 (équivalente à 24 canaux DS0), tandis que d’autres sites utilisent
des liaisons RNIS (56 Kbits/s). Étant donné qu’il est relié à la fois à New
York et Chicago, le site de Dallas utilise deux lignes louées locales. Les
fournisseurs de réseau ont fourni à Span un canal DS0 entre les centraux
téléphoniques, sauf pour la grande liaison entre Chicago et New York qui en
comporte quatre. Les canaux DS0 sont facturés selon un tarif différent d’une
région à l’autre et sont généralement proposés à un prix fixe. Ces lignes
sont véritablement dédiées étant donné que le fournisseur les réserve
exclusivement à Span. Il n’y a donc aucun partage et Span paie pour
l’ensemble du circuit de bout en bout quelle que soit la bande passante
utilisée.
-Réseau étendu Frame Relay
Le protocole Frame Relay demande moins de temps de traitement que le X.25,
du fait qu’il comporte moins de fonctionnalités. Par exemple, il ne fournit pas
de correction d’erreur, car les réseaux étendus actuels permettent d’obtenir
des connexions plus fiables que les anciens. Lorsqu’il détecte des erreurs,
le nœud Frame Relay abandonne tout simplement les paquets sans
notification. Toute correction d’erreur, telle que la retransmission des
données, est à la charge des composants d’extrémité. La propagation des
données d’une extrémité client à une autre est donc très rapide sur le
réseau.
Le protocole Frame Relay intervient entre un périphérique d’utilisateur final, tel
qu’un pont ou un routeur de réseau local, et un réseau. Le réseau
proprement dit peut utiliser n’importe quelle méthode de transmission
compatible avec la vitesse et l’efficacité requises par les applications Frame
Relay. Certains réseaux fonctionnent avec le protocole Frame Relay lui-
même, d’autres utilisent la commutation de circuits numériques ou des
systèmes à commutation de cellules ATM. La figure représente un réseau
fédérateur à commutation de circuits, comme le montrent les commutateurs
de classe 4/5.
Fonctionnement du protocole Frame Relay
Lorsque des opérateurs se servent de Frame Relay pour interconnecter des réseaux
locaux, l’ETTD sur chacun de ces réseaux est un routeur. Une connexion série, telle
qu’une ligne louée T1/E1, connecte le routeur à un commutateur Frame Relay au
niveau du point de présence (POP) le plus proche de l’opérateur. Le commutateur
Frame Relay est un équipement DCE. Les commutateurs font passer les trames d’un
ETTD dans le réseau et les fournissent aux autres ETTD par le biais d’équipements
DCE. L’équipement informatique qui n’est pas connecté à un réseau local peut
également envoyer des données dans un réseau Frame Relay. Cet équipement
utilise alors un équipement d’accès Frame Relay (FRAD) en tant qu’ETTD. Le FRAD
est parfois appelé assembleur / désassembleur Frame Relay. Il s’agit d’un
équipement dédié ou d’un routeur configuré pour la prise en charge du protocole
Frame Relay. Il se trouve dans les locaux du client et se connecte au port d’un
commutateur sur le réseau du fournisseur de services. De son côté, le fournisseur de
services interconnecte les commutateurs Frame Relay.
2.2-Circuits virtuels
-Circuits virtuels
Le terme circuit virtuel désigne la connexion entre deux ETTD par un réseau
Frame Relay. De tels circuits sont virtuels du fait qu’il n’existe aucune liaison
électrique directe entre leurs extrémités. La connexion est dite logique et les
données circulent d’une extrémité à l’autre sans circuit électrique les reliant
directement. Grâce aux circuits virtuels, Frame Relay partage la bande
passante entre plusieurs utilisateurs. Un site quelconque peut donc
communiquer avec n’importe quel autre site sans utiliser plusieurs lignes
physiques dédiées.
Les circuits virtuels peuvent s’établir de deux manières :
• les circuits virtuels commutés (SVC) sont établis de façon dynamique par
l’envoi de messages de signalisation au réseau (CALL SETUP, DATA
TRANSFER, IDLE, CALL TERMINATION)
• les circuits virtuels permanents (PVC) sont préconfigurés par l’opérateur et,
une fois configurés, fonctionnent uniquement dans les modes DATA
TRANSFER et IDLE. Notez que dans certaines publications, les circuits
virtuels permanents sont appelés circuits virtuels privés.
