0% found this document useful (0 votes)
115 views67 pages

COURS CISCO Protocole Frame Relay

Frame Relay is a wide area network protocol invented by Eric Scace at Sprint International as a simplified version of X.25 intended for ISDN interfaces. It became one of the most widely used WAN protocols due to its low cost compared to dedicated lines. Frame Relay uses virtual circuits identified by DLCI values to connect customer equipment to provider switches and allow sharing of bandwidth across users through logical rather than physical connections.

Uploaded by

baikari
Copyright
© © All Rights Reserved
We take content rights seriously. If you suspect this is your content, claim it here.
Available Formats
Download as PPTX, PDF, TXT or read online on Scribd
0% found this document useful (0 votes)
115 views67 pages

COURS CISCO Protocole Frame Relay

Frame Relay is a wide area network protocol invented by Eric Scace at Sprint International as a simplified version of X.25 intended for ISDN interfaces. It became one of the most widely used WAN protocols due to its low cost compared to dedicated lines. Frame Relay uses virtual circuits identified by DLCI values to connect customer equipment to provider switches and allow sharing of bandwidth across users through logical rather than physical connections.

Uploaded by

baikari
Copyright
© © All Rights Reserved
We take content rights seriously. If you suspect this is your content, claim it here.
Available Formats
Download as PPTX, PDF, TXT or read online on Scribd
You are on page 1/ 67

Présentation du chapitre-1

Frame Relay est un protocole de réseau étendu qui intervient dans les-
.couches physique et liaison de données du modèle de référence OSI
Inventé par Eric Scace, ingénieur chez Sprint International, ce protocole était-
destiné aux interfaces RNIS (Réseaux Numériques à Intégration de Services),
en tant que version simplifiée du protocole X.25. De nos jours, bien d’autres
interfaces réseau l’utilisent également. Dans la première mise en œuvre du
protocole Frame Relay dans son réseau public, Sprint utilisa des commutateurs
StrataCom. La reprise de StrataCom par Cisco en 1996 marqua leur entrée sur
.le marché des opérateurs
Frame Relay est devenu l’un des- •
protocoles de réseau étendu les plus
répandus, principalement grâce à son
faible coût par rapport aux lignes dédiées.
De plus, la configuration de l’équipement
des utilisateurs dans un réseau Frame
.Relay est très simple. final
Les connexions Frame Relay sont établies •
en configurant les routeurs de
l’équipement d’abonné ou d’autres
équipements pour qu’ils communiquent
avec le commutateur Frame Relay d’un
fournisseur de services. Le fournisseur de
services configure le commutateur Frame
Relay de manière à limiter au maximum
les tâches de configuration au niveau de
l’utilisateur
concepts fondamentaux du-2
protocole frame relay
Présentation de frame relay-2.1
Frame Relay est devenu le protocole de réseau étendu le plus utilisé au
monde. Son succès dans les grandes entreprises, les gouvernements, les
FAI et les petites entreprises est essentiellement dû à son prix abordable et
à sa flexibilité. Au fur et à mesure de leur croissance, les organisations sont
de plus en plus tributaires d’un transport de données fiable, tandis que les
solutions reposant sur des lignes louées deviennent inabordables. Une plus
grande flexibilité est requise pour faire face aux changements
technologiques, ainsi qu’aux fusions et reprises de sociétés dans le secteur
.des réseaux
Frame Relay permet de réduire le coût •
des réseaux par un niveau de complexité
moins élevé, par des exigences en
équipement plus faibles et par une mise
en œuvre plus simple. En outre, sa bande
passante, sa fiabilité et sa résilience sont
bien meilleures que celles des lignes
.privées ou louées
Dans la mondialisation actuelle qui •
entraîne une évolution vers des topologies
à plusieurs filiales, le protocole Frame
Relay permet de réaliser des architectures
réseau plus simples avec un coût total de
.possession minimal
La première caractéristique à prendre en compte est le besoin en bande
passante de chaque site. Partant du siège central, la liaison de New York à
Chicago requiert une vitesse de 256 Kbits/s. Trois autres sites ont besoin
d’une vitesse maximale de 48 Kbits/s pour leur connexion au siège central,
.alors que les filiales de New York et Dallas ne requièrent que 12 Kbits/s
À l’aide de liaisons spécialisées, chaque site de la société Span est relié par un
commutateur au central de la compagnie de téléphone locale, en transitant
par la boucle locale avant de rejoindre l’ensemble du réseau. Pour leur
liaison au commutateur, les sites de Chicago et New York utilisent une ligne
dédiée T1 (équivalente à 24 canaux DS0), tandis que d’autres sites utilisent
des liaisons RNIS (56 Kbits/s). Étant donné qu’il est relié à la fois à New
York et Chicago, le site de Dallas utilise deux lignes louées locales. Les
fournisseurs de réseau ont fourni à Span un canal DS0 entre les centraux
téléphoniques, sauf pour la grande liaison entre Chicago et New York qui en
comporte quatre. Les canaux DS0 sont facturés selon un tarif différent d’une
région à l’autre et sont généralement proposés à un prix fixe. Ces lignes
sont véritablement dédiées étant donné que le fournisseur les réserve
exclusivement à Span. Il n’y a donc aucun partage et Span paie pour
l’ensemble du circuit de bout en bout quelle que soit la bande passante
utilisée.
-Réseau étendu Frame Relay
Le protocole Frame Relay demande moins de temps de traitement que le X.25,
du fait qu’il comporte moins de fonctionnalités. Par exemple, il ne fournit pas
de correction d’erreur, car les réseaux étendus actuels permettent d’obtenir
des connexions plus fiables que les anciens. Lorsqu’il détecte des erreurs,
le nœud Frame Relay abandonne tout simplement les paquets sans
notification. Toute correction d’erreur, telle que la retransmission des
données, est à la charge des composants d’extrémité. La propagation des
données d’une extrémité client à une autre est donc très rapide sur le
réseau.
Le protocole Frame Relay intervient entre un périphérique d’utilisateur final, tel
qu’un pont ou un routeur de réseau local, et un réseau. Le réseau
proprement dit peut utiliser n’importe quelle méthode de transmission
compatible avec la vitesse et l’efficacité requises par les applications Frame
Relay. Certains réseaux fonctionnent avec le protocole Frame Relay lui-
même, d’autres utilisent la commutation de circuits numériques ou des
systèmes à commutation de cellules ATM. La figure représente un réseau
fédérateur à commutation de circuits, comme le montrent les commutateurs
de classe 4/5.
Fonctionnement du protocole Frame Relay

La connexion entre un équipement terminal de traitement de données (ETTD) et un


équipement de communication de données (DCE) comprend un composant de
couche physique et un composant de couche liaison de données.

• Le composant physique définit les caractéristiques mécaniques, électriques,


fonctionnelles et méthodologiques de la connexion entre les équipements en
question. L’une des spécifications d’interface de couche physique les plus répandues
est la norme RS-232.

• Le composant de couche liaison définit le protocole qui établit la connexion entre


l’ETTD, tel qu’un routeur, et le DCE, tel qu’un commutateur.

Lorsque des opérateurs se servent de Frame Relay pour interconnecter des réseaux
locaux, l’ETTD sur chacun de ces réseaux est un routeur. Une connexion série, telle
qu’une ligne louée T1/E1, connecte le routeur à un commutateur Frame Relay au
niveau du point de présence (POP) le plus proche de l’opérateur. Le commutateur
Frame Relay est un équipement DCE. Les commutateurs font passer les trames d’un
ETTD dans le réseau et les fournissent aux autres ETTD par le biais d’équipements
DCE. L’équipement informatique qui n’est pas connecté à un réseau local peut
également envoyer des données dans un réseau Frame Relay. Cet équipement
utilise alors un équipement d’accès Frame Relay (FRAD) en tant qu’ETTD. Le FRAD
est parfois appelé assembleur / désassembleur Frame Relay. Il s’agit d’un
équipement dédié ou d’un routeur configuré pour la prise en charge du protocole
Frame Relay. Il se trouve dans les locaux du client et se connecte au port d’un
commutateur sur le réseau du fournisseur de services. De son côté, le fournisseur de
services interconnecte les commutateurs Frame Relay.
2.2-Circuits virtuels
-Circuits virtuels
Le terme circuit virtuel désigne la connexion entre deux ETTD par un réseau
Frame Relay. De tels circuits sont virtuels du fait qu’il n’existe aucune liaison
électrique directe entre leurs extrémités. La connexion est dite logique et les
données circulent d’une extrémité à l’autre sans circuit électrique les reliant
directement. Grâce aux circuits virtuels, Frame Relay partage la bande
passante entre plusieurs utilisateurs. Un site quelconque peut donc
communiquer avec n’importe quel autre site sans utiliser plusieurs lignes
physiques dédiées.
Les circuits virtuels peuvent s’établir de deux manières :
• les circuits virtuels commutés (SVC) sont établis de façon dynamique par
l’envoi de messages de signalisation au réseau (CALL SETUP, DATA
TRANSFER, IDLE, CALL TERMINATION) 
• les circuits virtuels permanents (PVC) sont préconfigurés par l’opérateur et,
une fois configurés, fonctionnent uniquement dans les modes DATA
TRANSFER et IDLE. Notez que dans certaines publications, les circuits
virtuels permanents sont appelés circuits virtuels privés.
Les circuits virtuels permettent une communication bidirectionnelle entre les
équipements. Les circuits virtuels sont identifiés par des indicateurs de
connexion de liaison de données (DLCI). Ces indicateurs DLCI sont
généralement attribués par le fournisseur de services Frame Relay (par
exemple, la compagnie de téléphone). Les DLCI Frame Relay ont une
signification locale. En d’autres termes, ces valeurs ne sont pas uniques
dans le réseau étendu Frame Relay. Un indicateur DLCI identifie un circuit
virtuel sur un équipement situé à une extrémité. Au-delà de la liaison, ce
DLCI n’a aucune signification. Deux équipements reliés par un circuit virtuel
peuvent utiliser une valeur DLCI différente pour désigner la même
.connexion