Les circuits virtuels permettent une communication bidirectionnelle entre les
équipements. Les circuits virtuels sont identifiés par des indicateurs de
connexion de liaison de données (DLCI). Ces indicateurs DLCI sont
généralement attribués par le fournisseur de services Frame Relay (par
exemple, la compagnie de téléphone). Les DLCI Frame Relay ont une
signification locale. En d’autres termes, ces valeurs ne sont pas uniques
dans le réseau étendu Frame Relay. Un indicateur DLCI identifie un circuit
virtuel sur un équipement situé à une extrémité. Au-delà de la liaison, ce
DLCI n’a aucune signification. Deux équipements reliés par un circuit virtuel
peuvent utiliser une valeur DLCI différente pour désigner la même
.connexion
Dans cet exemple, la trame utilise l’adresse DLCI 102. Elle quitte le routeur
(R1) par le port 0 et le circuit virtuel 102. Au commutateur A, elle quitte le
port 1 par le circuit virtuel 432. Ce processus de mappage des ports se
poursuit dans le réseau jusqu’à ce que la trame arrive à destination à
l’adresse DLCI 201, comme indiqué dans la figure. Le DLCI est stocké dans
.le champ d’adresse de chaque trame transmise
Circuits virtuels multiples-
Le réseau Frame Relay est statistiquement multiplexé. En d’autres termes, il ne
transmet qu’une trame à la fois, mais un grand nombre de connexions
logiques peuvent co-exister sur une même ligne physique. L’équipement
d’accès Frame Relay (FRAD) ou le routeur connecté au réseau Frame
Relay peut être connecté à plusieurs périphériques finaux par différents
circuits virtuels. Les différents circuits virtuels d’une même ligne physique
sont distincts du fait qu’ils sont identifiés par leur propre DLCI. Souvenez-
vous que le DLCI n’a qu’une signification locale et peut différer à chaque
.extrémité d’un circuit virtuel
La figure montre l’exemple de deux circuits virtuels sur une même ligne
.physique. Ils ont chacun leur propre DLCI et se connectent au routeur R1
Encapsulation frame relay-2.3
Processus d’encapsulation de Frame Relay-
Frame Relay prélève des paquets de données d’un protocole de
couche réseau, tel que IP ou IPX, les encapsule en tant que
données d’une trame Frame Relay, puis passe cette trame à la
couche physique pour la transmettre au câble. Pour
comprendre ce fonctionnement, il est bon de comprendre
comment il se rattache aux couches inférieures du modèle OSI
La figure montre comment Frame Relay encapsule les données pour le
.transport et les fait passer à la couche physique pour les transmettre
Frame Relay reçoit tout d’abord un paquet d’un protocole de couche réseau tel
que le protocole IP. Frame Relay l’enveloppe avec un champ d’adresse qui
contient l’identificateur DLCI et une somme de contrôle. Des champs
d’indicateur sont ajoutés pour indiquer le début et la fin de la trame. Ces
champs marquent le début et la fin de la trame et sont toujours les mêmes.
Les indicateurs sont représentés soit sous forme hexadécimale 7E, soit
sous forme binaire 01111110. Une fois le paquet encapsulé, Frame Relay
.passe la trame à la couche physique pour le transport
Le routeur CPE encapsule chaque paquet de couche 3 dans un en-tête et une queue de
bande Frame Relay avant de l’envoyer dans le circuit virtuel. L’en-tête et la queue
sont définis par la norme ITU Q.922-A relative aux services Bearer, intitulée
Procédure de liaison d’accès pour Frame Relay (Link Access Procedure for Frame
Relay, LAPF). En particulier, l’en-tête Frame Relay (champ d’adresse) contient ce qui
suit :
• DLCI : les 10 bits du DLCI constituent l’essentiel de l’en-tête Frame Relay. Cette
valeur représente la connexion virtuelle entre l’équipement ETTD et le commutateur.
Chaque connexion virtuelle multiplexée sur le canal physique est représentée par un
DLCI unique. Les identificateurs DLCI n’ont qu’une signification locale. En d’autres
termes, ils ne sont uniques que sur le canal physique sur lequel ils résident. Les
équipements situés à l’autre extrémité d’une connexion peuvent donc faire référence
à la même connexion virtuelle par des identificateurs DLCI différents.
• Adresse étendue (EA) : si la valeur du champ EA est 1, l’octet courant est défini par
le dernier octet du DLCI. Toutes les mises en œuvres actuelles du protocole Frame
Relay utilisent cependant un DLCI de 2 octets, ce qui permet une extension des
adresses DLCI dans le futur. Le huitième bit de chaque octet du champ d’adresse
sert à indiquer une adresse étendue.
• C/R : bit qui suit l’octet DLCI de poids fort dans le champ d’adresse. Le bit C/R n’est
pas défini actuellement.
• Contrôle d’encombrement : contient 3 bits qui contrôlent les mécanismes de
notification d’encombrement de Frame Relay. Les bits FECN, BECN, et DE sont les
trois derniers bits du champ d’adresse.
2.4-Topologies frame relay
• Topologie en étoile (Hub and Spoke)
La topologie la plus simple d’un réseau étendu est la topologie en étoile,
comme illustrée dans la figure. Dans cette topologie, le site central de Span
Engineering agit en tant que concentrateur et héberge les principaux
services. Remarquez que la société Span a grandi par l’ouverture récente
d’une filiale à San Jose. L’utilisation d’un réseau Frame Relay facilite
.relativement bien cette expansion
Les connexions aux cinq sites distants s’effectuent suivant les rayons. Dans
une topologie en étoile, l’emplacement du concentrateur est généralement
choisi en fonction du moindre coût de ligne louée. Avec une topologie en
étoile pour Frame Relay, chaque site distant dispose d’une liaison d’accès
.au nuage Frame Relay avec un seul circuit virtuel
Vous obtenez une représentation de la topologie en étoile dans le contexte d’un nuage
Frame Relay. Le concentrateur de Chicago a une liaison d’accès avec plusieurs
circuits virtuels, un pour chaque site distant. Les lignes sortant du nuage
représentent les connexions venant du fournisseur de services Frame Relay, qui
aboutissent aux locaux des clients. Ces lignes sont généralement caractérisées par
des vitesses de 56 000 bits/s à E-1 (2,048 Mbits/s) et plus. Un ou plusieurs numéros
DLCI sont attribués à chaque extrémité de ligne. Comme le coût de Frame Relay est
indépendant de la distance, le concentrateur ne doit pas obligatoirement se trouver
au centre du réseau.
-Topologie à maillage global
Cette figure représente une topologie à maillage global avec lignes dédiées. Une
topologie à maillage global convient dans le cas où l’accès aux services doit être très
fiable et que ces services sont dispersés géographiquement. Une topologie à
maillage global connecte un site à chacun des autres sites. L’utilisation de lignes
louées pour les interconnexions, les interfaces série et les lignes supplémentaires
viennent augmenter les coûts. Dans cet exemple, 10 lignes dédiées sont nécessaires
pour interconnecter les sites dans une topologie à maillage global.
Avec Frame Relay, un concepteur de réseau peut créer plusieurs connexions en
configurant tout simplement des circuits virtuels supplémentaires sur chaque liaison
existante. Cette mise à niveau logicielle fait évoluer la topologie en étoile en une
topologie à maillage global, sans supplément de coût en matériel ou lignes dédiées.
Comme les circuits virtuels utilisent le multiplexage statistique, plusieurs circuits
virtuels sur une liaison d’accès exploitent généralement mieux Frame Relay que des
circuits isolés. La figure montre comment Span a fait évoluer son réseau, sans ajout
de nouveau matériel, à l’aide de quatre circuits virtuels. Les fournisseurs de services
facturent la bande passante supplémentaire, toutefois cette solution est plus
économique que les lignes dédiées.
• -Topologie à maillage partiel
Dans le cas de grands réseaux, le maillage global est rarement abordable car
le nombre de liaisons augmente de manière considérable. Il ne s’agit pas
d’un problème de coût en matériel, mais bien de nombre de circuits virtuels
dont la limite théorique est de 1000 par liaison. En pratique, la limite est
.inférieure à cette valeur théorique
C’est pour cette raison que les grands réseaux ont généralement une topologie
à maillage partiel. Dans le maillage partiel, le nombre d’interconnexions est
plus élevé que dans une disposition en étoile, mais moins élevé que dans
un maillage global. L’arrangement effectif dépend des besoins en flux de
.données
2.5-Mappage des adresses frame relay
-ARP inverse
Le protocole de résolution d’adresse inverse (Inverse Address Resolution Protocol, ARP)
obtient les adresses de couche 3 d’autres stations à partir des adresses de
couche 2, comme le DLCI dans les réseaux Frame Relay. Ce protocole est
principalement utilisé dans les réseaux Frame Relay et ATM, où les adresses de
couche 2 des circuits virtuels sont parfois obtenues par la signalisation de couche 2.
Les adresses correspondantes de couche 3 doivent être disponibles pour pouvoir
utiliser ces circuits virtuels. Alors que l’ARP traduit les adresses de couche 3 en
adresses de couche 2, l’ARP inverse effectue l’opération dans l’autre sens.