Les DLCI à signification locale sont devenus la principale méthode


d’adressage, étant donné que la même adresse peut être utilisée à
différents endroits tout en se rapportant à différentes connexions.
L’adressage local permet d’éviter qu’un client soit à court de DLCI en cas de
.croissance du réseau
Il s’agit du même réseau que celui de la figure précédente, mais à présent,
comme les trames se déplacent dans le réseau, Frame Relay identifie
chaque circuit virtuel par un DLCI. Le DLCI est stocké dans le champ
d’adresse de chaque trame transmise pour indiquer comment elle doit être
acheminée. C’est le fournisseur de services Frame Relay qui attribue les
identificateurs DLCI. Les adresses DLCI 0 à 15 et 1008 à 1023 sont
réservées à des fins particulières. Les fournisseurs de services attribuent
.donc les DLCI dans la plage 16 à 1007

Dans cet exemple, la trame utilise l’adresse DLCI 102. Elle quitte le routeur
(R1) par le port 0 et le circuit virtuel 102. Au commutateur A, elle quitte le
port 1 par le circuit virtuel 432. Ce processus de mappage des ports se
poursuit dans le réseau jusqu’à ce que la trame arrive à destination à
l’adresse DLCI 201, comme indiqué dans la figure. Le DLCI est stocké dans
.le champ d’adresse de chaque trame transmise
Circuits virtuels multiples-
Le réseau Frame Relay est statistiquement multiplexé. En d’autres termes, il ne
transmet qu’une trame à la fois, mais un grand nombre de connexions
logiques peuvent co-exister sur une même ligne physique. L’équipement
d’accès Frame Relay (FRAD) ou le routeur connecté au réseau Frame
Relay peut être connecté à plusieurs périphériques finaux par différents
circuits virtuels. Les différents circuits virtuels d’une même ligne physique
sont distincts du fait qu’ils sont identifiés par leur propre DLCI. Souvenez-
vous que le DLCI n’a qu’une signification locale et peut différer à chaque
.extrémité d’un circuit virtuel
La figure montre l’exemple de deux circuits virtuels sur une même ligne
.physique. Ils ont chacun leur propre DLCI et se connectent au routeur R1
Encapsulation frame relay-2.3
Processus d’encapsulation de Frame Relay-
Frame Relay prélève des paquets de données d’un protocole de
couche réseau, tel que IP ou IPX, les encapsule en tant que
données d’une trame Frame Relay, puis passe cette trame à la
couche physique pour la transmettre au câble. Pour
comprendre ce fonctionnement, il est bon de comprendre
comment il se rattache aux couches inférieures du modèle OSI
La figure montre comment Frame Relay encapsule les données pour le
.transport et les fait passer à la couche physique pour les transmettre

Frame Relay reçoit tout d’abord un paquet d’un protocole de couche réseau tel
que le protocole IP. Frame Relay l’enveloppe avec un champ d’adresse qui
contient l’identificateur DLCI et une somme de contrôle. Des champs
d’indicateur sont ajoutés pour indiquer le début et la fin de la trame. Ces
champs marquent le début et la fin de la trame et sont toujours les mêmes.
Les indicateurs sont représentés soit sous forme hexadécimale 7E, soit
sous forme binaire 01111110. Une fois le paquet encapsulé, Frame Relay
.passe la trame à la couche physique pour le transport
Le routeur CPE encapsule chaque paquet de couche 3 dans un en-tête et une queue de
bande Frame Relay avant de l’envoyer dans le circuit virtuel. L’en-tête et la queue
sont définis par la norme ITU Q.922-A relative aux services Bearer, intitulée
Procédure de liaison d’accès pour Frame Relay (Link Access Procedure for Frame
Relay, LAPF). En particulier, l’en-tête Frame Relay (champ d’adresse) contient ce qui
suit :
• DLCI : les 10 bits du DLCI constituent l’essentiel de l’en-tête Frame Relay. Cette
valeur représente la connexion virtuelle entre l’équipement ETTD et le commutateur.
Chaque connexion virtuelle multiplexée sur le canal physique est représentée par un
DLCI unique. Les identificateurs DLCI n’ont qu’une signification locale. En d’autres
termes, ils ne sont uniques que sur le canal physique sur lequel ils résident. Les
équipements situés à l’autre extrémité d’une connexion peuvent donc faire référence
à la même connexion virtuelle par des identificateurs DLCI différents.
• Adresse étendue (EA) : si la valeur du champ EA est 1, l’octet courant est défini par
le dernier octet du DLCI. Toutes les mises en œuvres actuelles du protocole Frame
Relay utilisent cependant un DLCI de 2 octets, ce qui permet une extension des
adresses DLCI dans le futur. Le huitième bit de chaque octet du champ d’adresse
sert à indiquer une adresse étendue.
• C/R : bit qui suit l’octet DLCI de poids fort dans le champ d’adresse. Le bit C/R n’est
pas défini actuellement.
• Contrôle d’encombrement : contient 3 bits qui contrôlent les mécanismes de
notification d’encombrement de Frame Relay. Les bits FECN, BECN, et DE sont les
trois derniers bits du champ d’adresse.
2.4-Topologies frame relay
• Topologie en étoile (Hub and Spoke)
La topologie la plus simple d’un réseau étendu est la topologie en étoile,
comme illustrée dans la figure. Dans cette topologie, le site central de Span
Engineering agit en tant que concentrateur et héberge les principaux
services. Remarquez que la société Span a grandi par l’ouverture récente
d’une filiale à San Jose. L’utilisation d’un réseau Frame Relay facilite
.relativement bien cette expansion

Les connexions aux cinq sites distants s’effectuent suivant les rayons. Dans
une topologie en étoile, l’emplacement du concentrateur est généralement
choisi en fonction du moindre coût de ligne louée. Avec une topologie en
étoile pour Frame Relay, chaque site distant dispose d’une liaison d’accès
.au nuage Frame Relay avec un seul circuit virtuel
Vous obtenez une représentation de la topologie en étoile dans le contexte d’un nuage
Frame Relay. Le concentrateur de Chicago a une liaison d’accès avec plusieurs
circuits virtuels, un pour chaque site distant. Les lignes sortant du nuage
représentent les connexions venant du fournisseur de services Frame Relay, qui
aboutissent aux locaux des clients. Ces lignes sont généralement caractérisées par
des vitesses de 56 000 bits/s à E-1 (2,048 Mbits/s) et plus. Un ou plusieurs numéros
DLCI sont attribués à chaque extrémité de ligne. Comme le coût de Frame Relay est
indépendant de la distance, le concentrateur ne doit pas obligatoirement se trouver
au centre du réseau.
-Topologie à maillage global
Cette figure représente une topologie à maillage global avec lignes dédiées. Une
topologie à maillage global convient dans le cas où l’accès aux services doit être très
fiable et que ces services sont dispersés géographiquement. Une topologie à
maillage global connecte un site à chacun des autres sites. L’utilisation de lignes
louées pour les interconnexions, les interfaces série et les lignes supplémentaires
viennent augmenter les coûts. Dans cet exemple, 10 lignes dédiées sont nécessaires
pour interconnecter les sites dans une topologie à maillage global.
Avec Frame Relay, un concepteur de réseau peut créer plusieurs connexions en
configurant tout simplement des circuits virtuels supplémentaires sur chaque liaison
existante. Cette mise à niveau logicielle fait évoluer la topologie en étoile en une
topologie à maillage global, sans supplément de coût en matériel ou lignes dédiées.
Comme les circuits virtuels utilisent le multiplexage statistique, plusieurs circuits
virtuels sur une liaison d’accès exploitent généralement mieux Frame Relay que des
circuits isolés. La figure montre comment Span a fait évoluer son réseau, sans ajout
de nouveau matériel, à l’aide de quatre circuits virtuels. Les fournisseurs de services
facturent la bande passante supplémentaire, toutefois cette solution est plus
économique que les lignes dédiées.
• -Topologie à maillage partiel