-Mappage dynamique
Le mappage d’adresse dynamique s’appuie sur l’ARP inverse pour résoudre l’adresse
de protocole réseau du saut suivant en une valeur DLCI locale. Le routeur Frame
Relay envoie des demandes d’ARP inverse sur son circuit virtuel permanent pour
détecter l’adresse de protocole du périphérique distant connecté au réseau Frame
Relay. Le routeur utilise les réponses obtenues pour compléter une table de
mappage d’adresse en DLCI sur le routeur Frame Relay ou sur le serveur d’accès.
Le routeur établit et entretient cette table de mappage qui contient toutes les
demandes d’ARP inverse résolues, y compris les entrées de mappage statique et
dynamique.
La figure montre le résultat de la commande show frame-relay map. Vous pouvez
constater que l’interface est activée et que l’adresse IP de destination est 10.1.1.2. Le
DLCI identifie la connexion logique utilisée pour atteindre cette interface. Cette valeur
s’affiche de trois manières : en valeur décimale (102), en valeur hexadécimale (0x66) et
en la valeur qui figurerait sur le câble (0x1860). Il s’agit d’une entrée statique et non
d’une entrée dynamique. La liaison utilise l’encapsulation Cisco par opposition à
l’encapsulation IETF.
• -Mappage statique
La mise en place d’un mappage statique dépend des besoins du réseau. Voici
: les différentes commandes de configuration
Utilisez le mot clé ietf si vous vous connectez à un routeur d’une marque autre
.que Cisco
Sur un routeur Cisco, le protocole Frame Relay est généralement pris en charge sur des interfaces
série synchrones. Pour définir l’adresse IP de l’interface, utilisez la commande ip address. Vous
pouvez voir que l’adresse 10.1.1.1/24 a été attribuée à R1 et que R2 a reçu l’adresse
10.1.1.2/24.
-Étape 2. Configuration de l’encapsulation
Pour définir la bande passante de l’interface série, utilisez la commande bandwidth. La bande
s’exprime en Kbits/s. Cette commande indique au protocole de routage que la bande passante
est définie de manière statique sur la liaison. Les protocoles de routage EIGRP et OSPF
utilisent la valeur de la bande passante pour calculer et déterminer la mesure de la liaison.
-Étape 4. Définition du type de LMI (facultatif)
Cette étape est facultative, étant donné que les routeurs Cisco détectent le type d’interface LMI.
Souvenez-vous que Cisco prend en charge les trois types de LMI suivants : Cisco, ANSI
annexe D et Q933-A annexe A. Le type de LMI par défaut pour les routeurs Cisco est « cisco ».
Le résultat de la commande show interfaces serial qui s’affiche permet de
.vérifier la configuration
3.2-Configuration des mappages statiques frame relay
-Configuration d’un mappage statique Frame Relay
Le mappage statique s’effectue manuellement sur un routeur. La mise en place d’un
mappage statique dépend des besoins du réseau. Pour établir la correspondance
entre l’adresse de protocole du saut suivant et une adresse de destination DLCI,
utilisez la commande frame-relay map protocole adresse-protocole dlci [broadcast].
-Utilisation du mot clé « broadcast »
Les réseaux Frame Relay, ATM et X.25 sont des réseaux à accès multiple sans diffusion
(NBMA, pour « non-broadcast multiple access » en anglais). Les réseaux NBMA ne
permettent le transfert de données que d’un ordinateur à l’autre sur un circuit virtuel
ou au travers d’un périphérique de commutation. Les réseaux NBMA ne prennent
pas en charge le trafic de type diffusion ou multidiffusion. Un paquet ne peut donc
pas atteindre toutes les destinations. Cette restriction vous oblige à dupliquer les
paquets manuellement pour obtenir la diffusion.
Comme le NBMA ne prend pas en charge le trafic de diffusion, l’utilisation du mot clé
broadcast est une méthode simplifiée de transfert des mises à jour du routage. Le
mot clé broadcast permet la diffusion et la multidiffusion sur le circuit virtuel
permanent. En réalité, il est converti en monodiffusion de sorte que les autres nœuds
reçoivent les mises à jour du routage.
Dans l’exemple de configuration, R1 utilise la commande frame-relay map pour
mapper le circuit virtuel sur R2.
La figure montre comment utiliser les mots clés pour configurer le mappage
.statique des adresses
Pour vérifier le mappage Frame Relay, servez-vous de la commande
.show frame-relay map
Concepts avancés du protocole frame relay )4
4.1) Résolution des problèmes d’accessibilité
Découpage d’horizon