Dans le cas de grands réseaux, le maillage global est rarement abordable car
le nombre de liaisons augmente de manière considérable. Il ne s’agit pas
d’un problème de coût en matériel, mais bien de nombre de circuits virtuels
dont la limite théorique est de 1000 par liaison. En pratique, la limite est
.inférieure à cette valeur théorique

C’est pour cette raison que les grands réseaux ont généralement une topologie
à maillage partiel. Dans le maillage partiel, le nombre d’interconnexions est
plus élevé que dans une disposition en étoile, mais moins élevé que dans
un maillage global. L’arrangement effectif dépend des besoins en flux de
.données
2.5-Mappage des adresses frame relay
-ARP inverse
Le protocole de résolution d’adresse inverse (Inverse Address Resolution Protocol, ARP)
obtient les adresses de couche 3 d’autres stations à partir des adresses de
couche 2, comme le DLCI dans les réseaux Frame Relay. Ce protocole est
principalement utilisé dans les réseaux Frame Relay et ATM, où les adresses de
couche 2 des circuits virtuels sont parfois obtenues par la signalisation de couche 2.
Les adresses correspondantes de couche 3 doivent être disponibles pour pouvoir
utiliser ces circuits virtuels. Alors que l’ARP traduit les adresses de couche 3 en
adresses de couche 2, l’ARP inverse effectue l’opération dans l’autre sens.
-Mappage dynamique
Le mappage d’adresse dynamique s’appuie sur l’ARP inverse pour résoudre l’adresse
de protocole réseau du saut suivant en une valeur DLCI locale. Le routeur Frame
Relay envoie des demandes d’ARP inverse sur son circuit virtuel permanent pour
détecter l’adresse de protocole du périphérique distant connecté au réseau Frame
Relay. Le routeur utilise les réponses obtenues pour compléter une table de
mappage d’adresse en DLCI sur le routeur Frame Relay ou sur le serveur d’accès.
Le routeur établit et entretient cette table de mappage qui contient toutes les
demandes d’ARP inverse résolues, y compris les entrées de mappage statique et
dynamique.
La figure montre le résultat de la commande show frame-relay map. Vous pouvez
constater que l’interface est activée et que l’adresse IP de destination est 10.1.1.2. Le
DLCI identifie la connexion logique utilisée pour atteindre cette interface. Cette valeur
s’affiche de trois manières : en valeur décimale (102), en valeur hexadécimale (0x66) et
en la valeur qui figurerait sur le câble (0x1860). Il s’agit d’une entrée statique et non
d’une entrée dynamique. La liaison utilise l’encapsulation Cisco par opposition à
l’encapsulation IETF.
• -Mappage statique
La mise en place d’un mappage statique dépend des besoins du réseau. Voici
: les différentes commandes de configuration

Pour associer une adresse de protocole de saut suivant à une adresse de


destination DLCI, utilisez la commande : frame-relay map protocol adresse-
.protocole dlci [broadcast] [ietf] [cisco]

Utilisez le mot clé ietf si vous vous connectez à un routeur d’une marque autre
.que Cisco

Dans le cas du protocole SPF ouvert (OSPF), vous pouvez simplifier


considérablement la configuration en ajoutant le mot clé optionnel
.broadcast
La figure présente un exemple de mappage statique sur un routeur Cisco. Dans cet
exemple, le mappage d’adresse statique s’effectue sur l’interface série 0/0/0.
L’encapsulation Frame Relay utilisée sur DLCI 102 est CISCO. Comme vous venez de
le voir dans les étapes de configuration, le mappage d’adresse statique à l’aide de la
commande frame-relay map permet à l’utilisateur de sélectionner le type d’encapsulation
Frame Relay utilisé par chaque circuit virtuel.
-Interface de supervision locale (LMI)
La LMI est essentiellement un mécanisme de test d’activité qui fournit des
informations sur les connexions Frame Relay entre le routeur (ETTD) et le
commutateur Frame Relay (DCE). Environ toutes les 10 secondes, le
périphérique final interroge le réseau pour obtenir soit une simple séquence
de réponses, soit des informations sur l’état des canaux. Si le réseau ne
fournit pas les informations demandées, le périphérique utilisateur peut
considérer que la connexion est coupée. Si le réseau fournit une réponse à
la demande FULL STATUS, cette réponse comprend des informations d’état
sur les DLCI attribués à la ligne en question. Le périphérique final peut
utiliser ces informations pour déterminer si les connexions logiques sont
capables de relayer les données.
L’interface LMI et l’encapsulation se confondent facilement. La LMI est une
définition des messages utilisés entre l’ETTD (R1) et le DCE (commutateur
Frame Relay du fournisseur de services). L’encapsulation définit les en-
têtes utilisés par un ETTD pour communiquer des informations à son
homologue situé à l’autre bout d’un circuit virtuel. Le commutateur et son
routeur doivent veiller à utiliser la même LMI. Le commutateur n’est pas
concerné par l’encapsulation. Les routeurs d’extrémité (ETTD) sont
concernés par l’encapsulation.
La figure montre le résultat de la commande show frame-relay lmi. La sortie
affichée comprend le type de LMI utilisé par l’interface Frame Relay, ainsi que
les compteurs de la séquence d’échange sur l’état LMI, y compris les erreurs
.telles que des dépassements de temps LMI
Le champ DLCI de 10 bits permet d’identifier 1024 circuits virtuels : de 0 à 1023. Les
extensions LMI se réservent certains de ces identificateurs, ce qui réduit le nombre de
circuits virtuels autorisés. L’ETTD et le DCE s’échangent des messages LMI à l’aide de
ces identificateurs DLCI réservés.
Il existe plusieurs types d’interfaces LMI, toutes mutuellement incompatibles. Le type de
LMI configuré sur le routeur doit correspondre au type utilisé par le fournisseur de
services. Trois types d’interfaces LMI sont pris en charge par les routeurs Cisco :
-Cisco : extension LMI d’origine 
-Ansi : correspondant à la norme ANSI T1.617 annexe D ;
-q933a : correspondant à la norme ITU Q933 annexe A.
Format des trames LMI
Les messages LMI sont contenus dans une variante des trames LAPF. Le champ
d’adresse contient l’un des identificateurs DLCI réservés. Il est suivi des champs de
contrôle, d’indicateur de protocole et de référence d’appel, qui restent inchangés. Le
quatrième champ indique le type de message LMI.

Les messages d’état facilitent la vérification de l’intégrité des liaisons logiques et


physiques. Ces informations sont vitales au sein d’un environnement de routage, car les
protocoles de routage fondent leurs décisions sur l’intégrité des liaisons.
3-configuration de frame relay
3.1 frame relay de base

-Opérations de configuration de Frame Relay

La configuration de Frame Relay sur un routeur Cisco s’effectue à l’aide de


l’interface de ligne de commande (ILC) du logiciel Cisco IOS. Cette section
décrit les étapes à effectuer pour activer Frame Relay sur un réseau, ainsi
que certaines étapes facultatives permettant d’améliorer ou de
personnaliser la configuration.
La figure illustre le modèle de configuration de base utilisé dans cette
présentation. Plus loin dans cette section, du matériel supplémentaire
complétera le diagramme pour permettre d’expliquer des opérations de
configuration plus complexes. Dans la présente section, vous allez
configurer les routeurs Cisco en tant qu’équipements d’accès (ETTD) Frame
Relay, connectés directement à un commutateur Frame Relay dédié (DCE).
La figure présente une configuration typique de Frame Relay, ainsi que
la liste des étapes à effectuer. Celles-ci sont expliquées et mises en
.pratique dans le présent chapitre
-Activation de l’encapsulation Frame Relay
Cette première figure montre comment Frame Relay a été configuré sur les interfaces
série. Les opérations comprennent l’attribution d’une adresse IP, la définition du type
d’encapsulation et l’allocation d’une bande passante. La figure montre des routeurs à
chaque extrémité de la liaison Frame Relay, ainsi que les scripts de configuration
pour les routeurs R1 et R2.
-Étape 1. Définition de l’adresse IP sur l’interface

Sur un routeur Cisco, le protocole Frame Relay est généralement pris en charge sur des interfaces
série synchrones. Pour définir l’adresse IP de l’interface, utilisez la commande ip address. Vous
pouvez voir que l’adresse 10.1.1.1/24 a été attribuée à R1 et que R2 a reçu l’adresse
10.1.1.2/24.
-Étape 2. Configuration de l’encapsulation

La commande de configuration d’interface encapsulation frame-relay active l’encapsulation Frame


Relay et permet le traitement du protocole Frame Relay sur l’interface prise en charge. Vous
avez le choix entre deux options d’encapsulation qui sont décrites plus bas.
-Étape 3. Définition de la bande passante

Pour définir la bande passante de l’interface série, utilisez la commande bandwidth. La bande
s’exprime en Kbits/s. Cette commande indique au protocole de routage que la bande passante
est définie de manière statique sur la liaison. Les protocoles de routage EIGRP et OSPF
utilisent la valeur de la bande passante pour calculer et déterminer la mesure de la liaison.
-Étape 4. Définition du type de LMI (facultatif)

Cette étape est facultative, étant donné que les routeurs Cisco détectent le type d’interface LMI.
Souvenez-vous que Cisco prend en charge les trois types de LMI suivants : Cisco, ANSI
annexe D et Q933-A annexe A. Le type de LMI par défaut pour les routeurs Cisco est « cisco ».
Le résultat de la commande show interfaces serial qui s’affiche permet de
.vérifier la configuration
3.2-Configuration des mappages statiques frame relay
-Configuration d’un mappage statique Frame Relay
Le mappage statique s’effectue manuellement sur un routeur. La mise en place d’un
mappage statique dépend des besoins du réseau. Pour établir la correspondance
entre l’adresse de protocole du saut suivant et une adresse de destination DLCI,
utilisez la commande frame-relay map protocole adresse-protocole dlci [broadcast].
-Utilisation du mot clé « broadcast »

Les réseaux Frame Relay, ATM et X.25 sont des réseaux à accès multiple sans diffusion
(NBMA, pour « non-broadcast multiple access » en anglais). Les réseaux NBMA ne
permettent le transfert de données que d’un ordinateur à l’autre sur un circuit virtuel
ou au travers d’un périphérique de commutation. Les réseaux NBMA ne prennent
pas en charge le trafic de type diffusion ou multidiffusion. Un paquet ne peut donc
pas atteindre toutes les destinations. Cette restriction vous oblige à dupliquer les
paquets manuellement pour obtenir la diffusion.

Certains protocoles de routage peuvent requérir des options de configurations


supplémentaires. C’est le cas, par exemple, des protocoles RIP, EIGRP et OSPF
pour leur prise en charge sur des réseaux NBMA

Comme le NBMA ne prend pas en charge le trafic de diffusion, l’utilisation du mot clé
broadcast est une méthode simplifiée de transfert des mises à jour du routage. Le
mot clé broadcast permet la diffusion et la multidiffusion sur le circuit virtuel
permanent. En réalité, il est converti en monodiffusion de sorte que les autres nœuds
reçoivent les mises à jour du routage.
Dans l’exemple de configuration, R1 utilise la commande frame-relay map pour
mapper le circuit virtuel sur R2.

La figure montre comment utiliser les mots clés pour configurer le mappage
.statique des adresses
Pour vérifier le mappage Frame Relay, servez-vous de la commande
.show frame-relay map
Concepts avancés du protocole frame relay )4
4.1) Résolution des problèmes d’accessibilité

Découpage d’horizon

Par défaut, un réseau Frame Relay fournit une connectivité de type •


NBMA entre deux sites distants. Les nuages NBMA présentent
généralement une topologie en étoile appelée également « Hub and
Spoke ». Malheureusement, un routage élémentaire reposant sur le
principe du découpage d’horizon peut engendrer des problèmes
.d’accès sur un réseau Frame Relay de type NBMA

Souvenez-vous que le découpage d’horizon est une technique de •


prévention de boucles de routage dans les réseaux fonctionnant avec
des protocoles de routage à vecteur de distance. Les mises à jour du
découpage d’horizon réduisent les boucles de routage en empêchant
qu’une mise à jour du routage reçue sur une interface physique ne
.soit retransmise par la même interface
Sous-interfaces Frame Relay

Frame Relay peut partitionner une interface •


physique en plusieurs interfaces virtuelles appelées
sous-interfaces. Une sous-interface est tout
simplement une interface logique directement
associée à une interface physique. Il est donc
possible de configurer une sous-interface Frame
Relay pour chaque circuit virtuel permanent
.connecté à une interface physique série
Les sous-interfaces Frame Relay peuvent être configurées en
: mode point à point ou multipoint

Point à point : une sous-interface point à point établit une •


connexion par circuit virtuel permanent à une interface
physique ou à une sous-interface d’un routeur distant. Dans ce
cas, chaque paire de routeurs point à point réside sur son
propre sous-réseau et chaque sous-interface point à point ne
dispose que d’un identificateur DLCI. Dans un environnement
point à point, chaque sous-interface agit comme une interface
point à point. En général, chaque circuit virtuel point à point
correspond à un sous-réseau séparé. Par conséquent, le trafic
des mises à jour du routage n’est pas soumis à la règle du
.découpage d’horizon
Multipoint : une seule sous-interface établit •
plusieurs connexions de circuit virtuel permanent à
plusieurs interfaces physiques ou sous-interfaces
sur des routeurs distants. Toutes les interfaces
participantes se trouvent dans le même sous-réseau.
La sous-interface fonctionne comme une interface
Frame Relay NBMA, de telle sorte que le trafic des
mises à jour du routage est soumis à la règle du
découpage d’horizon. Tous les circuits virtuels
multipoint appartiennent généralement au même
.sous-réseau
Paiement de fraime relay )4.2
Rafales •
La transmission en rafale permet à des périphériques d’emprunter, sans frais
supplémentaire, de la bande passante à d’autres qui n’en ont pas besoin
temporairement. Par exemple, si le circuit virtuel permanent 102 doit transmettre un gros
fichier, il peut utiliser les 16 Kbits/s non utilisés par le circuit virtuel permanent 103. Un
périphérique peut transmettre avec succès des rafales de données dépassant le débit
.d’accès. La durée de la rafale doit être courte, moins de trois à quatre secondes
Contrôle de flux frame relay )4.3 •
Le graphique représentant la structure de la trame Frame Relay permet de
comprendre ces mécanismes. Les notifications explicites d’encombrement à la
source ou au destinataire sont contrôlées par un seul bit dans l’en-tête de
trame. Le routeur peut ainsi détecter un encombrement et arrêter la
transmission jusqu’à ce que la situation normale soit rétablie. La notification
BECN (à la source) est une notification directe. La notification FECN (au
.destinataire) est indirecte
Configuration avancée de frame relay )5
5.1) Configuration des sous-interfaces

Les sous-interfaces apportent une solution aux •


limitations des réseaux Frame Relay en
permettant de subdiviser un réseau à maillage
partiel en un certain nombre de sous-réseaux à
maillage global plus petits (ou point à point).
Chaque sous-réseau reçoit son propre numéro
de réseau et apparaît aux protocoles comme s’il
était accessible par une interface séparée. Avec
le protocole IP, les sous-interfaces point à point
peuvent être utilisées sans numéro, ce qui réduit
la charge d’adressage qui peut se produire dans
.le cas contraire
La commande suivante crée une sous-interface point à point pour le circuit virtuel •
.permanent 103 relié à R3 : R1(config-if)#interface serial 0/0/0.103 point-to-point
La commande frame-relay interface-dlci sert à configurer l’identificateur DLCI local sur la •
.sous-interface. Exemple : R1(config-subif)#frame-relay interface-dlci 103
Exemple de configuration de sous-interfaces •

Dans la figure, R1 comporte deux sous-interfaces point à point. La sous-interface


s0/0.0.102 se connecte à R2 et la sous-interface s0/0/0.103 à R3. Chaque sous-interface
.se trouve sur un sous-réseau différent
Pour configurer les sous-interfaces d’une interface physique, procédez
: comme suit

Étape 1. Supprimez l’adresse de couche réseau attribuée à l’interface •


physique. Si cette dernière comporte une adresse, les sous-interfaces
.locales ne pourront pas recevoir de trames

Étape 2. Configurez l’encapsulation Frame Relay sur l’interface •


physique au moyen de la commande encapsulation frame-relay

Étape 3. Pour chacun des circuits virtuels permanents définis, créez •


une sous-interface logique. Indiquez le numéro de port, suivi d’un
point (.) et du numéro de sous-interface. Pour faciliter le dépannage, il
est conseillé d’utiliser l’identificateur DLCI comme numéro de sous-
.interface

Étape 4. Configurez une adresse IP pour l’interface et définissez la •


.bande passante

Étape 5. Configurez le DLCI local de la sous-interface à l’aide de la •


.commande frame-relay interface-dlci
Vérification du fonctionnement de frame relay )5.2
Dépannage de configuration frame relay )5.3
Si la procédure de vérification révèle que votre configuration Frame Relay ne •
.fonctionne pas convenablement, vous devez résoudre les problèmes
Utilisez la commande debug frame-relay lmi pour déterminer si le routeur et le •
.commutateur Frame Relay envoient et reçoivent correctement les paquets LMI

You might also like